Overblog Tous les blogs Top blogs Littérature, BD & Poésie
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
13 novembre 2023 1 13 /11 /novembre /2023 13:05
Tabac : et si on suivait l'exemple suédois ?

 

On voit de plus en plus de femmes fumer dans les rues, certaines qui travaillent font même des pauses cigarette sur le trottoir. Et pourtant, la nocivité du tabac est désormais bien établie.

A l'inverse, "dans les rues de Göteborg en Suède, le fumeur est une espèce en voie de disparition. La cigarette y est interdite quasiment partout, : autour des abris bus, aux abords des gares, devant les magasins, dans les jardins publics et aussi sur les terrasses des cafés.

 

Exemple de deux jeunes femmes suédoises : elles ont longtemps fumé.

Mais depuis ces interdictions mises en place en 2019, elles ont arrêté. "Si vous devez aller fumer loin et seule, ce n’est pas marrant", affirme l’une des deux.

"Vous pouvez être en terrasse avec vos enfants et cela a eu un bon impact sur moi puisque j'ai arrêté de fumer.", déclare l'autre.

 

Et ici, on ne plaisante pas avec les règles. Les responsables d’établissements qui laissent toute personne fumer dehors écopent d’une amende de 5 000 euros.

"Les seules personnes à qui je dois demander de ne pas fumer, ce sont les touristes, ce sont les seuls à être surpris, parfois agacés.", déclare une serveuse.

Cette guerre déclarée aux fumeurs va jusque dans les domiciles. Une Française installée en Suède depuis 6 ans en sait quelque chose...

 "C’est impossible de fumer à l’intérieur, les bailleurs ne l’autorisent pas, c'est impossible de fumer aux fenêtres, à l'intérieur ou sur les balcons, donc il faut aller dehors", indique Laura Marco, cette Française expatriée.

Et même dehors, c'est difficile : l'école en face interdit de fumer à proximité et ses voisins d'immeuble lui ont assigné un seul endroit pour allumer sa cigarette : juste à côté des poubelles.

"Je me sens stigmatisée, un peu rejetée, souvent mal regardée. Les gens jugent beaucoup à la première impression, et ce qu'ils voient, c'est une fille qui fume...", dit-elle.

 

 Aujourd’hui, la Suède est le bon élève de l’Europe, son taux de tabagisme est passé de 35 % de la population en 1980 à 5,2 % en 2022. Le nombre de cancers du poumon a été divisé par quatre grâce à des spots anti tabac où l'on mélange humour et dégoût, et une politique volontariste qui a commencé 15 ans avant la France.

"On a commencé les premières interdictions de fumer dans les années 90. Maintenant, c’est normal de ne pas fumer", assure Carl Hagberg, membre de l’Unité régionale anti-tabac de Göteborg.

 

Les buralistes suédois peuvent perdre leur licence s'ils vendent du tabac à des mineurs. Ils vérifient scrupuleusement les cartes d'identité.

 

Mais ce succès s'explique aussi par la vente de ce produit : le snus, c'est aussi du tabac mais en sachet qui se place dans la bouche. Un produit que les Suédois consomment depuis très longtemps.

Le snus n'est commercialisé qu'en Suède et en Norvège. La marque a été rachetée par un géant américain du tabac, flairant une opportunité pour vendre des alternatives à la cigarette.

"Oui, il y a la dépendance à la nicotine, mais vous n'avez pas tous les autres produits toxiques qu'on inhale quand on fume", déclare un responsable.

Les scientifiques assurent que ces produits peuvent provoquer à haute dose des cancers de la bouche. Mais le gouvernement suédois vient de baisser les taxes sur le snus car à ses yeux la cigarette reste plus dangereuse."

 

En comparaison, aujourd'hui, un quart des Français fument quotidiennement ! Depuis des décennies l’industrie du tabac répand mensonges et manipulations pour maintenir son marché et ses profits. Le lobbying s’exerce au niveau de chaque élu, dans les communes, dans les deux chambres, dans les cabinets des ministères mais aussi et surtout à la présidence de la République. 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/lutte-contre-le-tabagisme/suede-le-succes-de-la-politique-anti-tabac_6160050.html

 

 

 

Tabac : et si on suivait l'exemple suédois ?
Partager cet article
Repost0
25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 12:34
Santé : pénuries et prix scandaleux de certains médicaments...

 

Un problème inquiétant : les pénuries de médicaments...

"Le gouvernement a ainsi annoncé récemment qu'il voulait rendre obligatoire la distribution à l'unité de certains antibiotiques en rupture de stock.

Comment en est-on arrivé là ?

