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21 avril 2025 1 21 /04 /avril /2025 11:49
Elon Musk et sa légion d'enfants super intelligents...

 

Elles s'appellent Justine Wilson (avec qui Elon Musk a eu six enfants), Talulah Riley, Claire Boucher, alias Grimes, Shivon Zilis, Ashley St Clair et toutes celles que l'on ne connaît pas...

Elon Musk enchaîne ainsi les conquêtes, et il est aujourd’hui le père de 14 enfants, dont 13 reconnus officiellement ! Le dernier en date porte ce prénom :  Romulus, qui fut le premier roi légendaire de Rome...

 

"Aux Etats-Unis, Elon Musk sous le feu des critiques pour son département de l'efficacité gouvernementale, gère aussi ses enfants et leurs mères un peu comme ses entreprises...

 

L'homme le plus riche du monde jongle avec au moins 14 enfants, leurs mères, la politique et le business. Il dit vouloir avoir une légion d'enfants d'une intelligence supérieure, et il met tout en oeuvre pour arriver à ses fins."

Voyons mais comment appelle-t-on cette forme de sélection ? N'est-ce pas de l'eugénisme ? On est où là ? Dans le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley ?

 

"C'est aussi l'obsession nataliste d'Elon Musk et la peur du déclin démographique : une enquête révèle ses propres méthodes pour se reproduire, recruter des mères potentielles, parfois en contactant des inconnues sur Twitter, avant l'Apocalypse, comme il l'a dit lui-même.

 

La mère de l'un de ses 14 enfants témoigne et parle d'un système de harem, elle affirme que le milliardaire lui aurait demandé de recruter d'autres mères porteuses pour se reproduire plus vite, elle affirme qu'il aurait exigé qu'elle accouche par césarienne pour que le cerveau du bébé soit plus gros, dit elle...

Et Elon Musk l'aurait pressé d'habiter dans un immense terrain du Texas, là où il envisage de réunir tous ses enfants et leurs mères.

 

Des méthodes très éloignées des standards conservateurs du Parti Républicain."

En effet, ce n'est pas là l'image de la famille traditionnelle chrétienne... on en est loin !

"La patron de SpaceX aurait aussi fait part à ses proches de son inquiétude à propos du taux de natalité plus élevé dans les pays du tiers monde, et évoqué son souhait de voir les personnes instruites se reproduire davantage."

 

Inquiétant, tout cela !  le patron de Tesla et SpaceX aurait eu aussi recours à la fécondation in vitro sélective pour n’avoir que des garçons.

Bienvenue dans le Meilleur des Mondes !

 

Sources :

à 4 minutes, 30 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-jeudi-17-avril-2025-1052730

 

https://www.facebook.com/letribunaldunetTV/videos/on-vous-pr%C3%A9sente-les-14-enfants-delon-musk-et-les-femmes-qui-ont-partag%C3%A9-sa-vie/984600229867164/

https://www.lepoint.fr/monde/une-legion-d-enfants-d-une-intelligence-superieure-comment-musk-voit-son-role-de-pere-16-04-2025-2587532_24.php

Elon Musk et sa légion d'enfants super intelligents...
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8 janvier 2025 3 08 /01 /janvier /2025 10:30
Des défis mortels sur les réseaux sociaux...

 

Notre monde connecté côtoie la folie...

Des défis dangereux, parfois mortels sont lancés sur les réseaux sociaux : des enfants, des adolescents se mettent en danger. La fascination de l'image et le goût du risque peuvent conduire au pire...

Un défi dangereux, devenu viral sur TikTok, a causé l’irréparable dans plusieurs écoles au Venezuela. Trois adolescents ont perdu la vie et 200 autres ont dû être hospitalisés après avoir inhalé des substances toxiques, rapporte le quotidien 20 Minutes. Ces contenus ont été largement partagés sur la plateforme. Malgré les alertes, cette dernière n’aurait pas réagi assez vite.

 

"Le réseau social TikTok va devoir payer 10 millions de dollars d'amende au Venezuela, après la mort de trois adolescents qui avaient tenté de relever un défi dangereux. Ces challenges se retrouvent un peu partout dans le monde, et même en France. Comment s'en prémunir ?

 

Couper volontairement sa respiration pour provoquer un évanouissement, se faire projeter en l'air par ses camarades, façon Superman, avec les risques graves d'une mauvaise réception : ces défis particulièrement dangereux fleurissent sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok.

