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6 mai 2020 3 06 /05 /mai /2020 10:51
Est-ce que ce monde est sérieux ?

 

Comment dire la barbarie de la corrida ? Comment restituer la souffrance de l'animal voué à être sacrifié dans l'arène ?

Francis Cabrel a fait le choix judicieux de nous faire entendre les pensées d'un taureau qui s'exprime à la première personne : il personnifie l'animal qui retrouve ainsi toute sa dignité et toute sa noblesse.

 

Le poète nous fait voir le taureau, au moment même où il va entrer dans l'arène, enfermé, isolé dans une "chambre noire", un lieu effrayant alors que l'animal perçoit des bruits de fête au bout du couloir : le contraste est saisissant entre l'obscurité et la gaieté de l'ambiance créée par les hommes : "on s'amuse, on chante... les fanfares"....

Le contraste est saisissant aussi entre la solitude du taureau et la foule compacte représentée par le pronom indéfini "on" et plus loin par le mot au pluriel : "les fanfares".

L'animal est assailli de sensations, visuelles, auditives, particulièrement intenses : "la chambre noire", puis "le grand jour", le bruit du "verrou", les chants de la foule.

Et tout d'un coup, après une longue attente, le taureau découvre brutalement "le grand jour"...

 

On entre alors dans les pensées de l'animal, qui évoluent vers la compréhension de la situation : il est acculé, obligé d'avancer dans l'arène et d'affronter cette "danseuse ridicule"...

Le torero désigné par cette métaphore est dévalorisé et rabaissé grâce à l'emploi du féminin. Vêtu de son costume clinquant, il se réduit à une image grotesque.

 

Dès lors, l'animal n' a plus qu'une solution : avancer, combattre.

La question réitérée : "Est-ce que ce monde est sérieux ?" montre bien l'absurdité de la situation à laquelle est confronté le taureau : des gens qui se réjouissent d'un combat à venir.

 

L'animal évoque ensuite son pays d'origine l'Andalousie et ses "prairies bordées de cactus"... pour se donner du courage face à l'adversaire désigné encore par des termes péjoratifs : "ce pantin, ce minus".

L'homme est d'ailleurs mis sur le même plan que son chapeau dans l'expression : "lui et son chapeau", il est ainsi ravalé au rang d'objet, méprisable.

 

Et on perçoit la hargne de l'animal acculé à combattre : "Je vais l’attraper, lui et son chapeau
Les faire tourner comme un soleil..."

Et de rajouter avec une assurance marquée par l'emploi du futur :

"Ce soir la femme du torero
Dormira sur ses deux oreilles..."

 

Mais le voilà frappé et terrassé par des coups violents, contraint de "s'incliner".

Et à nouveau, l'animal ne comprend pas qui sont ces êtres qui l'entourent : il pose une question dénonciatrice : les toreros sont assimilés à des "acrobates, Avec leurs costumes de papier" et aussi à des "poupées".

Ces métaphores, cette féminisation les discréditent et les ridiculisent à nouveau.

"Ils sortent d’où ces acrobates
Avec leurs costumes de papier?
J’ai jamais appris à me battre
Contre des poupées..."

 

Face à la douleur, seul le sable de l'arène réconforte l'animal, ainsi que le souvenir de son Andalousie natale.

On le voit aussi "prier pour que tout s'arrête."

 

Le dernier couplet met en scène la mort en direct du taureau avec des contrastes poignants qui soulignent la cruauté dont sont capables les humains : le rire, la danse devant la mort.

"Je les entends rire comme je râle
Je les vois danser comme je succombe
Je pensais pas qu’on puisse autant
S’amuser autour d’une tombe."

 

Le texte s'achève avec ces paroles en espagnol, une invitation à danser encore autour de la mort des taureaux, comme une tradition qui se perpétue inlassablement :

"Si, si hombre, hombre
Baila, baila

Hay que bailar de nuevo
Y mataremos otros
Otras vidas, otros toros
Y mataremos otros
Venga, venga a bailar...
Y mataremos otros

Oui, oui mec
Danse, danse
Faut danser de nouveau
Et nous en tuerons d’autres
D'autres vies, d'autres taureaux
Et nous en tuerons d'autres
Allez viens
Venez, venez danser… "

 

La mélodie d'abord sombre, ténébreuse restitue bien la cruauté de la corrida, puis elle s'anime au rythme de la fête, et s'emporte pour évoquer l'agonie terrible de l'animal.

