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8 juillet 2024 1 08 /07 /juillet /2024 12:12
La démocratie à bout de souffle ?

 

Aux Etats-Unis, un débat opposait Trump à Biden, un débat qui s'est soldé par une déroute totale du président Joe Biden... un duel en direct sur CNN et qui a tourné très nettement en faveur du candidat républicain.

Un calvaire pour le président Joe Biden, lors de cette confrontation : dès les premières minutes, le président démocrate perd le fil de sa pensée, bafouille, cherche ses mots. Trump peut jubiler, lui qui répète à l'envi lors de ses meetings que son rival est sénile.

"Je ne sais ce qu'il a raconté à la fin de sa phrase, je ne suis pas sûr que lui-même le sache..." ose-t-il dire après une sortie confuse de Joe Biden sur l'immigration.

 

Peu importe qu'en face, Donald Trump multiplie les outrances, falsifie les faits, peu importe qu'il soit condamné dans une affaire pénale, au terme de ce premier duel, c'est lui qui apparaissait comme le plus apte à diriger le pays.

Biden doit-il rester dans le jeu, au risque de faire perdre son camp ?

Le New York Times demande au président sortant de ne pas se représenter : "ce serait le plus grand service public qu'il pourrait rendre."

D'un côté, Trump excité, menteur, répétant à l'envi des exagérations, des mensonges et, en face, une forme de zombie, quelqu'un dont on se dit : "Est-ce qu'il ira jusqu'en novembre ? Et s'il avait demain le pouvoir, est-ce qu'il pourrait l'exercer ?"

 

Comment choisir entre ces deux candidats ?

On perçoit là une démocratie à bout de souffle, une sorte d'impasse dans laquelle se trouvent les électeurs...

 

Et que dire de la situation politique en France ? Après une dissolution improvisée de l'Assemblée, la France se retrouve plus fracturée que jamais...

Quelle idée saugrenue d'avoir dissout l'Assemblée à un moment si inopportun ? A l'approche des vacances d'été, et des Jeux Olympiques qui se profilent, alors que la guerre en Ukraine fait encore des ravages, pas très loin de chez nous...

Une décision d'Emmanuel Macron qui paraît pour le moins très imprudente et dangereuse...

Le Rassemblement National aux portes du pouvoir, la droite qui implose, le Nouveau Front Populaire qui se fracture...

"Décidée par Emmanuel Macron, la brutale dissolution de l’Assemblée se solde par celle de sa propre majorité  qui, arrivée troisième derrière le RN et le Nouveau Front populaire, se voit désormais menacée de quasi-effacement" peut-on lire dans une chronique publiée par le journal Le Monde.

L'essayiste Alain Minc qui avait soutenu Macron à ses débuts évoque une erreur impardonnable :

 

"Quand un homme que l’on suppose intelligent et qui l’est prend une décision d’une absolue bêtise, c’est que la dimension psychologique a pris le pas sur la réflexion et la raison. Emmanuel Macron est, parmi les dirigeants des dernières décennies, celui pour lequel la psychologie personnelle est la plus déterminante. Cette dissolution est le résultat d’un narcissisme poussé à un état presque pathologique, ce qui conduit au déni du réel. Comment imaginer passer de 250 à 280 députés ?"


 

 

Source :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/trump-biden-un-choix-par-defaut-assange-libre-une-bonne-nouvelle-pour-la-liberte-d-informer-2986732

 

 

La démocratie à bout de souffle ?
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12 juin 2024 3 12 /06 /juin /2024 09:19
Dissolution : pourquoi ?

"Un séisme politique, un coup de tonnerre"... les mots utilisés sont très forts pour commenter la décision prise par Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, le soir des Elections européennes, après les très bons résultats du RN et de l'extrême droite...

"Pourquoi ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il décidé d'annoncer la dissolution de l'Assemblée et de prendre le risque d'une arrivée au pouvoir du Rassemblement National qui était en tête dans 93 % des communes françaises ?

Audace ou inconscience ? Coup de poker d'un apprenti sorcier ou respect du verdict des urnes ? Emmanuel Macron est-il en train de jouer son avenir et l'avenir de la France à la roulette russe comme le pensent certains ? Ou était-il indispensable de redonner de l'oxygène à une démocratie à bout de souffle ?