 

C'est en voulant imiter des adultes s'accrochant à la main courante d'un escalator qu'un garçon de 11 ans a fait une chute de 5 mètres dans un centre commercial, lui occasionnant de multiples fractures. "

Une commerçante a assisté à la scène : "J'ai entendu un gros boum, je suis sortie de mon magasin, j'ai regardé : il était tombé du premier étage. C'était impressionnant parce le bruit était assez conséquent. Je pensais que c'était un objet."

 

Ce genre de défi particulièrement risqué expose même les adolescents parfois à boire des substances toxiques.

Dans un centre anti poison, plusieurs cas d'enfants ayant avalé des produits domestiques, voire des insecticides, ont été traités récemment.

"Quand on voit passer ces cas d'intoxication et des nouveautés, des cas graves, des nouveaux phénomènes, des nouveaux produits, des situations à risques,  notre mission est aussi une mission d'alerte et de vigilance", commente le Dr. Jérôme Langrand, le chef de service du centre antipoison de Paris. 

 

De la vigilance, TikTok dit en faire preuve en permanence grâce à ses équipes de modérations : 

"Au deuxième trimestre 2024, 99,6% des vidéos ont été supprimées de manière proactive, ce qui signifie que nous avons identifié et supprimé la vidéo avant qu'elle ne soit signalée."

Vraiment ?

 

Pour protéger les plus jeunes, l'Italie et le Venezuela ont infligé des amendes records au réseau social. 

L'Albanie, elle, a décidé de suspendre le réseau chinois pendant un an. Quant à l'Australie, elle vient d'interdire purement et simplement l'inscription sur TikTok aux adolescents de moins de 16 ans..."

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/reseaux-sociaux-des-defis-toujours-plus-fous-qui-virent-au-drame_6987410.html

 

 

Des défis mortels sur les réseaux sociaux...
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19 août 2024 1 19 /08 /août /2024 11:52
A Gaza, l'immense désespoir d'un père...

 

"A Gaza, l'immense désespoir d'un père... Le temps de partir déclarer la naissance de ses jumeaux nouveaux nés, toute sa famille perdait la vie dans une frappe.

Un insoutenable drame à Gaza, un de plus : deux nouveaux nés tués, avec leur mère et leur grand-mère, au moment même où le père de famille était en route pour récupérer leurs actes de naissance...

De retour avec les certificats, il ne restait plus personne de sa famille.

 

La souffrance d’un père que rien ne peut consoler : les images sont terribles... à bout de forces, il s’effondre dans les bras de ses proches car la douleur est insupportable. Sa femme, docteure en pharmacie, et ses deux nouveau-nés sont morts quelques heures plus tôt après une frappe. Les bébés avaient trois jours.

Leur père n’avait quitté sa maison que quelques instants pour déclarer leur naissance.

En larmes, ce père témoigne : "Ce sont les certificats de naissance. Pendant que je les récupérais, j’ai reçu un appel disant que notre appartement avait été ciblé". Leur logement était situé au dernier étage d’un immeuble.

Une vidéo en montre les débris.

Désormais, ce père de famille a trouvé refuge dans un camp à quelques kilomètres de son ancien domicile.

"Je n'ai pas eu l'occasion de fêter leur arrivée, leurs vêtements sont encore neufs, ils n'ont pas eu l'occasion de les porter." et il déballe un sac rempli de vêtements de bébés.

 À la détresse s’ajoute l’incompréhension. Sa femme n’avait aucun lien avec une activité militaire, selon lui. Jusqu’à son septième mois de grossesse, elle était bénévole dans les hôpitaux de Gaza.

 

Ce drame a-t-il provoqué des réactions côté israélien ?

L'armée israélienne dit ne pas avoir connaissance de cette histoire telle qu'elle est racontée. Une façon de mettre en doute ces faits qui sont pourtant avérés.

Quant à l'opinion publique israélienne, elle ne peut pas réagir parce qu'elle ne voit pas les drames des Palestiniens de Gaza. Les médias grand public de ce pays ne diffusent quasiment jamais d'images des Palestiniens de l'enclave sous les bombes, les destructions, les morts.

