Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mai 2025 3 14 /05 /mai /2025 09:45
Brigitte Macron ciblée par des agents russes...

 

La guerre en Ukraine est aussi une guerre de propagande : il s'agit de répandre de fausses informations...

" Pour chaque pays-cible, une thématique clivante est choisie : menace d'attaque sur Notre Dame, achat de voitures de luxe par des dirigeants, ou encore amant inventé d'Emmanuel Macron... En tout, treize opérations ont ciblé la France en un an. 

 

Dans une vidéo relayée sur les réseaux sociaux, un homme se présentant comme un ancien élève de Brigitte Macron affirme avoir été agressé sexuellement par la Première dame. Des équipes de journalistes ont enquêté sur cette campagne montée de toutes pièces par des agents russes.

 

C'est une vidéo qui cherchait à déstabiliser jusqu'au sommet de l'Etat. Un prétendu ancien élève de Brigitte Macron l'aurait accusée d'agression sexuelle. Face caméra, on y voit un homme avec un accent accuser la Première dame de l'avoir embrassé sur la bouche. Un témoignage d'autant plus grave qu'il est totalement faux.

 

A l'origine de cette campagne de désinformation nommée "Storm1516" : des agents russes. La vidéo a été postée par un certain Lionel T., que les journalistes recherché en ligne. Cela correspond bien au nom d'un ancien élève de l'épouse d'Emmanuel Macron, qui a bien été scolarisé dans l'établissement dans lequel elle enseignait dans les années 1980, en Alsace. Mais l'homme que nous avons retrouvé n'est pas celui de la vidéo. Il a accepté de témoigner, anonymement.

"Je vois une représentation de moi assez mal faite. J'ai été scolarisé dans l'établissement où Madame Macron était enseignante. Elle a été ma professeure. Il y a également mon nom, mon prénom qui sont cités. C'est vraiment une histoire où on se fait passer pour moi". Mais il insiste : les accusations d'agression sexuelle sont fausses.

 

Car la vidéo a été modifiée par l'intelligence artificielle. Des photos de lui ont été animées, de façon assez grossière, sur le visage d'un acteur. L'accent de la personne qui parle, quant à lui, est robotique et ne sonne pas authentique. Cela n'empêche pas de nombreux comptes de relayer la vidéo sur les réseaux sociaux, jusqu'à lui faire atteindre plus de 10 millions de vues !

 

Cette opération ciblant Brigitte Macron fait en réalité partie d'un vaste projet de désinformation lancé par la Russie et identifié dans un rapport d'une agence du gouvernement, Viginum.

Viginum est en mesure de confirmer l’existence de liens entre le dispositif et des individus ainsi que des organisations proches du gouvernement russe.

 

Le rapport comptabilise 77 opérations lancées depuis août 2023 contre l'Ukraine, les États-Unis, l'Allemagne et, bien sûr, la France. 

Les activités de Storm-1516 représentent une menace importante pour le débat public numérique français et européen, et semblent avoir privilégié des thématiques clivantes ou anxiogènes, liées à l’immigration et au terrorisme."

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/reseaux-sociaux-comment-des-agents-russes-s-en-sont-pris-a-brigitte-macron-avec-un-faux-temoignage_7231554.html

 

 

 

Brigitte Macron ciblée par des agents russes...
Partager cet article
Repost0
9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 13:15
Un monde à la renverse...

Partout, un monde à la renverse... 

En Corée du Sud, instauration de la loi martiale qui n'a duré que très peu de temps... Le principal parti d’opposition en Corée du Sud va retenter de faire tomber le président Yoon Suk Yeol, sauvé de justesse par les siens d’une première motion de destitution en ce sens,  après son éphémère loi martiale. Secouée par une mesure inédite depuis la dictature militaire, la jeune démocratie sud-coréenne voit son avenir politique troublé...

 

En Syrie, la chute de Bachar al-Assad met fin à cinq décennies d'un régime autoritaire et sanglant : dans les rues de Damas, l'heure était à la liesse, dimanche 8 décembre. Quelques heures plus tôt, les rebelles menés par des islamistes radicaux annonçaient à la télévision publique la chute du président Bachar al-Assad et la "libération" de la capitale syrienne, après une offensive fulgurante. Un coup de théâtre ! Bachar al-Assad se serait réfugié à Moscou. Mais que va-t-il advenir de la Syrie sous la coupe de djihadistes ?

Un mal pour remplacer un mal ?

La guerre encore à Gaza où Israël poursuit son offensive : de nouvelles frappes meurtrières dans les villes de Gaza et Rafah. Au moins 34 Palestiniens sont morts, samedi 7 décembre, lors de bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne, selon les autorités sanitaires locales. Les autorités ont déclaré qu'une frappe israélienne avait touché une maison dans la ville de Gaza, samedi en fin de journée, tuant quatre femmes. Le bilan a été revu à la hausse par rapport aux 30 morts annoncés plus tôt dans la journée par le ministère palestinien de la santé. L'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat les frappes signalées dans les villes de Gaza et Rafah. 

