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25 juin 2021 5 25 /06 /juin /2021 11:08
Quand les ours sortent des bois...

 

Incroyables images ! Au Japon : un ours a semé la terreur dans la ville de Sapporo et a fait quatre blessés.

Mais pourquoi ? Tout simplement parce que les animaux sont perturbés dans leur habitat naturel : les forêts..

 

L'ours s'était sans doute aventuré en ville pour chercher à manger, parce que son habitat se dégrade.

Et c'est bien sûr l'homme qui est responsable de cette dégradation. La taille des forêts ne cesse de se réduire. L'homme empiète sur le monde animal.

 

"Même les barbelés autour du petit aéroport régional, protégeant les pistes, n'ont pas arrêté cet ours dans sa course folle, il a dévalé dans la ville de Sapporo et semé le chaos.

Une attaque dans une rue résidentielle, puis une autre à travers les grilles d'une caserne militaire franchie sous l'oeil d'automobilistes incrédules.

 

Un périple suivi en direct par les reporters japonais...

 

L'animal a laissé derrière lui quatre blessés et des dizaines d'habitants apeurés.

"J'étais parti jeter des poubelles, quand je suis revenu chez moi, l'ours est sorti de ce côté, il m'a fait deux griffures sur le dos...", témoigne un habitant.

"Je pensais que l'ours allait casser ma fenêtre : il s'avançait droit sur ma maison", déclare un autre témoin.

 

Impossible à maîtriser et trop agressif selon les autorités, il a finalement été abattu par des chasseurs appelés en renfort.

Au Japon, les intrusions et attaques contre les humains sont de plus en plus nombreuses : 157 blessés et un mort en 2019."

 

Des ours polaires qui investissent des villes russes pour se nourrir, des éléphants qui quittent leur réserve pour se promener en ville, en Chine, des tigres et autres panthères qui entrent dans les villes indiennes et c'est maintenant au tour de l'ours au Japon. Rien ne va plus sur la planète.

 

"L'homme massacre la nature, il défigure, blesse et contamine le monde...", écrit Yves Paccalet dans son ouvrage intitulé "L'humanité disparaîtra, bon débarras !"

De fait, en détruisant son environnement, l'homme court à sa propre perte : en avons-nous vraiment conscience ?

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/japon/japon-un-ours-seme-la-terreur-en-ville-et-fait-quatre-blesses_4669303.html

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16 juin 2021 3 16 /06 /juin /2021 08:32
Des souris australiennes et des hommes...

 

On se moque souvent de celles et de ceux qui ont peur des souris : "ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse", dit-on souvent...

 

Et, pourtant, ce qui se passe en Australie a de quoi susciter bien des inquiétudes : 

Après les sécheresses, les feux de forêt et les inondations, des régions entières du sud-est de l’Australie luttent désormais contre une invasion de millions de souris qui ravagent les cultures et s’attaquent aux réserves de céréales. Les agriculteurs de l’État de Nouvelle-Galles du Sud ont noté une “hausse spectaculaire” de ces petits rongeurs qui grouillent dans les silos à grains et les granges.

Les images de ces souris invasives sont impressionnantes !

 

 Sur des vidéos cauchemardesques qui ont fait le tour du monde, des milliers de souris grouillent dans les granges, dans les habitations et se déplacent par hordes à vive allure. 

Une véritable invasion , un fléau contre lequel il est difficile de lutter...

 

"Les souris grouillent au pied des silos à grains : ces rongeurs dévorent les récoltes, envahissent les tracteurs, les moteurs, et même les maisons.

C'est du jamais vu en Australie : les dégâts pour les agriculteurs sont monumentaux, les souris ont désintégré le foin : "On ne peut même plus le prendre entre nos mains, les souris l’ont désintégré. Il n’y a plus rien que l’on puisse faire avec ce foin, il faut tout recommencer", explique un jeune fermier dépité.