Les médias grand public de ce pays tout comme l'opinion semble s'être arrêtés à une date : celle du 7 octobre dernier, le jour des attaques terroristes du Hamas... c'était il y a dix mois. Eh bien, depuis, les civils Palestiniens sont quasiment invisibilisés en Israël."

 

C'est ce que l'on appelle de la censure et de la désinformation...

Combien d'autres enfants tués à Gaza ? Combien d'autres civils ? Quand cessera ce massacre ? Quand cessera cette barbarie ?

 

 

Sources :

à 4 minutes, 18 secondes :

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mercredi-14-aout-2024_6685428.html

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-le-hamas-et-israel-deux-nouveau-nes-tues-alors-que-leur-pere-recuperait-leur-acte-de-naissance_6725274.html

 

 

 

 

 

 

A Gaza, l'immense désespoir d'un père...
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26 avril 2024 5 26 /04 /avril /2024 12:18
 "Ce qu’on exige de la mère du XXIe siècle est exorbitant..."

Elisabeth Badinter était l'invitée de La Grande Librairie ce mercredi 24 avril : elle a présenté son ouvrage intitulé Messieurs, encore un effort :

"Faire un bébé aujourd'hui, c'est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, c'est supporter, bien davantage que le père, le poids psychologique de la parentalité. Les mentalités évoluent, dit-on... Pas assez, et sûrement pas assez vite, et même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, alors que la charge mentale des mères se prolonge bien au-delà."

 

"Le problème qui se pose actuellement concerne avant tout les hommes qui, hélas, ne font pas les efforts nécessaires pour que les femmes aient envie d'avoir un enfant de plus, parce que, dans la famille, il y a encore une inégalité des sexes qui est très lourde pour les femmes...

Pourquoi cette persistante inégalité des sexes dans la famille ?

C'est dû en grande partie à ce qu'on appelle les stéréotypes de genre, à savoir si une femme fait des enfants, elle est mère, elle s'occupe de son bébé, il faut constamment penser à mille choses qui vous prennent la vie, j'avais envie de dire, qui vous bouffent la vie.

Et c'est fatigant, surtout quand on travaille à temps complet. Ce qui est quand même le cas de beaucoup de femmes aujourd'hui en France. Et donc, trop c'est trop...

Au fond, il ressort de tout cela au bout du bout, que les femmes en font toujours plus que les hommes."

 

Ménage, vaisselle, entretien du linge, rangements, cuisine : le travail accompli par les femmes reste très lourd et pesant.

Même si les hommes prennent part à certains de ces travaux, les femmes accomplissent le plus souvent la plupart de ces tâches...

C'est à elles que reste dévolu l'entretien de la maison, c'est à elles que sont réservés cuisine, ménage.

 Et, en même temps, dorénavant les femmes travaillent...

Mais quel boulot d'être une femme ! C'est un travail à part entière...

 Les femmes qui ont des enfants, qui travaillent, doivent jongler sans arrêt entre les obligations de leur profession et le temps dévolu à leur famille.

 Alors, bien sûr, certains hommes font des efforts mais le partage des tâches reste très inégalitaire.

Voyez-vous beaucoup d'hommes faire le ménage, la vaisselle, la cuisine ?

 Dans  ce domaine, les habitudes restent bien ancrées : les hommes répugnent à faire le ménage ou la cuisine...

Il est même des hommes qui adorent voir leurs femmes s'adonner à ces activités ménagères : ils regardent, avec bonheur, leur femme s'activer, tandis qu'ils s'affalent sur un canapé.

 

"La charge mentale : toutes ces pressions, toutes ces injonctions, comment les femmes réagissent face à cela ? Une partie des femmes se laisse faire, elles se laissent happer par cette nouvelle éducation qu'on appelle éducation positive, éducation bienveillante qui est née au début du XXIème siècle et qui avait pour objectif de tracer les postulats de la "bonne mère".

Et alors, au lieu de soulager les mères, cette nouvelle éducation apporte un surplus d'angoisses, d'anxiété, d'exaspération des femmes.

L'une des causes principales de la dénatalité serait la révolution féministe inachevée. On n'en a pas pris assez compte.

Pendant 40 ans, il y a eu des progrès considérables pour les femmes, à la fin du vingtième siècle, les trente dernières années, l'influence de Simone de Beauvoir, les féministes américaines ont été extrêmement bien entendues des femmes, et ainsi, on a fait des études plus longues, les femmes ont compris qu'il y avait là un moyen d'accéder à plus de liberté, à plus d'indépendance.