 Selon les autorités sanitaires de Gaza, une grande partie de l'enclave palestinienne a été détruite et plus de 44 000 personnes ont été tuées.

 

Aux Etats-Unis, l'élection de Donald Trump a rebattu les cartes concernant l'avenir de l'Ukraine. Donald Trump dit que Kiev doit s'attendre à "probablement" moins d'aide des Etats-Unis. 

Donald Trump appelle à un "cessez-le-feu immédiat". Le président élu des Etats-Unis a affirmé, dans un message posté sur sa plateforme Truth Social dimanche, que Volodymyr "Zelensky et l'Ukraine aimeraient conclure un accord et mettre fin à la folie" de la guerre. Trop de vies ont été perdues en vain", a-t-il déploré.

Mais quelle paix pour l'Ukraine ? Là encore, l'avenir est très incertain...

 

En France, après la dissolution inattendue de l'assemblée, décidée par Emmanuel Macron, le nouveau gouvernement de Michel Barnier a été censuré et la France est en attente d'un nouveau premier ministre et d'un nouveau gouvernement... là encore une situation très incertaine d'autant que le pays croule sous les dettes, que de nombreuses entreprises connaissent des difficultés et appliquent des mesures de licenciement, ce qu'on appelle élégamment des "plans sociaux"...

Le nouveau gouvernement pourra-t-il agir sans être censuré ? Il convient de trouver des compromis, mais la tâche sera difficile... Quel premier ministre sera apte à gérer une situation si complexe ?

Or, les problèmes à résoudre sont nombreux, pas de temps à perdre...

 

Partout, un monde à la renverse...

 


 

 

 

Un monde à la renverse...
Partager cet article
Repost0
23 septembre 2024 1 23 /09 /septembre /2024 11:41
Merci Macron ! Le prix de la dissolution...

"Vingt-huit millions cinq cent quarante mille neuf cents euros ! C'est le montant qu'a coûté la dissolution de l'Assemblée nationale décidée au mois de juin par Emmanuel Macron au soir du résultat des élections européennes. La majorité de cette somme a été engloutie dans les frais de licenciements des collaborateurs parlementaires."

 

Une dissolution décidée par le chef de l'Etat au moment le plus inopportun :  le moment était particulièrement mal choisi avec les Jeux Olympiques qui se profilaient ainsi que les congés d'été durant lesquels beaucoup de gens partent en vacances. 

La décision prise par Emmanuel Macron en juin 2024 de dissoudre l’Assemblée nationale n’a pas seulement bouleversé l’échiquier politique français, elle a également eu un impact financier non négligeable sur les comptes publics. Selon des informations révélées par franceinfo le 17 septembre, la dissolution a coûté 28,5 millions d’euros à l’État !

Un sacré pognon ou un pognon de dingue, comme dirait l'autre !

Et qui va payer ? Bien sûr, le contribuable français...

 

On voit combien cette décision d'Emmanuel Macron était particulièrement irresponsable... a-t-il pensé aux conséquences ?

Alors que la France croule sous les dettes, on s'interroge et on se demande pourquoi les responsables politiques ne mesurent pas les conséquences dommageables de leur décision...

 

"Outre sur le budget de l'Assemblée nationale, la dissolution et l'incertitude politique qui en découle depuis pèseraient aussi sur l'activité des entreprises. Ainsi, plus de la moitié (51%) des dirigeants de PME/TPE - catégories qui représentent plus de 99,9% des entreprises en France - estiment que ce climat a eu un impact négatif « fort » sur leur activité, selon le baromètre trimestriel publié mardi par Bpifrance Le Lab et Rexecode.

 

S'y ajoutent 34% de ces patrons qui décrivent un impact "modéré", contre 18% ne relevant pas d'impact spécifique. Ces 3.642 personnes ont été interrogées du 22 août au 3 septembre, soit au plus fort de l'attente de deux mois, entre l'élection législative anticipée et la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre le 5 septembre.

Au final, de la croissance en moins..."

Donc des conséquences notables sur notre économie...

 

 

Sources :

https://www.lepoint.fr/politique/comment-la-dissolution-a-coute-28-millions-d-euros-a-l-assemblee-nationale-17-09-2024-2570500_20.php

 

 

https://www.latribune.fr/economie/france/28-5-millions-d-euros-l-assemblee-nationale-demande-a-l-etat-de-payer-la-facture-de-la-dissolution-1006693.html

 

 

https://rmc.bfmtv.com/actualites/economie/la-dissolution-a-coute-28-5-millions-a-l-assemblee_VN-202409180195.html

Merci Macron ! Le prix de la dissolution...
Partager cet article
Repost0
2 septembre 2024 1 02 /09 /septembre /2024 12:14
Un ministère de l'Education nationale toujours déconnecté de la réalité...