Le journaliste Jean-Michel Aphatie avait prédit il y a plusieurs mois une dissolution inéluctable de l'Assemblée avant la fin du quinquennat. Mais pourquoi maintenant ? Aphatie parle d'un hara-kiri politique...

Acte désinvolte ou piège bien pensé ?

Selon Perrine Simon-Nahum, philosophe, ce qui se passe est mauvais pour la démocratie, parce qu'Emmanuel Macron confond démocratie et démagogie.

David Djaïz, essayiste, tente de réconcilier le peuple avec la démocratie dans ses ouvrages et dénonce aussi un système à bout de souffle. Il a travaillé un temps avec Emmanuel Macron puis s'en est éloigné.

Jérôme Sainte-Marie, politologue, directeur de l'école de formation des cadres du RN parie, lui, sur un état de grâce en cas d'arrivée à Matignon de Jordan Bardella.

 

Jean-Michel Aphatie dit que tout cela lui paraît très inquiétant : "Emmanuel Macron ne maîtrise rien du tout. Il y a une dissolution qui est compréhensible pour l'opinion publique... après les motions de censure à l'Assemblée, le pouvoir dit : "on veut nous empêcher de gouverner, des gens qui n'ont rien en commun veulent nous empêcher de gouverner, donc je dissous, je vous redonne la parole." Il y a un  récit qui est fait auprès de l'opinion publique.

Le récit est celui d'un homme accablé par je ne sais pas quoi, et je ne sais pas de quelle manière il est accablé mais je crois que cela n'est qu'un problème individuel, ce n'est pas un problème politique... un homme accablé qui constate que 32% des gens ont voté pour le RN, ce que prédisaient tous les sondages. Mais il dit quoi Macron ? Il dit : "Vous en voulez encore ? Eh bien, vous aurez l'occasion aux élections législatives, de voir, allez-y parce que là, c'est sérieux, les Européennes, c'est du flan."

Et Aphatie ajoute : "Je pense que nous ne sommes pas dans la normalité, je crois qu' Emmanuel Macron est plutôt dans une phase de dépression personnelle, de refus du pouvoir, d'appel à l'aide que dans une démarche politique réfléchie. Je trouve ça formidablement inquiétant."

Arthur Chevallier, historien, lui n'a pas trouvé Emmanuel Macron dépressif, il était selon lui de très bonne humeur, d'un optimisme incroyable. "La personne qui a le moins peur du RN, c'est Emmanuel Macron. Je veux dire par là qu'il y a une envie d'en découdre."

Marc Lazar, historien, a été, comme beaucoup d' autres, surpris de la décision d'Emmanuel Macron et dit : "Pour ma part, je ne sais pas si Emmanuel Macron est dépressif... effectivement c'est un pari, un pari très risqué mais assez habile d'abord parce qu'il met les Républicains face à leur dilemme : est-ce que certains d'entre eux vont s'allier avec le RN ? Il plonge la gauche dans une situation de crise. Je pense qu'il pense qu'il y a un réservoir d'électeurs, malgré tout, malgré le rejet profond dans la société. Sur la temporalité, on savait qu'il y aurait une dissolution, et là il a pris l'offensive, il a pris à contre pied tout le monde."

Perrine Simon Nahum précise sa pensée : "Macron se dit que les électeurs seront rationnels et que de toutes façons, ils feront le choix de la démocratie, sans s'apercevoir que la démocratie n'est pas éternelle et que la démocratie peut ne pas l'emporter. Je crois qu'il confond majorité et légitimité, il est dans une position tellement difficile (et c'est une position qu'il a aussi contribué à créer et à faire perdurer) que même s'il avait la majorité, d'une certaine façon, il n'aurait pas la légitimité, pas plus qu'il ne l'a eu avant, parce que, en désignant un seul adversaire, finalement tout le monde va dire : "On s'est rallié à Macron, mais ça n'est pas un vote d'adhésion, c'est un vote contre le RN."