Et ce qui est très intéressant, c'est que le phénomène de dénatalité est le même dans tous les pays industrialisés, de l'ouest à l'est, de l'Italie à la Corée du sud, partout où l'on confond femme et mère, la natalité chute.

J'habite devant un jardin et j'avais remarqué quelque chose : c'est qu'on emmenait nos enfants au bac à sable et les mères montraient un ennui stupéfiant, et j'ai senti là une lassitude de la maternité. Je ne partageais pas cet ennui parce que je n'étais pas une mère à temps complet, je travaillais.

Il y a 50 ans, beaucoup de femmes ne travaillaient pas, elles étaient à plein temps à la maison.

Depuis 20 ans, 30 ans, on fait vraiment de gros efforts pour reculpabiliser les femmes. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, on peut ne pas avoir d'enfants, c'est votre choix. Les femmes françaises se posent de plus en plus la question : est-ce que vraiment j'ai envie d'avoir un enfant ? Et elles font une chose qu'il était impensable de faire avant, c'est à dire le calcul des plaisirs et des peines... Qu'est-ce qu'un enfant va m'apporter et aussi quel prix je dois payer ?

Les femmes de ma génération jamais n'ont imaginé se poser la question : est-ce que je vais faire un enfant ou pas ? Cela allait de soi... d'abord pour beaucoup, la maternité représentait l'achèvement d'une nature féminine, on allait jusqu'au bout de sa nature, et donc on était une femme, comme disait Beauvoir, complète. Si on n'avait pas d'enfant, on était un pruneau sec.

 

Tout change dans le début des années 70, avec la loi Veil et le droit de prendre une pilule comme contraception.

Il y a aussi un risque qui pèse sur les droits des femmes, y compris le droit à disposer de leur corps. Ce droit à disposer de son corps, à mes yeux, n'est pas négociable. C'est une liberté obtenue après des siècles de non liberté. Je considère, pour ma part, qu'une femme dispose entièrement de son corps, et je me suis même heurtée à certaines collègues féministes : si une femme voulait se prostituer, à condition qu'elle n'y soit pas contrainte par des proxénètes ou autres, elle faisait ce qu'elle voulait.

Je suis inquiète : il faut aussi tenir compte du contexte international, du contexte politique... il y a quand même de plus en plus de pays même en Europe, qui deviennent ultra conservateurs, on pourrait dire d'extrême droite, et avec l'extrême droite, souvent apparaissent des exigences religieuses extrêmement strictes...

Et cela me fait peur, je me dis que si on devait voir arriver majoritairement en Europe des réticences, voire des interdictions, voire des limitations de la maîtrise du corps des femmes, cela serait, à mes yeux, une catastrophe.

Le monde ne va pas bien, il est en révolution, est-ce que ce sera au bénéfice des libertés ou le contraire ? Il y a trop de bouleversements politiques, économiques, démographiques et je me dis que peut-être nous achevons une grande période de libertés... je ne suis pas tellement optimiste.

Je ne serais pas si étonnée que d'ici quelque temps certains pays abandonnent l'abolition pour rétablir la peine de mort, je ne pense pas à la France, mais à une atmosphère générale dans les pays occidentaux en fonction de la montée des extrémismes."

 

Source :

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-16/5857521-emission-du-mercredi-24-avril-2024.html

 

 

 

 

 "Ce qu’on exige de la mère du XXIe siècle est exorbitant..."
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29 janvier 2024 1 29 /01 /janvier /2024 13:01
En Ukraine, des écoles souterraines...

 

Retour vers le passé : des alertes à la bombe, des gens qui se terrent pour se protéger, des enfants traumatisés par la guerre... nos parents, nos grands parents ont connu ces horreurs...

Et voici qu'en Europe, à nouveau, en Ukraine, la guerre oblige des enfants à suivre leurs cours dans des écoles souterraines...

 

"Face à la menace permanente, les autorités de la ville de Kharkiv ont généralisé un dispositif d’écoles souterraines. Les élèves suivent les cours dans des stations de métro.