Cette dénonciation de la tauromachie met bien en évidence la violence des hommes, leur inconscience face à la douleur, leur mépris du vivant.

 

Le texte :

 

https://www.paroles.net/francis-cabrel/paroles-la-corrida

 

 

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10 avril 2020 5 10 /04 /avril /2020 08:39
L'antre du diable...

 

L'antre du diable... il s'agit d'une image, bien sûr... 

 

Mais quand on voit les images de ces marchés d'animaux qui ont lieu en Chine, on est atterré par cet entassement hétéroclite d'animaux...

 

Des cadavres de chauve-souris sont proposés à la vente pour la médecine traditionnelle, des chiens et des chats sont entassés dans des cages, des pangolins, des reptiles... des oiseaux, des bruants auréoles, une espèce de passereaux en danger d'extinction. Ces oiseaux sont traditionnellement mangés en Chine.

C'est un bric-à-brac d'animaux sauvages entassés les uns sur les autres, un réservoir de contagion, l'antre du diable...

 

Les excréments d'une espèce de chauve-souris servent à soigner les affections oculaires tandis que les parties du corps sont séchées et ajoutées à du vin. Elles peuvent être aussi broyées en poudre pour ingestion orale comme moyen de détoxifier le corps. Les deux pratiques pourraient être très risquées si un animal était infecté par un coronavirus.  Un comble, le gouvernement chinois a par exemple recommandé un traitement à base de bile d'ours contre le Covid-19...

 

La médecine traditionnelle chinoise, qui s'appuie sur d'anciennes croyances prêtant aux animaux des vertus thérapeutiques, est un puissant moteur de ce commerce et aussi un vecteur dangereux de virus et de maladies.

 

Chiens, chauve-souris, pangolins... Sur des étals des marchés en Chine, de la viande d’animaux sauvages est vendue au mépris de toutes normes et précautions sanitaires. Déjà responsable de l’épidémie du SRAS, cette pratique serait à l’origine de la pandémie du Covid-19.

 

Vous imaginez ? Au menu : grenouilles écorchées vivantes, soupes de serpent, rats et têtes de louveteaux.
A Wuhan, comme dans bien d’autres villes chinoises, les marchés douteux sont pléthore, quand ils ne sont pas illégaux.

Comment le gouvernement chinois peut-il tolérer de telles pratiques ?

 

On se croirait au Moyen Age dans un bazar où perdurent des superstitions, où l'on applique des recettes magiques d'un autre temps.

On se croirait dans l'antre du diable... et cela fait froid dans le dos.

 

Si en Chine, on ne respecte pas des règles d'hygiène élémentaires, on risque fort de voir se propager de nouveaux virus mortifères...

Des virus à couronne qui nous obligent alors à mettre en oeuvre des mesures sanitaires drastiques, qui nous contraignent au confinement, à l'arrêt de nos activités, de nos écoles, à la négation de la vie même.

 

 

 

https://www.futura-sciences.com/sante/questions-reponses/virus-nouveaux-virus-viennent-ils-souvent-chine-13454/

 

https://www.30millionsdamis.fr/actualites/article/18816-covid-19-linquietude-renait-autour-des-marches-asiatiques-danimaux-sauvages/

 

 

https://www.cnews.fr/monde/2020-03-30/des-marches-danimaux-sauvages-auraient-deja-rouvert-en-chine-941936

 

 

L'antre du diable...
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27 octobre 2019 7 27 /10 /octobre /2019 14:32
Le chat derrière les feuillages...

 

 

 

 

Caché derrière les feuillages, il m'observe, l'oeil aux aguets, l'oreille dressée : il est à l'affût...

 

 

Les yeux en amande, le museau rosé, il attend patiemment, parfaitement immobile...

