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24 mars 2025 1 24 /03 /mars /2025 12:40
Trump, idole des Russes...

 

En Russie, Donald Trump est plus populaire que jamais. Les médias officiels chantent même ses louanges. Cependant, certains Russes restent prudents car ils ne gardent pas forcément un bon souvenir du premier mandat de l’actuel président américain.


Depuis une semaine, le président américain, Donald Trump, a fait son grand retour dans les magasins de souvenirs de Moscou, en Russie.

"On a aussi un souvenir avec Melania" dit une vendeuse.

"Il y avait un pour Biden ?" interroge une journaliste. "Il n'y en avait pas pour Biden", répond la vendeuse...

"Il est associé à quoi, Trump?"  demande encore la journaliste. Réponse : "A la fin de la guerre..."

“C’est un homme bien ! Un vrai ! Presque un Russe”, s'enthousiasme un Moscovite croisé dans la rue. Donald Trump vole presque la vedette à Vladimir Poutine !

 Sur les écrans, le président américain n’est plus présenté comme le chef des adversaires occidentaux. Selon des journalistes proches du Kremlin, il a même brisé le front occidental.

“Je prendrai plaisir à regarder Trump faire la guerre à l’Europe. Ça va finir par la sécession du Groenland, la dissolution de l’OTAN et la chute de l’Union européenne”, explique un commentateur à la télévision russe.

Carrément !


Au Kremlin comme sur les plateaux télévisés, la prudence reste de mise. “Ça me plaît énormément ce que fait Donald Trump jusqu’à présent. Il met la pression sur Kiev et on comprend quand même que bientôt il va essayer de mettre la pression sur Moscou”, analyse une autre commentatrice à la télévision.

Même prudence devant un mémorial dédié aux soldats russes morts en Ukraine. Pourtant, tous affirment vouloir la paix.

"Vous n'êtes pas séduits par Trump ?" interroge une journaliste.

"Non, peut-être qu'on a perdu confiance avec l'Amérique. Un jour, on est amis et puis l'autre, non." déclare une Russe.

Pour le moment, aucun accroc n'est venu vraiment contrarier les relations entre les deux présidents.

Ces derniers jours, Donald Trump a encore confirmé son penchant pour la Russie...

Alexandre Orlov, ancien ambassadeur de Russie en France dit ceci : "Trump, Musk ont réussi leur vie dans l'économie, ce sont des gens avec une approche tout à fait différente de la politique. Trump veut être constructif, pragmatique, développer la coopération et puis, surtout Trump a fait revenir aux Etats-Unis les valeurs traditionnelles qui sont les nôtres, il y a une base pour se comprendre entre Poutine et Trump très très large..."

 

Cette "idylle" entre les deux présidents va-t-elle durer ? Rien n'est moins sûr : les négociations à venir s'annoncent difficiles...

A Gaza, les bombardements ont repris et s'intensifient : la paix envisagée est encore bien loin, hélas. 

 


Sources :
 

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/donald-trump-le-president-americain-est-la-nouvelle-star-a-moscou_7124820.html

 

https://youtu.be/CmUSSWgpx5A?si=K8U9XlW2p4fTacS4

 

https://www.lepoint.fr/monde/poutine-n-est-pas-un-mauvais-type-pour-l-emissaire-americain-steve-witkoff-23-03-2025-2585440_24.php

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17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 13:01
Le narcissisme de Donald Trump...

 

Sur les réseaux sociaux, le narcissisme triomphe : on se montre, on s'affiche même sous les meilleurs aspects... on connaît l'engouement pour les selfies, on sait comment certains vont même jusqu'à mettre en scène leur vie, se prenant pour des stars, s'exposant de manière indécente...

Les influenceurs sont à la mode, et veulent servir de modèles, ils diffusent le plus souvent des images idéalisées...

Un narcissisme que l'on retrouve parfaitement illustré par le personnage de Donald Trump et le terme de "personnage" est bien adapté car, sans arrêt, il se met en scène...

"L'homme qui a passé sa vie à mettre son nom et son visage sur tout ce qui pouvait lui rapporter de l'argent, des gratte-ciels de Manhattan aux hôtels en passant par des golfs en Floride et des avions à son effigie, illustre plus que tout autre aujourd'hui cette insatiable soif de reconnaissance encouragée et aggravée par les réseaux sociaux.