David Djaïz renchérit : "C'est incroyablement dangereux, le soir où le RN et l'extrême droite font plus de 40% des voix, à un mois de l'ouverture des Jeux Olympiques, dans une situation où on va probablement changer de gouvernement, donc changer de ministre de l'intérieur, où l'on va peut-être avoir Jordan Bardella, Marion Maréchal, Thierry Mariani, alors que la guerre fait rage en Europe et que Poutine est en train d'agresser l'Ukraine, donc c'est une aventure qui paraît particulièrement hasardeuse et ce caractère hasardeux est renforcé par le fait que nous n'allons avoir que trois semaines pour battre la campagne. En trois semaines, on n'a pas le temps de construire une offre politique alternative ou un véritable programme politique. Donc, on va avoir de vieux réflexes qui vont reprendre le dessus. Et face à ce désir de RN qui est une déferlante dans le pays, il n'y a pas de raison que cela s'arrête."

Jérôme Sainte- Marie dit alors : "Le ressort de la peur, à force d'avoir été utilisé, est de plus en plus distendu et c'est  pour ça que je pense qu'il fonctionnera très peu lors des seconds tours."

Lucile Schmid, essayiste, femme politique a un tout autre point de vue : "Moi, je trouve qu'Emmanuel Macron a eu raison de dissoudre. Le RN est un parti attrape-tout des colères. On vote virtuellement pour le RN qui n'exerce jamais le pouvoir. Emmanuel Macron nous rappelle une chose : c'est que si le RN a par exemple 150 députés de plus, eh bien il se trouve dans une situation de majorité relative, comme l'est aujourd'hui Emmanuel Macron et donc cela modifie complètement le rapport de force gouvernemental, et donc la question du rappel à la réalité sur le vote en faveur du RN-moi je me souviens du 21 avril 2002, quand Lionel Jospin a été éliminé au premier tour de l'élection présidentielle, je me souviens de ce traumatisme- donc on ne sait pas ce qui va se passer."

Jean-Michel Aphatie reprend alors la parole : "Quel objectif politique Emmanuel Macron poursuit-il, sinon celui de perdre le pouvoir ? Tous les propos que j'ai entendus là conduisent au même constat : après son action d'éclat, il va perdre le pouvoir. Est-ce que vous avez le souvenir d'un homme politique calculateur, accroché au pouvoir qui a agi comme ça ? Moi pas ! Demain, il va faire une conférence de presse ! Mais enfin, cela fait 7 ans qu'il est au pouvoir ! Qu'est-ce qu'il va nous improviser une campagne législative pour 15 jours, il va nous sortir des mesures du chapeau ? Il a des idées qu'il n'a jamais dites avant ? Mais on se fout de la gueule du monde ! C'est une pantomime à laquelle nous assistons... Vous parlez de réalité ? Ouvrons les yeux ! C'est un théâtre incroyable !"

David Djaïz, essayiste, enfonce le clou : "C'est vrai qu'il y a une montée des populismes un peu partout en Europe, mais en France la situation est pire ! On a quand même une mémoire de poisson rouge : depuis 2018, on a vécu 3 crises sociales majeures qui ont impliqué les catégories populaires, les Gilets jaunes, le mouvement des retraites, et les émeutes dans les banlieues. Pour les émeutes dans les banlieues, on avait promis une réponse majeure, magnifique, et puis rien... donc on a une France des classes moyennes et des classes populaires qui a un problème, qui est en dépression nationale et qui s'appauvrit. Il y a trois ressorts principaux : le sentiment du mépris, deuxièmement, "je paie des impôts, des charges et de plus en plus et j'en ai pas pour mon argent : l'école se dégrade, la désertification médicale, les problèmes de sécurité", la troisième chose, c'est qu'on a le sentiment d'un avenir confisqué : mondialisation, on a perdu au change, exode rural, on a perdu au change,  transition écologique, on va encore se faire avoir..."

 

Alors ? Folie inconsidérée ou calcul politique habile ? Ce qui paraît sûr, c'est que la suite est très incertaine...d'autant que le moment est particulièrement mal choisi avec les Jeux Olympiques qui se profilent ainsi que les congés d'été durant lesquels beaucoup de gens partent en vacances. 