 

 

Au moindre mouvement, il est prêt à s'enfuir, mais il me laisse le temps de l'admirer...

 

 

Le temps d'admirer sa toison blanche irisée de gris, ses beaux yeux verts, ses oreilles droites... son doux pelage soyeux... son joli minois...

 

 

Le temps d'admirer sa beauté d'animal farouche...

 

 

Quelle splendeur derrière les feuillages !

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Le chat derrière les feuillages...
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9 octobre 2019 3 09 /10 /octobre /2019 11:58
Le business des croquettes...

 

 

Propriétaires de chats et de chiens, vous croyez bien nourrir vos animaux avec des croquettes ? Détrompez-vous ! Ces croquettes  payés à prix d'or sont souvent dangereuses et néfastes. C'est une nourriture industrielle dont les effets peuvent être dévastateurs.

Un reportage diffusé sur France 5 analyse le business des croquettes... et voici ce qu'on découvre :

 

 

En France, une famille sur deux possède un animal de compagnie, un record en Europe... de quoi aiguiser l'appétit de bien des fabricants de croquettes pour chats et chiens.

Des emballages soignés, des produits variés : le premium ou haut de gamme se développe de plus en plus. Les gens veulent donner le meilleur à leur animal.

 

L'enjeu est colossal : le rayon animalerie est le deuxième rayon de l'épicerie...

L'offre est pléthorique : du bio, du light, des saveurs insolites à la truite, au lapin, et même des produits très étudiés que l'on dirait tout droit sortis d'un cabinet de vétérinaire.

 

Les emballages permettent d'attirer les clients : les fabricants vantent l'idée de vitalité, des produits sains, naturels, du plaisir.

Ce sont pourtant des produits industriels. Deux géants se partagent le marché : le suisse Nestlé et l'américain Mars. L'an dernier, en France, le chiffre d'affaires du secteur a atteint 3,4 milliards d'euros !

 

Mais quelle est la composition exacte de ces croquettes ?

On y trouve parfois des sous-produits animaux, c'est à dire des restes des abattoirs : les bas morceaux et les carcasses, des foies, des coeurs, des croupions...

Cette marchandise est peu chère. En fait, une entreprise familiale en Normandie à 60 km de Caen est la seule à utiliser ces restes de viandes fraîches.

Dans la plupart des croquettes, on ne trouve pas des morceaux de viandes, mais des protéines animales transformées : les carcasses sont broyées, cuites, séchées, réduites en poudre pour obtenir des farines animales.

Sabots, cornes, peaux, poils, laine entrent dans la composition de ces farines. Pas de muscle, aucun morceau noble...

De plus, des céréales sont utilisées : un mélange de blé, de maïs et de riz. L'amidon sert de colle pour agglomérer les ingrédients.

Les céréales sont encore moins chères que la viande : les fabricants n'hésitent donc pas à forcer la dose.

Mais ces céréales peuvent être très dangereuses pour les animaux, elles peuvent développer des mycotoxines, des moisissures qui ont des conséquences sur la santé des chats et des chiens... démangeaisons, système immunitaire affaibli, problèmes de reproduction, petits mal formés, non viables...

 

De plus, les céréales contiennent des glucides : les chiens et les chats sont des carnivores et n'ont pas besoin de glucides, ils n'ont pas l'anatomie pour absorber des céréales en grande quantité.

Ainsi, certains animaux souffrent de diabète... En France, 27% des chats, 40% des chiens sont obèses. D'autres développent des dermatites.

Les glucides ne sont même pas clairement indiqués sur l'emballage des produits.

 

Ainsi, même nos animaux domestiques sont victimes de l'industrie agro-alimentaire...

 

 

 

 

 

Le business des croquettes...
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17 juin 2019 1 17 /06 /juin /2019 11:19
J'ai assisté à une Becerrada...

 

Savez-vous ce qu'est une Becerrada ? C'est une petite corrida pour des apprentis toreros avec des becerros, mot espagnol signifiant : veau, taurillon, qui désigne le petit mâle du taureau de combat...

 Ici, pas de banderilles et pas de mise à mort.