Ces pénuries ne cessent de s'aggraver : moins de 200 médicaments étaient concernés en 2012, alors qu'on en comptait 3700 l'an dernier. Et cela touche toutes les catégories de médicaments pour des raisons d'ailleurs auxquelles on ne pense pas forcément comme l'explique le président de l'Académie nationale de pharmacie, Bruno Bonnemain :

"La guerre en Ukraine a révélé un certain nombre de choses, entre autres le fait qu'ils produisent un certain nombre d'éléments qui sont nécessaires aux médicaments, par exemple l'aluminium... ça a l'air bête, mais les feuilles d'aluminium qui servent pour les blisters venaient en grande partie d'Ukraine, de même que le verre et même des métaux, par exemple, les aiguilles pour injection, il y a eu des ruptures ou des pénuries, à cause de ça."

Il y a eu aussi l'explosion de la demande mondiale, alors que dans le même temps les industriels ont délocalisé leurs productions pour réduire leurs coûts.

Et surtout, le secteur s'est financiarisé avec des objectifs de rentabilité qui concernent désormais un type de médicaments bien précis...

C'est ce que révèle Pierre Chirac, le directeur en chef de la revue médicale indépendante Prescrire.

"Le concept de la fin des années 90, c'étaient des blockbusters, donc faire beaucoup d'entrées comme au cinéma, vendre beaucoup de médicaments à beaucoup de patients. On est passé à un modèle d'affaires de "nichebusters", c'est à dire des médicaments vendus en petites quantités, à des prix de plus en plus extravagants et inacceptables dans des niches, donc soit des maladies rares, soit des cancers rares.

Donc les gros labos donnent la priorité à des médicaments qu'ils produisent moins, mais beaucoup plus chers.

Par exemple, un médicament contre l'hépatite C : la cure est vendue 41 000 euros en France, alors qu'il ne coûte pas plus de 200 euros.

Mais il y a encore plus cher : la journaliste Rozenn Le Saint a enquêté sur le sujet et notamment sur un médicament produit par Novartis.

"Novartis commercialise un médicament destiné à soigner l'amyotrophie spinale qui est une maladie rare, une seule injection de ce médicament coûte deux millions d'euros."

Deux millions d'euros pour une simple injection ! C'est scandaleux !

"C'est d'autant plus problématique qu'au départ ce médicament a bénéficié de la recherche publique.

Ce médicament a été financé par l'argent issu de la recherche fondamentale, donc conduite par l'INSERM et de l'argent en partie défiscalisé de dons du Téléthon...

Ce qui pose la question de l'argent public pour soutenir ce modèle, puisque les médicaments en pénurie sont principalement les vieux médicaments de marques ou les génériques, vendus moins chers donc moins intéressants pour les firmes...

Pour résoudre les problèmes de pénurie, Emmanuel Macron a annoncé son intention de relocaliser une partie de la production...

Mais, si on prend l'exemple emblématique du Paracétamol, une usine doit bien rouvrir d'ici 2026 dans l'Isère, après avoir fermé en 2008, mais la matière première initiale du médicament, elle, restera produite en Chine !"

Encore des effets d'annonce et de fausses promesses !

 

 

Source :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-vendredi-22-septembre-2023-3134603

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/sante-l-entraide-citoyenne-face-a-la-penurie-de-medicaments_6071847.html

 

Santé : pénuries et prix scandaleux de certains médicaments...
Partager cet article
Repost0
23 août 2023 3 23 /08 /août /2023 09:24
Canicule : il fait chaud à Nîmes !

 

Ce dimanche 20 août, une chaleur lourde s'abat sur la ville : on a beau chercher de l'ombre, la chaleur reste accablante...

40 degrés à l'ombre !

Aux Jardins de la Fontaine, les touristes se font rares : quelques personnes dans les allées mais il fait trop chaud pour rester au soleil.

Même le marchand de glaces et de crêpes qui se tient à l'entrée des Jardins a déserté les lieux.

Même sous les arbres, même sous les marronniers, on étouffe...

Ces jardins si fréquentés, si vivants et animés d'ordinaire le dimanche, sont pratiquement déserts.

Le pelouse commence à jaunir sous l'effet de la chaleur, les feuilles des arbres se dessèchent et prennent des teintes rousses...

Difficile de s'activer sous une telle canicule... mieux vaut rester à l'abri.

Et tout le sud de la France se retrouve sous ce dôme de chaleur.

 

Alors, certains sont dans le déni du réchauffement et du changement climatique, mais les faits et les preuves s'accumulent.

Au Canada, des incendies dévastateurs font rage : les feux s'étendent à l'ouest du Canada où des milliers d'habitants continuent à évacuer.

 

"Avec la progression très rapide des flammes, deux larges incendies ont fusionné en Colombie-Britannique, dans l'ouest du Canada, ont annoncé dimanche les autorités locales, tandis que des milliers d'habitants continuent à évacuer la zone.