Les souris sont même à l'intérieur des silos, une machine crache une pluie de rongeurs : invraisemblable !

"Aujourd'hui, nous avons besoin d'un produit hyperpuissant, l'équivalent du NAPALM pour les pulvériser et s'en débarrasser", déclare Adam John Marshall, ministre de l'agriculture de la Nouvelle-Galles du Sud.

D'excellentes récoltes, un climat doux, voilà pourquoi les rongeurs se sont autant reproduits.

Si le froid n'arrive pas avec l'hiver, fin juin, les autorités australiennes disent que la situation sera hors de contrôle."


"Si nous n’avons plus d’hivers rigoureux, les souris auront de quoi survivre toute l’année, alors cela va devenir chronique",  estime M. Bateman, professeur associé à l’université Curtin en Australie-Occidentale.

Cette épidémie inquiète car elle dure depuis des mois.

Comment juguler un tel fléau ?

Le gouvernement envisage d'utiliser un puissant pesticide, la bromadiolone, qui n’a pas encore été approuvé par les autorités. Mais, cet anticoagulant présente l'inconvénient de rester plus longtemps dans l'organisme des souris. Les experts redoutent donc qu’il ne tue également les animaux qui mangeront ensuite les souris empoisonnées.

En somme, le remède risque d'être pire que le mal : ce produit pourrait empoisonner les humains à travers la chaîne alimentaire.

Ainsi, le dérèglement du climat, le réchauffement créent des déséquilibres dangereux : l'homme menacé par des souris...

Qui aurait cru cela possible ?

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/monde/australie-les-fermiers-envahis-par-des-millions-de-souris_4663769.html

 

https://www.leparisien.fr/video/video-australie-les-agriculteurs-face-a-la-pire-invasion-de-souris-jamais-enregistree-14-06-2021-ATWJGLMBGREF7FRV53WH5GZAO4.php

 

 

 

 

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6 juin 2021 7 06 /06 /juin /2021 11:04
Un cygne aux plumes éclatantes illumine ces lieux...

 

Un cadre somptueux : un sanctuaire antique près d'une source, deux cercles de pierre, un double hémicycle de marbre près de la Fontaine, la présence de l'eau qui surgit d'un gouffre, des reflets lumineux...

 

 

Un cygne aux plumes éclatantes illumine ces lieux : silhouette gracile, ondoyante, robe soyeuse...

 

Quelle élégance ! Quelle splendeur !

 

 

Le soleil du printemps irise son plumage d'éclats resplendissants...

 

 

L'oiseau parcourt ces ondes sacrées avec tant de majesté et de grâce : il semble comme emporté par le miroir de l'eau...

 

 

Robe de nuées vaporeuses et légères, masque noir, col sinueux, le cygne souverain séduit tous les regards...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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30 avril 2021 5 30 /04 /avril /2021 12:38
Ouralou...

 

Une chanson dédiée à un animal familier, comme un hommage, c'est assez rare et émouvant. Jean Ferrat évoque ainsi dans un de ses textes son chien Oural, et restitue, avec tant de poésie, toute la noblesse de cet animal.

Le texte est écrit sous la forme d' un véritable discours adressé à ce compagnon fidèle : la deuxième personne du singulier alterne avec la première... le chien est ainsi personnifié et magnifié.

 

Le poème s'ouvre sur une indication temporelle et une référence poétique : "c'est dans l'aube chère à Verlaine"... Associé d'emblée à un verbe de mouvement "tu courais", le chien apparaît comme un symbole de liberté, d'autant plus qu'il est présenté dans un cadre naturel, lié aux "quatre saisons".

L'animal fait alors vivre cette nature, car "sous ses pattes", il révèle des "odeurs de thym et de bruyère".

Il lui donne même une dimension mystique, puisque les odeurs de thym et de bruyère s'élèvent "comme une oraison."

Des qualités humaines sont attribuées à l'animal " tu vivais digne et solitaire", "animal doué de raison"...