 

Pour le reste, les rituels de la corrida sont quasiment respectés. L'occasion pour les jeunes de faire démonstration de leur talent et pour les écoles taurines d'expliquer les rudiments de l'art tauromachique à un public curieux, en partie composé de touristes et de novices.

Cette corrida est scandée par de la musique, un orchestre qui joue des airs espagnols...

Lors de la Feria de Nîmes, j'ai assisté à une Becerrada : un spectacle où le sang ne coule pas, où le taureau n'est pas encore voué à la mort.

On peut admirer le courage de ces adolescents, apprentis toreros, on peut être ébloui par les couleurs flamboyantes de leurs capes, on peut être entraîné par le rythme des musiques espagnoles.

 

Pour autant, la violence n'est pas absente de cette petite corrida.

Le spectacle est dur, féroce : les jeunes taureaux pleins de fougue sont parfois imprévisibles.

Et une antenne de la Croix Rouge est présente, près des arènes, en cas d'accident... le danger est constamment présent et les jeunes toreros sont exposés à recevoir des coups de corne.

La poussière vole, la tension est palpable...

Le taureau lui-même est mis à mal, fatigué par les différentes passes : parfois il s'effondre, s'affaisse sur ses pattes, mord la poussière...

On assiste aussi à des simulacres de mises à mort : le toréador mime le geste avec le bras et la main.

Et quand il s'agit de faire rentrer le petit taureau dans sa bétaillère, tout le monde est à la peine : l'animal est rétif et on le malmène à nouveau...

Eh bien, je trouve ce spectacle assez cruel, même si ce n'est pas une véritable corrida.

On est loin de la course landaise... 

La corrida met en scène un combat, "certes le torero risque sa vie. Mais cette lutte est au départ biaisée, truquée. Son scénario exige l'affaiblissement de la bête par des moyens abjects. Homo sapiens appartient lui aussi au règne animal, il est proche des autres mammifères. Il est bien placé, par conséquent, pour apprécier le caractère mauvais de la douleur et du stress, que rien ne l'autorise à infliger gratuitement, par négligence, cruauté ou appât du gain, aux autres animaux... ", comme l'écrit Axel Kahn dans son ouvrage intitulé L'éthique dans tous ses états.

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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10 mai 2019 5 10 /05 /mai /2019 12:52
Fascisme antispéciste : un boucher attaqué par une vingtaine d'individus...

 

 

Les végans ont choisi de ne pas consommer de viande : c'est leur droit, mais qu'ils laissent les autres libres de choisir leur mode de vie et d'alimentation.

 

Un boucher du marché Saint-Quentin, dans le 10e arrondissement de la capitale, a été violemment agressé samedi après-midi par une vingtaine de personnes se présentant comme des militants « antispécistes ».

De telles agressions qui visent des travailleurs sont inadmissibles : la filière de la viande n'est pas exempte de problèmes, c'est une évidence, mais les bouchers ont le droit de travailler dans la sérénité.

 

Certes, il convient de respecter les animaux dans les élevages, dans les abattoirs où les conditions d'abattage sont souvent indignes. Il convient de modifier certaines pratiques.


Mais de là à remettre en cause toute une profession, de là à interdire toute consommation de viandes... On perçoit l'excès du comportement de certains végans qui frise une forme de terrorisme.

 

Des minorités imposent ainsi leurs lois et certains n'hésitent pas à parler de secte à propos des végans.

Le stand du boucher a été vandalisé. Comme l'artisan tentait de s'interposer, un jeune homme l'a frappé.

Le boucher qui ne propose que des viandes  "bio" a vu converger vers son étal une vingtaine de manifestants, samedi 4 mai, vers 16 h 30. "Tout est allé très vite, témoigne-t-il. Je préparais une commande pour un client et j'avais la tête baissée quand ils sont arrivés."

Une attaque assez lâche, par surprise : voilà qui n'est pas très glorieux... voilà une action qui discrédite les antispécistes.

Et ce n'est pas la première.

 

En plus, le boucher qui a été attaqué s'est spécialisé dans le bio, donc dans une filière qui privilégie un certain respect des animaux.