 

A tel point qu'exclu de Twitter le 16 janvier 2021 pour cause de fraude à l'élection présidentielle et assaut du Capitole, il a immédiatement créé Truth Social, son propre réseau social pour rester libre d'insulter ses adversaires..." écrit Philippe Bloch dans son ouvrage Jamais sans mon écran !

 

Et il rajoute : "Rappelez-vous la façon brillante dont il avait surmonté l'affront de son mugshot ( photo d'identité judiciaire) pris à la prison du Comté de Fulton, en Géorgie. Plutôt que d'avoir honte d'une telle photo qu'on ne souhaite à personne, il avait réussi à en faire un trophée de guerre, en mettant immédiatement en vente sur les réseaux sociaux toute une série d'objets à son effigie, lesquels avaient largement contribué à le faire monter dans les sondages autant qu'à financer sa campagne électorale..."

 

On se souvient aussi de cette vidéo intitulée Trump Gaza où l'on voit la bande de Gaza transformée en riviera, où l'on pouvait découvrir une statue en or monumentale à l'effigie de Donald Trump, ainsi que des reproductions de cette statue vendues dans des boutiques, un culte de la personnalité qui inquiète.

Il se présente lui-même comme ayant une mission divine ! Tout le monde le révère dans son camp... de quoi alimenter encore plus son narcissisme...

Trump est partout, il s'affiche, il attire l'attention sur lui par toutes sortes de déclarations tonitruantes, parfois contradictoires...

 

Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, qui a eu plusieurs conversations avec Donald Trump dit que le président est un "narcissique psychologique... il n'écoute pas son interlocuteur, il reste figé dans son discours..."

 

 

 

 

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9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 13:15
Un monde à la renverse...

Partout, un monde à la renverse... 

En Corée du Sud, instauration de la loi martiale qui n'a duré que très peu de temps... Le principal parti d’opposition en Corée du Sud va retenter de faire tomber le président Yoon Suk Yeol, sauvé de justesse par les siens d’une première motion de destitution en ce sens,  après son éphémère loi martiale. Secouée par une mesure inédite depuis la dictature militaire, la jeune démocratie sud-coréenne voit son avenir politique troublé...

 

En Syrie, la chute de Bachar al-Assad met fin à cinq décennies d'un régime autoritaire et sanglant : dans les rues de Damas, l'heure était à la liesse, dimanche 8 décembre. Quelques heures plus tôt, les rebelles menés par des islamistes radicaux annonçaient à la télévision publique la chute du président Bachar al-Assad et la "libération" de la capitale syrienne, après une offensive fulgurante. Un coup de théâtre ! Bachar al-Assad se serait réfugié à Moscou. Mais que va-t-il advenir de la Syrie sous la coupe de djihadistes ?

Un mal pour remplacer un mal ?

La guerre encore à Gaza où Israël poursuit son offensive : de nouvelles frappes meurtrières dans les villes de Gaza et Rafah. Au moins 34 Palestiniens sont morts, samedi 7 décembre, lors de bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne, selon les autorités sanitaires locales. Les autorités ont déclaré qu'une frappe israélienne avait touché une maison dans la ville de Gaza, samedi en fin de journée, tuant quatre femmes. Le bilan a été revu à la hausse par rapport aux 30 morts annoncés plus tôt dans la journée par le ministère palestinien de la santé. L'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat les frappes signalées dans les villes de Gaza et Rafah. 

 Selon les autorités sanitaires de Gaza, une grande partie de l'enclave palestinienne a été détruite et plus de 44 000 personnes ont été tuées.

 

Aux Etats-Unis, l'élection de Donald Trump a rebattu les cartes concernant l'avenir de l'Ukraine. Donald Trump dit que Kiev doit s'attendre à "probablement" moins d'aide des Etats-Unis. 

Donald Trump appelle à un "cessez-le-feu immédiat". Le président élu des Etats-Unis a affirmé, dans un message posté sur sa plateforme Truth Social dimanche, que Volodymyr "Zelensky et l'Ukraine aimeraient conclure un accord et mettre fin à la folie" de la guerre. Trop de vies ont été perdues en vain", a-t-il déploré.

Mais quelle paix pour l'Ukraine ? Là encore, l'avenir est très incertain...

