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5 juillet 2021 1 05 /07 /juillet /2021 08:55
Inquiétantes sécheresses...

 

En Californie, d'inquiétantes sécheresses... un reportage diffusé sur France 2 met en évidence un véritable désastre écologique...

 

"Ce devrait être un bassin rempli d'eau en ce mois de mai : c'est un trou de terre sèche et craquée : dans un  ranch, au centre de la Californie, la sécheresse sévit... sur des rochers, des traces anciennes du niveau de l'eau.

" Je n'ai jamais vu cette réserve d'eau asséchée au mois de mai, jamais vu ça. Chaque goutte d'eau qui est tombée a été absorbée par le sol et rien n'a été stocké dans ce réservoir, pas une seule goutte...", se désole le propriétaire du ranch.

 

Moitié moins de pluie, peu de neige dans les montagnes de la Sierra Nevada, les vaches cherchent l'ombre et le fermier a dû réduire le troupeau.

 

"On n'a environ qu'un tiers du fourrage par rapport à une année habituelle. A cause de ce manque de nourriture, on a dû vendre près d'un quart de notre troupeau..."

Du bétail qui a soif, pas assez d'eau et pourtant, ici, elle est indispensable, car la vallée de Tulare vit d'agriculture.

 

A perte de vue, des arbres : oranges, pêches, pistaches, deux tiers des fruits d'Amérique poussent ici, 80 % des amandes consommées dans le monde.

Et depuis plusieurs semaines, les champs d'amandiers ressemblent à des cimetières. Des arbres qu'on abat, faute de pouvoir les irriguer.

"ça me brise le coeur, mais nous n'avons pas assez d'eau, on ne peut pas les garder", déplore le directeur d'une plantation.

"Si on les laissait en terre, ils prendraient tellement de retard, ils s'abîmeraient tellement, ce serait irréversible."

La machine va arracher 5000 arbres, cela représente 15 % de la production d'amandes, c'est la première fois que l'exploitation se résout à cela, par manque d'eau.

"Ces arbres sont dans la force de l'âge, ce sont des adultes magnifiques, c'est le moment où ils pourraient fournir le plus d'amandes."

Il faut dire que les amandiers sont gourmands en eau. Mais, l'exploitation ne gaspille pas sa ressource.

"Comme vous pouvez le voir, il n'y a pas d'eau qui stagne, l'eau qui sort du tuyau va entièrement à l'irrigation.", explique le fermier.

 

Les fermes ont mis des centaines d'hectares en jachère, elles n'ont de toute façon plus accès à l'eau de surface, celle qui coule dans le canal et qui provient des montagnes... elle est réservée aux villes.

Alors, dans la vallée, les agriculteurs forent des puits pour pomper les nappes phréatiques.

Il n' y a aucune limite au nombre de puits, aucune limite non plus à la quantité d'eau que les fermes peuvent pomper.

Et bien sûr, le niveau des nappes phréatiques baisse.

 

La sécheresse est-elle accentuée par l'agriculture intensive ? Partout, des champs : les fermiers pompent toute l'eau. De plus, l'eau est contaminée par des pesticides. L'eau du robinet n'est pas consommable : elle sert pour la vaisselle ou pour la douche.

 

Pollution, baisse des nappes souterraines, sécheresse dans l'une des plus fertiles vallées d'Amérique..."

 

D'après un rapport du GIEC, la moitié de la planète risque ainsi une pénurie d'eau dans les années à venir.

 

Que dire de la terrible canicule qui sévit actuellement au Canada ? Plus de 700 morts, 150 incendies en cours...

 

A Madagascar,  le dérèglement climatique est encore à l'origine de la sécheresse dans le Sud : les habitants du Sud malgache désespèrent depuis trois ans de voir la pluie tomber.  La sécheresse est à l'origine d'une terrible famine qui frappe des milliers de villageois. C'est le premier pays au monde à connaître la faim, à cause du réchauffement climatique, selon l'ONU.

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/etats-unis-la-californie-severement-frappee-par-la-secheresse_4637529.html

 

 

https://www.facebook.com/infofrance2/videos/madagascar-famine-li%C3%A9e-au-r%C3%A9chauffement-climatique/4289463767784471/

 

 

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16 juin 2021 3 16 /06 /juin /2021 08:32
Des souris australiennes et des hommes...