Le poète intervient alors en employant la première personne : "j'écris ce jour anniversaire Où tu reposes sous la terre". L'animal n'est plus là, mais il en reste un souvenir si vivace.

Le refrain joue sur le nom de l'animal, 

"Hourrah oural ouralou
Oural ouralou
Hourrah oural ouralou
Oural ouralou"

Le son "ou" répété crée un effet d'harmonie, mêlant une interjection à valeur de cris d'acclamation, et le mot loup.

Et Jean Ferrat n'oublie pas de rappeler que l'animal domestique avait aussi une sorte de pouvoir sur son maître..., comme le suggère cette image :


"On voit souvent des souveraines
A la place des rois qui règnent
Rien qu'en posant leurs yeux dessus..."

L'animal a aussi suivi le chanteur dans ses tournées : il est associé, cette fois, à la ville de Paris, aux quais de Seine, aux  music-halls... L'animal est à nouveau personnifié dans cette expression : 

"Et cette vie qui fut la mienne
Il me semble que tu l'entraînes
A la semelle de tes souliers..."

Le dernier couplet s'ouvre sur un triste constat :

"Jour après jour il faut l'admettre
Voir ceux qu'on aime disparaître
C'est ce qui fait vieillir trop tôt".

Mais le poète se console en imaginant l'animal "Au paradis des chiens, son long museau à la fenêtre..."

Il le voit alors, en mouvement, dans une nature sauvage, dans un décor où se mêlent de manière onirique la terre et le ciel. La vision se précise avec quelques détails : l'animal retrouve toute sa vitalité, son énergie et s'envole dans les nuées. Le vent l'accompagne dans sa course...

Magnifique vision de l'animal en liberté, comparé à un "loup sauvage" !

La mélodie emplie de douceur souligne la beauté et l'élégance de l'animal...


 

 

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21 avril 2021 3 21 /04 /avril /2021 08:24
Avons-nous perdu le sens des limites ?

 

"Méden agan, rien de trop",  telle est la maxime fondamentale de la sagesse grecque antique.


Cette formule grecque ΜΗΔΕΝ ΑΓΑΝ (Méden Agan) était l’une des maximes inscrites sur le fronton du temple de Delphes.

Ce sens de la mesure condamnant l’excès que les Grecs appelaient hybris (démesure), est une attitude que nous avons souvent tendance à oublier complètement, comme le démontrent Monique Atlan et Roger-Pol Droit dans un ouvrage intitulé Le sens des limites.

 

Dans nos sociétés de consommation débridée, nous n'avons plus de limites, nous sommes constamment dans la démesure.

Plus de limite à la consommation, à la vitesse, plus de limite à la production, plus de limite aux gaspillages, aux innovations, etc.

 

"Plus de limite entre l'homme et la machine qui ont tendance à se confondre...

 

Plus de limite entre les hommes et les animaux : il n'y aurait plus de spécificité humaine, plus de limite entre les hommes et les arbres puisqu'on en vient à évoquer la sensibilité, l'intelligence des plantes...

 

On perçoit aussi une tendance à effacer les limites entre les sexes, le sexe biologique étant désormais supplanté par le genre acquis, social.

 

On en vient encore à effacer les limites du profit : l'appât du gain est évidemment le trait distinctif du capitalisme, un modèle toxique d'enrichissement effréné s'est imposé.

 

On en arrive à estomper les limites du travail : autrefois, on distinguait lieu de travail et domicile, temps de travail et temps de loisirs, ce monde cloisonné disparaît de plus en plus, en raison d'une connexion quasi permanente. La pandémie a accentué ce problème.

 

On rêve aussi d'effacer la limite ultime de la mort, avec la promesse transhumaniste de l'immortalité.

 

Or, les limites sont indispensables.

Car la limite est protectrice, comme le sont les interdits, la limite organise le monde."