 

Des évaluations dans les classes allant du CP au CM2 doivent démarrer une semaine après la rentrée... des évaluations totalement inutiles car il suffit aux enseignants de tester les élèves lors d'un premier devoir pour qu'ls repèrent leur niveau, leurs lacunes, leurs compétences, puisque ce terme est à la mode...

Des évaluations qui font perdre beaucoup de temps et qui sont sans intérêt.

Les enseignants du secondaire ont déjà été contraints il y a quelques années de pratiquer et d'organiser ces évaluations en début de classe de seconde : une perte de temps et un gaspillage d'énergie absurde... Les enseignants devaient se plier à un système de codage très complexe, mal adapté pour évaluer les compétences des élèves...

Beaucoup de travail pour ces évaluations compliquées, parfois presque impossibles à corriger, avec des systèmes de codages... preuve que ceux qui les conçoivent sont bien éloignés de la réalité du terrain.

Finalement, ces évaluations avaient été abandonnées car elles étaient jugées absurdes et inefficaces... puis elles ont été réintroduites en 2018 sous le nom de "Test de positionnement" national et informatisé.

Et le ministère veut maintenant les instaurer dans les classes du primaire ?

 

Le ministère envisage aussi d'interdire les smartphones dans les collèges... une mesure inapplicable...

"Imaginer qu'il puisse y avoir des casiers à l'entrée d'un collège où il faut imaginer 400 ou 500 élèves qui déposeraient leur téléphone portable et à qui il faudrait les redistribuer en fin de journée, c'est complètement surréaliste, et cela montre une déconnexion avec le terrain qui est décidément la marque de fabrique du gouvernement.", explique la secrétaire générale du syndicat SNES-FSU.

La déconnexion encore et toujours de ceux qui nous gouvernent et qui prennent des décisions absurdes sans même consulter les enseignants...

L’interdiction du téléphone portable ? Cette mesure annoncée par la ministre démissionnaire de l’Éducation nationale existe déjà… Sur une page publiée le 29 août 2019 sur le site du même ministère, on peut lire que  "l’utilisation du téléphone portable et de tout autre équipement terminal de communications électroniques est interdite dans l’enceinte des écoles et des collèges."

Alors ? Pourquoi n'est-elle pas appliquée ? Parce que c'est une mesure inapplicable...


C'est certain : de nombreux élèves connaissent une véritable addiction au portable qui devient comme le prolongement de leur main et de leur cerveau.

Très souvent, ils sont tentés de l'utiliser en classe, alors que c'est strictement interdit...

De plus, ils ont tendance à abuser de cet outil, lors des récréations : au lieu de communiquer entre eux, ils ont le regard rivé sur leur smartphone.

Certains élèves se livrent aussi à ce petit jeu : faire sonner leur portable en cours...

D'autres encore se laissent aller à filmer et enregistrer le professeur pendant le cours.

Bref, le portable devient un véritable poison pour les enseignants.

Mais comment l'interdire ?

On peut difficilement envisager de demander aux élèves de les déposer dans des casiers réservés à cet effet, ce qui demande une surveillance attentive.

En cas de vol, la responsabilité de l'établissement serait engagé : un portable peut coûter très cher...

 

Jean-Michel Blanquer avait déjà  proposé le confinement des téléphones dans les cartables… Une disposition qui existe déjà pour le temps passé en classe, ce qui n'empêche pas certains élèves d'utiliser leur portable pendant les cours...

Emmanuel Macron l'avait promis lors de sa campagne : il ferait interdire les portables à l'école. Le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer avait confirmé cette interdiction pour les élèves des écoles et collèges. Cette mesure devait être appliquée à la rentrée 2018.

Des annonces non suivies d'effets...

De la communication encore et toujours !

 

 

 

Sources :

 

https://www.nouvelobs.com/societe/20240826.OBS92816/trois-syndicats-enseignants-appellent-a-la-greve-le-10-septembre-contre-les-evaluations-des-eleves.html

 

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/rentree-scolaire-un-grand-flou-demeure-autour-des-mesures-du-gouvernement-demissionnaire_6748273.html

 

 

https://www.tf1info.fr/education/smartphone-interdiction-du-telephone-portable-au-college-ce-que-l-on-sait-sur-l-experimentation-lancee-a-la-rentree-scolaire-2316836.html

Un ministère de l'Education nationale toujours déconnecté de la réalité...
Partager cet article
Repost0
8 juillet 2024 1 08 /07 /juillet /2024 12:12
La démocratie à bout de souffle ?

 

Aux Etats-Unis, un débat opposait Trump à Biden, un débat qui s'est soldé par une déroute totale du président Joe Biden... un duel en direct sur CNN et qui a tourné très nettement en faveur du candidat républicain.

Un calvaire pour le président Joe Biden, lors de cette confrontation : dès les premières minutes, le président démocrate perd le fil de sa pensée, bafouille, cherche ses mots. Trump peut jubiler, lui qui répète à l'envi lors de ses meetings que son rival est sénile.