 

On se moque souvent de celles et de ceux qui ont peur des souris : "ce n'est pas la petite bête qui va manger la grosse", dit-on souvent...

 

Et, pourtant, ce qui se passe en Australie a de quoi susciter bien des inquiétudes : 

Après les sécheresses, les feux de forêt et les inondations, des régions entières du sud-est de l’Australie luttent désormais contre une invasion de millions de souris qui ravagent les cultures et s’attaquent aux réserves de céréales. Les agriculteurs de l’État de Nouvelle-Galles du Sud ont noté une “hausse spectaculaire” de ces petits rongeurs qui grouillent dans les silos à grains et les granges.

Les images de ces souris invasives sont impressionnantes !

 

 Sur des vidéos cauchemardesques qui ont fait le tour du monde, des milliers de souris grouillent dans les granges, dans les habitations et se déplacent par hordes à vive allure. 

Une véritable invasion , un fléau contre lequel il est difficile de lutter...

 

"Les souris grouillent au pied des silos à grains : ces rongeurs dévorent les récoltes, envahissent les tracteurs, les moteurs, et même les maisons.

C'est du jamais vu en Australie : les dégâts pour les agriculteurs sont monumentaux, les souris ont désintégré le foin : "On ne peut même plus le prendre entre nos mains, les souris l’ont désintégré. Il n’y a plus rien que l’on puisse faire avec ce foin, il faut tout recommencer", explique un jeune fermier dépité.

Les souris sont même à l'intérieur des silos, une machine crache une pluie de rongeurs : invraisemblable !

"Aujourd'hui, nous avons besoin d'un produit hyperpuissant, l'équivalent du NAPALM pour les pulvériser et s'en débarrasser", déclare Adam John Marshall, ministre de l'agriculture de la Nouvelle-Galles du Sud.

D'excellentes récoltes, un climat doux, voilà pourquoi les rongeurs se sont autant reproduits.

Si le froid n'arrive pas avec l'hiver, fin juin, les autorités australiennes disent que la situation sera hors de contrôle."


"Si nous n’avons plus d’hivers rigoureux, les souris auront de quoi survivre toute l’année, alors cela va devenir chronique",  estime M. Bateman, professeur associé à l’université Curtin en Australie-Occidentale.

Cette épidémie inquiète car elle dure depuis des mois.

Comment juguler un tel fléau ?

Le gouvernement envisage d'utiliser un puissant pesticide, la bromadiolone, qui n’a pas encore été approuvé par les autorités. Mais, cet anticoagulant présente l'inconvénient de rester plus longtemps dans l'organisme des souris. Les experts redoutent donc qu’il ne tue également les animaux qui mangeront ensuite les souris empoisonnées.

En somme, le remède risque d'être pire que le mal : ce produit pourrait empoisonner les humains à travers la chaîne alimentaire.

Ainsi, le dérèglement du climat, le réchauffement créent des déséquilibres dangereux : l'homme menacé par des souris...

Qui aurait cru cela possible ?

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/monde/australie-les-fermiers-envahis-par-des-millions-de-souris_4663769.html

 

https://www.leparisien.fr/video/video-australie-les-agriculteurs-face-a-la-pire-invasion-de-souris-jamais-enregistree-14-06-2021-ATWJGLMBGREF7FRV53WH5GZAO4.php

 

 

 

 

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9 juin 2021 3 09 /06 /juin /2021 10:50
Du tourisme spatial pour des milliardaires...

 

 Jeff Bezos annonce pour cet été le premier vol de sa fusée Blue Origin.

 

Ses milliards lui ont déjà permis de s'offrir plusieurs avions, ou de faire construire un yacht voilier gigantesque, ils vont désormais lui permettre d'observer la terre dans son propre vaisseau spatial.

 

Le premier voyage touristique dans l'espace de la compagnie Blue Origin décollera le 20 juillet prochain. Jeff Bezos, le patron d'Amazon, participera lui-même au vol..