Dès lors, on ne peut que s'inquiéter de ces actions répétées à l'encontre des bouchers.

 

Le véganisme : une nouvelle mode qui déferle et qui envahit les rayons des supermarchés... "une nouvelle religion", vont jusqu'à dire certains.

La protection animale poussée dans ces extrémités et ces extrémismes paraît tout de même inquiétante.

 

 

Sources :

https://www.lepoint.fr/societe/attaque-antispeciste-a-paris-une-cote-felee-et-7-jours-d-itt-pour-le-boucher-06-05-2019-2311019_23.php

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/ce-boucher-bio-sous-le-choc-apres-avoir-ete-cible-par-des-antispecistes_fr_5cd15026e4b0e4d75737efd9?utm_hp_ref=fr-homepage

Fascisme antispéciste : un boucher attaqué par une vingtaine d'individus...
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20 février 2019 3 20 /02 /février /2019 10:24
Les minuscules vont-ils disparaître ?

 

 

 

Libellules, papillons, scarabées, abeilles : ces insectes sont de plus en plus menacés, sont-ils donc voués à disparaître ?

Selon un article, publié dans une revue scientifique de référence "Biological Conservation", une extinction massive des insectes n'est plus un scénario de science fiction, mais une réalité : 40% des espèces sont aujourd'hui en déclin.

 

Parmi les espèces les plus menacées, les abeilles dont la surmortalité inquiète les apiculteurs.

Sont mises en cause l'utilisation de pesticides, comme les néonicotinoïdes, mais aussi la perte d'habitat des insectes liée aux activités humaines et au dérèglement climatique.

On assiste à une vraie désertification.

 

Ce déclin fait songer à la disparition des dinosaures...

Après la mort des dinosaures, ces espèces géantes, allons nous assister impuissants à l'extinction des insectes, ces espèces minuscules ?

 

Cette extinction menace aussi, bien sûr, la survie des oiseaux et des reptiles qui se nourrissent de ces insectes et elle compromet la pollinisation de toutes nos cultures.

Pour stopper ce massacre, de nombreux scientifiques préconisent l'interdiction de la plupart des pesticides.

 

On le sait... les abeilles sont en danger : depuis des années, des colonies entières sont décimées en raison d'une agriculture intensive, de la monoculture, et de l'utilisation de ces pesticides.

Certains miels sont eux-mêmes pollués  et contiennent des résidus dangereux, il est donc urgent d'agir pour interdire ces substances délétères.

 

On imagine, qu'en la circonstance, le lobbying bat son plein, et que nombre d'intérêts sont en jeu, dans cette bataille contre les pesticides.

Ainsi, des intérêts financiers colossaux menacent les abeilles et notre planète entière.

Sans les abeilles, plus de pollinisation, sans les abeilles, un grand nombre de cultures sont vouées à l'extinction pure et simple...

Sans les abeilles, l'homme lui-même est menacé car des équilibres écologiques essentiels sont mis en péril.
 

A long terme, c'est la survie de l'espèce humaine qui est compromise dans un environnement privé d'insectes.

 

 

Sources :

https://www.franceculture.fr/ecologie-et-environnement/pourquoi-ny-a-t-il-plus-dinsectes-sur-vos-pare-brises

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/environnement-les-insectes-en-voie-d-extinction_3187167.html

 

 

Les minuscules vont-ils disparaître ?
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1 février 2019 5 01 /02 /février /2019 11:51
Un retour aux sources : le panthéisme selon Franz-Olivier Giesbert...

 

Les Occidentaux ne savent plus voir Dieu nulle part. Blasés, cernés par les écrans numériques, ils ne voient plus la beauté du monde, ne savent plus y être attentifs. Franz-Olivier Giesbert nous invite à un retour aux sources : il fait l'éloge du panthéisme.

 

Selon lui, le divin est partout, la nature nous offre de nombreuses occasions d'émerveillements et de bonheurs.

Franz-Olivier Giesbert rejoint ainsi la religion des anciens Grecs : pour eux, tout est vivant dans la nature, les arbres, les sources, les fleuves, les rivières sont peuplés de nymphes et de dieux qu'il convient de respecter.