"Je ne sais ce qu'il a raconté à la fin de sa phrase, je ne suis pas sûr que lui-même le sache..." ose-t-il dire après une sortie confuse de Joe Biden sur l'immigration.

 

Peu importe qu'en face, Donald Trump multiplie les outrances, falsifie les faits, peu importe qu'il soit condamné dans une affaire pénale, au terme de ce premier duel, c'est lui qui apparaissait comme le plus apte à diriger le pays.

Biden doit-il rester dans le jeu, au risque de faire perdre son camp ?

Le New York Times demande au président sortant de ne pas se représenter : "ce serait le plus grand service public qu'il pourrait rendre."

D'un côté, Trump excité, menteur, répétant à l'envi des exagérations, des mensonges et, en face, une forme de zombie, quelqu'un dont on se dit : "Est-ce qu'il ira jusqu'en novembre ? Et s'il avait demain le pouvoir, est-ce qu'il pourrait l'exercer ?"

 

Comment choisir entre ces deux candidats ?

On perçoit là une démocratie à bout de souffle, une sorte d'impasse dans laquelle se trouvent les électeurs...

 

Et que dire de la situation politique en France ? Après une dissolution improvisée de l'Assemblée, la France se retrouve plus fracturée que jamais...

Quelle idée saugrenue d'avoir dissout l'Assemblée à un moment si inopportun ? A l'approche des vacances d'été, et des Jeux Olympiques qui se profilent, alors que la guerre en Ukraine fait encore des ravages, pas très loin de chez nous...

Une décision d'Emmanuel Macron qui paraît pour le moins très imprudente et dangereuse...

Le Rassemblement National aux portes du pouvoir, la droite qui implose, le Nouveau Front Populaire qui se fracture...

"Décidée par Emmanuel Macron, la brutale dissolution de l’Assemblée se solde par celle de sa propre majorité  qui, arrivée troisième derrière le RN et le Nouveau Front populaire, se voit désormais menacée de quasi-effacement" peut-on lire dans une chronique publiée par le journal Le Monde.

L'essayiste Alain Minc qui avait soutenu Macron à ses débuts évoque une erreur impardonnable :

 

"Quand un homme que l’on suppose intelligent et qui l’est prend une décision d’une absolue bêtise, c’est que la dimension psychologique a pris le pas sur la réflexion et la raison. Emmanuel Macron est, parmi les dirigeants des dernières décennies, celui pour lequel la psychologie personnelle est la plus déterminante. Cette dissolution est le résultat d’un narcissisme poussé à un état presque pathologique, ce qui conduit au déni du réel. Comment imaginer passer de 250 à 280 députés ?"


 

 

Source :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/l-esprit-public/trump-biden-un-choix-par-defaut-assange-libre-une-bonne-nouvelle-pour-la-liberte-d-informer-2986732

 

 

La démocratie à bout de souffle ?
Partager cet article
Repost0
17 juin 2024 1 17 /06 /juin /2024 12:35
La dissolution... vue de Moscou...

 

Une dissolution qui arrange la Russie...

"La Russie observe, sans surprise, avec intérêt la situation politique en France...

Rappelons qu'à quelques jours du scrutin, Emmanuel Macron avait annoncé l'envoi de Mirages pour l'armée ukrainienne. Le visage de la France dans trois semaines intéresse forcément le Kremlin.

 

Sur les antennes de télévision et les réseaux sociaux russes, la dissolution et la crise politique française sont largement chroniquées...

"En France, on parle de la chute du macronisme, et en Russie, les commentateurs sont tout simplement heureux ! Ni la frénésie de discours, ni l'instrumentalisation du conflit ukrainien, ni la réquisition des télévisions publiques et privées, ni l'exploitation sans vergogne des cérémonies du débarquement n'y ont rien changé..." déclare une Youtubeuse russe.

"Cela montre à Macron que sa vision n'est pas acceptée en France.", dit le propagandiste Soloviev.

"Encore hier, ce coq français faisait l'important, il voulait aller jusqu'à Moscou ! Mais aujourd'hui, il a l'air d'un pauvre crétin !", clame un autre.

 

Pour les télés russes, c'est clair : c'est le soutien à l'Ukraine qui a fait chuter le parti d'Emmanuel Macron...

"Le Pen a pris la première place et fait plus du double du score de Renaissance, le parti de celui qui aime l'Ukraine."

"Macron, à la veille des élections législatives, est devenu toxique pour son propre parti !"

Un journal relaie même cette image de cercueils devant la tour Eiffel, pourtant considérée en France comme une possible manipulation russe. Et en commentaire :

"Celui qui a eu l'idée d'envoyer des militaires français en Ukraine fait maintenant face à un échec politique catastrophique aux élections européennes..."

 

Sur ce dossier ukrainien, Marine Le Pen, au contraire, est présentée par les chaînes russes comme la candidate la plus favorable au point de vue de Moscou.