Le brasier issu de cette fusion, situé dans la région de Shuswap à 500 km au nord-est de Vancouver, s'étend désormais sur plus de 41.000 hectares, d'après les pompiers de Colombie-Britannique.

Sur toute la province, en état d'urgence, environ 30.000 personnes ont reçu un ordre d'évacuation et 36.000 autres sont en état d'alerte et prêtes à fuir, ont indiqué samedi soir les autorités locales.

Le pays connaît ainsi cette année une saison des feux de forêt qui bat tous les records : 14 millions d'hectares - environ la superficie de la Grèce - ont brûlé, soit le double du dernier record datant de 1989."

Des incendies aussi en Grèce, aux Canaries, des méga feux que les pompiers ont des difficultés à maîtriser...

Huit villages ont été évacués dans le nord-est de la Grèce, samedi 19 août, et le feu se déplace vers l'aéroport de la ville portuaire d'Alexandroupolis, ont annoncé les autorités. 

Athènes mardi soir 22 août s’est endormie entourée de flammes, le ciel gris, chargé de cendres. Au nord-ouest de la capitale, dans le quartier populaire d’Ano Liosia, 25 000 habitants ont dû être évacués. 

 

Comme l'écrit Jean Marc Jancovici dans Le monde sans fin "Notre vaisseau spatial de 13000 km de diamètre ne peut pas supporter une pression constante sans avoir des avaries de tous les bords. Ou on fait un effort qui va nous coûter mais qui évitera la panne. Ou on attend la panne."

 

 

Sources :

 

https://www.lepoint.fr/monde/canada-canaries-grece-le-point-sur-les-incendies-20-08-2023-2532152_24.php

 

https://www.babelio.com/livres/Jancovici-Le-monde-sans-fin/1305432

 

 

 

Partager cet article
Repost0
12 juillet 2023 3 12 /07 /juillet /2023 09:50
Trop de touristes !

 

De nombreux sites touristiques sont dégradés par un afflux massif de touristes, les navires géants de croisière sont sources de nuisances et de pollution... Le Mont Saint-Michel connaît une affluence record... Même le Mont Blanc est assailli par les touristes !

 

"Le surtourisme est devenu une plaie ! Parce que le touriste est un mouton, il aime suivre les autres touristes, aller là où on lui dit d'aller, les touristes s'entassent toujours aux mêmes endroits...

 

Le tourisme abîme les paysages, dégrade les chemins de randonnée, répand bouteilles en plastique et emballages, fait fuir les poissons, arrache les fleurs, tire beaucoup la chasse d'eau, prend trop de douches, a besoin de piscine et émet du carbone...

 

Alors, il ne faut pas aller très loin pour observer tout cela : le tourisme est, chez nous, en France, responsable de 11% des émissions de gaz à effet de serre.

En été, là où le touriste aime à s'agréger, à s'agglutiner, la consommation d'eau triple par rapport à la moyenne nationale alors que la consommation d'énergie quadruple. Quant à la production de déchets, c'est 27% en plus par rapport à la moyenne nationale.

 

Alors, pour s'adapter, les communes touristiques surdimensionnent leurs usines de traitement de déchets et de traitement des eaux usées et de potabilisation pour les seuls besoins des touristes, aux frais des contribuables locaux.

350 litres d'eau par nuitée pour un touriste en moyenne dans le monde, en France 230 litres par nuitée, alors que notre consommation pour un simple citoyen est de 150 litres par jour...

 

En mer, maintenant : en France, pays maritime, 13 millions de personnes font du bateau à voile ou à moteur, cela représente un peu plus d'un million de bateaux immatriculés qui ne sortent qu'entre 10 et 30 jours par an depuis 500 installations portuaires et autant de portions du littoral qui ont été bétonnées, polluées aux dépens des herbiers de posidonies de Méditerranée.

Les posidonies sont des plantes à fleurs sans lesquelles les trois quarts des espèces littorales de la Méditerranée n'auraient ni gîte ni couvert...

Or, la posidonie est arrachée par les ancres des bateaux. A force, la posidonie disparaît,  les poissons s'en vont et avec eux, le sédiment marin qui n'est plus retenu par les racines de la posidonie."

 

Le risque à l'avenir : limiter les accès en faisant payer ces accès aux touristes... Dès lors, le tourisme sera réservé aux plus riches...

 

 

 

Sources :

https://tv.marianne.net/focus/l-idee-a-la-con-le-tourisme

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/tourisme/tourisme-de-masse-les-paquebots-ont-ils-encore-un-avenir_5926403.html

 

https://www.lepoint.fr/culture/le-mont-saint-michel-vers-une-frequentation-record-en-2023--23-05-2023-2521343_3.php

 

Trop de touristes !
Partager cet article
Repost0
3 juillet 2023 1 03 /07 /juillet /2023 12:04
"L'école ! s'il vous plaît, ne touchez pas à l'école !"