Dryades, Hamadryades, Hespérides, Hyléores, Méliades, Océanides, Néréides : tant de noms empreints de poésie !

Les mots eux-mêmes soulignent la beauté et l'harmonie du monde.

 

Le journaliste "a rencontré Dieu" et nous fait part de cette expérience vivifiante...

Invité lors du Festival de la biographie, à Nîmes, il fait référence aussi à Saint-François d'Assises, au philosophe Spinoza, dont la formule la plus célèbre était "Deus sive natura", "Dieu ou la nature"...

"La nature et Dieu sont confondus, Dieu n'est pas un personnage, avec une barbe, en haut des montagnes ou sur un nuage, qui nous dit ce qu'il faut faire, Dieu, c'est vous, c'est nous, c'est tout".

 

Cette religion implique le respect des animaux, de la nature environnante, des arbres, des plantes, de la terre que nous habitons.

"Les animaux ont de l'empathie, plus d'empathie que l'homme", affirme Franz-Olivier Giesbert, preuves à l'appui.

Le journaliste est encore imprégné de culture antique quand il cite Sénèque, les Epicuriens.

"Vis, hâte-toi de vivre, comme si chaque jour était une vie en soi", "Apprendre à vivre, ce n'est pas apprendre à laisser passer l'orage, mais à danser sous la pluie".

 

Le problème est que l'homme d'aujourd'hui ne respecte plus la terre, c'est la loi du profit qui s'installe partout : les paysages sont dénaturés, bétonnés, saccagés.

 

Il conviendrait de revenir à une certaine mesure dans l'exploitation de la terre : mais nous sommes tous lancés dans une recherche éperdue de la croissance, comme si c'était le Saint Graal.

 

Cette course effrénée est dangereuse : elle nous conduit aux pires excès. Mais peut-on y échapper ?

Nous consommons trop : comment résoudre ce problème ? Ce monde est-il encore tenable ?

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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15 octobre 2018 1 15 /10 /octobre /2018 11:42
Un chasseur tue un cycliste... encore une victime de la chasse...

 

 

Lors de la dernière saison cynégétique 2017-2018, on a recensé 113 accidents de chasse en France dont 13 cas mortels ; une des statistiques les plus basses constatée depuis plus de 15 ans.

Ah bon ?

Tout de même, 13 morts au cours de parties de chasse : on s'étonne encore de ce chiffre, alors que la chasse est strictement réglementée.

Encore un drame ce samedi après-midi, un chasseur de 22 ans a tiré avec son fusil sur un cycliste de 34 ans qui se déplaçait sur un sentier à la lisière d'un bois, en Haute-Savoie. Le cycliste est décédé.

La chasse devient ainsi un permis de tuer.

 

On sait que les lobbies de la chasse sont très influents, dans notre pays.

Des​​​​​​ mesures en faveur des chasseurs ont ainsi été annoncées, il y a quelques mois : baisse du permis national de chasse de 400 à 200 euros, mesures de "gestion adaptative" pour certaines espèces, création d'un conseil scientifique ou encore d'un fonds, géré par les chasseurs, "pour des actions concrètes en faveur de la biodiversité"...

Une façon de favoriser ce "loisir" et d'inciter de plus en plus de personnes à le pratiquer...

 

Et, pourtant, cette activité génère des accidents souvent gravissimes.

Quel est ce loisir qui consiste à s'armer d'un fusil, à battre la campagne pour tuer des animaux sauvages ?

Où est le plaisir ? Quelle satisfaction peut-on en retirer ?

Quand on aime vraiment la nature, on l'observe, on la protège, on la préserve...

 

Et quand on considère l'âge de ce jeune chasseur qui a tué un cycliste, on se dit qu'il n'avait sans doute pas l'expérience suffisante pour tenir un fusil en mains et l'utiliser à bon escient...

22 ans seulement !

 

Les périodes de chasse sont assez longues. Aucune véritable mesure ne garantit la sécurité des promeneurs qui souhaitent aussi profiter de la forêt et des chemins de campagne. 

