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2 mars 2020 1 02 /03 /mars /2020 11:25
Robespierre, la chute...

 

"Juillet 1794. Thermidor an II. Idole encensée du club des Jacobins, orateur acclamé de la Convention, inspirateur du redoutable Comité de salut public, Robespierre est à l’apogée de son pouvoir. En deux ans, il a tout conquis ; en trois jours, il va tout perdre."

Avec tout le talent narratif qui l’a rendu célèbre, Jacques Ravenne évoque les derniers jours et la chute d’un homme, la fin d’un régime dans un récit à suspense où, à chaque page, la réalité dépasse la fiction.

 

Invité du festival de la biographie, à Nîmes, Jacques Ravenne raconte le personnage de Robespierre, et on découvre une personnalité étonnante...

 

"Un homme qui se maquillait, habillé en bas de soie, avec des souliers à boucles d'acier, et toujours avec des vêtements extrêmement travaillés, des chemises bouffantes...

 

Il a toujours été un défenseur du peuple, tout au moins, il s'est proclamé comme tel, mais dans son apparence physique, il a toujours appartenu à la classe dominante.

 

Je suis allé aux archives et je suis allé voir le lycée parisien dans lequel Robespierre jeune a fait ses études, et c'est très curieux : quand on voit la signature, il signe à 17 ans : Maximilien de Robespierre.

La particule a quelque peu disparu, vous imaginez, au fur et à mesure des événements."

 

"Quels sont ses amis, dans ces journées là ?"

"Le premier jour, tout le monde, et à la fin,  quasiment personne, il reste Saint-Just qui aura été sans doute l'ami le plus fidèle, même s'il y a eu quelques divergences...

 

Les modérés vont se coaliser contre lui, ainsi que les représentants en mission qui, souvent, ont beaucoup plus de sang sur les mains que Robespierre, et ceux qui se sont enrichis et qui ne veulent pas perdre leurs privilèges.

 

Il y a une scène qui est absolument hallucinante : quand on le conduit à la guillotine, il a déjà la mâchoire fracassée parce qu'il a pris une balle dans la mâchoire, le député qui est juste derrière, c'est Carrier : il a sur la conscience à peu près deux à trois mille morts à Nantes.

 

En fait, tout le monde s'est refait une virginité, je ne dirais pas sur le dos de Robespierre, mais sur la tête tranchée de Robespierre.

 

Quand sa tête tomba, une femme qui ne l'avait pas quitté des yeux, cria : "Bis !"

Les gens étaient tellement heureux de le voir guillotiné que cette femme a prononcé cette prière : "Bis" ou selon certains, "encore !"

"Un livre qui se lit d'une traite : un talent d'écriture et de progression dramatique", commente le journaliste qui interroge Jacques Ravenne. "C'est écrit comme avec une caméra : vous avez restitué l'ambiance, la période, la cruauté, la trahison..."

"Qu'est-ce qu'on lui reprochait de plus violent ?" interroge le journaliste.

"On lui reprochait trois choses, d'abord sa froideur, puis on lui reproche le fait qu'il est en train de transformer la république en théocratie... il a fait rentrer dans la loi la croyance en l'être suprême...

Imaginez, aujourd'hui, un président de la République qui dit : "Ben écoutez, la République reconnaît l'existence d'un Dieu"... imaginez ce qui se passerait ! Robespierre, lui, l'a fait.

Et puis, il y a une ambiguïté : pratiquement tous les gens de la Révolution, quand on voit les portraits qu'on en fait scolairement, ce sont des vertueux, et ce n'est absolument pas le cas, ce sont des gens qui dépensent des fortunes dans des maisons de jeux, qui fréquentent les maisons de prostitution, le problème de Robespierre, c'est qu'on ne lui connaît aucun vice.

Et au niveau des hommes, le fait que Robespierre soit un homme qui n'a même pas une maîtresse, on se méfie horriblement de ce personnage vertueux."

 

 

 

 

Robespierre, la chute...
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26 février 2020 3 26 /02 /février /2020 11:58
Nîmes, au fil de l'histoire... une épopée passionnante...

 

 

Deux enseignantes se sont associées pour écrire une histoire de Nîmes... un livre rigoureux, précis, sérieux, rédigé à partir d'archives. Francine Cabane et Danièle Jean ont présenté leur ouvrage lors du festival de la Biographie, à Nîmes, au Carré d'Art.

 

Bien sûr, les auteurs ont dû faire des choix : pour raconter la ville de Nîmes, elles sont parties des lieux et des personnages, pour chaque lieu, un homme ou une femme...