 

"Voir la terre de l'espace, ça vous change un homme, ça change votre rapport à la planète, à l'humanité. Je veux faire ce vol parce que c'est un rêve d'enfant, c'est une aventure qui représente beaucoup pour moi", a-t-il déclaré. Il sera accompagné par des pilotes et des astronautes, à bord d'un vaisseau qui a déjà volé en pilote automatique. Il a proposé à son propre frère de l'accompagner. 

 

Le vaisseau a déjà volé mais en pilotage automatique, Jeff Bezos est si confiant dans son projet qu'il sera le premier à le tester pour un vol humain. Il sera accompagné d'un équipage de pilotes et d'astronautes, d'un passager payant après une vente aux enchères et a proposé à son propre frère de venir avec lui.

 

Il y a vingt ans l'Américain Dennis Tito avait été le premier milliardaire à faire du tourisme dans l'espace. Aujourd'hui, la révolution est que les géants de la Silicon Valley y vont avec leurs propres engins.

Elon Musk, PDG de la société SpaceX et directeur général de la société Tesla, a raflé des contrats avec la NASA, mais son rival Jeff Bezos devrait donc le coiffer au poteau, pour voler lui-même en orbite, Richard Branson devrait lui aussi réaliser son premier vol dans quelques mois, et pour décembre prochain, un autre milliardaire a acheté un vol spaceX complet, il s'envolera avec 3 autres passagers et sera le premier commandant privé de mission spatiale, sans aucun astronaute professionnel à bord.

 

Que dire ?

Alors qu'une poignée de milliardaires se préparent à faire du tourisme spatial, des milliards d'êtres humains, eux, ont des difficultés à survivre. 2,8 milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, vivent avec moins de 2 dollars par jour.... Plus d’un milliard de personnes n’ont pas accès à de l’eau salubre.

Que dire encore ?

Le tourisme a déjà commencé à détruire notre belle planète, le tourisme va désormais polluer l'espace pour satisfaire le plaisir de quelques milliardaires.

Quel est le bilan carbone d'un voyage touristique dans l'espace ? Au moment où l'on nous demande des efforts au quotidien, comment peut-on encenser une telle aberration climatique ?

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/amazon/tourisme-spatial-jeff-bezos-annonce-le-premier-vol-de-sa-fusee-blue-origin_4654837.html

 

 

 

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8 février 2021 1 08 /02 /février /2021 12:19
Mais sommes-nous prêts à changer ?

 

La crise que nous vivons est profonde, et difficile : nous devons évoluer, réduire nos impacts sur l'environnement, afin d'atténuer et supprimer les dangers qui nous menacent, le changement climatique, la pollution, les risques de pandémie.

Mais sommes-nous prêts à changer ?

 

Accepterons-nous de renoncer à notre train de vie ? Comment ? Dans quelle mesure ?

Il est relativement facile de prêter attention aux déchets, de les trier, de baisser un peu le chauffage, d'éviter la climatisation en été, de faire le tri des messages électroniques, de supprimer les mails inutiles.

 

Il n'est pas encore dans les habitudes de nombreux Français d'acheter en vrac pour éviter les emballages, d'éviter les modes de transports polluants, de ne plus utiliser certaines applications énergivores, comme Tik Tok, de manger peu de viande et de poissons.

 

Il serait souhaitable de changer de lieu d'habitation pour se rapprocher de son travail, de réduire les trajets de vacances et de loisirs, de supprimer les objets en plastique ou encore de réduire sa consommation d'internet et de produits électroniques.

Mais sommes-nous prêts à le faire ?

 

Beaucoup de nos loisirs sont dédiés aux écrans... Des habitudes sont prises.

Sommes-nous disposés à faire des sacrifices pour préserver notre environnement ?

 

Nous avons bien vu, lors du premier confinement, que la nature reprenait vie, que la pollution avait tendance à disparaître.

C'est bien l'homme et ses activités qui sont à l'origine du changement climatique et des catastrophes qui en découlent.

 

Pour la plupart, nous vivons dans des villes, loin de la nature : nous la connaissons mal.

Qui connaît les différentes espèces d'oiseaux, d'arbres, de fleurs et d'insectes ?

 

L'enseignement n'inclut pas vraiment une formation à l'écologie et au monde de la nature.

Nous avons perdu le contact avec la nature et ses merveilles. La nature nous paraît abstraite.