 

En France, après la dissolution inattendue de l'assemblée, décidée par Emmanuel Macron, le nouveau gouvernement de Michel Barnier a été censuré et la France est en attente d'un nouveau premier ministre et d'un nouveau gouvernement... là encore une situation très incertaine d'autant que le pays croule sous les dettes, que de nombreuses entreprises connaissent des difficultés et appliquent des mesures de licenciement, ce qu'on appelle élégamment des "plans sociaux"...

Le nouveau gouvernement pourra-t-il agir sans être censuré ? Il convient de trouver des compromis, mais la tâche sera difficile... Quel premier ministre sera apte à gérer une situation si complexe ?

Or, les problèmes à résoudre sont nombreux, pas de temps à perdre...

 

Partout, un monde à la renverse...

 


 

 

 

Un monde à la renverse...
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21 octobre 2024 1 21 /10 /octobre /2024 12:00
L'eau devenue une arme de guerre à Gaza...

"L'OMS  a appelé à cesser les attaques contre les établissements de santé au Liban, alors que la situation humanitaire est de plus en plus difficile. A Gaza, elle est catastrophique, selon l'ONU.

La question de l'eau est particulièrement préoccupante : Israël a cessé de fournir de l'eau au territoire après les attaques du 7 octobre. Depuis, certaines infrastructures ont également été détruites.

C'est la ruée vers l'eau, devenue en 12 mois de conflit une denrée rare, extrêmement rare à Gaza. A peine 4 litres par jour et par personne pour boire, se laver, cuisiner... C'est vingt fois moins qu'il y a un an...

Des journalistes ont analysé des centaines de vidéos, scruté des images satellites : l'eau est devenue une arme de guerre à Gaza.

Avant le 7 octobre, 13% de l'eau de ce territoire palestinien arrivaient d'Israël par les canaux de Mekorot. Le 9 octobre 2023, le siège est lancé, l'un des premiers actes de guerre est de fermer ces canaux.

"Nous imposons un siège complet à Gaza, plus d'eau, plus d'électricité, plus de nourriture, ni de fuel, tout est fermé", dit alors Yoav Gallant, le ministre israélien de la défense.

Tout repose donc sur les installations de Gaza.

Les journalistes ont recensé 558 pompes d'eaux usées : usines de dessalement, puits,  réservoirs, à Gaza, avant la guerre.

69% ne sont plus opérationnels, endommagés ou même totalement détruits... du ciel, certains étaient facilement identifiables : par exemple, Water plant, usine d'eau inscrit sur le toit d'un bâtiment.

Le 16 novembre 2023, les satellites montrent un épais nuage noir qui s'en échappe. Résultat : le lendemain, un cratère de bombes a fait disparaître les mots.

Sur les dizaines d'images aériennes analysées par les journalistes, il est souvent difficile de savoir si ces infrastructures ont été intentionnellement visées par l'armée israélienne ou si ce sont des dommages collatéraux des combats avec le Hamas.

Mais parfois, il n'y a aucun doute : on montre le plus grand réservoir de Rafah ou plutôt ce qu'il en reste... Il permettait d'alimenter en eau toute une zone : 50 000 habitants et de nombreux déplacés.

Les journalistes ont retrouvé une vidéo postée le 27 juillet 2024 : on y voit des soldats israéliens placer des explosifs sur les installations hydrauliques.

En commentaire, il est écrit en hébreu : "Destruction du réservoir d'eau de Tel Sultan, en l'honneur du shabbat."

Sur une seconde vidéo, le site explose.

Les journalistes sont remontés jusqu'au profil de l'homme qui a filmé et posté ces images : sur plusieurs photos qu'il publie, il est en uniforme avec des collègues. On voit son insigne : c'est bien un soldat israélien de la 401ème brigade du corps blindé. Son régiment était déployé à Rafah, à ce moment-là.

Selon les autorités israéliennes, c'est le commandant de la brigade qui a donné cet ordre, sans accord préalable de ses supérieurs...

Une enquête a été ouverte.

Pour son eau potable, Gaza dépend en grande partie de trois usines de dessalement : aujourd'hui, seule celle du sud fonctionne très partiellement, faute d'électricité. Celle du nord était quasiment flambant neuve... la construction avait été achevée en 2019 avec des fonds du Koweït.

