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24 mai 2016 2 24 /05 /mai /2016 15:43
Quand les instituteurs ne maîtrisent plus la langue française...

 

 

 

 

De plus en plus, on voit, sur internet, dans des articles de journaux ou dans des commentaires, s'afficher des fautes d'orthographe grossières : confusions entre le participe passé et l'infinitif, erreurs dans les accords, confusions dans le vocabulaire, conjugaisons défectueuses...

 

J'ai même entendu, lors d'une émission littéraire sur France 5, une romancière qui était invitée pour faire la promotion de son livre, prononcer ce barbarisme : "ils croivent"...

La maîtrise de la langue française devient souvent défaillante : les fautes se multiplient, et se propagent dans les médias.

 

Mais quand les instituteurs, eux-mêmes, en charge de l'éducation des enfants commettent de telles bévues, le problème devient critique et on comprend la crise que connaît actuellement l'enseignement.

 

C'est ainsi que dans certaines académies, le niveau des enseignants n'est plus du tout à la hauteur de la fonction : un professeur se doit, pourtant, de maîtriser parfaitement sa langue, pour l'enseigner... et parfois, ce n'est plus du tout le cas...

 

Au fond, comment s'étonner d'une telle situation ? Le ministère de l'Education nationale peine de plus en plus à recruter des professeurs : ce métier de transmisssion fait peur aux jeunes, il n'est plus attractif.

 

Dans l'Académie de Créteil, notamment, on en vient à recruter des enseignants, alors qu'ils ont obtenu des notes inférieures à la moyenne, et le niveau de ces professeurs laisse fortement à désirer.

 

De nombreux témoignages sont accablants : certains instituteurs ne connaissent pas le fonctionnement des phrases interrogatives, notamment l'inversion du sujet, certains mélangent interrogation directe et indirecte, d'autres commettent des erreurs de vocabulaire, et ne maîtrisent pas les règles élémentaires de l'orthographe courante.

 

Cette situation devient préoccupante, d'autant que ces enseignants sont affectés dans des établissements où les élèves, issus de milieux défavorisés, éprouvent eux-mêmes des difficultés de langue.

 

On ne s'étonnera pas, dès lors, des problèmes que rencontrent ces élèves, quand les enseignants sont recrutés au rabais et qu'ils ne sont pas vraiment aptes à enseigner...

 

Ce métier difficile, mal payé, mal considéré n'attire plus les vocations et les meilleurs étudiants se tournent, désormais, vers d'autres professions  plus attractives.

 

On comprend aussi pourquoi notre système éducatif est profondément inégalitaire : dans certaines académies "difficiles", le ministère ne parvient pas à trouver des candidats aux concours et les enseignants admis n'ont pas le niveau requis.

 

Ainsi, notre système éducatif est à bout de souffle, et au lieu de régler ces problèmes de recrutement, en revalorisant ce métier de transmission, nos ministres s'ingénient à faire des réformes qui déstabilisent les enseignants : rythmes scolaires, refondation du collège, amoindrissement du latin et du grec, disciplines, pourtant, fondamentales pour l'enseignement de notre langue.

 

 

 

http://www.marianne.net/seine-saint-denis-instituteurs-qui-ne-savent-pas-ecrire-francais-100243093.html

 

 

 

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21 octobre 2015 3 21 /10 /octobre /2015 11:48
Quand les crises se multiplient...

 


Crises de la dette, des migrants, de la démocratie, de l'Europe, du monde ! Les crises n'en finissent pas de se multiplier, en ce début du XXI ème siècle : on nous avait promis monts et merveilles pour l'avénement de cette nouvelle ère, mais on découvre la triste réalité d'une accumulation de crises...

Finie la civilisation des loisirs, fini le plein emploi, finie la sécurité de l'emploi !

C'est le règne de l'argent qui se profile et s'amplifie de jour en jour... D'où nous vient la crise en Europe ? Nul ne peut l'ignorer : c'est une crise financière qui a pour origine la faillite du système économique américain.

Si des réfugiés fuient leurs pays en guerre, c'est aussi parce que ces conflits ont été alimentés, afin de favoriser le commerce des armes de plus en plus florissant.

Dans le domaine de la santé, les laboratoires lancent sur le marché des médicaments dont l'efficacité est contestée, dont les effets sont, parfois, terrifiants : on a tous entendu parler du scandale du Médiator et  celui du Crestor ne va pas tarder à éclater. Là, encore, le profit, l'appât du gain sont responsables de ces dérives et l'être humain est sacrifié sur l'autel de la finance !


La sécurité sociale est, aussi en crise, car les laboratoires, avides d'argent, lancent imprudemment sur le marché des médicaments de plus en plus chers, et parfois même délétères puisqu'ils vont conduire le patient à subir d'autres pathologies, et à prendre d'autres médicaments, un cycle infernal terrible.