On peut chasser en France, tous les jours, et même le Dimanche !

 

Les randonneurs n'ont-ils pas le droit de se promener tranquillement, sans être la cible de chasseurs irresponsables et immatures ?

A ce sujet, on parle souvent de "regrettables accidents", mais ces accidents pourraient être évités si la chasse était mieux encadrée.

Comment peut-on confondre du gibier et un cycliste ??

 

 

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/societe/un-chasseur-tue-un-cycliste-en-haute-savoie-14-10-2018-2262914_23.php

 

 

 

Un chasseur tue un cycliste... encore une victime de la chasse...
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29 août 2018 3 29 /08 /août /2018 08:22
Les chasseurs ont gagné...

 

 

Que ne ferait-on pas pour séduire et attirer certaines catégories d'électeurs ? Et les lobbies de la chasse sont apparemment très influents auprès des hommes politiques...

Face à cette toute puissance des lobbies de la chasse, Nicolas Hulot a annoncé ce mardi 28 août qu'il avait pris la décision de quitter le gouvernement.

Alors, bien sûr, cette décision intervient après de nombreuses déceptions concernant l'écologie face aux mesures prises par le gouvernement : pesticides, glyphosate, nucléaire...

 Nicolas Hulot a expliqué que la présence d'un influent lobbyiste de la chasse, Thierry Coste, lors d'une réunion à l'Elysée, avait été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase d'une frustration devenue insupportable.

 

Plusieurs mesures en faveur des chasseurs avaient été annoncées, il y a quelques jours : baisse du permis national de chasse de 400 à 200 euros, mesures de "gestion adaptative" pour certaines espèces, création d'un conseil scientifique ou encore d'un fonds, géré par les chasseurs, "pour des actions concrètes en faveur de la biodiversité".

50% de réduction pour le permis ! Un beau cadeau, alors que les collectivités locales manquent cruellement d'argent !

Les chasseurs ont la cote !

 

Et pourtant, on peut s'interroger sur leur utilité : ils prétendent réguler les espèces...

Or, de nombreuses espèces d'oiseaux sont déjà menacées par le fait même de l'activité humaine : pesticides, pollution, disparition de l'habitat...

 

Pour ma part, je n'aime pas la chasse : partir avec un fusil à la main, pour aller traquer et tuer des êtres vivants... ?

Quel plaisir peut-on prendre à une telle activité ?

N'oublions pas aussi les nombreuses victimes humaines des "accidents" de chasse : dans ce cas-là, la chasse devient même un permis de tuer.

 

Quand on aime vraiment la nature, on l'observe, on la protège, on la préserve...

Nul besoin de s'armer d'un fusil pour apprécier une balade en pleine nature !

Nul besoin de traquer un animal pour l'observer !

Les chasseurs seraient selon eux les premiers écologistes de France ?

Mais se soucient-ils vraiment d'écologie ? Leur bonheur est de passer leur temps de loisir à battre la campagne pour tuer des animaux.

 

La chasse correspond à un instinct primaire, on comprend qu'on puisse chasser quand on a besoin de se nourrir...

Mais ce n'est plus le cas, de nos jours...

 

On souhaiterait que tous les chasseurs se comportent comme ce personnage mis en scène dans une chanson de Michel Delpech.

 On a envie de suivre les pas de ce chasseur qui abandonne  son fusil, pour devenir poète et se livrer à une observation attentive des beautés de ce monde...
 

 

Par dessus l'étang 
Soudain j'ai vu 
Passer les oies sauvages 
Elles s'en allaient 
Vers le midi 
La Méditerranée 

Un vol de perdreaux 
Par dessus les champs 
Montait dans les nuages 
La foret chantait 
Le soleil brillait 
Au bout des marécages 

 

 

 

La chanson :

 

http://rosemar.over-blog.com/2016/01/elles-s-en-allaient-vers-le-midi-la-mediterranee.html

 

 

 

10 vérités sur la chasse :

 

http://natureiciailleurs.over-blog.com/2016/09/10-verites-sur-la-chasse-en-france.html

 

 

 

Les chasseurs ont gagné...
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