 

Le plus ancien personnage, c'est celle qu'on appelle la Dame de Caissargues : très jeune et très vieille à la fois, la dame de Caissargues a été enterrée à même le sol, avec un collier de coquillages et des pendeloques de dents d'animaux. Elle a été découverte dans les années 1980, elle n'avait que 25 ans, et vivait près de Nîmes, il y a environ 5000 ans.

 

Pour la période romaine, les auteurs ont choisi d'évoquer, lors de leur présentation, le personnage de Plotine, vraisemblablement née à Nîmes, élevée en Espagne, grande impératrice, femme de Trajan qui avait choisi pour successeur Hadrien.

Hadrien a fait édifier à Nîmes une basilique grandiose, en marbre italien, en l'honneur de Plotine... cette basilique a survécu trois siècles avant de disparaître peut-être lors des invasions barbares.

 

Au Moyen Age, c'est un personnage entre légende et histoire qui est mis en vedette : Saint-Baudile venu pour évangéliser les Nîmois... Nîmes devient alors chrétienne...

 

Pour le XVIe siècle, les auteurs évoquent Marguerite de Navarre : grâce à elle, le protestantisme s'est installé à Nîmes.

Nîmes est un des grands pôles du protestantisme dès le XVIe siècle ; les temples nombreux, sont d’anciens édifices catholiques réutilisés, après le Concordat (1801).

 

Au XVIIIe siècle, Francine Cabane et Danièle Jean se sont intéressées à un humaniste : Jean-François Séguier... c'est lui qui a déchiffré l'inscription latine de la Maison Carrée. A l'aide des trous de scellement des lettres disparues, il déchiffre en 1758 la dédicace suivante :

A Caius Caesar, consul et Lucius Caesar, consul désigné, fils d'Auguste, princes de la jeunesse...

La Maison Carrée est donc bien un temple du culte impérial, construit à la mémoire des deux petits fils d'Auguste.

 

Au XIXe siècle, place à la femme d'un riche négociant Nîmois : Irma Zoé Foulc... Le couple Foulc appartient à la riche bourgeoisie protestante. Ces riches négociants ont largement contribué à l'essor de la ville.

 

Et puis, comment ne pas évoquer Alphonse Daudet, l'enfant du pays ? On peut voir encore sa maison, située  sur le boulevard Gambetta.

 

Au XXe siècle, les auteurs ont choisi Marcel Encontre, figure peu connue : un résistant, fabriquant de faux papiers, accueillant des enfants juifs. Déporté, il ne revint jamais des camps.

 

Comment pourrait-on oublier aussi le maire Jean Bousquet à qui on doit la construction du Carré d'Art ? Un lieu de culture essentiel dans la ville : il regroupe bibliothèque, médiathèque, musée, centre de documentation, librairie...

 

Pour finir leur présentation, les deux auteurs reviennent sur deux exemples qui figurent dans leur livre...

A l'époque médiévale, la famille Scatisse, des gens riches, des Lombards, venus du Nord de l'Italie : on voit encore la maison de cette famille dans la rue de l'Horloge : une maison impressionnante, avec plusieurs cours, plusieurs puits, des escaliers à vis.

Au XIXe siècle, Ferdinand Girard, maire de Nîmes fut un grand bâtisseur : il favorisa la construction de l'église Saint-Paul.

 

L'ouvrage de Francine Cabane et de Danièle Jean est riche de nombreux autres documents et de nombreux autres exemples de monuments, d'hommes et de femmes qui ont marqué de leur empreinte la cité de Nîmes... car elles racontent une épopée fantastique de plus de 2000 ans : une histoire foisonnante et passionnante...

 

 

 

 

 

Nîmes, au fil de l'histoire... une épopée passionnante...
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21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 09:48
Bâtir un empire... une étonnante exposition au Musée de la Romanité à Nîmes...

 

 

Voyager en Italie, en Espagne, en Libye, en Turquie, en Arménie, en Tunisie, en Syrie, et découvrir des sites antiques de l'Empire romain, c'est possible grâce à une exposition temporaire présentée au Musée de la Romanité, à Nîmes...

 

Le Musée de la Romanité propose, du 20 décembre 2019 au 8 mars 2020, une étonnante exploration virtuelle de l'Empire romain.

 

"Grâce aux formidables capacités des nouvelles techniques de numérisation, l’exposition « Bâtir un Empire » nous invite à un voyage historique, immersif et sensoriel, au fil de projections spectaculaires des plus grands sites archéologiques méditerranéens."