Ils arrivent sagement, bien emmitouflés. Mais contrairement aux apparences, les élèves de CP ne descendent pas vers le métro pour une sortie, mais pour aller en classe. C’est l’une des écoles souterraines de Kharkiv en Ukraine, aménagée dans ce qui était avant un couloir de voyageurs.

La deuxième ville du pays, située à une quarantaine de kilomètres de la Russie, est quotidiennement visée par les bombardements russes. Le métro, qui a servi de dortoir les premiers jours de la guerre, est de nouveau un refuge protecteur pour les élèves comme pour les enseignants. 

 

Après des mois de cours en ligne, Olena Kruchyna, enseignante a retrouvé avec bonheur les cours en classe. "On oublie un peu la guerre, ici. On n’entend pas les alarmes, et on est en sécurité", confie-t-elle.

Les enfants se sont habitués à la vie en sous-sol, mais malgré eux... et pas question de manquer un cours pour des élèves qui attendent leur tour. Ils avaient quatre ans quand la guerre a commencé et n'ont connu que quelques semaines de maternelle.

 

"J’aime l’école, j’ai trouvé des copains et je m’amuse avec eux", déclare une fillette. Et la mère témoigne : "Elle aime cette école parce qu'elle n'en a pas connu d'autres... pour elle, c'est la première classe."

 Veronica, une fillette, s'inquiète pour son père, soldat sur le front. Car, même dans la bulle du métro, la guerre n'est jamais loin. Pour cette raison, des psychologues sont présents dans chaque salle. 

 

"Leur moral dépend vraiment des bombardements. Avant-hier, on a subi de grosses frappes. Plusieurs enfants qui habitent la zone touchée sont absents aujourd'hui. A leur retour, on sait qu'ils vont avoir besoin de beaucoup d'attention.", dit une psychologue.

A la surface, un bus attend les enfants pour les reconduire chez eux, mais une nouvelle alarme retentit dans la ville glacée : il faut patienter... l'enseignante attend les consignes.

"On ne sortira qu'à la fin de l'alarme. Cela arrive souvent, on attend ici une demi-heure, une heure", témoigne l'enseignante.

Au fil des jours, l’incertitude du lendemain a renforcé les liens entre l’institutrice et ses élèves. 

"Quand on les laisse, on se demande où la prochaine bombe va tomber, à quel moment. On s'inquiète pour les enfants, pour les parents, on est tous liés, on est fatigué mais il est hors de question de négocier quoi que ce soit avec la Russie. Tant de gens sont morts, on n'a pas fait tout ça pour rien.", dit l'institutrice.

 

Sur tout le territoire ukrainien, ce sont près de 3800 écoles qui ont été détruites ou endommagées depuis le début de la guerre.

A Kharkiv, pas question de commencer à reconstruire immédiatement alors que les bombardements restent quotidiens.

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-a-kharkiv-le-metro-transforme-en-ecole_6329646.html

 

En complément un poème de Victor Hugo :

 

http://rosemar.over-blog.com/article-la-poesie-pour-denoncer-la-guerre-110583207.html

 

 

En Ukraine, des écoles souterraines...
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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 10:29
Israël : une fuite en avant dans le carnage...

 

L'armée israélienne poursuit impitoyablement son avancée dans le sud de la bande de Gaza... il s'agirait d'éradiquer le Hamas et de tuer des terroristes, mais les victimes sont surtout des victimes civiles, et notamment des enfants.

"L'armée israélienne est rentrée à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza et combat au sol. L'ONU se dit inquiète pour les civils réfugiés dans le grand hôpital de la ville, l'hôpital Nasser. 

La présidente de la Croix Rouge qui se trouve à Gaza a dit être choquée par les blessures des enfants.

Le plus souvent, au lieu de les soigner, on les ampute. C'est de la médecine de guerre.

Des vies brisées, anéanties...

 

Dans un reportage diffusé sur France 2 on voit un jeune garçon qui Assef ajuste son pansement et bouge son membre fantôme dans une grimace de douleur : le garçon a 11 ans, il est amputé d'un pied et une broche répare son autre jambe cassée.

"Je marchais avec des amis et le missile est tombé, j'étais par terre et j'ai essayé de me relever, il y avait des débris sur ma jambe et quand ils m'ont relevé, mon pied était arraché." témoigne l'enfant.

 

Dans une autre chambre, les mères sont auprès de leurs enfants.

Une fillette de 13 ans a le corps parsemé de brûlures et elle a été amputée des deux jambes.