Il serait utile de renouer ce contact mais la tâche est difficile.

La plupart des adolescents possèdent un portable et ils en usent et en abusent : ils sont souvent fascinés par les écrans, les séries, des jeux vidéos de toutes sortes.

L'éducation, l'enseignement ont un rôle à jouer dans ce domaine : il convient de former les jeunes et de les sensibiliser aux problèmes écologiques.

A chacun aussi de faire des efforts pour réduire les pollutions et apporter sa pierre à l'édifice...

Et vous, quels efforts êtes vous prêts à consentir pour améliorer notre environnement ?

 

 

 

 

Source : Covid, et après ? de Christian Clot

 

Mais sommes-nous prêts à changer ?
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8 janvier 2021 5 08 /01 /janvier /2021 12:14
Trump lamentable jusqu'au bout...

 

 

La folie de Donald Trump l'a conduit une fois de plus au pire : Donald Trump, contestant et déniant les résultats des élections, a incité des centaines de ses partisans à se rendre devant le Capitole... ils se sont introduits dans le bâtiment, entraînant la suspension de la session et l'évacuation des élus.

 

" Complètement débordées, les forces de l'ordre ont mis près de quatre heures à reprendre le contrôle de la situation après l'envoi de forces de la Garde nationale. Dans les échauffourées, une femme a été tuée par balle à l'intérieur du Capitole. Trois autres personnes sont mortes durant l'émeute. 52 manifestants ont été interpellés par la police. Washington a été sous couvre-feu durant la nuit... un policier a aussi succombé à ses blessures, lors des contacts physiques avec les partisans de Trump."

 

Encore des propos inconséquents et dangereux de la part d'un chef d'état qui se doit d'être responsable... encore une bévue de Trump, une de plus...

Jusqu'au bout, Trump aura été lamentable.

 

Constamment dans l'hyperbole et la sur-représentation : ses déclarations tonitruantes se sont enchaînées effarantes, et terribles.

On le voit souvent grimacer devant les caméras, il est constamment dans la démesure et l'hybris.

Mégalomane, il refuse toute contradiction. Il a le visage et l'outrance d'un dictateur.

 

 Sa gestion de la crise du coronavirus s'est révélée désastreuse : de nombreux Américains sont décédés du Covid.

Trump a minimisé les dangers de la pandémie, une attitude irresponsable qui a mis en danger la population américaine.

Il n' a fait preuve d'aucune empathie à l'égard des citoyens Américains décédés...

 

Donald Trump a encore dénié les réalités du changement climatique qu'il considérait comme un canular !

Et pourtant, qui pourrait désormais nier cette évidence ?

Fonte des glaciers, incendies dévastateurs, montée des eaux, cyclones, vagues de chaleur plus fréquentes et plus intenses... 

Avec Donald Trump, on a assisté aussi à une dégradation de l'expression politique : il s'attaque constamment au physique des gens, il tient des propos épouvantables sur les femmes.

 

Donald Trump  a fini par admettre jeudi matin 7 janvier que son mandat était terminé et qu’il organiserait "une transition ordonnée". 

 

Cependant, c'est un peu tard,  le mal est fait : la démocratie a été bafouée, des victimes sont à déplorer...

Trump a-t-il seulement conscience qu'il est la cause de cette émeute et de tous ces troubles ?

 

Oui, décidément, Trump aura été lamentable jusqu'au bout...

 

 

 

 

Trump lamentable jusqu'au bout...
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4 décembre 2020 5 04 /12 /décembre /2020 12:22
Retour à la normale...

 

Après deux confinements successifs, tout le monde aspire à un retour à la normale, le plus rapidement possible...

Oui, mais c'est quoi un retour à la normale ?

 

Retour de la pollution ? retour des embouteillages ? retour au travail, retour à l'open-space ? Retour de la vie normale, donc...

 

Retour du "métro-boulot-dodo", retour du train-train quotidien, des bonnes vieilles habitudes...

 

Retour des repas dans les fast-foods, retour de la routine, de la vie d'avant, quoi...

 

Vous vous souvenez ? C'était, il n'y a pas si longtemps, avant qu'un virus ne vienne perturber notre vie ordinaire, notre quotidien...