 

Des exactions dans de nombreuses villes de France, après la mort d'un jeune de 17 ans tué par la police : des incendies, des pillages de magasins, des voitures et des bâtiments brûlés... des scènes de guérillas dans des centres villes notamment à Marseille.

La révolte est prétexte à des pillages, des vols : des jeunes après avoir brisé les vitres de magasins se servent et emportent toutes sortes de marchandises : bijoux, vêtements, matériel informatique, et même des armes...

Des exactions inadmissibles, du vandalisme qui peut toucher les gens les plus modestes.

 

"Une femme à Villeurbanne a tenté d'interpeller un groupe de jeunes qui s'apprêtaient à s'attaquer à une école.

Avec ces mots résonnant comme un cri d'émotion, de désespoir et de lucidité : "Pas l'école, s'il vous plaît, ne touchez pas à l'école !"

Villeurbanne, jeudi soir, à 22 heures 45, des feux se multiplient depuis le début de soirée quand une bande d'une vingtaine d'individus décident de s'attaquer à une école maternelle.   

Une femme seule intervient : "L'école ! s'il vous plaît ! pas l'école ! Ne touchez pas à l'école",  hurle-t-elle dans la nuit.       

Un courage qui impressionne et qui a permis de limiter les dégâts, même si le lendemain l'établissement a dû rester fermé, le temps des relevés de police scientifique, sous le regard de parents et enseignants choqués.

"ça fait très mal au coeur, c'est l'incompréhension..." dit une mère d'élève.

"On a l'impression qu'on a touché à un sanctuaire, une école, ça devrait rester neutre", déclare la directrice de l'établissement.

 

Un sentiment partagé par celle qui est intervenue lors de cette soirée, une habitante assez connue dans le quartier. Elle a accepté de raconter aux journalistes ce qui s'est passé.

"Je vois qu'avec des coups de pieds, ils forcent la porte de l'école et là mon sang n'a fait qu'un tour, voilà, pour moi, on n'attaque pas une école. Voilà, j'ai foncé, j'ai essayé de les raisonner, je les ai suppliés de ne pas toucher à l'école... ils ne m'ont pas écoutée, ils sont entrés, ils ont dévalisé, ils ont pris tout ce qu'ils trouvaient sous leurs mains, écrans, ordinateurs..."

 

Rapidement, le ton monte encore d'un cran : "J'ai continué de les supplier, il y a un jeune qui a dirigé un mortier vers moi, et je n'y croyais pas... je ne pensais pas qu'il passerait à l'acte. Et au moment où je sentais que ça allait partir, un jeune à côté de lui a donné un coup vers le haut dans le mortier, le mortier est parti en l'air. Et il lui a dit : "Non, tu ne la touches pas." 

"J'ai senti que les jeunes étaient interloqués de me voir intervenir, ils ne s'y attendaient pas. Je n'arrive pas à comprendre toute cette haine que j'ai ressentie. Je sais que ça existe, mais je ne l'avais jamais vécue comme ça. Ils transpiraient de haine.

Pour moi, attaquer une école c'est un crime."

 

Déterminée, cette habitante de Villeurbanne, finalement rejointe par d'autres adultes, a sauvé l'école.

Les policiers très sollicités ne sont arrivés que dix à quinze minutes plus tard."

 

Des forces de l'ordre dépassées par les saccages qui se sont multipliés un peu partout en France : faute d'effectifs, de moyens... 

Trop de laxisme aussi dans de nombreux domaines : écoles, banlieues, trafics de drogue qui se répandent...

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/adolescent-tue-par-un-policier-a-nanterre/violences-apres-la-mort-de-nahel-une-habitante-sauve-une-ecole-a-villeurbanne_5922770.html

 

 

 

"L'école ! s'il vous plaît, ne touchez pas à l'école !"
Partager cet article
Repost0
22 mai 2023 1 22 /05 /mai /2023 12:38
Encore une pénurie d'enseignants...

 

Ce n'est pas étonnant, il fallait s'y attendre : le ministère a encore de grandes difficultés pour recruter des enseignants. Les annonces de Pap Ndiaye pour la revalorisation du métier ont déçu...

Et pour cause : en fait de revalorisation, le ministre a surtout proposé aux enseignants de travailler plus pour gagner plus.

 

"Les écoles primaires auront-elles suffisamment d'enseignants à la rentrée ?

Au vu des premiers résultats des concours pour devenir professeur des écoles, on peut en douter...

Dans certaines académies, les candidats admissibles aux épreuves orales sont moins nombreux que les postes ouverts par le ministère de l'Education nationale.

A ce jour, le problème de pénurie des enseignants est loin d'être résolu : une rentrée qui s'annonce particulièrement difficile à commencer par l'académie de Créteil où on dénombre pas moins de 737 candidats admissibles à l'oral alors que 1166 postes de professeurs sont à pourvoir !