"La limite aménage la sexualité, l'alimentation, l'hygiène, les travaux et les jours, les relations entre sexes, entre puissants et démunis, parents et enfants, etc."

"Tout n'est pas permis, la limite protège  contre un possible chaos, une violence sans règle, un arbitraire sans mesure."

"L'interdit de l'inceste protège les enfants et la hiérarchie des générations, l'interdit du viol protège l'intégrité physique et psychique, l'interdit du meurtre protège la vie."

"La limite est destinée à sauvegarder notre humanité."

Et Monique Atlan et Roger-Pol Droit de rappeler cette célèbre phrase de Cordery, dans le roman posthume d'Albert Camus, "Le premier homme" : "Un homme, ça s'empêche. Voilà ce qu'est un homme, ou sinon..."

 

Les limites sont donc essentielles : "indispensables pour le fonctionnement d'une société, d'une civilisation. Une nécessité à laquelle nous devons nous soumettre, et sacrifier une part de nous-mêmes, pour faire société, pour entrer en relation avec les autres."

 

 

Source : Le sens des limites, un ouvrage de Monique Atlan et Roger-Pol Droit

 

https://www.franceculture.fr/emissions/la-conversation-scientifique/les-limites-ont-elles-des-bornes

 

Avons-nous perdu le sens des limites ?
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12 février 2021 5 12 /02 /février /2021 12:52
Sur les traces de Vincent Munier et Sylvain Tesson...

 

Magnifique ouvrage qui laisse une large place aux somptueuses photographies de Vincent Munier, illustrées par quelques textes ciselés de Sylvain Tesson.

Un ouvrage consacré au Tibet, où les deux aventuriers sont partis à la recherche de la panthère des Neiges.

 

Mais le livre ne se réduit pas à la seule panthère des neiges, puisqu'on peut y admirer toute une faune sauvage inconnue sous nos latitudes.

Une large place est faite aussi aux paysages enneigés et montagneux du Tibet.

L'ouvrage s'ouvre justement sur une photographie nocturne où l'on aperçoit des montagnes parsemées de neige, un ciel légèrement voilé par des nuées vaporeuses qui laissent entrevoir une lune dorée toute en rondeur.

Une véritable toile, un tableau dans les tons de bleu d'où émergent des sommets blancs de neige...

Une première image propice à la rêverie...

 

Le livre nous permet ainsi de voyager et de découvrir des animaux insolites...

Magie de la photographie ! Et Munier est un artiste dans ce domaine...

On admire des silhouettes de cervidés, de loups qui surgissent dans le lointain sur des sommets inaccessibles.

On côtoie des animaux qui paraissent à la fois étranges et familiers... un lièvre laineux aux oreilles géantes, au regard d'ambre,  une mésange de Hume, un chat de Pallas, des klangs ou ânes sauvages, un pika à lèvres noires...

 

Une gazelle du Tibet, des yacks sauvages...

On croise leurs regards curieux, étonnés, fascinants...

"Des apparitions, commente Sylvain Tesson, à la beauté parfaite, de saints surgissements..."

Comment ne pas être ébloui par le regard de ce chat de Pallas qui nous observe avec curiosité ?

Comment ne pas admirer sa toison chatoyante ?

On aime aussi cette niverolle à cou roux, aux teintes douces, au regard sombre qui semble scruter l'objectif...

Ou encore ces gazelles du Tibet qui gambadent dans la neige, silhouettes graciles et élégantes auréolées par un vol de niverolles.

Ou encore ces panthères des neiges qui nous observent intégrées dans un paysage minéral, comme si elles se fondaient dans la pierre.

Un ouvrage qui favorise l'émerveillement face à des animaux sauvages en pleine liberté...

 

Un regard tendre, curieux, admiratif pour ces animaux d'une beauté unique...

 

Certains de ces animaux  sont classés dans les espèces menacées d'extinction.