"Emmanuel Macron veut que la France entre en guerre, ce sont des mécaniques d'entrée en guerre mondiale. On doit trouver une voie pour un dialogue avec la Russie, parce qu'il n'y aura pas de victoire militaire...", explique Marine Le Pen.

L'animateur de cette émission politique,  Soloviev, propagandiste des positions du Kremlin et de l'opération militaire en Ukraine, voit dans la victoire du RN une occasion de se réjouir :

"Voilà, maintenant, c'est le tour de Marine Le Pen, après que son parti a fait 32%, elle a déclaré : "Nous sommes prêts à exercer le pouvoir si le peuple français nous fait confiance pour ces prochaines élections."

Nous pouvons enfin dire : "Vive la France !""

 

Emmanuel Macron est dans le collimateur des autorités russes, depuis qu'il a envisagé d'envoyer des troupes occidentales en Ukraine... des critiques relayées depuis des mois par les médias russes..."

 

Sources :

à 18 minutes, 10 secondes :

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-dimanche-16-juin-2024_6571913.html

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/elections-europeennes-dissolution-en-france-et-le-kremlin-se-frotte-les-mains-2423140

 

 

 

La dissolution... vue de Moscou...
Partager cet article
Repost0
12 juin 2024 3 12 /06 /juin /2024 09:19
Dissolution : pourquoi ?

"Un séisme politique, un coup de tonnerre"... les mots utilisés sont très forts pour commenter la décision prise par Emmanuel Macron de dissoudre l'Assemblée nationale, le soir des Elections européennes, après les très bons résultats du RN et de l'extrême droite...

"Pourquoi ? Pourquoi Emmanuel Macron a-t-il décidé d'annoncer la dissolution de l'Assemblée et de prendre le risque d'une arrivée au pouvoir du Rassemblement National qui était en tête dans 93 % des communes françaises ?

Audace ou inconscience ? Coup de poker d'un apprenti sorcier ou respect du verdict des urnes ? Emmanuel Macron est-il en train de jouer son avenir et l'avenir de la France à la roulette russe comme le pensent certains ? Ou était-il indispensable de redonner de l'oxygène à une démocratie à bout de souffle ?

Le journaliste Jean-Michel Aphatie avait prédit il y a plusieurs mois une dissolution inéluctable de l'Assemblée avant la fin du quinquennat. Mais pourquoi maintenant ? Aphatie parle d'un hara-kiri politique...

Acte désinvolte ou piège bien pensé ?

Selon Perrine Simon-Nahum, philosophe, ce qui se passe est mauvais pour la démocratie, parce qu'Emmanuel Macron confond démocratie et démagogie.

David Djaïz, essayiste, tente de réconcilier le peuple avec la démocratie dans ses ouvrages et dénonce aussi un système à bout de souffle. Il a travaillé un temps avec Emmanuel Macron puis s'en est éloigné.

Jérôme Sainte-Marie, politologue, directeur de l'école de formation des cadres du RN parie, lui, sur un état de grâce en cas d'arrivée à Matignon de Jordan Bardella.

 

Jean-Michel Aphatie dit que tout cela lui paraît très inquiétant : "Emmanuel Macron ne maîtrise rien du tout. Il y a une dissolution qui est compréhensible pour l'opinion publique... après les motions de censure à l'Assemblée, le pouvoir dit : "on veut nous empêcher de gouverner, des gens qui n'ont rien en commun veulent nous empêcher de gouverner, donc je dissous, je vous redonne la parole." Il y a un  récit qui est fait auprès de l'opinion publique.

Le récit est celui d'un homme accablé par je ne sais pas quoi, et je ne sais pas de quelle manière il est accablé mais je crois que cela n'est qu'un problème individuel, ce n'est pas un problème politique... un homme accablé qui constate que 32% des gens ont voté pour le RN, ce que prédisaient tous les sondages. Mais il dit quoi Macron ? Il dit : "Vous en voulez encore ? Eh bien, vous aurez l'occasion aux élections législatives, de voir, allez-y parce que là, c'est sérieux, les Européennes, c'est du flan."

Et Aphatie ajoute : "Je pense que nous ne sommes pas dans la normalité, je crois qu' Emmanuel Macron est plutôt dans une phase de dépression personnelle, de refus du pouvoir, d'appel à l'aide que dans une démarche politique réfléchie. Je trouve ça formidablement inquiétant."

Arthur Chevallier, historien, lui n'a pas trouvé Emmanuel Macron dépressif, il était selon lui de très bonne humeur, d'un optimisme incroyable. "La personne qui a le moins peur du RN, c'est Emmanuel Macron. Je veux dire par là qu'il y a une envie d'en découdre."

Marc Lazar, historien, a été, comme beaucoup d' autres, surpris de la décision d'Emmanuel Macron et dit : "Pour ma part, je ne sais pas si Emmanuel Macron est dépressif... effectivement c'est un pari, un pari très risqué mais assez habile d'abord parce qu'il met les Républicains face à leur dilemme : est-ce que certains d'entre eux vont s'allier avec le RN ? Il plonge la gauche dans une situation de crise. Je pense qu'il pense qu'il y a un réservoir d'électeurs, malgré tout, malgré le rejet profond dans la société. Sur la temporalité, on savait qu'il y aurait une dissolution, et là il a pris l'offensive, il a pris à contre pied tout le monde."