Idem dans celle de Versailles, la plus grande académie de France : là ce sont 833 postulants qui ont franchi les écrits pour 1285 places à pourvoir

Les départements d'outremer ne sont pas non plus épargnés à l'image de la Guyane où l'on compte le plus grand nombre de décrocheurs, avec 80 admissibles pour 165 postes...

 

On est donc bien loin du grand choc d'attractivité voulu par le ministère de l'Education qui comptait beaucoup sur les hausses de rémunération des professeurs pour attirer plus d'enseignants.

La secrétaire générale du SNUipp le constate : "Les enseignants ont compris que cette hausse  des salaires est un leurre. On a annoncé 6% d'augmentation pour toutes et tous et on n'y sera pas. Et dans le même temps, on annonce que pour gagner plus, il faudra travailler plus, donc les futurs enseignants ne sont pas dupes de ce qui se passe au niveau du ministère de l'Education nationale.

Ensuite, ce sont aussi les conditions de travail, l'exercice du métier qui doivent être revus avec un nombre d'élèves par classe difficile, avec des remplacements qui ne se font pas, donc on se retrouve avec  plus d'élèves dans les classes. On a des conditions difficiles."

 

De son côté le ministère qui a été contacté n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes. Il a précisé qu'il attendait les résultats définitifs du concours prévu en juillet pour s'exprimer.

 

En attendant, ce sont pas moins de mille postes qui pourraient manquer à la rentrée rien que dans les académies de Créteil, Versailles et de Guyane..."

 

Mieux vaut éviter d'évoquer les problèmes : on a l'impression fâcheuse que le ministère fait la sourde oreille et préfère temporiser au lieu de s'attaquer aux vraies difficultés...

 

Source :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-15-mai-2023-3008109

 

 

 

 

Encore une pénurie d'enseignants...
Partager cet article
Repost0
12 avril 2023 3 12 /04 /avril /2023 11:12
Le scandale des bébés maltraités dans les crèches françaises...

Des enfants insultés, maltraités, frappés, négligés : et cela se passe en France ! 

"Le rapport de l'IGAS sur les crèches fait froid dans le dos. Missionnée par le gouvernement à la suite de la mort d'un bébé de 11 mois en juin dernier dans un crèche privée, l'Inspection générale des affaires sociales a fait une enquête de 4 mois.

 

Et même si ce rapport pointe la très grande hétérogénéité du secteur avec des structures très bien gérées et de qualité, il donne aussi à voir l'état lamentable du secteur de la petite enfance dont les premières victimes sont des bébés, les plus vulnérables des vulnérables...

 

Des bébés insultés, frappés, attachés à des radiateurs ou à leur lit pour qu'ils s'endorment, des bébés hurlant de peur et de faim, à qui on ne donne pas à boire pour qu'ils ne mouillent pas leurs couches, des bébés qu'on laisse dans leurs linges souillés, faute de temps pour les changer, que l'on force à manger en leur pinçant le nez jusqu'à les faire vomir, quitte à leur faire ingurgiter leurs vomis ensuite...

Des enfants en apprentissage de propreté, humiliés, battus, tout en faisant ensuite bonne figure auprès des parents...

Le rapport de l'IGAS est digne d'un roman de Charles Dickens, et ce ne sont pas des faits isolés.

Sur les 50 000 questionnaires recueillis, un quart des professionnels du secteur ont décrit des maltraitances.

En cause : le chiffre, l'objectif de rentabilité appliqué à tout le secteur.

Depuis 2005, malgré la volonté ronflante sans cesse brandie par les gouvernements de créer un service public de la petite enfance, l'objectif des politiques publiques délocalisées est d'accueillir le plus d'enfants possibles dans les crèches, quitte à rogner sur la qualité.

Une brèche dans laquelle s'est engouffré le secteur marchand. Résultat : des micro crèches privées et des multinationales de la petite enfance qui font du business sur le dos des familles et des enfants.

Le gouvernement a promis plus de contrôles dans les crèches mais sans en donner les contours...

Il promet une campagne de communication pour faire connaître les métiers de la petite enfance mais il n'opère pas le changement de paradigme recommandé par le rapport : faire passer la qualité de l'accueil des enfants avant la quantité."

 

En entendant ce reportage, j'étais sidérée : cela se passe en France, des enfants subissent des maltraitances très graves, ce qui peut avoir un retentissement et des conséquences sur leur psychisme. Un enfant est même mort à la suite de ces maltraitances.

 

Evidemment, cela nous rappelle les maltraitances que subissent les personnes âgées dans les EHPAD : mêmes causes, mêmes effets... la rentabilité avant tout...