 

Baelio Claudia en Espagne, Pompéi en Italie, Carthage en Tunisie, Leptis Magna en Libye, Garni en Arménie,  Palmyre en Syrie, Aphrodisias en Turquie...

 

Le visiteur peut visualiser ces sites antiques grâce aux techniques innovantes de numérisation de notre patrimoine : le musée de la Romanité a fait appel à Iconem, une entreprise française spécialisée dans ce domaine.

A l'aide de drones, appareils photos et algorithmes, Iconem a produit les modèles 3D de plusieurs sites romains antiques.

 

On peut ainsi admirer les Propylées du site d'Aphrodisias, portes monumentales du sanctuaire d'Aphrodite qui a donné son nom à la cité, un vaste ensemble thermal construit sous le règne d'Hadrien, au 2ème siècle après JC, un sanctuaire consacré au culte d'Auguste, ou encore un magnifique théâtre...

 

On peut visiter Leptis Magna, le forum, avec des portiques dont les colonnes sont ornées de têtes de Gorgone, en l'honneur de l'empereur Septime Sévère, une basilique, un amphithéâtre creusé au sein d'une colline, un marché avec ses kiosques circulaires, un arc de triomphe consacré à Septime Sévère.

 

On entre dans l'antique cité de Palmyre, avec son arc monumental à trois baies en partie détruit et qui marquait l'entrée de la ville, on découvre le sanctuaire du Dieu Bél : hélas, seule subsiste la porte d'accès du temple... le site de Palmyre a été durement touché par les exactions de l'organisation Etat Islamique en 2016 et 2017.

 

A Garni, on découvre un temple bâti sur un podium, qui rappelle la Maison Carrée de Nîmes...

 

A Baelo Claudia, une basilique donne de plain pied sur le coeur du forum, un théâtre s'intègre parfaitement dans l'urbanisme octogonal...

 

On est ébloui par ces monuments venus du passé, témoins menacés par le temps, par les hommes, par le tourisme de masse, par le changement climatique, la pollution, par les conflits armés.

 

Il est donc essentiel de les préserver et de les documenter.

En utilisant ces modèles 3D, la communauté scientifique peut étudier à distance ces monuments et préparer des opérations de restauration ou de reconstruction...

Cette exposition temporaire offre au visiteur un magnifique voyage dans le temps et l'espace... 

 

 

 

 

 

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17 février 2020 1 17 /02 /février /2020 09:25
Tina Modotti... profession : les hommes...

 

Tina Modotti : quel destin étonnant ! Quelle vie éphémère !

La jeune Tina nait en 1896 près de Venise, à Udine, dans une famille très pauvre qui se voit contrainte d'émigrer aux États-Unis pour survivre. Tina fascine très tôt par sa beauté et sa forte personnalité.

Pour ma part, je ne connaissais même pas le nom de cette femme photographe : j'ai découvert sa vie d'errances au cours du festival de la Biographie à Nîmes.

Gérard de Cortanze, invité du festival, a écrit une biographie intitulée : "Moi Tina Modotti, heureuse parce que libre..."

L'auteur est interrogé par un journaliste : "Comment Tina Modotti est-elle arrivée dans votre vie ?"

 

"En fait, j'ai écrit beaucoup de livres sur Frida Kahlo, je connais bien le Mexique... et quand vous travaillez sur Frida Kahlo, vous tombez automatiquement sur Tina Modotti.

 

Tina Modotti a quelques années de plus que Frida. Elle a eu comme amant Diego Rivera.

Lorsque Tina Modotti vit au Mexique, elle dirige une sorte de salon, elle reçoit tout Mexico, et un jour, elle reçoit une très jeune fille qui a 16 ans : elle s'appelle Frida Kahlo. Elle va l'initier à la politique... et surtout, elle va lui présenter son ex amant : Diego Rivera, et on connaît la suite de l'histoire : Diego Rivera et Frida Kahlo se marieront deux fois...

"Mon amie Tina a changé ma vie", disait Frida...

En effet, c'est elle qui lui présente son premier mari, c'est elle aussi qui lui a donné l'idée de son engagement politique.

 

Il y a deux types d'engagement dans le couple Rivera-Frida Kahlo : il y a le côté dogmatique de Diego Rivera, ils s'engagent tous les deux dans le parti communiste mais Diego est un homme d'appareil, Frida Kahlo, elle, n'est pas une femme d'appareil...