Elle en parle dans les larmes et l'effroi : "Je ne veux pas de fausses jambes, je ne veux pas de prothèses, je veux retrouver mes jambes, ils peuvent le faire, elles n'ont pas disparu."

 

Des enfants et des adolescents souvent amputés dès leur arrivée aux urgences... mais pas toujours... comme l'explique un médecin de Gaza.

"On a aussi des enfants dont les plaies initiales s'aggravent et s'infectent du fait de la situation sanitaire, du manque d'hygiène et du manque de suivi post opératoire initial."

Couper un membre pour parfois sauver une vie...

 

En visite hier à Gaza, la présidente du comité international de la Croix Rouge est sortie de sa réserve.

"Ce qui m'a le plus choquée, ce sont les enfants avec d'atroces blessures et qui ont, en plus, perdu leurs parents et n'ont plus personne pour s'occuper d'eux."

 

A l'hôpital, une jeune fille de 14 ans, mutilée de guerre raconte qu'elle a d'abord été très en colère. "Mais je vais continuer ma vie comme avant, je n'y penserai pas." dit-elle avec courage.

 

Assef amputé du pied rêvait de jouer au football. Il dit que ce sera toujours son sport préféré."

 

Des afflux de blessés, des urgences débordées, manque de fioul, manque de médicaments, manque de nourriture, insécurité pour le personnel médical : une situation catastrophique qui atteint les civils, des enfants, des victimes innocentes. Il faut arrêter ce massacre qui, dans tous les cas, dessert la cause israélienne.

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-le-hamas-et-israel-dans-un-hopital-de-gaza-des-enfants-amputes_6225390.html

 

 

 

Israël : une fuite en avant dans le carnage...
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29 mars 2023 3 29 /03 /mars /2023 09:41
Guerre en Ukraine : le scandale des enfants déportés...

 

Des enfants ukrainiens déportés loin de leur famille, menacés, des cas d'adoptions forcées :  le Kremlin use de méthodes scandaleuses dans sa guerre contre l'Ukraine.

 

"Après plusieurs mois passés en Crimée, annexée par la Russie, 17 enfants sont de retour en Ukraine depuis peu.

 

Une adolescente qui se jette dans les bras de son père, même geste de bonheur pour son petit frère : un Ukrainien a retrouvé enfin ses trois enfants !

17 mineurs sont rentrés chez eux en Ukraine, après avoir passé six mois en zone russe. Ces enfants y avaient été envoyés par leurs parents en camps de vacances : les Russes avaient convaincu les adultes que c'était plus sûr et loin des bombardements.

 

Mais rien ne s'est passé comme prévu : ils ont été retenus contre l'avis de leurs parents.

Un jeune garçon de 16 ans raconte : "Ils nous disaient que nos parents nous avaient laissé tomber, alors j'ai appelé ma mère et après elle a téléphoné au directeur du camp. Elle lui a dit "Mais qu'est-ce que vous racontez ? Pourquoi vous mentez aux enfants ?"

Et il lui a répondu : "De toutes façons, vous ne le récupérerez jamais..."

Des menaces inadmissibles qui visent des parents, des enfants... on imagine l'angoisse des uns et des autres.

 

Une association ukrainienne a quand même réussi à récupérer certains de ces 16000 enfants déportés.

 

Ce groupe parti de Kherson se trouvait en Crimée annexée par les Russes.

Mais impossible de passer la ligne de front pour aller les chercher : il a donc fallu faire un très long voyage via Moscou.

A leur arrivée en Ukraine, leurs témoignages sont soigneusement recueillis.

"Ils disaient : Levez-vous ! C'est l'hymne russe, sinon, vous allez chez le responsable..." dit une fillette.

 

"Ils nous disaient que si l'on refusait d'étudier le russe et d'avoir un passeport russe, ils nous enverraient à l'orphelinat..." témoigne une adolescente.

On le voit : une volonté de russifier ces enfants, accompagnée de menaces terrifiantes pour des enfants...

Ces témoignages nourriront le dossier de la Cour Pénale Internationale : elle a lancé un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine accusé d'être responsable de la déportation illégale de ces enfants et d'avoir tenté de les russifier.

 

Des images de vidéo surveillance sont aussi des éléments à charge : on voit des militaires russes entrant dans un orphelinat de Kherson. Ce jour-là, ils comptent les enfants.