Le business de la vieillesse existe depuis longtemps.

Depuis des années, ce scandale perdure et rien n'a été fait pour améliorer la situation des EHPAD par les gouvernements successifs... RIEN !

Et voici qu'est révélé un nouveau business : celui de l'enfance. C'est scandaleux et ignoble !

Une honte ! Et on ose nous dire que les Français sont paresseux ! La plupart sont saturés de travail et ont des difficultés à assurer les charges de travail qui leur sont imposées que ce soit dans les hôpitaux, les EHPAD, les crèches ou les écoles...

 

Sources :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mardi-11-avril-2023-8845803

 

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/petite-enfance-un-rapport-de-l-inspection-generale-des-affaires-sociales-accable-les-creches_5765348.html

Partager cet article
Repost0
10 avril 2023 1 10 /04 /avril /2023 12:18
L'élite russe en vacances à Courchevel...

 

Ils s'amusent bien ces Russes pleins aux as : la guerre en Ukraine ne les empêche pas de festoyer, et de venir passer leurs vacances dans une des stations les plus huppées de France : Courchevel...

Sur une vidéo, on les voit danser, chanter, passer du bon temps...

 

L'occident est décadent ? L'occident est l'ennemi de la Russie ? L'occident est l'antéchrist ? L'occident est le diable ?

Ils n'en ont cure : ils aiment trop les vacances à la neige, Courchevel, la capitale mondiale du ski, son domaine skiable d'exception...

 

L' occident est maudit par Poutine mais les Russes aisés aiment bien se livrer à cette "décadanse" : on les voit se déhancher avec bonheur lors d'une soirée dansante...

 

Courchevel est depuis longtemps le lieu de villégiature préféré de l’élite russe. De nombreux oligarques y possèdent de luxueux chalets.

Et leurs habitudes n'ont pas changé depuis la guerre en Ukraine... euh pardon, "l'opération spéciale russe"...

Vive la décadence, donc...

 

Et malgré les sanctions occidentales, de riches et célèbres Russes semblent toujours parcourir les allées enneigées sans être dérangés. C’est ce qu’ont découvert des journalistes ukrainiens qui se sont rendus sur place.

 

"Ils ont notamment repéré et filmé Svetlana Zakharova, épouse du vice-ministre russe de la Défense Timur Ivanov. Elle chantait et dansait sur de la musique russe en compagnie du chanteur et présentateur de télévision Valeri Meladze. Ce dernier a été confronté au journaliste Mykhailo Tkach dans la rue.

 

Alors qu’ils prenaient une photo ensemble, le journaliste ukrainien a demandé au chanteur ce que cela faisait d’être à Courchevel alors que la Russie bombarde l’Ukraine. Valeri Meladze s’est rapidement retrouvé gêné et visiblement irrité. Il a tenté de repousser le journaliste, mais M. Tkach ne s’est pas laissé faire. À plusieurs reprises, quelqu’un a essayé de repousser la caméra, sous les yeux de Mme Zakharova.

Plus tard, elle a été filmée en train de faire du shopping dans les boutiques de luxe de la station de ski des Alpes françaises. En décembre de l’année dernière, elle a également été photographiée en train de faire du shopping à Paris. Elle y aurait dépensé 70.000 euros dans des boutiques de luxe. "

Décidément, la décadence a encore bien des attraits pour un certain nombre de Russes...

 

 

Source :

https://www.7sur7.be/monde/un-journaliste-ukrainien-confronte-l-elite-russe-qui-prend-du-bon-temps-a-courchevel-pourquoi-fuyez-vous-olga~abe60617/#:~:text=Courchevel%20est%20depuis%20longtemps%20le,all%C3%A9es%20enneig%C3%A9es%20sans%20%C3%AAtre%20d%C3%A9rang%C3%A9s.

L'élite russe en vacances à Courchevel...
Partager cet article
Repost0
27 mars 2023 1 27 /03 /mars /2023 08:23
Le précariat : une nouvelle classe sociale...

 

"En Europe, un tiers des actifs qui travaillent se trouvent en situation de précarité professionnelle. Malgré un emploi, et parfois même plusieurs, les fins de mois se font difficiles et se loger, s'alimenter, se chauffer deviennent des questions délicates. Ces travailleurs forment une nouvelle classe sociale baptisée "précariat" par les économistes, un néologisme né de la contraction de "précarité" et de "prolétariat". La hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie a considérablement augmenté l'insécurité économique de larges pans de la société, qui appartenaient jusqu'à présent à la classe moyenne. Alors que le tiers supérieur s'est enrichi malgré la crise, le décrochage de la partie basse s'est accentué. Occupant les emplois les plus précaires, les femmes apparaissent nettement plus touchées que les hommes.