Le premier novembre 2023, l'usine semble quasiment intacte, seul un cratère est visible juste à côté. A moins de 200 mètres, l'armée israélienne a pris position, on aperçoit des dizaines de chars alignés.

A mi-chemin, les journalistes ont géolocalisé une vidéo : elle a été publiée le 7 novembre par le Hamas et prouve que les combats ont été âpres dans la zone. 14 jours plus tard, les puits qui récupéraient l'eau de mer sont complètement détruits, le bâtiment est largement endommagé, et des traces d'engins sont visibles.

Les journalistes ont retrouvé les images de l'intérieur : c'est dévasté.

Selon les ingénieurs, le montant des dégâts s'élève à plus de 6 millions de dollars. A ce stade, l'armée israélienne n'a pas fourni d'explications sur cette destruction. Pourtant, cette usine comme beaucoup d'installations hydrauliques stratégiques de Gaza, était censée être démilitarisée, c'est à dire que leur localisation a été transmise à Israël via l'ONU pour être laissée hors du conflit.

Le 15 décembre 2023, un autre point à été ajouté à cette liste humanitaire : un entrepôt géré par la Compagnie des eaux palestiniennes et par l'UNICEF : il a pourtant été touché par une frappe le 21 janvier 2024. Selon, Israël, l'entrepôt lui-même n'était pas ciblé mais des terroristes du Hamas se cachaient aux alentours. Quatre personnes sont mortes, des tonnes de matériaux destinées à réparer les infrastructures hydrauliques ont été détruites...

 

Et pourtant, les besoins sont immenses, des centaines de kilomètres de canalisations sont détruites... partout, des mares stagnantes et les eaux usées ne sont plus traitées, les 7 stations d'épuration de Gaza sont hors service. Faute de pouvoir les traiter, les eaux usées sont parfois rejetées en mer d'abord en petites quantités, puis un mois plus tard,  une vague de pollution entache la Méditerranée.

Selon, l'ONU, cette situation serait à l'origine de nombreuses maladies de peau à Gaza, et le virus de la polio disparu depuis 25 ans a été détecté dans ces eaux usées. Devant le risque majeur d'épidémie, Israël promet de raccorder au réseau électrique certaines installations hydrauliques et d'acheminer du matériel pour lancer des réparations..."

 

Un rappel :  le siège total de la bande de Gaza par Israël est "interdit" par le droit international humanitaire. Ce sont les personnes les plus fragiles, des civils qui en subissent les conséquences désastreuses. L'eau est une ressource vitale. Aucun être vivant sur la planète ne peut survivre sans elle. Quand cessera cette folie meurtrière ?

 

 

 

Source : à 34 minutes, 37 secondes

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mercredi-16-octobre-2024_6802504.html

 

 

 

 

L'eau devenue une arme de guerre à Gaza...
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19 août 2024 1 19 /08 /août /2024 11:52
A Gaza, l'immense désespoir d'un père...

 

"A Gaza, l'immense désespoir d'un père... Le temps de partir déclarer la naissance de ses jumeaux nouveaux nés, toute sa famille perdait la vie dans une frappe.

Un insoutenable drame à Gaza, un de plus : deux nouveaux nés tués, avec leur mère et leur grand-mère, au moment même où le père de famille était en route pour récupérer leurs actes de naissance...

De retour avec les certificats, il ne restait plus personne de sa famille.

 

La souffrance d’un père que rien ne peut consoler : les images sont terribles... à bout de forces, il s’effondre dans les bras de ses proches car la douleur est insupportable. Sa femme, docteure en pharmacie, et ses deux nouveau-nés sont morts quelques heures plus tôt après une frappe. Les bébés avaient trois jours.

Leur père n’avait quitté sa maison que quelques instants pour déclarer leur naissance.

En larmes, ce père témoigne : "Ce sont les certificats de naissance. Pendant que je les récupérais, j’ai reçu un appel disant que notre appartement avait été ciblé". Leur logement était situé au dernier étage d’un immeuble.

Une vidéo en montre les débris.

Désormais, ce père de famille a trouvé refuge dans un camp à quelques kilomètres de son ancien domicile.

"Je n'ai pas eu l'occasion de fêter leur arrivée, leurs vêtements sont encore neufs, ils n'ont pas eu l'occasion de les porter." et il déballe un sac rempli de vêtements de bébés.