Mais, quelques jours plus tard, ils emmènent avec eux la totalité des enfants. Personne ne sait aujourd'hui où ils sont."

Saura-t-on un jour ce que sont devenus ces enfants ?

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-des-enfants-deportes-en-russie-de-retour-au-pays_5736218.html

 

 

 

Guerre en Ukraine : le scandale des enfants déportés...
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8 septembre 2021 3 08 /09 /septembre /2021 09:55
Une drogue électronique...

 

"Le pouvoir chinois veut lutter contre l'opium mental que représentent les jeux vidéos en ligne. Et pour réduire l'addiction des plus jeunes à ces jeux, une nouvelle réglementation est entrée en vigueur : les mineurs n'ont plus le droit de jouer plus de 3 heures par semaine et les contrôles sont renforcés.

 

L'honneur des rois... c'est l'un des jeux vidéos dans le collimateur des autorités chinoises : plus de cent millions de personnes y jouent chaque jour sur smartphone.

Ce jeu sur mobile (le joueur fait progresser un personnage au fil d’une série de combats) enregistre actuellement plus de 50 millions de connexions quotidiennes. Davantage donc que le phénomène Pokémon Go à son pic (autour de 45 millions d’utilisateurs, beaucoup moins aujourd’hui)… et dans un seul pays !

Le jeu rapporte gros à l'entreprise chinoise qui l'a créé : plus d'un milliard d'euros par an... beaucoup d'enfants y dépensent des fortunes en achetant des personnages, des équipements ou des pouvoirs magiques.

 

Désormais, il faudra s'enregistrer pour y jouer avec sa carte d'identité : un système de reconnaissance faciale est aussi intégré pour être sûr que l'on ne joue pas avec le code des parents.

 

Et ce sera la même chose pour tous les jeux vidéos en ligne.

 

Selon la nouvelle réglementation, les utilisateurs de moins de 18 ans ne pourront jouer qu'entre 20 heures et 21 heures le vendredi, le samedi et le dimanche, soit 3 heures seulement par week-end.

La presse officielle a qualifié ces jeux de drogue électronique et d'opium mental... des brigades du net seront chargées de surveiller les plateformes et de s'assurer que ces nouvelles réglementations sont bien appliquées."

Ce sont là des mesures dignes d'un état dictatorial...

 

Mais, il est certain que les écrans ont un très grand pouvoir d'addiction : les adultes eux-mêmes n'y échappent pas.

Alors, les enfants, les adolescents sont encore plus sensibles à cette attraction pour les écrans.

Une attraction dangereuse qui peut fonctionner comme une véritable drogue...

Les parents doivent veiller à imposer des limites à leurs enfants.

 

Comme le dit Michel Desmurget : "On parle d’un produit dont l’effet négatif sur la réussite académique est aujourd’hui démontré par des dizaines d’études convergentes. Plus nos progénitures consomment de contenus audiovisuels (télé, Netflix, YouTube, etc.), plus ils jouent aux jeux vidéo, plus ils passent de temps sur les réseaux sociaux (Instagram, Snapchat, TikTok, etc.) et plus leurs performances scolaires chutent. C’est vrai quel que soit l’âge, depuis la maternelle jusqu’à l’université.

 

Dans ce contexte, les parents seraient en effet bien avisés de mettre les écrans récréatifs au placard et à défaut, si cela leur semble impossible, de réduire les temps d’usage. Cette règle du « le moins le mieux » constitue d’ailleurs, comme l’ont établi plusieurs études sociologiques récentes, une pratique caractéristique des familles scolairement les plus efficientes."

 

Sources :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/journal-de-18h00-du-lundi-30-aout-2021

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/en-chine-les-jeux-video-en-ligne-limites-a-3h-par-semaine-pour-les-mineurs_fr_612ce308e4b01d0862f36219

 

https://www.marianne.net/societe/education/dangers-des-ecrans-leducation-nationale-fait-le-necessaire-pour-masquer-le-probleme

Une drogue électronique...
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28 juillet 2021 3 28 /07 /juillet /2021 08:39
Ces écrans qui s'adressent à nos pulsions...

 

Le temps que nous passons devant des écrans ne cesse de croître : des écrans qui se multiplient à l'infini, télévision, téléphones portables, tablettes, ordinateurs...