 

En France, en Allemagne, mais également en Suède, autrefois considérée comme un paradis social, le précariat est en hausse. Certains participent à des actions de protestation, d’autres ne croient plus en l’État – ni en la démocratie – et comptent sur les systèmes de solidarité plus que sur les aides publiques. Tous partagent les mêmes angoisses et la même perplexité face à leur situation.

 

Une vague de contestation déferle sur l'Europe : les populations sont en colère contre la hausse des prix de l'alimentation et de l'énergie.

La contestation est attisée par une insécurité économique qui n'a cessé de croître au cours des dernières décennies. Elle touche de larges pans de la société qui appartenaient jusqu'à présent à la classe moyenne.

De plus en plus de contrats de travail sont à durée déterminée, les revenus sont fluctuants, souvent, un seul travail ne suffit plus. Les conditions de vie se précarisent.

 

"Si on ne s'attaque pas d'urgence aux insécurités qui touchent le précariat et à ses aspirations, nous assisterons à l'émergence d'un monstre politique.", déclare un économiste.

Ces dernières années, les Européens ont été confrontés à de nombreuses difficultés : une pandémie qui a entraîné de graves problèmes de santé et de longues périodes de confinement et deux guerres en Syrie et en Ukraine qui ont entraîné l'afflux de millions de réfugiés.

 

"Les inégalités se sont creusées, elles sont aussi devenues plus visibles socialement, aujourd'hui nous sommes face à un nouveau défi avec l'augmentation des prix du gaz et des produits alimentaires et cela va essentiellement toucher les classes moyennes inférieures."

Alors que le tiers supérieur de la société s'est enrichi malgré la crise, le décrochage du bas de la classe moyenne est de plus en plus marqué.

 

"On nous laisse tomber, comment un pays aussi riche que le nôtre peut-il compter autant de retraités pauvres ? C'est affreux", commente une Allemande.

Plusieurs personnes ont du mal à joindre les deux bouts alors qu'elles ont un emploi...

Parmi elles, en France, Patricia Lesage rencontrée par les journalistes une première fois, il y a 3 ans : à cette époque, elle partait travailler à 4 heures du matin pour faire le ménage dans une crèche avant l'arrivée des enfants. Elle est alors âgée de 56 ans et elle est payée 9,90 euros de l'heure sans complément de revenus.

A la fin du mois, elle touche environ 1100 euros quand tout va bien.

Mais cet emploi n'est que temporaire : il lui a été proposé par une agence d'intérim.

Ce n'est pas le seul travail de Patricia mais c'est celui qui lui rapporte le plus.

Patricia évoque la précarité de son travail, sa mauvaise rémunération, elle se sent rejetée par la société.

"9 euros, c'est la misère...", dit-elle.

 

La France a libéralisé son marché du travail relativement tard. En 2017, les règles du licenciement et du droit du travail temporaire ont été considérablement assouplies, avec ce qu'on appelle les ordonnances Macron, dans le but de créer de nouveaux emplois. Mais cela n'a pas marché. Les créations d'emplois n'ont pas été à la hauteur des espérances.

Dans les départements du Nord où vit Patricia et où le taux de chômage est le plus élevé de France, les revenus sont inférieurs à la moyenne et depuis longtemps.

Patricia a occupé toutes sortes d'emplois : elle a travaillé à la chaîne et dans l'industrie florale, actuellement, elle fait essentiellement des ménages et du repassage.

Quand elle sera à la retraite, elle touchera 270 euros, une misère !

"Cela veut dire qu'à 62 ans, je prends ma valise et je vais sous les ponts", dit-elle.

 

En France, le recours au travail temporaire, qu'il soit subi ou choisi, s'est massivement répandu ces dernières années.

L'Allemagne a développé le marché de l'intérim il y a déjà une dizaine d'années. Mais entre temps, la France est allée plus loin : la part du travail temporaire dans l'emploi global est aujourd'hui plus élevée qu'en Allemagne.

 

Selon un économiste, au cours des dernières décennies, le néolibéralisme a conduit à une redistribution du bas vers le haut au niveau mondial.

"On a vu émerger un capitalisme de rentiers dans lequel la richesse produite par les actifs qu'ils soient financiers, physiques ou intellectuels ne cesse d'augmenter, tandis que la part du revenu du travail dans le revenu national ne fait que diminuer. Cela fait 30 ans qu'on assiste à la stagnation du salaire réel.

En Europe et en Amérique du Nord, la libéralisation du droit du travail commence dans les années 80, l'emploi se précarise, les protections contre le licenciement sont assouplies et le recours aux intérimaires se développe. Les contrats à durée déterminée deviennent la norme.

Partout en Europe, l'ensemble de la classe moyenne inférieure voit son niveau de vie baisser.