 

https://www.babelio.com/livres/Munier-Tibet--mineral-animal/1178769

 

http://www.photoby.fr/fr/3643-tibet

 

 

Sur les traces de Vincent Munier et Sylvain Tesson...
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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 12:52
Magnifique ! Le photographe des neiges...

 

Des images féeriques de glace et de neige... le froid, le vent, des paysages de montagnes chaotiques, des dangers, des précipices, des falaises, rien n'arrête le photographe des neiges, Jérémie Villet.

Nous suivons ce photographe animalier en quête de faune sauvage lors d'un reportage diffusé sur France 2.

Jérémie Villet nous emmène dans un monde sauvage et tout blanc, il en ramène des photos qui ressemblent à des oeuvres d'art.

Et ce soir-là, il nous fait découvrir le monde mystérieux du Mont-Blanc.

Il est en quête de la perdrix blanche et du lièvre blanc..., le lagopède et le blanchon.

Le photographe part pour plusieurs jours à la recherche de ces espèces rares.

 

L'aventure commence par une longue ascension où l'on peut admirer un chamois qui gambade dans la neige... puis un bouquetin dont la silhouette se détache sur les sommets à la nuit tombée...

De l'autre côté du col, à 2300 mètres d'altitude environ, la neige est enfin là.

 

Et c'est là que Jérémie Villet repère des traces d'un lièvre blanc profondément enfoncées dans la neige.

On le voit alors s'installer pour la nuit avec un simple sur sac étanche et un duvet.

 

Notre photographe s'endort rapidement malgré le froid et le vent. Une nuit peuplée de rêves comme ceux qui l'ont poussé à devenir photographe des neiges.

On aperçoit alors quelques unes des photos qu'il a ramenés de ses voyages : une paire d'yeux dans la neige, un rapace qui déploie ses ailes, un bouquetin, un cerf...

Des photos qui sont très apaisantes, et, en même temps, elles parlent de réalités qui sont très difficiles, le sauvage, le froid, le blizzard, des combats de mouflons...

 

Le lendemain, notre photographe est réveillé par le chant d'un lagopède, un bruit bizarre, un peu guttural.

Le mauvais temps arrive, la neige tombe... ce qui réjouit Jérémie Villet.

"J'aime beaucoup, ça fait comme du papier à dessin dans lequel on va aller chercher un détail.", commente-t-il.

Puis, c'est le départ à la recherche des lagopèdes...

"Surtout ne pas parler, ne pas faire de bruit, rester calme, avancer tout doucement, se fondre dans le décor pour mieux observer la faune sauvage..."

Soudain, le photographe aperçoit les oreilles d'un blanchon qui dépassent dans la neige.

Jérémie Villet pourrait s'approcher mais il  ne va pas le faire... il ne veut pas le pourchasser, mais le suivre parce qu'il va laisser des traces.

En chemin, il croise un lagopède, une perdrix blanche, un oiseau blanc au regard et au bec sombres.

"Elle gonfle son plumage pour tenir dans le froid et la pluie. Comme une boule de porcelaine toute fragile.

Malheureusement, on pense que dans 50 ans, il n'y en aura plus, ça subit terriblement le réchauffement climatique."

Le lendemain, après une nuit dans un refuge, Jérémie repart sur la piste du blanchon, dans un secteur encore plus reculé, derrière une crête difficile à atteindre quand la neige est profonde.

Il repère des traces du lièvre, et un peu plus loin, l'animal apparaît.

"C'est complètement pur, quand tu le vois, ça paraît tellement fragile, juste des petites oreilles et un oeil.

C'est incroyable d'être dans la nature et pour une fois, nous les hommes de ne pas interférer avec rien... Tu as l'impression que c'est un privilège !"

 

MAGNIFIQUE !

 

 

 

https://www.france.tv/france-2/20h30-en-fetes/2141593-le-photographe-des-neiges.html

 

 

 

Magnifique ! Le photographe des neiges...
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28 octobre 2020 3 28 /10 /octobre /2020 09:46
Une ferme géante dans la ville...