 

Ce qui l'intéresse, c'est de se battre pour les démunis, pour les pauvres, pour les ouvriers. Il y a un vrai engagement politique, c'est l'aube du parti communiste en quelque sorte... c'est là où il y a des liens avec le christianisme, c'est à dire l'amour des autres.

 

Et on retrouve ce même combat chez Tina Modotti... Lorsqu'elle s'engage au parti communiste mexicain, elle est très jeune. Elle ne s'engage pas pour des raisons de dogme, elle n'est pas stalinienne. Elle s'engage pour les pauvres et ça, ça va la suivre toute la vie.

 

Elle a d'abord travaillé dans une usine de filature, dès l'âge de 10 ans. A l'âge de 17 ans, elle va retrouver son père qui est parti aux Etats-Unis, afin de reconstruire la ville de San Francisco qui avait été détruite par un tremblement de terre.

San Francisco a été reconstruit en partie par une colonie italienne...

 

La première chose étonnante de cette biographie, c'est ce voyage qu'entreprend cette jeune fille... il faut imaginer : elle a 17 ans, elle part à San Francisco avec une petite valise, 50 dollars en poche, un petit chapeau, parce qu'on lui a dit : "Si tu vas aux Etats-Unis, il faut que tu aies un chapeau..."

Elle part en carriole de Udine à Gênes, en bateau de Gênes à New-York, en train de New-York à San Francisco... 45 jours de voyage...

 

Sa vie, ce sont des voyages incessants...

 

Une fois qu'elle est arrivée à San Francisco, elle est très jolie, magnifique, totalement charismatique, elle intègre une troupe de théâtre italien, elle devient une vedette, actrice de cinéma, car le cinéma hollywoodien va pomper des acteurs dans les troupes italiennes... les hommes sont des bellâtres, les femmes sont des séductrices qui brisent les couples...

 

Mais très vite, elle en a absolument marre de cette vie là... au fond, ça pourrait être une vie mondaine, mais elle va très vite abandonner ce côté mondain, totalement superficiel qu'elle ne peut pas supporter.

 

Elle part au Mexique où elle apprend le métier de photographe, elle devient une immense photographe, elle s'inscrit au parti communiste, elle est expulsée des Etats-Unis, elle va faire le coup de poing contre les nazis à Berlin, puis elle va à Moscou, elle fait toute la guerre d'Espagne comme infirmière, elle revient en 42 au Mexique, puis aux Etats-Unis, puis à Barcelone : c'est une des dernières à fuir Barcelone encerclée par les franquistes.

 

On perçoit chez elle une hésitation permanente entre l'art et la vie...

Elle a réussi dans la photographie puisque c'est une grande photographe de son temps, elle a fait des émules, il y a des expositions partout, sauf en France, autour de Tina Modotti.

 

Elle ne cesse de relier la politique à l'esthétique, c'est ce qui va créer la séparation inéluctable avec son amant Edward Weston un immense photographe américain qui, lui, ne fait que des photos esthétiques et des photos de nus.

 

Elle une vie courte, elle est morte à l'âge de 45 ans : elle a une mort tragique, elle meurt seule dans un taxi à Mexico, en pleine nuit.

 

Elle a une vie compliquée : on n'a cessé de traîner cette femme dans la boue... parce qu'elle était libre. 

 

Pourquoi la connaît-on aussi mal ? Parce que c'est une femme photographe... un homme photographe, on en parlerait beaucoup plus.

 

Le problème de Tina Modotti, comme d'un certain nombre de femmes de cette époque qui sont libres, sexuellement, économiquement, qui sont tout à fait scandaleuses, c'est que ce sont des femmes.

 

On lui a reproché d'être trop belle... une femme si elle est trop belle, c'est qu'elle est idiote, bien entendu... donc, elle a passé sa vie à être rejetée par tout le monde.

 

Quand on lui demandait : "Quelle est votre profession ?" Elle répondait : "Les hommes"...

Il y a deux idées là dedans : la première, c'est "les hommes" parce qu'elle a eu beaucoup d'amants, et pourquoi n'en aurait-elle pas ?

C'est bien connu : les hommes qui ont des amantes, ce sont des Don Juan, les femmes qui ont beaucoup d'amants, ce sont des putes...

Mais il faut entendre aussi, derrière cette réponse de Tina Modotti : "Les hommes", "l'humanité", son engagement politique, elle aimait l'être humain."