 

Afin de capter notre attention, les politiques, les publicitaires s'adressent à nos pulsions plutôt qu'à notre raison.

Quelles sont ces pulsions primaires ?

 

On connaît sur internet le succès grandissant des sites pornographiques qui mettent en jeu l'obsession du sexe lié à l'instinct de reproduction.

 

Les médias jouent aussi sur la peur , un instinct vieux comme le monde...

 

Enfin, les médias exploitent aussi la pulsion de conflit et d'animosité.

On assiste à une culture du "clash" : les débats télévisés mettent souvent en scènes ces clashs qui alimentent les autres médias.

 

Faire le BUZZ, faire du bruit, afin d'attirer l'attention : c'est devenu l'objectif premier de certains médias.

Les titres, les photos choc sont à la mode, une façon de capter tous les regards.

Le BUZZ joue sur les bas instincts de l'homme, sur une curiosité malsaine, sur l'émotion suscitée par des conflits...

 

Ainsi, la face obscure de notre cerveau prend le dessus : nous nous laissons entraîner par ces instincts primaires.

Nous sommes véritablement manipulés et nous ne faisons plus fonctionner notre raison.

Nous nous laissons aller à ces instincts de la peur, du conflit, de la sexualité.

 

Ainsi, les vidéos pornographiques sont de loin les plus regardées dans le monde, dans tous les pays.

Et il n'est pas rare que des enfants, des adolescents accèdent, sans même l'avoir voulu, à ces sites.

Depuis plusieurs années, les professionnels de santé ainsi que les acteurs du numérique s’accordent à reconnaître l’impact négatif de la pornographie sur le développement psychologique des enfants.

Si la majorité des parents sont conscients que le numérique augmente le risque d’accès aux contenus inappropriés , la première exposition à la pornographie arrive de plus en plus tôt, la plupart du temps avant 12 ans, et elle est très souvent involontaire : un jeune sur deux affirme être tombé dessus par hasard , et plus de la moitié estime avoir vu ses premières images pornographiques trop jeune.

 

 

Source :

Apocalypse cognitive de Gérald Bronner

 

 

 

 

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15 mai 2020 5 15 /05 /mai /2020 08:58
Des masques de protection conçus pour les hommes, inadaptés pour les femmes...

 

Il ne manquait plus que ça !

Du sexisme dans la confection des masques ? Les masques de protection contre le coronavirus sont souvent trop grands pour les femmes...

Et, bien sûr, ils ne protégeraient pas efficacement contre le virus : un masque qui bâille ne peut être performant.

 

De nombreux masques à la taille inadaptée inondent le marché des protections médicales, que ce soit dans le secteur professionnel ou grand public. La raison de cela est une inégalité au cœur même des normes de conception.

"74 % des équipements de protection seraient conçus pour la gent masculine. De son côté, le Congrès britannique des syndicats (TUC) assure que 71 % des femmes doivent composer avec des équipements qui correspondent majoritairement à une morphologie masculine occidentale."

 

Décidément, on peut le dire : les masques créent des problèmes : pénurie, mauvaise utilisation, et en plus inadéquation..

C'est d'autant plus inquiétant que les femmes sont très nombreuses dans le secteur de la santé...

Et ces femmes, en majorité des infirmières, sont particulièrement exposées au virus. Ainsi, 4500 membres du personnel des hôpitaux de Paris ont été contaminés.

Encore une injustice faite aux femmes !

 

Et que dire des enfants ? J'ai vu de jeunes enfants équipés de masques manifestement trop grands : le masque laisse, alors, une ouverture accessible au virus, des deux côtés.

 

Maintenant, nous avons des masques mais ils ne sont pas adaptés à l'ensemble de la population...

De toutes façons, il est certain qu'un masque ne devrait pas être standard... Les masques devraient, en fait, se décliner en différentes tailles pour être vraiment efficaces.

Mais, on est encore loin d'avoir des protections performantes pour lutter contre le virus.

 

Il nous manque des masques, des médicaments, du matériel médical.

Il nous manque un vaccin et son élaboration risque de prendre un certain temps.

 

 

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-les-fabricants-de-masques-accuses-de-sexisme-14-05-2020-2375520_40.php

 

Des masques de protection conçus pour les hommes, inadaptés pour les femmes...
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