La pollution qui gangrène la terre est le résultat d'abus, d'excès, de démesure dans l'agriculture. L'objectif est de gagner de plus en plus d'argent, grâce à des fermes géantes...

L'Europe est dominée par les banquiers et le monde de la finance : la dette de certains pays a généré des gains considérables... Des agioteurs se sont enrichis de manière scandaleuse sur cette dette.


La démocratie est, elle-même, bafouée, désavouée, dans de nombreux pays, car les citoyens doivent subir des décisions souvent iniques, la situation en Grèce est, désormais, préoccupante, car les grecs sont soumis à des mesures drastiques d'austérité : certains peinent à survivre et se retrouvent sans ressources.

Et même si des erreurs ont été commises dans la gestion de ce pays, les grecs se retrouvent dans une impasse : le règne des banquiers s'impose, en Grèce et ailleurs, c'est l'argent qui est roi...

Des migrants, des réfugiés, venus de Syrie, d'Afrique, du Moyen orient, lancés sur les routes, se retrouvent dans une situation désastreuse, après avoir fui la guerre et la misère.... 

Attardons-nous sur le sens originel du mot "crise"... Ce terme, venu du grec, "krisis", désigne, au départ, un choix, il est issu d'un verbe grec "krino", "distinguer, choisir, décider". Secondairement , le mot "krisis" a pris le sens d'un "dissentiment, une contestation ou une phase décisive d'une maladie".

Paradoxalement, les crises viennent justement du fait que nous ne décidons plus, la démocratie étant confisquée par des financiers, des gens riches qui ne rêvent que de s'enrichir un peu plus...

Nous n'avons plus véritablement le choix de décider de notre avenir : même si nous votons, les hommes et les femmes politiques sont inspirés par ces grands financiers qui nous gouvernent.

Le règne des lobbies, des "argentiers" se fait de plus en plus pesant : ce sont eux qui dirigent le monde, et ce sont eux qui sont responsables des crises que nous connaissons...



 

 

 

 

Quand les crises se multiplient...
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16 juillet 2015 4 16 /07 /juillet /2015 13:11
Avec la crise grecque, l'Europe connaît des heures sombres...

 

 


Avec la crise grecque, l'Europe connaît des heures sombres, elle montre ses incohérences, ses fractures, ses limites, elle montre aussi des déséquilibres dangereux : c'est l'Allemagne qui impose ses règles, c'est l'Allemagne qui donne des directives... l'austérité devient le maître mot de la politique européenne.


Or, tout le monde le sait, cette politique anéantit les plus faibles et enrichit les plus nantis. Les allemands eux-mêmes en ont fait la triste expérience : précarité, salaires de misères, mini-jobs, flexibilité.


L’Allemagne crée de plus en plus de pauvres, hypothéquant les chances de nombreux jeunes. Un enfant, né dans la pauvreté ou la précarité aura les plus grandes difficultés à sortir de cette situation, une fois adulte. Ce sont ainsi 2 millions et demi d’enfants qui seraient concernés soit 19,4% des jeunes de moins de 18 ans. 


De nombreux retraités sont, aussi, paupérisés en Allemagne, 

Et c'est ce modèle mortifère que l'Allemagne veut imposer à toute l'Europe.

L'Allemagne, présentée comme un pays riche, a produit de la pauvreté, de l'inquiétude, du désarroi...

Non, l'Europe ne connaît pas la guerre, mais elle subit une guerre économique qui anéantit les peuples : un nouveau prolétariat voit le jour, dès lors, on assiste à de véritables régressions : mépris de l'être humain, des fossés qui se creusent entre les riches et les pauvres, la précarité qui s'installe...


Les allemands pauvres souffrent et subissent les diktats de leur gouvernement, et ce modèle semble s'imposer en Europe.

La Grèce a obtenu un report de sa dette, mais à quel prix ? Hausse de la TVA, retraite à 67 ans, privatisations, baisse des salaires...

Les grecs sont, quoi qu'il en soit, encore accablés par des plans d'austérité qui les écrasent et les empêchent d'envisager un espoir dans l'avenir...

L'Europe, sous l'impulsion d'une Allemagne inflexible, s'engage dans une voie périlleuse : celle de l'austérité, de la violence faite aux peuples, celle de la régression sociale...

Faut-il appauvrir et asservir les peuples pour que l'Europe survive ? 

La position de l'Allemagne dans la crise grecque est aussi un message adressé aux autres pays européens : le refus de l'austérité peut conduire au pire, à une mise sous tutelle, à des mesures d'austérité encore plus grandes...