Magasins, restaurants, bars fermés, mesures de distanciation, masques, gel hydroalcoolique, télétravail, toute une façon de vivre bouleversée par le coronavirus.

 

Alors, comment ne pas souhaiter un retour à la normale ?

Un retour au monde d'avant... celui auquel on s'était habitué depuis des lustres...

Un monde pollué, une nature saccagée, des espèces animales menacées en voie de disparition, une mondialisation débridée, une compétition effrénée...

Une éducation sacrifiée, des enseignants dévalorisés, un savoir méprisé...

 

 

Un monde où les salariés déjà accablés de travail sont contraints de travailler toujours plus, toujours plus longtemps...

Un monde où les exclus, les SDF sont de plus en plus nombreux.

Un monde où le chômage est endémique...

Un monde où certains sont de plus en plus riches et d'autres de plus en plus pauvres...

Un monde normal, quoi...

 

Un monde où nous sommes abreuvés de publicités qui nous poussent à consommer toutes sortes de produits...

Un monde où la malbouffe est institutionnalisée, où on nous vend une multitude d'aliments transformés...

Un monde qui favorise la croissance consumériste...

Un monde dans lequel règne un tourisme débridé...

 

Un monde où le réchauffement climatique fait des ravages... un monde où des forêts sont régulièrement dévastées par des incendies...

 

Bref, un retour à la normale...

 

 

 

Retour à la normale...
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15 juin 2020 1 15 /06 /juin /2020 08:50
"La croissance perpétuelle devenue une véritable religion"...

 

 Un reportage diffusé lors du journal de 20 heures, sur France 2 mettait en évidence une baisse importante de la consommation pendant la crise du coronavirus...

Le titre en était bien révélateur : les Français ont aussi confiné leur argent...

 

Épargner plutôt que consommer, la tendance a été nette. 55 milliards d'euros ont été mis de coté pendant le confinement, alors que la consommation chutait de plus de 30%.

Une baisse de la consommation qui nuit aux entreprises...

C'est donc une inquiétude... et pourtant, nous sommes entraînés, dans nos sociétés, vers une consommation de plus en plus débridée, une surconsommation qui nous conduit au pire : destruction de la planète, pollution, déforestations, de nombreuses espèces vivantes menacées par les activités humaines.

Faut-il donc miser encore sur un regain de consommation ?

Sans nul doute, c'est dommageable pour la planète : plus nous consommons, plus nous polluons...

Nous ne pouvons plus nous laisser aller à une consommation effrénée...

 

L'astrophysicien Aurélien Barrau nous met en garde contre cette tentation dans son ouvrage intitulé Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité : "Il est essentiel que nous opérions un virage à 180 degrés... on ne peut plus mener une politique qui favorise la croissance consumériste."

 

"Cela revient -littéralement- à se dire que face à un corps drogué et dépendant, nous allons augmenter les doses de substances hallucinogènes et mortifères. Cela peut, un court instant, masquer la pathologie, mais la mort n'en sera que plus rapide et douloureuse."

 

Seulement, voilà, nous sommes toujours à la recherche de la croissance...

Et tout nous incite à consommer à outrance... Comment en sortir ?

Aurélien Barrau propose plusieurs solutions, notamment celle-ci : " Il est clair que dans un marché mondialisé un pays qui prendrait la décision de freiner sa croissance se mettrait en difficulté par rapport à ses voisins. Il sera de la responsabilité des Etats de se mettre d'accord sur un infléchissement mondial, collectif et raisonné. Nos représentants sont précisément là pour gérer ces difficultés autour de la table des négociations. S'ils s'en montrent incapables, ils n'ont aucune utilité fondamentale. Si nous décidons que "c'est impossible", nous choisissons explicitement la mort."

 

Et Aurélien Barrau ajoute ceci :"Tout n'est pas compatible avec tout. Il faut cesser de croire que la lutte contre le dérèglement climatique et la pollution, pour la préservation des espèces et des populations animales, contre la progression rapide de zones humainement "inhabitables" dans beaucoup de pays pauvres est compatible avec une croissance perpétuelle devenue une véritable religion."