 À la détresse s’ajoute l’incompréhension. Sa femme n’avait aucun lien avec une activité militaire, selon lui. Jusqu’à son septième mois de grossesse, elle était bénévole dans les hôpitaux de Gaza.

 

Ce drame a-t-il provoqué des réactions côté israélien ?

L'armée israélienne dit ne pas avoir connaissance de cette histoire telle qu'elle est racontée. Une façon de mettre en doute ces faits qui sont pourtant avérés.

Quant à l'opinion publique israélienne, elle ne peut pas réagir parce qu'elle ne voit pas les drames des Palestiniens de Gaza. Les médias grand public de ce pays ne diffusent quasiment jamais d'images des Palestiniens de l'enclave sous les bombes, les destructions, les morts.

Les médias grand public de ce pays tout comme l'opinion semble s'être arrêtés à une date : celle du 7 octobre dernier, le jour des attaques terroristes du Hamas... c'était il y a dix mois. Eh bien, depuis, les civils Palestiniens sont quasiment invisibilisés en Israël."

 

C'est ce que l'on appelle de la censure et de la désinformation...

Combien d'autres enfants tués à Gaza ? Combien d'autres civils ? Quand cessera ce massacre ? Quand cessera cette barbarie ?

 

 

Sources :

à 4 minutes, 18 secondes :

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-mercredi-14-aout-2024_6685428.html

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-le-hamas-et-israel-deux-nouveau-nes-tues-alors-que-leur-pere-recuperait-leur-acte-de-naissance_6725274.html

 

 

 

 

 

 

A Gaza, l'immense désespoir d'un père...
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28 décembre 2023 4 28 /12 /décembre /2023 12:43
Gaza : et maintenant la famine...

 

"80 jours après le début du conflit entre Israël et le Hamas, la situation est de plus en plus critique à Gaza, où 93 % de la population peine à se nourrir correctement.

Des mouvements de foule dans Rafah : un convoi humanitaire vient d'être pris d'assaut par des habitants... ils s'emparent de cartons de nourriture. Un témoin filme.

Des hommes du Hamas tirent pour disperser les gens. Un adolescent de 17 ans est tué.

La famine menace Gaza : 93% de la population manquent cruellement de nourriture et certains sont prêts à tout pour en obtenir, quitte à jouer des coudes, pour essayer de remplir leur gamelle.

Une vision terrible d'un autre temps : des gens qui tendent désespérément leur gamelle pour obtenir une maigre pitance...

 

"Aujourd'hui la situation est très difficile : c'est le chaos, il y a de la violence même si on est des gens bien... et on a faim, on n'a plus les moyens d'acheter de la nourriture..." témoigne un habitant de Gaza.

 

Dans un centre des Nations Unies, distribution de farine, élément de base de l'alimentation...

Cela fait 5 jours que Mohammed vient avec sa femme pour en obtenir... en vain.

"Chaque fois que c'est mon tour dans la file, ils me disent : "désolé, il n'y en a plus, alors on repart et on revient le lendemain à 3 heures du matin. Les enfants ont faim, parfois j'ai tellement honte, je me sens tellement impuissant que je me cache pour qu'ils arrêtent de me demander de la nourriture."

 

"Notre fils nous dit qu'il est affamé à en avoir mal au ventre. Comment dois-je lui répondre ? ça me met en colère.", témoigne sa femme.

 

Ce jour-là, c'est enfin le bon. Le couple récupère deux sacs de farine pour en faire du pain. Il faudra que ça leur tienne au moins un mois.

Mohammed est ouvrier. Avant la guerre, il vivait de petits boulots, il a fui les bombardements près de Khan Younès, il y a trois semaines.

 

Sur le marché de Rafah, il n'y a plus de produits importés, seulement quelques légumes récoltés sur place, et les prix ont triplé.

Le père de famille a dû emprunter de l'argent à un ami pour pouvoir s'offrir exceptionnellement des tomates et quelques biscuits.

 

Il rejoint sa femme et ses 3 enfants dans un campement de réfugiés.

C'est la première fois que sa petite fille de un an mange depuis 24 heures.

"Elle a besoin de lait, de couches, mais ça, on n'en a pas.", dit la mère.

 

Pour les autres, le seul repas de la journée sera une tomate et un poivron à partager en quatre."