Un message qui s'adresse aux espagnols, aux italiens, aux français : il faut absolument se conformer à une rigueur budgétaire, quitte à sacrifier les plus pauvres, quitte à tuer les gens à la tâche, quitte à leur enlever toute dignité et tout espoir.

Ce message signe la mort d'une Europe sociale et humaine, tournée vers une idée de bonheur et d'humanisme.

Ce message montre que l'Europe a perdu sa vocation première : assurer une sécurité, permettre aux hommes d'espérer un avenir meilleur...

Des incidents se sont produits, hier, devant le parlement grec : des affrontements violents ont opposé des manifestants et les forces de l'ordre...

Comment le peuple grec peut-il désormais réagir ? Les grecs ont voté contre l'austérité et on leur impose, à nouveau, des mesures régressives dans de nombreux domaines.

Une fois de plus, l'Europe fait fi de la volonté des peuples, elle annihile leur vote et anéantit leur avenir et leurs espoirs.
 

 

 

Un article du Figaro... Allemagne : la pauvreté à son plus haut niveau...

 
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2015/02/19/97002-20150219FILWWW00353-allemagne-la-pauvrete-a-son-plus-haut-niveau.php

 


 


 

 

Avec la crise grecque, l'Europe connaît des heures sombres...
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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 16:57
Scène vécue au supermarché...

 

Les temps de crise sont difficiles pour certains : difficile de payer toutes les factures qui s'alourdissent, difficile de boucler les fins de mois...

Dans un supermarché, on peut, parfois, assister à des scènes douloureuses qui prouvent tous les problèmes rencontrés par certaines personnes.


Ce jour-là, la foule se pressait dans le magasin, les files d'attente aux caisses étaient impressionnantes : seule la caisse dite "prioritaire" était plus libre d'accès, je m'y précipitai, alors, pour payer mes achats.

Après moi, un couple, avec une jeune femme enceinte, s'était présenté, naturellement, je leur fis signe de passer en priorité, mais je n'obtins pas de réponse... J'insistais donc pour leur céder ma place... le couple me remercia, alors, et se mit à décharger un caddie, où s'entassaient des bouteilles d'eau, de gros paquets de fruits et de légumes...

Soudain, la caissière impatientée s'interrompit et demanda à une autre employée de lui passer une balance, pour vérifier le poids des produits...

 

Un paquet de 5 kilos de pommes de terre avait été décompté de 3 kilos, et d'autres de fruits, de tomates étaient à l'avenant.

Pendant ce temps de pesage, le mari s'était éclipsé et il ne restait plus que la jeune femme, confrontée, seule, au malaise de cette fraude au pesage...

" Il faut aller repeser ces paquets", dit la caissière, forcément contrainte de ne pas accepter de telles tricheries.

Dépitée, la jeune femme refusa et laissa la marchandise sur place, après avoir payé le reste de la facture.


La scène a suscité, sur l'instant, bien des commentaires, d'autant que la file d'attente s'était allongée, et que les gens s'impatientaient.

La caissière, laissant transparaître sa colère, car la fraude était grossière, commentait le décalage entre le poids réel et celui de l'étiquette qui était énorme.

Cet usage s'est, désormais, instauré dans les supermarchés : chacun choisit les fruits et légumes, puis les pèse sur des balances mises à disposition... une façon pour les grandes surfaces d'économiser du personnel et de rentabiliser, encore plus, le magasin.

Dès lors, la tentation est grande, pour certains, de frauder, de rogner sur le poids, de faire un premier pesage, puis de rajouter d'autres fruits ou légumes.

La caissière s'indignait de ce qui s'était passé, tout le monde commentait : la crise, les difficultés, la misère...

De fait, cette jeune femme et son mari ont fraudé de manière grossière, car le poids indiqué était très éloigné du poids réel des produits.

Sur l'instant, la tendance était de fustiger ce couple très BCBG, au look moderne et apprêté, mais connaît-on toutes les difficultés auxquelles sont confrontés les gens, en ces temps de crise ?


Le chômage fait des ravages, et les supermarchés, leur mode de fonctionnement très libre offrent de nombreuses tentations de fraude à certains...

Les officines de la grande distribution, en supprimant des personnels, caissières, vendeurs, réalisent de plus en plus de profits : il n'est pas étonnant que des scènes de ce genre se perpétuent... Tous les produits sont libres d'accès, la surveillance se réduit à minima, les magasins, vides de personnels, regorgent de produits.

 

C'est ce mode de distribution qu'il faut incriminer : toujours plus de profits, toujours plus de chômage...

On entre dans une sorte de cercle infernal qui condamne les gens à ne pas trouver de travail, qui les pousse à frauder pour survivre....



 

Scène vécue au supermarché...
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