 

 

Source :

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/saison-4/6039093-dissolution-le-saut-dans-le-vide.html#section-about

 

 

 

 

Dissolution : pourquoi ?
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13 mars 2024 3 13 /03 /mars /2024 10:36
Poutine : une élection gagnée d'avance...

Un semblant de démocratie, une illusion de démocratie : mais les apparences sont sauves... 

"Les Russes s'apprêtent à voter pour élire leur président, le réélire plus précisément, car Vladimir Poutine a peu de chances d'échouer : seuls 3 concurrents ont été autorisés à se présenter face à lui.

 

Tous ceux qui s'opposent à la guerre en Ukraine ont été exclus d'office.

En théorie, Vladimir Poutine est un candidat comme les autres... on le voit sur une vidéo sortir son passeport pour le fonctionnaire de la commission électorale chargé d'enregistrer sa candidature...

Mais tout le désigne comme vainqueur. La campagne officielle se fait sous le signe V, symbole du soutien à l'armée dont Vladimir Poutine est le Commandant suprême.

Aucun débat télévisé pour lui, les 3 autres candidats en lice débattent entre eux.

 

Et la candidature du seul prétendant ouvertement opposé à lui a été rejetée.

Les sondages ne laissent aucun doute : Vladimir Poutine est devant, avec 75% de votes, et les autres très loin derrière.

 

Une journaliste interroge une jeune femme Russe : "Il peut y avoir une surprise ?"

Réponse : "Non, je ne pense pas, parce qu'il n'y aura aucune surprise."

Deux autres Russes témoignent : "Les autres, ils n'ont pas beaucoup de chances, car ils sont moins connus. Et le Président, il a fait tellement pour le pays ! Les autres ne peuvent pas en faire autant..."

 

Dans son clip de campagne, le candidat communiste veut y croire : "Comment ça, où je vais ? Ben au travail, au Kremlin."

Dans les faits, le candidat ne fait rien qui puisse barrer la route de Vladimir Poutine.

Ce jour-là, il parraine un convoi de camions, en soutien à l'opération militaire en Ukraine.

Les journalistes lui ont demandé quel genre d'opposant il est...

"Nous sommes dans l'opposition constructive, nous ne sommes pas un parti qui appelle à la destruction, casser et mettre le feu. Nous suggérons comment il faut faire pour que ce soit bien."

Les communistes appellent toujours à la fin du capitalisme mais pas à la fin de la guerre.

"Le Parti Communiste soutient la position de notre Commandant suprême, Vladimir Poutine, nous sommes obligés de nous unir avec un parti dirigeant, celui qui est au pouvoir, sur des questions de politique extérieure.", déclare une Russe.

 

Président et candidat : la confusion des rôles de Vladimir Poutine conduit à sa surexposition médiatique bien supérieure à celle de ses concurrents.

Mais pour la commission électorale, il reste de la compétition dans cette campagne...

 

La nouveauté, ce pourrait être le score d'un homme : Vladislav Davankov, représentant d'un parti qui demande plus de libertés mais sans attaquer le Président.

Pour le moment, il est en deuxième position, avec moins de 10% des intentions de vote..."

Autant dire que l'élection est pliée d'avance !

 

Source :

 

à 16 minutes, 58 secondes

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-lundi-11-mars-2024_6378898.html

 

Poutine : une élection gagnée d'avance...
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14 décembre 2018 5 14 /12 /décembre /2018 12:58
Gilets jaunes : la tentation totalitaire...

 

 

Les gilets jaunes portent de justes revendications, ils dénoncent des injustices flagrantes et intolérables dans une société qui se prétend égalitaire....

L'exploitation de la misère humaine, dans notre pays, en France, est inacceptable...

 

Pour autant, le recours à la violence est aussi condamnable : casser, piller, bloquer les routes, empêcher les gens de travailler et de vivre, non, ce n'est pas admissible.

Tous les citoyens vont devoir payer les dégâts, des artisans, des commerçants se retrouvent au chômage.

 

Le temps est venu de dialoguer, de porter des revendications : revalorisation des petits salaires, baisse des taxes, révision du système d'imposition...