 

Comment peut-on laisser les gens dans un tel désarroi et un tel dénuement ? Après les bombardements, voici la famine qui les guette et les anéantit.

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/gaza-la-famine-se-propage-dans-l-enclave-palestinienne_6265812.html

 

 

 

Gaza : et maintenant la famine...
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6 décembre 2023 3 06 /12 /décembre /2023 10:29
Israël : une fuite en avant dans le carnage...

 

L'armée israélienne poursuit impitoyablement son avancée dans le sud de la bande de Gaza... il s'agirait d'éradiquer le Hamas et de tuer des terroristes, mais les victimes sont surtout des victimes civiles, et notamment des enfants.

"L'armée israélienne est rentrée à Khan Younès dans le sud de la bande de Gaza et combat au sol. L'ONU se dit inquiète pour les civils réfugiés dans le grand hôpital de la ville, l'hôpital Nasser. 

La présidente de la Croix Rouge qui se trouve à Gaza a dit être choquée par les blessures des enfants.

Le plus souvent, au lieu de les soigner, on les ampute. C'est de la médecine de guerre.

Des vies brisées, anéanties...

 

Dans un reportage diffusé sur France 2 on voit un jeune garçon qui Assef ajuste son pansement et bouge son membre fantôme dans une grimace de douleur : le garçon a 11 ans, il est amputé d'un pied et une broche répare son autre jambe cassée.

"Je marchais avec des amis et le missile est tombé, j'étais par terre et j'ai essayé de me relever, il y avait des débris sur ma jambe et quand ils m'ont relevé, mon pied était arraché." témoigne l'enfant.

 

Dans une autre chambre, les mères sont auprès de leurs enfants.

Une fillette de 13 ans a le corps parsemé de brûlures et elle a été amputée des deux jambes.

Elle en parle dans les larmes et l'effroi : "Je ne veux pas de fausses jambes, je ne veux pas de prothèses, je veux retrouver mes jambes, ils peuvent le faire, elles n'ont pas disparu."

 

Des enfants et des adolescents souvent amputés dès leur arrivée aux urgences... mais pas toujours... comme l'explique un médecin de Gaza.

"On a aussi des enfants dont les plaies initiales s'aggravent et s'infectent du fait de la situation sanitaire, du manque d'hygiène et du manque de suivi post opératoire initial."

Couper un membre pour parfois sauver une vie...

 

En visite hier à Gaza, la présidente du comité international de la Croix Rouge est sortie de sa réserve.

"Ce qui m'a le plus choquée, ce sont les enfants avec d'atroces blessures et qui ont, en plus, perdu leurs parents et n'ont plus personne pour s'occuper d'eux."

 

A l'hôpital, une jeune fille de 14 ans, mutilée de guerre raconte qu'elle a d'abord été très en colère. "Mais je vais continuer ma vie comme avant, je n'y penserai pas." dit-elle avec courage.

 

Assef amputé du pied rêvait de jouer au football. Il dit que ce sera toujours son sport préféré."

 

Des afflux de blessés, des urgences débordées, manque de fioul, manque de médicaments, manque de nourriture, insécurité pour le personnel médical : une situation catastrophique qui atteint les civils, des enfants, des victimes innocentes. Il faut arrêter ce massacre qui, dans tous les cas, dessert la cause israélienne.

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/guerre-entre-le-hamas-et-israel-dans-un-hopital-de-gaza-des-enfants-amputes_6225390.html

 

 

 

Israël : une fuite en avant dans le carnage...
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3 novembre 2023 5 03 /11 /novembre /2023 11:38
Gaza : catastrophe humanitaire...

 

"Des combats féroces dans le nord de la bande de Gaza : au 25ème jour de la guerre, l'armée israélienne poursuit sa progression de manière déterminée.

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés dénonce un engrenage mortel et il implore le conseil de sécurité de l'ONU d'y mettre fin. Il demande encore un cessez-le-feu humanitaire.

 

L'UNICEF fait la même demande, soulignant le manque d'eau et de nourriture. L'organisation estime que la bande de Gaza est devenue un cimetière pour des milliers d'enfants.

Reprenant en grande partie les chiffres des autorités de Gaza, elle estime que plus de 3450 enfants sont morts depuis le début de la guerre. Près d'un millier d'enfants sont aussi portés disparus sans doute enfouis sous les décombres des immeubles bombardés.

