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21 mai 2025 3 21 /05 /mai /2025 09:42
Des robots devenus fous...

 

"Une séquence a fait le tour du monde, celle d’un robot humanoïde qui est subitement devenu fou, dans une usine en Chine. Alors, que s’est-il réellement passé ?

 

Dans une usine chinoise, immobile et suspendu à un crochet, le robot humanoïde se met subitement à s’agiter, comme s’il voulait s’en prendre violemment à ses créateurs, les deux ingénieurs en charge de sa programmation. Après quelques secondes, ils sont parvenus à maîtriser la machine, plus de peur que de mal donc. Mais la vidéo a fait le buzz sur les réseaux sociaux.

Il y a ceux qui en plaisantent :

"Je pense que ce robot ne veut pas aller travailler et qu'il préfère partir en vacances..." dit une jeune femme.

"Voici le teaser du prochain terminator".

 

Il y a ceux qui s'interrogent sur les dangers potentiels de ces humanoïdes :

"Voilà pourquoi je ne suis pas confiante avec les robots : ils vont nous remplacer et ce sera la fin du monde..."

 

Le robot incriminé, développé par une entreprise chinoise, est à la pointe de la technologie. Il est capable de mouvements ultrasophistiqués, par exemple un saut périlleux arrière. Le prix de vente sur Internet est d’un peu plus de 80 000 euros.  


Ce robot s’est distingué par le passé par des comportements en apparence violents. En février dernier, il semble vouloir s’en prendre à quelqu’un dans la foule. En réalité, d’après le fabricant, le robot aurait tout simplement trébuché.

 

Alors, faut-il craindre que les robots échappent au contrôle des humains ? Surtout au moment où les plus grandes armées du monde développent des machines pour tuer, dans le cadre de conflits armés.

 

"Le robot déroule simplement un programme qui finalement génère le comportement et le comportement du robot est complètement prédictible. Par contre, une erreur de programmation peut naturellement générer un comportement qui est celui-ci." explique un ingénieur en robotique.

 

Autre risque pointé par les experts : des cyberattaques qui permettraient à des hackers de prendre le contrôle du robot à distance à des fins malveillantes..."

 

C'est là tout le problème de ces nouveaux robots humanoïdes... saura-t-on vraiment se prémunir contre des cyberattaques ? Des risques graves sont à redouter...

 

 

Source :

https://www.franceinfo.fr/monde/chine/technologie-quand-les-robots-deviennent-fous_7253460.html

 

 

 

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9 décembre 2024 1 09 /12 /décembre /2024 13:15
Un monde à la renverse...

Partout, un monde à la renverse... 

En Corée du Sud, instauration de la loi martiale qui n'a duré que très peu de temps... Le principal parti d’opposition en Corée du Sud va retenter de faire tomber le président Yoon Suk Yeol, sauvé de justesse par les siens d’une première motion de destitution en ce sens,  après son éphémère loi martiale. Secouée par une mesure inédite depuis la dictature militaire, la jeune démocratie sud-coréenne voit son avenir politique troublé...

 

En Syrie, la chute de Bachar al-Assad met fin à cinq décennies d'un régime autoritaire et sanglant : dans les rues de Damas, l'heure était à la liesse, dimanche 8 décembre. Quelques heures plus tôt, les rebelles menés par des islamistes radicaux annonçaient à la télévision publique la chute du président Bachar al-Assad et la "libération" de la capitale syrienne, après une offensive fulgurante. Un coup de théâtre ! Bachar al-Assad se serait réfugié à Moscou. Mais que va-t-il advenir de la Syrie sous la coupe de djihadistes ?

Un mal pour remplacer un mal ?

La guerre encore à Gaza où Israël poursuit son offensive : de nouvelles frappes meurtrières dans les villes de Gaza et Rafah. Au moins 34 Palestiniens sont morts, samedi 7 décembre, lors de bombardements israéliens sur l'enclave palestinienne, selon les autorités sanitaires locales. Les autorités ont déclaré qu'une frappe israélienne avait touché une maison dans la ville de Gaza, samedi en fin de journée, tuant quatre femmes. Le bilan a été revu à la hausse par rapport aux 30 morts annoncés plus tôt dans la journée par le ministère palestinien de la santé. L'armée israélienne n'a pas commenté dans l'immédiat les frappes signalées dans les villes de Gaza et Rafah. 

 Selon les autorités sanitaires de Gaza, une grande partie de l'enclave palestinienne a été détruite et plus de 44 000 personnes ont été tuées.