 

C'est indéniable : dans nos villes bétonnées, nous perdons le contact avec la nature... nous ne connaissons plus les noms d'arbres, de fleurs, nous ne côtoyons plus les animaux de la ferme : poules, coqs, oies, vaches, moutons, lapins dont il existe tant de variétés et de races !

 

Les Journées Méditerranéennes des Saveurs ont permis aux Nîmoises et aux Nîmois de se reconnecter avec la nature, le monde paysan, le travail des éleveurs...

Une ferme géante s'est installée le temps d'un week-end non loin des Arènes...

 

Des odeurs de fumier, de bétail ont envahi les rues du centre ville...

 

Les enfants, les adultes étaient ravis de découvrir toutes sortes de races de vaches : Gasconne des Pyrénées, Aubrac, Salers, Charolaise, Limousine etc.

On les voyait ruminer paisiblement dans leurs box, des images apaisantes...

Des veaux se bousculaient, approchaient familièrement leur museau du public...

Les enfants étaient impressionnés par la puissance, la taille imposante de ces animaux.

 

Ils s'attardaient volontiers auprès des chevaux, des ânes, des lapins, des moutons...

Raïole, Caussenarde des garrigues, Tarasconnaise, Lacaune, Mérinos d'Arles, Blanche du Massif Central, autant de noms pittoresques de races de moutons...

Les Shetlands d'Audabiac remportaient un vif succès auprès des enfants...

On pouvait découvrir des variétés étonnantes de pigeons : le cravaté italien, le pigeon paon, de poules : wyandottes noires, d'autres au plumage chamarré de blanc et de noir...

Des lapins : gris de Touraine, Sallander, Fauve de Bourgogne, Bélier noir, Fech Feu...

Des oies : Rollen, oies de Sam, des poules gardoises à la crête rouge vif, Gournay...

Des dindons : le Bronzé d'Amérique, des chèvres : Saanen, Alpines, du Massif central...

 

Alors, bien sûr, dans une telle exposition, les animaux sont parqués, domestiqués, encagés, ce n'est pas la panthère des neiges traquée par Sylvain Tesson.

Mais, on est sensible à la beauté des plumages, des fourrures, à la puissance de certaines espèces.

On baigne dans un monde d'odeurs du terroir...

On entend un tintamarre de cris, de meuglements, de glapissements, de bourdonnements...

Quelle ambiance ! On a vraiment l'impression d'être à la campagne !

 

 

 

 

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6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 08:58
Il est où le bonheur ? Il est là...

 

C'est l'été : le moment des vacances et des grandes migrations... Nous avons pris l'habitude de partir en vacances, de découvrir le monde : voyages de découvertes vers l'ailleurs...

 

Pourtant, souvent, nous ne connaissons même pas le pays dans lequel nous vivons, les campagnes environnantes, les parcs, les jardins de nos villes...

 

Est-il besoin de partir loin pour faire des découvertes ?

Il est où le bonheur ? Il est là tout près de nous, à portée de mains...

 

Comme l'écrit Aurélien Barrau dans son ouvrage intitulé "Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité", "Il n'est peut-être pas nécessaire de faire 10000 kilomètres en avion pour découvrir des animaux merveilleux, des paysages insoupçonnés et des humains sidérants. Toute une magie mystérieuse de l'ici est sans doute à réapprendre, pour le meilleur."

"Avant de désirer parcourir la planète pour découvrir l'altérité, a-t-on seulement pensé à parler avec son voisin de palier ? Avons-nous seulement commencé à regarder vraiment les animaux et les arbres qui nous entourent ?"

 

Connaissez-vous les oiseaux qui peuplent nos jardins ? Savez-vous les reconnaître, savez-vous différencier leurs chants ?

Bergeronnettes, merles, mésanges, fauvettes, pinsons, moineaux, rouges-gorges,... une symphonie dans les arbres...