Trois ans plus tard, la situation de Patricia Lesage s'est légèrement améliorée : elle a trouvé un nouvel emploi en tant que femme de ménage et aide cuisinière dans un centre pour handicapés. C'est le premier emploi fixe de sa vie mais ses revenus sont aussi faibles qu'avant... elle gagne environ 1400 euros par mois. L'inflation l'inquiète : les produits alimentaires sont constamment de plus en plus chers.

"L'électricité, l'eau, le gaz augmentent. Il faut faire attention à tout."

Patricia Lesage ne vote plus...

 

L'insécurité frappe de plus en plus de personnes obligées d'enchaîner les emplois tout en comptant chaque centime en fin de mois.

"Le précariat ne cesse de se développer dans tous les pays industrialisés... " déclare Guy Standing, économiste.

"Des millions de personnes à qui l'on dit qu'elles doivent s'habituer à une vie faite d'emplois précaires... plus grave encore que les emplois temporaires et les autres petits boulots, il y a le fait que ces personnes n'ont plus d'identité professionnelle : cela contribue à créer ce que l'on appelle l'insécurité existentielle."

 

En Allemagne, la précarité sévit aussi...

"Au départ, l'emploi précaire était supposé avoir une fonction de passerelle, pour le salarié, il y avait l'espoir de passer d'un emploi précaire à un emploi stable, mais cela ne se produit pas, c'est comme le hamster dans sa roue, et avec un emploi précaire, les gens se retrouvent très vite dans une situation de vie précaire..." dit Mona Motakef, sociologue.

"L'expression "le travail paie toujours" nie les inégalités car les conditions de départ dans la vie sont différentes en fonction de la famille dans laquelle nous sommes nés, en fonction de l'éducation et de la sécurité matérielle et l'origine migratoire joue également un rôle. Les gens réussissent aussi grâce à leurs privilèges de départ."

 

Les loyers augmentent en Allemagne, la misère grandit depuis plusieurs décennies.

La différence entre les riches et les pauvres ne cesse de s'accroître.

Et la pauvreté reste souvent cachée."

 

Source :

https://www.arte.tv/fr/videos/110347-000-A/pauvres-malgre-le-job/

 

 

 

 

Le précariat : une nouvelle classe sociale...
Partager cet article
Repost0
10 mars 2023 5 10 /03 /mars /2023 12:40
Ecole : des classes trop chargées...

 

La France est le pays de l’Union européenne où les classes sont les plus remplies.

Une récente étude du service statistique du ministère de l’éducation nationale souligne une situation qui se dégrade particulièrement dans les collèges et lycées.

Jugez plutôt : jusqu'à 36 élèves par classe en lycée...

Difficile de gérer autant d'élèves : ainsi, la correction des copies en lycée est particulièrement lourde, notamment dans les disciplines littéraires, Français, histoire géographie, philosophie...

 

"Régulièrement critiquées pour être surchargées, les classes en France "présentent la taille moyenne la plus élevée" dans l’Union européenne (UE), avec 22 élèves par classe pour le niveau élémentaire, contre en moyenne 19,3 élèves par classe dans le reste de l’UE. Le minimum étant observé en Grèce, en Lettonie et en Pologne, avec 17 élèves par classe. Au collège, l’effectif moyen approche 26 élèves (situation similaire à l’Espagne), très au-dessus de la moyenne de tous les pays, située sous la barre des 21.

 

Le rapport n’est pas moins sévère pour l’Hexagone lorsqu’il s’agit du nombre d’heures de cours effectués par les enseignants. Ces derniers assurent, en moyenne, 900 heures par an en école primaire et 720 au collège, tandis que la moyenne européenne est, respectivement, de 740 et de 659 heures. Pour les professeurs, ces conditions d’exercice ne sont pas compensées par un meilleur salaire, comme le rappellent souvent les syndicats."

 

Qui ose prétendre que les Français travaillent moins que les autres, qu'ils sont paresseux ?

Non seulement les enseignants sont sous payés, mais en plus, ils travaillent davantage...

Les enseignants, des privilégiés, des planqués qui passent l'essentiel de leur temps en vacances, qui se mettent en arrêt maladie à la moindre occasion, qui osent se plaindre alors qu'ils reçoivent un salaire mirobolant ? Ce mythe perdure encore pour beaucoup de gens...

L'école est en manque de profs... mais qu'attendent les gens pour préparer les concours et entrer dans une profession si prisée ?

 

Comment s'étonner des difficultés du ministère qui peine à recruter des enseignants ?

Ce métier n'attire plus les jeunes, alors que c'est un  métier essentiel pour l'avenir d'un pays.

 

 

Source :

 

https://www.huffingtonpost.fr/life/article/ecole-la-france-est-le-pays-d-union-europeenne-ou-les-classes-sont-les-plus-remplies_212084.html

 

 

 

Ecole : des classes trop chargées...
Partager cet article
Repost0