 

Aux Etats-Unis, l'élection de Donald Trump a rebattu les cartes concernant l'avenir de l'Ukraine. Donald Trump dit que Kiev doit s'attendre à "probablement" moins d'aide des Etats-Unis. 

Donald Trump appelle à un "cessez-le-feu immédiat". Le président élu des Etats-Unis a affirmé, dans un message posté sur sa plateforme Truth Social dimanche, que Volodymyr "Zelensky et l'Ukraine aimeraient conclure un accord et mettre fin à la folie" de la guerre. Trop de vies ont été perdues en vain", a-t-il déploré.

Mais quelle paix pour l'Ukraine ? Là encore, l'avenir est très incertain...

 

En France, après la dissolution inattendue de l'assemblée, décidée par Emmanuel Macron, le nouveau gouvernement de Michel Barnier a été censuré et la France est en attente d'un nouveau premier ministre et d'un nouveau gouvernement... là encore une situation très incertaine d'autant que le pays croule sous les dettes, que de nombreuses entreprises connaissent des difficultés et appliquent des mesures de licenciement, ce qu'on appelle élégamment des "plans sociaux"...

Le nouveau gouvernement pourra-t-il agir sans être censuré ? Il convient de trouver des compromis, mais la tâche sera difficile... Quel premier ministre sera apte à gérer une situation si complexe ?

Or, les problèmes à résoudre sont nombreux, pas de temps à perdre...

 

Partout, un monde à la renverse...

 


 

 

 

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26 février 2024 1 26 /02 /février /2024 13:32
Une journaliste face à la guerre...

 

Quel courage !

Elle s'appelle Patricia Allémonière, elle est reporter de guerre, elle est venue présenter un de ses ouvrages, intitulé Au coeur du chaos,  lors du Festival de la Biographie. Grand reporter au service international de TF1  pendant trente ans, Patricia Allémonière a couvert les guerres contemporaines les plus meurtrières. 

Elle raconte alors son parcours :

"J'ai commencé comme pigiste dans de petites rédactions, puis très vite j'ai eu beaucoup de chance, je suis rentrée à TF1 et là, d'abord, j'ai fait des petits boulots, mon premier reportage, c'était l'histoire de la pomme Golden... donc très loin du grand reportage...

Et puis après, je suis arrivée dans un service économique, parce que j'avais fait sciences Po, section Eco, on m'a casée là en tant que pigiste, et très vite ils ont vu que France 2 employait des filles grands reporters, ils se sont dit : ce n'est pas possible, à TF1, il nous faut aussi des filles. Donc, ils ont lancé un appel d'offres, et je suis rentrée comme ça à TF1.

Et très vite, je suis partie sur les terrains de guerre... premier terrain de guerre : Le Mozambique, une guerre civile qui a fait un million de morts, dont personne n'a jamais parlé, dont tout le monde s'est moqué.

Deuxième terrain de guerre : le Tchad, l'armée française, l'armée libyenne, et très vite, j'ai été confrontée aux premières horreurs, il n'y avait pas d'école pour nous former à ça... et puis j'ai continué jusqu'à ce que j'aie un enfant.

Aujourd'hui, il y a plus de femmes grands reporters ; en fait, on les remarque davantage que les hommes. Au moment de la guerre du Golfe, il y a eu beaucoup plus de femmes, ils se sont aperçus que l'audience était beaucoup plus forte quand il y avait des femmes, donc c'était intéressant d'employer des femmes. D'autant qu'on savait parler de la guerre, comme les hommes, et on savait être courageuse, comme les hommes.

Et à un moment, il y avait plus de femmes effectivement que d'hommes, ils se sont dit : "Non, ce n'est pas possible." Ils ont rééquilibré et aujourd'hui, à TF1, il y a plus d'hommes que de femmes mais pas à LCI.

Je n'ai pas souffert du fait d'être une femme, je n'ai pas fait partie des femmes qui ont eu à subir un ostracisme masculin... mais il a fallu se battre, et à partir du moment où on se bat, on ne sent pas forcément l'ostracisme... simplement, il fallait toujours être disponible et comme on voulait vraiment se faire reconnaître, on était toujours disponible.

Disponibilité, qualité du travail : c'est tout ce qui compte.