Perrine Simon Nahum précise sa pensée : "Macron se dit que les électeurs seront rationnels et que de toutes façons, ils feront le choix de la démocratie, sans s'apercevoir que la démocratie n'est pas éternelle et que la démocratie peut ne pas l'emporter. Je crois qu'il confond majorité et légitimité, il est dans une position tellement difficile (et c'est une position qu'il a aussi contribué à créer et à faire perdurer) que même s'il avait la majorité, d'une certaine façon, il n'aurait pas la légitimité, pas plus qu'il ne l'a eu avant, parce que, en désignant un seul adversaire, finalement tout le monde va dire : "On s'est rallié à Macron, mais ça n'est pas un vote d'adhésion, c'est un vote contre le RN."

David Djaïz renchérit : "C'est incroyablement dangereux, le soir où le RN et l'extrême droite font plus de 40% des voix, à un mois de l'ouverture des Jeux Olympiques, dans une situation où on va probablement changer de gouvernement, donc changer de ministre de l'intérieur, où l'on va peut-être avoir Jordan Bardella, Marion Maréchal, Thierry Mariani, alors que la guerre fait rage en Europe et que Poutine est en train d'agresser l'Ukraine, donc c'est une aventure qui paraît particulièrement hasardeuse et ce caractère hasardeux est renforcé par le fait que nous n'allons avoir que trois semaines pour battre la campagne. En trois semaines, on n'a pas le temps de construire une offre politique alternative ou un véritable programme politique. Donc, on va avoir de vieux réflexes qui vont reprendre le dessus. Et face à ce désir de RN qui est une déferlante dans le pays, il n'y a pas de raison que cela s'arrête."

Jérôme Sainte- Marie dit alors : "Le ressort de la peur, à force d'avoir été utilisé, est de plus en plus distendu et c'est  pour ça que je pense qu'il fonctionnera très peu lors des seconds tours."

Lucile Schmid, essayiste, femme politique a un tout autre point de vue : "Moi, je trouve qu'Emmanuel Macron a eu raison de dissoudre. Le RN est un parti attrape-tout des colères. On vote virtuellement pour le RN qui n'exerce jamais le pouvoir. Emmanuel Macron nous rappelle une chose : c'est que si le RN a par exemple 150 députés de plus, eh bien il se trouve dans une situation de majorité relative, comme l'est aujourd'hui Emmanuel Macron et donc cela modifie complètement le rapport de force gouvernemental, et donc la question du rappel à la réalité sur le vote en faveur du RN-moi je me souviens du 21 avril 2002, quand Lionel Jospin a été éliminé au premier tour de l'élection présidentielle, je me souviens de ce traumatisme- donc on ne sait pas ce qui va se passer."

Jean-Michel Aphatie reprend alors la parole : "Quel objectif politique Emmanuel Macron poursuit-il, sinon celui de perdre le pouvoir ? Tous les propos que j'ai entendus là conduisent au même constat : après son action d'éclat, il va perdre le pouvoir. Est-ce que vous avez le souvenir d'un homme politique calculateur, accroché au pouvoir qui a agi comme ça ? Moi pas ! Demain, il va faire une conférence de presse ! Mais enfin, cela fait 7 ans qu'il est au pouvoir ! Qu'est-ce qu'il va nous improviser une campagne législative pour 15 jours, il va nous sortir des mesures du chapeau ? Il a des idées qu'il n'a jamais dites avant ? Mais on se fout de la gueule du monde ! C'est une pantomime à laquelle nous assistons... Vous parlez de réalité ? Ouvrons les yeux ! C'est un théâtre incroyable !"

David Djaïz, essayiste, enfonce le clou : "C'est vrai qu'il y a une montée des populismes un peu partout en Europe, mais en France la situation est pire ! On a quand même une mémoire de poisson rouge : depuis 2018, on a vécu 3 crises sociales majeures qui ont impliqué les catégories populaires, les Gilets jaunes, le mouvement des retraites, et les émeutes dans les banlieues. Pour les émeutes dans les banlieues, on avait promis une réponse majeure, magnifique, et puis rien... donc on a une France des classes moyennes et des classes populaires qui a un problème, qui est en dépression nationale et qui s'appauvrit. Il y a trois ressorts principaux : le sentiment du mépris, deuxièmement, "je paie des impôts, des charges et de plus en plus et j'en ai pas pour mon argent : l'école se dégrade, la désertification médicale, les problèmes de sécurité", la troisième chose, c'est qu'on a le sentiment d'un avenir confisqué : mondialisation, on a perdu au change, exode rural, on a perdu au change,  transition écologique, on va encore se faire avoir..."