Les bombes et les privations vont aggraver le bilan humain déjà à peine soutenable.

 

L'eau est peut-être le problème le plus critique, elle ne coule quasiment plus depuis Israël... à Gaza, les centrales de désalinisation sont endommagées ou au ralenti, faute de carburant pour pomper l'eau et la rendre potable.

Conséquence : les enfants boivent de l'eau salée impropre à la consommation, ce qui les rend encore plus malades.

 

Le porte parole de l'UNICEF témoigne : "Il y a 130 enfants prématurés sous incubateurs, 50 000 femmes enceintes avec une moyenne de 180 accouchements par jour, 350 000 personnes atteintes de maladies non transmissibles, on ne peut pas les traiter s'il n'y a pas d'électricité ni de médicaments."

Sans eau, sans électricité et sans anesthésiant, les docteurs doivent opérer à la lueur de la lampe torche dans les hôpitaux.

16 hôpitaux de Gaza ne sont plus du tout opérationnels, sur les 35 que compte l'enclave côtière. Le système de santé est au bord de l'effondrement.

 

Le porte parole de l'OMS a fait cette déclaration : "Actuellement, la production d'eau potable est à 5% de ce qu'elle est en temps normal. De plus en plus, on va avoir des enfants, surtout de très jeunes enfants qui vont mourir de déshydratation."

De plus en plus de camions chargés d'aide humanitaire pénètrent pourtant par le poste frontière de Rafah avec l'Egypte : 143 au dernier comptage, mais c'est une goutte d'eau par rapport aux besoins. Avant la guerre, 500 camions remplis de vivres et de carburant traversaient chaque jour la frontière.

 

Une situation humanitaire plus alarmante que jamais. Le secrétaire général de l'ONU s'est dit inquiet de l'intensification du conflit. Antonio Gutteres met en garde contre le risque d'une dangereuse escalade au delà de Gaza."

Des experts mandatés par l'ONU parlent d'un risque de génocide pour le peuple palestinien.

Cette guerre à outrance risque aussi de se retourner contre Israël.

 

 

Source :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mardi-31-octobre-2023-3026477

 

 

 

Gaza : catastrophe humanitaire...
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30 octobre 2023 1 30 /10 /octobre /2023 13:36
Submergés, nous sommes submergés...

 

Submergés, nous sommes submergés par un flot continu d'informations catastrophiques, anxiogènes... Un déluge qui nous accable...

Des guerres en Ukraine, à Gaza, des tremblements de terre en Turquie, au Maroc, une tuerie aux Etats-Unis, des attentats en France, en Belgique, des incendies, des inondations...

 

"Radios, télé, réseaux sociaux, l'information partout, tout le temps, et devant les écrans de plus en plus de personnes vulnérables.

Dans ce ciel lourd chargé d'actualités, peut-on se protéger et comment faire ?

 

Comme de nombreux Français, des étudiants de 21 à 23 ans se sentent dépassés, voire désespérés par l'affluence de mauvaises nouvelles.

"Cela provoque de l'anxiété par rapport à toutes les horreurs qu'on peut voir, qui sont publiées tout le temps, en permanence...", témoigne une étudiante.

"C'est vrai que ça fait une lassitude, au bout d'un moment, on n'en peut plus, ça fait trop", dit un étudiant.

"C'est à peu près sans fin, on ne peut pas y échapper", déclare une autre jeune fille.

 

Et depuis les événements en Israël, tous ont décidé de désactiver leurs notifications. Une stratégie de retrait...

Il est vrai que les informations négatives, les images en continu ont un impact réel sur le cerveau. Médecin et chercheur en psychologie, le docteur Rapoport-Hubschman a longtemps travaillé sur le stress et la santé.

 "Quand on consomme des infos anxiogènes, on a des tensions musculaires, on peut avoir des problèmes d’insomnie, des douleurs variées, les répercussions sont très claires, notamment pour les jeunes", détaille le docteur Rapoport-Hubschman. 

 

Sur les réseaux sociaux, des jeunes en détresse sont à la recherche de solutions.

'Il ne faut pas regarder les informations, c'est très anxiogène."

"Je constate autour de moi que je ne suis pas le seul à avoir débranché télé et radio. Ras le bol de cette atmosphère anxiogène."