Quand j'ai eu un enfant, j'avais déjà été en poste à Jérusalem comme correspondante permanente, et là j'étais à Londres, et voilà qu'avec mon enfant nous voulions rentrer avec le père de l'enfant qui est Britannique, diplomate, lui rentrait à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris, et moi à Paris avec un bébé.

Une femme, avec un bébé, là ce n'était pas possible... alors, je ne dis pas du tout que c'était de l'ostracisme, c'est qu'ils étaient inquiets. Je leur ai dit : "En quoi la mort d'une maman est plus grave que la mort d'un papa ? Un papa, cela compte autant qu'une maman..."

Donc, ils n'étaient pas très contents, on ne m'a pas mis de bureau pendant trois mois, on m'envoyait pour la quatrième ou la cinquième relève... à la cinquième relève, tous les reportages ont été faits, donc il n'y avait plus grand chose à faire...

Pendant la guerre civile d'Algérie, personne ne voulait y aller, alors, je me suis portée volontaire... on ma dit : "Mais dis donc, ta fille, elle a quel âge ?" (Elle avait alors un an et demi)...Une guerre à connotation de massacres et on ne savait pas qui tue qui... c'étaient ou les djihadistes ou l'armée, les militaires. Donc, comme moi je ne savais pas dire, j'avais décidé de parler d'actes terroristes mais pas de terroristes, les dits terroristes, je les appelais "groupes armés", ne sachant pas qui tuait...

On a l'air de dire aujourd'hui : "C'est terrible, il n'y a jamais eu autant de conflits", mais en fait, il y a toujours eu autant de conflits. Ce qui est étonnant, c'est que tous les conflits dont je parle dans mon livre perdurent, ils sont devenus des conflits de basse intensité : Irak, Syrie, Iran, Afrique, Kosovo. Tout est là.

Mais, aujourd'hui, ce qui est très intéressant, ce qui nous passionne nous, ce sont les gros conflits où le bon et le méchant s'affrontent. Vous voyez qui je veux dire ? Les Américains et les Russes, les bons et les méchants... il faut des conflits où il y a les bons et les méchants et où l'un des grands protagonistes est impliqué... les petits conflits, on s'en moque, on s'en fout, on s'en tape... ils peuvent crever, ce n'est pas notre problème. Je dis ça vulgairement...

La guerre terrible du Yémen n'intéresse que depuis qu'ils bombardent la Mer Rouge... une guerre qui dure depuis 1994 ! Les Iraniens s'intéressent au Yémen depuis 2003-2004. Les Américains, eux, avaient sous-traité le conflit aux Saoudiens. : "Vous gérez le conflit avec les Houthis, nous, on s'en n'occupe pas, ce n'est pas intéressant."

Et pourquoi ce n'est pas intéressant ? Parce que ni les Russes, ni les Chinois n'étaient dans le coin. Ce qu'ils avaient oublié, c'est que l'Iran, lui, était dans le coin, ils commençaient à fournir des armes. Comme les Houthis avaient une position très anti-américaine et très anti-israélienne, ils sont rentrés dans le conflit... comme il était question d'Israël, les Américains sont intervenus et maintenant tout le monde s'intéresse aux Houthis, alors qu'avant, personne ne s'y intéressait et pourtant il y a eu une sale guerre, avec de nombreux morts, et de nombreux enfants sont morts de faim."

Patricia Allémonière évoque ensuite ses relations avec sa fille, alors qu'elle était reporter de guerre...

Puis, elle aborde la façon de traiter les informations dans les rédactions :

"Il y a des fake news, et des images détournées : on a appris à déchiffrer ces images... il y a aussi les deepfakes où on fait dire à n'importe qui des choses qu'il n'a jamais dites..."

Le journaliste qui interroge Patricia Allémonière lui pose alors cette question : "Est-ce que le manichéisme, les gentils d'un côté, les méchants de l'autre, ça ne s'est pas un peu aggravé avec le temps ?" 

Réponse : "Alors, aujourd'hui, on ne s'intéresse qu'aux gros conflits qui opposent dans la tête de la plupart des gens le bon et le méchant. Et chacun souvent se retrouve plus du côté de l'un ou du côté de l'autre... parce que le bon et le méchant ne sont pas les mêmes pour tout le monde...

Par exemple, prenons le conflit israélo-palestinien, si vous êtes hors de l'occident, le bon, ce n'est pas l'Amérique, ce n'est pas nous, nous, nous sommes presque des terroristes... Les perceptions varient complètement, en fonction de l'endroit où on est.