 

Alors ? Folie inconsidérée ou calcul politique habile ? Ce qui paraît sûr, c'est que la suite est très incertaine...d'autant que le moment est particulièrement mal choisi avec les Jeux Olympiques qui se profilent ainsi que les congés d'été durant lesquels beaucoup de gens partent en vacances. 

 

 

Source :

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/saison-4/6039093-dissolution-le-saut-dans-le-vide.html#section-about

 

 

 

 

Dissolution : pourquoi ?
Partager cet article
Repost0
22 janvier 2024 1 22 /01 /janvier /2024 13:20
Emmanuel Macron ou la parole magique !

Communiquer, parler, notre époque est bavarde... et notre président, Emmanuel Macron n'échappe pas à cette tendance....

Parler est utile, mais il est aussi important d'écouter : écouter les problèmes que rencontrent les Français, les agriculteurs, les enseignants, les travailleurs, les salariés...

 

"Le commencement de bien vivre, c'est de bien écouter", enseignait le philosophe Plutarque, il y a près de deux mille ans...

On a ainsi le sentiment que les responsables politiques sont séparés du réel, des réalités que vivent les gens parce qu'ils ne les écoutent pas.

 

Dans de nombreux pays d'Europe, les agriculteurs manifestent contre la hausse des taxes et la concurrence d'autres pays... 

Les responsables politiques ont-ils conscience de leurs difficultés ? Les ont-ils écoutés ?

 

Dans un autre domaine, "le chef de l’État a souhaité lors de sa conférence de presse, l’augmentation du nombre d'opérations contre le trafic de drogue. Les syndicats de police ont aussitôt dénoncé un coup de com.

 Emmanuel Macron avait annoncé la multiplication d'opérations "place nette", ces manœuvres policières massives et soudaines dans les quartiers prioritaires censées surprendre les dealers et reprendre le contrôle du terrain.

L'annonce a été perçue comme irréaliste par plusieurs syndicats de police. Ils sont actuellement en plein bras de fer avec le gouvernement pour aménager leurs congés alors que les Jeux olympiques de Paris vont mobiliser les effectifs tout l'été." 

Le Président a -t-il pris connaissance des problèmes auxquels sont confrontés les policiers ?

Parole magique !

Un coup de com. encore quand Emmanuel Macron envisage de revaloriser la fonction des enseignants : une revalorisation qui passe par des heures supplémentaires, en fait, puisque les professeurs devraient assurer le remplacement de collègues absents...

C'est un leurre et une imposture !

Les enseignants sont déjà surchargés de travail : comment pourraient-ils assurer dignement des fonctions de remplacements ?

 

Ainsi, les hommes politiques trop éloignés de la réalité du terrain semblent totalement déconnectés, hors du monde, ils vivent dans un univers virtuel, bien loin du monde du travail et de ses multiples contraintes.

 

Emmanuel Macron continue de privilégier la communication. Par des effets d’annonce, il s’imagine changer le réel.

Trop de paroles tuent l'action... Gouverner, ce n'est pas se payer de mots !

 

 

Sources :

https://www.lepoint.fr/editos-du-point/qu-est-ce-que-le-macronisme-17-01-2024-2550015_32.php

 

https://www.lepoint.fr/societe/place-nette-la-multiplication-des-operations-policieres-annoncee-par-macron-est-elle-realiste-18-01-2024-2550066_23.php

Emmanuel Macron ou la parole magique !
Partager cet article
Repost0
2 octobre 2023 1 02 /10 /octobre /2023 12:05
"Moi, la bagnole, je l'adore !"

 

 Interrogé par TF1 et France 2, le dimanche 24 septembre, Emmanuel Macron s'est livré à une véritable déclaration d'amour à la "bagnole", lors d'un entretien censé être consacré à l'écologie :  "Ce qui est très important pour nous Français, c’est que… On est très attaché à la bagnole. On aime la bagnole. Et moi, je l’adore..."

 

Et pourtant, la voiture individuelle est aujourd’hui la première source de gaz à effet de serre en France et  ses émissions stagnent désespérément, notamment à cause de la mode des SUV. Et la France a investi deux fois plus dans la route que dans le rail en 20 ans, selon Greenpeace. 

A l'heure où notre planète subit les conséquences dramatiques du changement climatique, est-ce bien raisonnable de faire l'éloge de la voiture ?

75 % des actifs français utilisent encore leur voiture pour se rendre au travail.

 

On voit encore trop souvent  sur nos écrans de nombreuses publicités pour de "grosses bagnoles".

Faire l'éloge de la bagnole, est-ce là une façon d'inciter les Français à limiter leurs déplacements, à se tourner vers d'autres modes de transport plus écologiques ?

 

Et on perçoit aussi dans les propos d'Emmanuel Macron une volonté d'utiliser un langage familier qui serait celui du peuple avec le mot "bagnole" : un peu de démagogie sans doute ?

 

En tout cas, un tel discours a de quoi surprendre, à l'heure où la planète souffre de trop de pollutions.