De fait, dans les discours politiques, la croissance est sans arrêt présentée comme une priorité et elle passe avant toutes les autres considérations.

 

 

Source : 

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/epargne-les-francais-ont-aussi-confine-leur-argent_4003567.html

 

 

 

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20 janvier 2020 1 20 /01 /janvier /2020 11:50
Huit milliards d'êtres humains !

 

Bientôt, huit milliards d'êtres humains sur notre planète ! Une planète qui souffre, qui étouffe parce que nous sommes trop nombreux...

La pollution, les ressources qui s'épuisent, le réchauffement climatique, des incendies dévastateurs en Australie...

 

Des espèces qui disparaissent, sécheresse, inondations, tsunamis, montée des océans... les catastrophes se multiplient.

 

Partout, surgissent des problèmes de pollution, pollution des mers, de l'air, de l'eau, de la nourriture. Dans certains pays comme la Chine, la cote d'alerte est atteinte avec de nombreux scandales sanitaires mais d'autres pays ne sont pas épargnés.

 

Notre planète est exsangue : nous consommons trop, nous gaspillons, nous jetons sans arrêt, et nous épuisons la terre qui nous abrite.

Il faudrait sans doute veiller à faire moins d'enfants... car à ce rythme, la planète ne sera bientôt plus vivable...

Si nous ne le faisons pas, notre terre se chargera de faire disparaître une partie de l'humanité.

 La population mondiale ne cesse de croître... et les ressources de la planète ne sont pas illimitées...

"Pour des raisons écologiques, c'est donc toute la démographie humaine qui doit être maîtrisée, et peut-être à court terme plus encore celle du Nord que celle du Sud.", affirme l'essayiste Antoine Buéno.

Mais, on nous vante sans arrêt la croissance et pour doper la croissance, il est bon de faire des enfants...

Il faudrait sans doute changer de discours...

 

Il conviendrait aussi de modifier nos modes de vie : économiser les ressources, arrêter la surconsommation, respecter l'environnement...

Mais tout cela est-il encore possible quand on voit la course effrénée à la croissance à laquelle se livrent les pays du monde ?

C'est à celui qui exportera le plus de marchandises et de produits, c'est à celui qui affichera le taux de croissance le plus élevé...

La croissance est le credo de toutes nos sociétés...

"La mobilisation environnementale de l'humanité doit marcher sur ses deux jambes : celle de l'économie et celle de la démographie...", conclut Antoine Buéno.

Si nous n'agissons pas dans ce sens, nous courons à la catastrophe.

 

 

 

https://www.lepoint.fr/debats/bonne-nouvelle-pour-la-planete-la-france-fait-moins-d-enfants-18-01-2020-2358470_2.php

 

 

 

 

Huit milliards d'êtres humains !
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26 juillet 2019 5 26 /07 /juillet /2019 07:46
Alerte rouge à la canicule dans le Nord de la France...

 

"La canicule, ce n'est pas fini" tel était le titre d'un article que j'ai publié il y a quelques jours et les faits le confirment : la canicule revient en force dans le Nord de la France.

Vingt départements allant du Nord de l’Hexagone à l’Ile-de-France ont été placés en vigilance rouge canicule, a annoncé Météo France ce mercredi 24 juillet. Parmi ceux concernés : le Nord-Pas-de-Calais, la Picardie, l’Ile-de-France, la Haute-Normandie, ainsi que la Marne et l’Aube (Champagne-Ardennes), l’Eure-et-Loir et le Loiret (Centre) et l’Yonne (Bourgogne). 

" C’est la première fois que ce phénomène touche des départements du Nord de notre pays avec un habitat, un urbanisme, des populations qui ne sont pas habituées à des chaleurs de ce niveau-là", a déclaré la ministre, Agnès Buzyn.

 

C'est du jamais vu !

Dans le sud aussi, il fait encore une chaleur accablante et lourde.

Ainsi, les vagues de chaleur ont tendance à se succéder et multiplier.

 

Face à la canicule, comment les gens réagissent-ils ? Ils se précipitent pour acheter des ventilateurs, des climatiseurs, au risque d'aggraver la situation.

Chacun cherche son confort, au mépris de l'écologie et des économies d'énergie.