Mais il est vrai qu'en ce moment, notre monde a tendance à une simplification, on simplifie tout.

Et pourquoi ces conflits bons et méchants qui vont dans notre simplification quotidienne ? Parce que c'est simple à comprendre, donc facile, on ne va pas se casser la tête pour comprendre la complexité, il faut aller vite et comme ces bons et ces méchants, c'est ce qui nous plaît, les médias ne traitent que les bons et les méchants, c'est à dire qu'on va traiter les gros conflits, parce que ces conflits attirent de l'audience, donc entraînent une rentabilité... parce que, sans argent, on ne fait pas de couverture... c'est vous qui sanctionnez les médias, les journaux et internet. Si vous ne regardez pas, ils vont se dire : "Pourquoi ils ne regardent pas ?"

Par exemple, le Pape ne fait pas d'audience, alors que Poutine, lui, il cartonne ! Donc on va beaucoup plus traiter ce genre de sujet. Parce que les chaînes ont besoin d'argent, internet a besoin d'argent, les petites chaînes sur internet ont besoin de pubs..."

Patricia Allémonière évoque ensuite les risques de son métier : elle a été blessée le 7 septembre 2011 alors qu'elle suivait une opération de l'armée française dans la vallée d'Alasay, en Afghanistan. Malgré ses blessures, rester sur le terrain s'est imposé comme une évidence afin de poursuivre son travail.

'L'information des grandes chaînes comme TF1 et France 2, ce sont des chaînes qui doivent avoir le maximum d'audiences... qui dit maximum d'audiences dit ne pas cliver, donc en faire le minimum sur les sujets qui clivent, pas de position vous apporte le maximum d'audiences...

Sur les autres chaînes (et cela nous vient des Etats-Unis), il y a un public à prendre du côté de ceux qui aiment le buzz et les chaînes d'opinion, ils adorent le buzz, il y a une audience, un marché à capter.

BFM qui voulait faire du factuel baisse, LCI a fait un tournant éditorial avec l'Ukraine : ils ont traité l'Ukraine comme une série, c'est à dire : attendez, vous allez voir ce qui se passe ! L'information est traitée comme une série : on vous accroche et on vous dit : "Tout à l'heure, on va vous parler de Poutine ou de Wagner..." Donc, comme dans un bon film policier, vous voulez voir la suite... Ils traitent beaucoup plus l'Ukraine que le conflit israélo-palestinien... pourquoi ? Parce que ce conflit israélo-palestinien clive...

Il faut savoir que ce qui s'est passé là à Gaza se passe encore aujourd'hui tous les jours en Afrique et bien pire : femmes éventrées, etc."

Enfin, une spectatrice pose une question à la journaliste : "Est-ce que vous êtes prête à repartir en reportage ?"

Et Patricia Allémonière de répondre : "Je repars bientôt en Afrique, au Sahel..."  Le journaliste qui l'interroge ironise alors : "C'est bien, parce que les Français sont très bien vus, en ce moment... vous serez bien accueillie."

On ne peut qu'admirer le courage de ces femmes reporters de guerre, confrontées à des massacres, à l'horreur absolue...

 

 

 

 

 

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 13:55
Redonner sa voix à une momie : quelle absurdité !

 

 

Des chercheurs ont réussi l'exploit de reproduire l'empreinte vocale d'un prêtre de l'ancienne Egypte, nommé Nesyamun, plus de 3 000 ans après son enterrement à Karnak, explique la BBC. 

 

Une voix qui a traversé les âges, ressuscitée par l'usage des nouvelles technologies. Les Britanniques Daniel Howard, John Schofield et Joann Fletcher des universités de Londres et de York ont réussi à reproduire l'appareil vocal du prêtre Nesyamun, l'une des plus célèbres momies du monde...

 

Oui, mais si on écoute l'enregistrement, on est pour le moins déçu : il ne s'agit que d'une syllabe... On entend un son "ééé..." et c'est tout.

On se dit alors que notre monde se perd dans des recherches stériles et inutiles.

 

Alors que tant de problèmes surgissent sur notre planète, la misère, la faim, les guerres, la pollution, le dérèglement climatique, comment peut-on consacrer du temps et de l'argent à des recherches de ce type ?

Il s'agirait de ressusciter l'histoire ! Mais de qui se moque-t-on ?

Restituer un timbre de voix, ce n'est pas faire un pas vers la connaissance du passé : on ne connaît pas alors les propos du personnage...