 

 

Est-ce que vous êtes capable de donner un nom à tous les insectes qui bruissent dans les alentours ?

Cigales, cétoines dorées, bourdons, coccinelles, hannetons, phasmes, scarabées, lucioles, etc.

 

Savez-vous toutes les espèces de papillons qui viennent butiner nos fleurs ?

Connaissez-vous le Tircis, la Belle-Dame, le Vulcain, le Citron, la Sylvaine, la Mégère, le Flambé ?

 

Et les arbres qui nous entourent, savez-vous les nommer ? Peupliers, chênes, cyprès, bouleaux, micocouliers, cèdres, marronniers, tilleuls, cytises, hêtres etc.

Tant de merveilles à découvrir !

Il nous faut réapprendre à porter attention au monde, à écouter le chant des oiseaux, à observer les couleurs des paysages, les formes des arbres, des herbes, des fleurs, à contempler un coucher de soleil...

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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22 juin 2020 1 22 /06 /juin /2020 11:00
Sur la piste des créatures fabuleuses : le loup...

 

 

Depuis les contes de notre enfance, le loup hante nos imaginations... il suscite l'effroi, la peur : on le connaît si mal...

 

Baptiste Morizot nous entraîne sur la piste de ces créatures fabuleuses : les loups et d'autres mammifères...

 

Baptiste Morizot nous le dit : " Les créatures fabuleuses, ce ne sont pas des dragons, des licornes ou des monstres comme il y en a dans les livres d'images. Ce sont les êtres vivants qui habitent juste à côté de nous, dans les forêts, dans les montagnes, parfois, juste à l'autre bout du jardin."

"Ce sont les animaux réels qui sont fabuleux."

 

Et Baptiste Morizot nous entraîne dans une vallée des Alpes : la Clarée.

Là, vit une meute de loups.

L'auteur nous montre comment distinguer des empreintes de chiens et celles des loups.

 

Et il raconte un de ses pistages...

On le suit dans la neige, en train de chercher et d'examiner des empreintes de loups...

Merveilleux voyage dans des paysages somptueux !

Soudain, notre aventurier aperçoit des traces de loups "qui tournent en rond", ce qui est inhabituel pour des empreintes de loups.

Ce sont bien des empreintes de loups mais avec un comportement de chiens.

Quelle est cette énigme ?

Deux loups qui se comportent comme des louveteaux, c'est à dire comme des enfants...

Après enquête et déductions, Baptiste Morizot comprend qu'il s'agit de loups amoureux.

Comme les humains, les loups jouent, font l'enfant quand ils sont amoureux : "cela crée un cocon d'intimité, agréable et rassurant..."

Une bien jolie conclusion de ce pistage...

 

Baptiste Morizot nous entraîne dans bien d'autres aventures, encore sur la piste des loups, mais aussi à la découverte des abeilles, des araignées épeires, des arbres, des ours, des lynx, de la panthère des neiges...

Et il nous invite à observer tous ces êtres vivants qui nous entourent : les arbres, les oiseaux, les insectes...

"Qui rend la planète vivable ? Nous massacrons en masse les pollinisateurs avec des pratiques agricoles qui passent par l'usage massif de pesticides, par une mécanisation à outrance, alors que les pollinisateurs rendent notre vie vivable... nous ne pouvons pas continuer à habiter cette planète sans eux..." nous dit Baptiste Morizot.

Une mise en garde essentielle...

 

 

 

Sources : des ouvrages de Baptiste Morizot

Pister les créatures fabuleuses

 

Manières d'être vivant

 

https://www.liberation.fr/debats/2018/12/25/baptiste-morizot-sur-la-piste-du-loup-l-homme-depourvu-de-nez-doit-eveiller-l-oeil-qui-voit-l-invisi_1699669

 

 

 

Sur la piste des créatures fabuleuses : le loup...
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