"Magnifier la voiture, fût-ce même les modèles électriques, en pleine crise écologique ? Sur France Inter le lundi 25 septembre, Jean Jouzel, qui a reçu en 2002 la plus haute distinction scientifique française, la médaille d’or du CNRS, a reproché au chef de l’État cette sortie anachronique. "Parler de la voiture comme le fait le président, (...) ça pose des questions sur la manière dont on va atteindre la neutralité carbone dans le transport", s’est ainsi inquiété le spécialiste.

 

De fait, cette déclaration est malvenue : nos villes sont saturées de voitures, la pollution est source de stress, de maladies...

La voiture, à l'origine outil de liberté, devient une entrave : on ne sait plus où se garer, les embouteillages se multiplient dans nos villes, parfois même sur les autoroutes pendant le rush des vacances...

De plus, les prix des carburants atteignent des niveaux records : comment les Français modestes qui doivent utiliser leur voiture pour travailler peuvent-ils s'en sortir ?

 

A quand une vraie politique écologique qui favoriserait les transports en commun ? A quand une véritable incitation à utiliser des transports en commun par la gratuité ? A quand le développement de pistes cyclables ?

Les beaux discours ne peuvent suffire alors que le réchauffement climatique se fait de plus en plus évident, avec des températures anormalement élevées pour un début de mois d'octobre.

 

 

 

https://www.terrestres.org/2023/09/25/jadore-la-bagnole-andre-gorz-repond-a-macron/

 

"Moi, la bagnole, je l'adore !"
Partager cet article
Repost0
13 septembre 2023 3 13 /09 /septembre /2023 10:45
Rentrée scolaire : on manque de profs !

 

Le syndicat Snes-FSU révèle, par le biais d’une enquête réalisée dans 500 établissements, qu’il manque au moins un enseignant dans la moitié des collèges et des lycées.

 "Un professeur devant chaque classe." Cette double promesse d’Emmanuel Macron et du ministre de l’Éducation Gabriel Attal pour la rentrée était visiblement de la communication. Une semaine après la reprise des cours, des professeurs manquent à l'appel.

 

Comme l’année dernière, l’académie de Créteil est la plus touchée, avec, au 7 septembre, au moins un professeur manquant dans 60 % des établissements. "En ce moment, il y a des élèves qui ont des trous dans leur emploi du temps, a rappelé la présidente du syndicat Sophie Vénétitay sur Franceinfo lundi 11 septembre. On a distribué des emplois du temps à nos élèves avec écrit M. X, Mme Y. C’est un véritable scandale."

L'académie de Créteil, qui s'étend sur trois départements (le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne et la Seine-Saint-Denis) fait pourtant déjà appel à de nombreux contractuels. Les académies d'Orléans-Tours, de Normandie ou la ville de Nantes sont également concernées. Cette pénurie d'enseignants touche particulièrement les mathématiques, mais aussi l'anglais et les sciences de l'ingénieur.

 

Evidemment, ce métier n'est plus attractif comme il pouvait l'être autrefois.

Une crise des vocations qui ne s'explique pas que par le salaire...

Un métier de plus en plus exigeant, avec toujours plus de tâches administratives, une pression des parents, un manque de perspectives, et un manque de considération de la part de l'administration, des classes de plus en plus chargées...

 

La pédagogie du moindre effort a fait aussi des ravages : oui, apprendre demande des efforts, un travail soutenu, de la concentration... et il n'est pas incongru d'exiger l'attention des élèves.


L'école subit, depuis des années, un assaut de la part de pédagogues qui visent à nier la notion d'effort : pendant des décennies, a régné la pédagogie de la découverte : l'enfant devait découvrir, par lui-même, le savoir, sans trop d'efforts...


On a voulu simplifier l'orthographe, alléger la grammaire, la rendre attractive, on a gommé des difficultés pour que l'élève se sente plus à l'aise.

Mais à force de gommer et d'effacer les obstacles, les élèves perdent aussi le goût de l'effort et de la persévérance.
 

Ainsi, de plus en plus d'enseignants renoncent à exercer ce métier et tentent de se reconvertir.

En dix ans, le nombre de départs volontaires dans l'enseignement a été multiplié par quatre. 

 

 

 

https://www.huffingtonpost.fr/life/article/rentree-2023-un-prof-absent-dans-pres-de-la-moitie-des-colleges-et-lycees-selon-une-enquete-du-snes-fsu_222893.html

 

https://www.lepoint.fr/education/rentree-il-manque-un-enseignant-dans-la-moitie-des-etablissements-francais-11-09-2023-2534930_3584.php

Rentrée scolaire : on manque de profs !
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de rosemar
  • : Pour le plaisir des mots : poésie, chanson, littérature, actualités, politique, éducation...
  • Contact

Profil

  • rosemar
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire

Texte Libre

fleurs 4fleurs 3coqulicot

Recherche

Https://Fatizo.over-Blog.com/