Certains youtubeurs tentent de leur venir en aide. Prendre du recul, cela s'apprend : certains conseillent la méditation. Des exercices courts et quotidiens permettent de mieux gérer les émotions.

 

Une des meilleures solutions reste le contact rapproché avec la nature : une promenade en forêt, dans un parc, un jardin." Un contact que nous avons perdu.

Il nous faut réapprendre à regarder les beautés de la nature, nous ressourcer auprès d'elle.

La lecture d'un beau livre apaise aussi, apporte réconfort et évasion... on peut lire, par exemple, Sur le chemin des oiseaux d'Elise Rousseau, un magnifique ouvrage sur la beauté du monde et des oiseaux...

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/societe/actualite-anxiogene-comment-combattre-la-fatigue-informationnelle_6150519.html

 

 

Submergés, nous sommes submergés...
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25 octobre 2023 3 25 /10 /octobre /2023 08:25
Guerre au Proche-Orient : deux fanatismes qui s'affrontent...

 

L'attaque sauvage du Hamas contre des civils israéliens a réveillé et même exacerbé le nationalisme d'Israël. Cette attaque a ressoudé une unité nationale qui était écornée depuis des mois.

Le gouvernement extrémiste israélien était largement contesté en raison d'une réforme de la justice. Lundi 24 juillet, la Knesset avait adopté une des dispositions phares, et hautement contestée, de cette réforme, venant supprimer la possibilité pour les magistrats d’annuler des décisions gouvernementales qu’ils jugeraient "déraisonnables".

 

 La société civile s'était alors mobilisée d’une manière inédite et avec persévérance. Trois jours seulement après l’annonce de la réforme par le ministre israélien de la justice, plus de 20 000 manifestants se sont réunis à Tel-Aviv, dénonçant une réforme qu’ils considéraient comme un basculement sans précédent dans l’autoritarisme. La mobilisation s’est vite propagée au dehors de la capitale, gagnant Haïfa, Jérusalem et nombre de villes côtières.

Si le nombre de manifestants a varié au cours des sept mois qui se sont écoulés, la contestation a été continue et a atteint des records de participation. 

Portée par le gouvernement de Benyamin Netanyahou, cette réforme a suscité le rejet d'une grande partie de la population israélienne.


"Depuis fin 2022 en Israël, plusieurs ministères sont aux mains de figures de l’extrême droite du pays. Des sionistes religieux qui n’ont eu de cesse d’encourager la colonisation en Cisjordanie, exacerbant les tensions. 

Des extrémistes violents sont au gouvernement : à côté des ultraorthodoxes des partis Shas et Judaïsme unifié de la Torah, qui militent notamment pour l’exemption totale de service militaire pour les étudiants des écoles religieuses, Smotrich et Ben-Gvir sont des représentants de ce que l’on appelle le sionisme religieux. Homophobes, sexistes et racistes, les deux sont favorables à l’annexion de l’intégralité de la Palestine, de Gaza à la Cisjordanie en passant par Jérusalem-Est, et l’instauration d’un État théocratique intégralement soumis à la loi juive."

En fait, dans cette guerre qui renaît, deux extrémismes s'affrontent : celui du Hamas et celui du gouvernement israélien.

Le Hamas est aussi une organisation fanatique et terroriste qui s'est livrée à un massacre de civils sans défense.

La cause palestinienne a "perdu dès lors qu’elle s’islamise et se confessionnalise", nous dit l’écrivain franco-algérien Kamel Daoud.

 Kamel Daoud a pris le soin de clarifier les choses, en condamnant aussi le massacre des Palestiniens par l’armée israélienne.

"Les femmes et enfants palestiniens de Gaza ne sont pas des animaux à abattre, mais des humains", écrit-il sur X, tout en insistant sur le fait qu’ils sont "dans le piège du Hamas et de son projet d’extermination religieuse et judéophobe."

 

Des fanatiques de part et d'autre : dès lors, la paix paraît impossible et les populations sont prisonnières de ces fanatismes exacerbés.

 

Sources :

 

https://www.philomag.com/articles/quelle-est-lideologie-de-lextreme-droite-israelienne

 

https://www.kartable.fr/ressources/francais/expose-type-bac/dictionnaire-philosophique-portatif-quot-fanatisme-quot/17178

 

 

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