 

Et pourtant, la climatisation comporte de nombreux inconvénients : on passe du chaud au froid, ce qui peut causer des problèmes de santé, notamment des chocs thermiques...

D'autre part, les filtres retiennent de nombreux éléments pathogènes. Il faut donc les nettoyer régulièrement sous peine de voir se développer des agents infectieux. Encrassés, ils favorisent également la concentration des allergènes dans l’air de la pièce. 

De plus, ces équipements consomment beaucoup d'énergie : ainsi,  le record estival de consommation d'électricité a été battu mercredi 24 juillet.

En se protégeant de la chaleur, on aggrave le phénomène : les climatiseurs rejettent de l'air chaud dans l'atmosphère.

 

Les climatosceptiques ne sont toujours pas convaincus?

Pourtant, des études récentes pointent le caractère très particulier de la situation. Jamais les températures n'avaient augmenté aussi vite en presque 2 000 ans. 

 

Chacun doit prendre la mesure de la situation : réduire sa consommation d'énergie, ne pas installer de climatisation, par exemple.

Mais l'égoïsme de chacun l'emporte souvent sur toute autre  considération...

 

 

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/environnement/en-2-000-ans-le-rechauffement-climatique-actuel-est-inedit-25-07-2019-2326679_1927.php

 

 

Alerte rouge à la canicule dans le Nord de la France...
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19 juillet 2019 5 19 /07 /juillet /2019 07:53
Les forêts des Vosges menacées par la sécheresse...

 

Des taches rouges de plus en plus nombreuses apparaissent dans les forêts des Vosges : c'est l'oeuvre de la sécheresse.

Les sapins des Vosges se meurent sur pied, la chaleur accélérant leur mort à grande vitesse. Tout un patrimoine forestier est en péril.

 

"Ces arbres meurent de soif, victimes de la sécheresse de 2018. La canicule précoce et le déficit hydrique de ce début d'été ne font qu'accélérer le mécanisme. Ce constat augure du pire pour le printemps 2020 à venir", explique Cédric Ficht, directeur de l'agence de Mulhouse de l'Office national des forêts.

 

Sapins, hêtres, épicéas sont victimes du réchauffement climatique.

Les épicéas sont affaiblis par le manque d'eau ; dès lors, ils sont colonisés par les scolytes, des coléoptères qui creusent des galeries sous l'écorce, avec pour conséquence d'empêcher la sève de circuler. 

 

La forêt, c'est la vie : elle purifie l'air que nous respirons, c'est un espace où règne la lenteur, c'est un lieu d'émerveillement...

Les arbres vivent, déploient leurs branches aux teintes nuancées, ils nous montrent le chemin...

 

Des sentiers nous perdent, parfois, et on découvre, au détour, des éclairs d'écureuils dans les arbres, des vivacités d'oiseaux qui s'enfuient à notre passage.

Parfois, on entend le criquement léger de l'animal qui se gave de pignes et en répand goulûment des miettes qui s'effritent sur le sol...

Les forêts de pins imprègnent l'air d'effluves enivrantes qui saturent l'air, et dont on s'abreuve tout au long des chemins...
 

 

Les arbres nous donnent aussi des leçons... C'est ce que nous dit Sylvain Tesson : "Les arbres m'apprennent la discrétion. J'admire leur retenue, leur timidité..."

Il rajoute aussi : " Les glaciers fondent, la forêt tropicale recule, les espèces disparaissent, les mammifères marins se retirent. Seuls se répandent les hommes..."

Et c'est bien l'activité humaine qui est à l'origine du réchauffement climatique, c'est l'activité humaine qui dérègle le climat et engendre des déséquilibres dévastateurs.

 

Cette année encore, la sécheresse sévit dans de nombreuses régions de France : dans l'Aude déjà plus de 300 hectares ont été détruits par des incendies.

Dans le sud, la canicule revient : les arbres vont encore pâtir de ce phénomène.

Il est temps de réduire nos consommations d'énergie, de passer à une économie circulaire, plus humaine...

 

 

 

https://www.francetvinfo.fr/meteo/secheresse/secheresse-alerte-sur-les-sapins-des-forets-vosgiennes_3535997.html

 

Les forêts des Vosges menacées par la sécheresse...
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