Le recours à la violence conduit au pire : déjà 6 victimes et de nombreux blessés.

Le recours à la violence, c'est inéluctablement la porte ouverte à un régime totalitaire.

 

Nous avons la chance de vivre dans un pays démocratique : nous avons le droit de nous exprimer, de revendiquer, de manifester.

Rien ne justifie de tout casser, de brûler des voitures, de piller des magasins, de caillasser des vitrines, de s'attaquer aux bien d'autrui.

Rien ne justifie le recours à la violence : c'est la pire des solutions.

On ne peut trouver des excuses à cette violence gratuite qui s'attaque à n'importe qui.

Les exactions, les violences nuisent au mouvement des gilets jaunes, c'est une certitude.

 

Certains réclament la démission du premier ministre ou du président de la République, ils veulent tout renverser, oubliant les institutions démocratiques de notre pays.

Certains imaginent de remplacer le premier ministre par un général !

 

Le temps est venu de la négociation, car le risque est grand de voir s'imposer le règne de la violence et de la tyrannie.

Des casseurs, des anarchistes, des fascistes, des voyous se mêlent aux manifestations, et c'est le désordre assuré.

Les gilets jaunes doivent condamner sans ambiguïté ces fauteurs de troubles.

 

Ils doivent aussi se montrer réalistes : on ne peut gouverner par le biais d'internet, on ne peut pas passer son temps à organiser des référendums.

Il convient, maintenant, de dialoguer avec le pouvoir en place, de porter des exigences, de négocier, puisque la porte est ouverte...

 

 

 

 

 

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29 septembre 2018 6 29 /09 /septembre /2018 09:37
Michel Onfray évincé de France Culture... dommage !

 

 

Une radio culturelle qui décide d'évincer de sa programmation un philosophe comme Michel Onfray, on ne peut que s'en étonner...

Depuis des années pourtant, la station publique diffusait pendant l’été les cours que Michel Onfray donnait dans le cadre de son université populaire qu’il avait créée en 2002.

Michel Onfray reste un magnifique passeur de culture, un vulgarisateur passionné de philosophie et de savoirs.

Esprit curieux, Onfray aborde toutes sortes de sujets passionnants et sait nous les rendre accessibles...

Son oeuvre est à bien des égards utile notamment pour comprendre l'histoire de la philosophie.

 

Comment expliquer son éviction ?

Onfray s'est appliqué à dénoncer l'imposture des élections, il a fustigé maintes fois le pouvoir en place, il a tiré à boulets rouges sur Emmanuel Macron.

 Dans l’un de ses dernières vidéos postées le 3 septembre sur sa web télé, Michel Onfray publiait une lettre ouverte à Emmanuel Macron après que le chef de l’Etat a décidé de nommer l’écrivain Philippe Besson consul à Los Angeles. "Votre altesse, votre excellence, votre sérénité, mon cher Manu, mon roi", raillait-il en introduction de sa missive. Le philosophe moquait l’esprit de cour.

 Il usait d'un style pamphlétaire pour ridiculiser le chef de l'état.

 

Oui, Michel Onfray est souvent dans l'outrance et la démesure...

Et dès lors, comment ne pas voir dans son éviction une décision politique ? Les médias à la solde du pouvoir encore et toujours... ce n'est pas nouveau.

Et c'est inquiétant dans une démocratie.

 

Une censure qui ne dit pas son nom ? Du "totalitarisme soft" ?

Certains n'hésitent pas à employer cette expression...

 

La démocratie, c'est le pluralisme des idées, c'est le droit à libre parole, c'est le droit de critiquer et de dénoncer le pouvoir en place.

La démocratie, c'est la possibilité d'écrire des pamphlets...

Michel Onfray ne pourra plus oeuvrer dans le cadre de son université populaire, il ne sera plus diffusé sur France Culture.

Dommage pour la pluralité des opinions, dommage pour la démocratie, dommage pour la culture...

 

 

 

Source :

 

https://www.marianne.net/culture/ecarte-par-france-culture-michel-onfray-renonce-son-universite-populaire-de-caen

 

 

 

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