Oui, notre monde est fou et absurde : il se perd dans des projets dispendieux, on assiste à une perte des repères.

Les chercheurs espèrent pouvoir recréer ensuite des phrases complètes avec la voix de Nesyamun. 

Et bientôt, sera tourné un film pour mettre en scène le prêtre avec sa voix venue du passé ? Une superproduction hollywoodienne lancée à grands renforts de publicité ?

 

La modernité nous mène vers des incohérences...

L'argent dépensé pour ces recherches serait mieux utilisé au service de l'humanité souffrante.

Assez de gaspillages inutiles ! Assez de vains projets !

 

Notre monde se perd dans la quête de technologies de plus en plus sophistiquées : toujours plus vite, toujours plus innovant, au mépris de l'humain.

La 5G, les hologrammes, la reconnaissance faciale, les enceintes connectées... et puis quoi, encore ?

 

C'est à sauvegarder notre planète qu'il faut s'attacher : elle est menacée par la présence de l'homme qui risque ainsi de s'anéantir lui-même...

 

 

 

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/un-prete-momifie-de-l-egypte-ancienne-retrouve-la-voix-24-01-2020-2359401_1924.php

 

 

 

 

Redonner sa voix à une momie : quelle absurdité !
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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 17:32
400 migrants disparus en mer et on n'en parle presque pas...

 


Les drames et les naufrages se succèdent en Méditerranée, des hommes, des femmes, des enfants perdent la vie sur des embarcations de fortune, pour échapper à la guerre, à la misère, au désarroi.


C'est devenu une litanie sans fin : toujours plus de victimes, toujours plus d'injustices et de malheurs.


Le drame qui s'est produit au large des côtes italiennes de Sicile et de Calabre est comparable à celui de Lampedusa en octobre 2013. 400 migrants auraient disparu dans le naufrage d’une embarcation de fortune, dimanche 12 avril, selon 150 survivants de ce drame.

On finit par ne plus voir, ne plus entendre, ne plus comprendre la folie de ce monde, fracturé à l'extrême, où des populations n'ont qu'une seule perspective : fuir leur pays, fuir la guerre, l'oppression, le fanatisme aveugle.

Le problème semble ne jamais devoir trouver de solutions : la misère de ces migrants est, de plus, exploitée par des passeurs indignes qui leur font miroiter l'espoir d'un renouveau et qui les condamnent, en fait, à mourir sur l'eau.

Venus de Lybie, de Syrie, du Moyen Orient, ces migrants essaient d'aborder en Sicile, en Italie qui est désormais, submergée par ces flots de migrants...

Les hommes en sont, donc, encore restés à l'exploitation de la misère, à une volonté de dominer, de s'imposer aux autres, une envie de détruire et d'anéantir la vie.

L'Italie se retrouve, en première ligne, confrontée au problème d'une immigration massive, impossible à réguler...

Les migrants qui réussissent leur traversée, arrivent, le sourire aux lèvres, heureux d'avoir échappé à l'enfer, mais leurs difficultés ne sont pas terminées, dans une Europe en crise, où le chômage s'accroît de jour en jour.


Avec les guerres qui se développent en Afrique, au Moyen Orient, avec la progression du groupe Daesh, ce phénomène va forcément s'amplifier et devenir un des problèmes majeurs auquel nous allons être confrontés.

Il serait temps de trouver des solutions pérennes, imposer la paix dans des pays où des populations sont terrorisées, aider les régions déshéritées, rétablir des équilibres qui ont été perdus.

Les fractures qui divisent les hommes sont démesurées, et, dès lors, les injustices se révèlent de plus en plus flagrantes : comment accepter ces fossés qui séparent les êtres humains ?

L'homme, le plus barbare et le plus cruel des animaux, est, parfois, un véritable prédateur, et à ce prédateur, il faut des victimes.

Les victimes innocentes sont les proies les plus faciles : ainsi,  des populations amoindries, affaiblies sont-elles envoyées sur des bateaux délabrés, vouées aux naufrages et à la perdition....

Vouées à la mort, pour avoir été trop faibles, trop fragiles...

Des êtres humains sont sacrifiés, des vies anéanties.

Ainsi va notre monde d'indifférence et d'injustices, ainsi des hommes, des femmes, des enfants vont encore mourir, pour échapper à un sort misérable, un avenir sans espoir...

 



 

400 migrants disparus en mer et on n'en parle presque pas...
400 migrants disparus en mer et on n'en parle presque pas...
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