 

 

 

 

https://www.albin-michel.fr/ouvrages/moi-tina-modotti-heureuse-parce-que-libre-9782226439765

 

https://www.franceculture.fr/photographie/tina-modotti-et-edward-weston-lhistoire-dune-rencontre-photographique

 

 

 

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12 février 2020 3 12 /02 /février /2020 09:10
Napoléon sur le divan... première psychanalyse de l'Empereur...

 

 

Lors du Festival de la Biographie, à Nîmes, Dimitri Casali a présenté son tout dernier livre "Napoléon sur le Divan"  première psychanalyse de l’Empereur comme s’il s’allongeait sur le divan… avec toutes ses facettes : les plus obscures comme les plus lumineuses, bref l’homme comme vous ne l’avez jamais vu...

 

Dimitri Casali rappelle d'abord qu'il a été professeur d'histoire en Zone d'éducation prioritaire, pendant 10 ans :

"J'ai cette envie de transmettre l'histoire au plus grand nombre et surtout aux jeunes qui n'y ont pas accès.... vous savez, aujourd'hui, l'histoire tombe en désuétude... il y a une véritable répulsion que les moins de 18 ans éprouvent envers l'histoire, et mon âme de professeur d'histoire en ZEP est complètement scandalisé par ce fait...

 

J'ai écrit aussi de nombreux manuels scolaires, et ce livre "Napoléon sur le divan" présente ma façon d'apprendre l'histoire, c'est à dire comme disait Hérodote, l'histoire, c'est avant tout des histoires... c'est raconter des histoires..."

 

Dimitri Casali rappelle à l'occasion qu'il a été l'élève de Jean Tulard, le plus grand spécialiste napoléonien :

"Il a toujours su raconter l'histoire... Je me souviens de ses cours à la Sorbonne : c'était extraordinaire quand il nous faisait Robespierre, il n'hésitait pas à monter sur sa chaise et à déclamer les discours de Robespierre, d'une manière unique... et hélas, cette manière d'enseigner l'histoire part en lambeaux, a disparu aujourd'hui.

La plupart des historiens sont des spécialistes et l'histoire est devenue ennuyeuse et poussiéreuse."

 

"Comment écrit-on un ouvrage de vulgarisation ?", interroge alors le journaliste qui mène l'interview.

"Je suis un vulgarisateur dans le sens noble... le mot n'est pas très beau mais je le revendique et je l'accepte, parce qu'aujourd'hui, il faut savoir passer la transmission de notre histoire aux nouvelles générations."

"Napoléon était un insaisissable caméléon,  quel homme Napoléon était-il vraiment ? Était-il raciste ? Homophobe ? Mégalomane ? Pillard ? Islamophile ? Anglophobe ? Restaurateur de l'esclavage ?" 

"200 ans après sa mort, ce livre passe au crible toutes les facettes du personnage."

 

"Napoléon est le français le plus populaire au monde, encore aujourd'hui. Le seul pays où il n'est pas en odeur de sainteté, c'est la France, alors que les Chinois, les Coréens, les Américains sont fous de notre Napoléon... seule la France le boude.

76 000 livres ont été écrits depuis 1821 date de sa mort, un livre par jour !

C'est un personnage qui fascine le monde entier.

 

J'ai décidé d'écrire ce livre pour essayer de mieux le comprendre, de mieux le cerner, avec toutes ses faces sombres, tous ses défauts et il  en a beaucoup, mais aussi toutes ses faces lumineuses et géniales, et il en a beaucoup aussi.

Tous les grands hommes ont ainsi une face sombre et une face lumineuse."

Dimitri Casali évoque ensuite une scène drôle et rigolote : "Napoléon arrive à son mariage avec Joséphine à la mairie du 2ème arrondissement, il arrive avec 4 heures de retard, le maire s'est endormi, le chandelier est sur le point de s'éteindre, tout le monde en a marre, il arrive comme une furie, comme il est toujours extrêmement dynamique, il réveille tout le monde, il dit au maire : "Réveillez-vous, mon brave !"

Le maire sursaute, se réveille et va marier Napoléon.

Il s'est vieilli pour que sa femme Joséphine qui a 7 ans de plus que lui ne paraisse pas si vieille, il a rajeuni Joséphine dans l'acte de mariage et il s'est vieilli..."

Dimitri Casali évoque aussi le traumatisme de son divorce avec Joséphine, cette femme qu'il a tant aimée.

"Il a aimé deux femmes dans sa vie Joséphine et Marie Walewska, il a dû se séparer de Joséphine parce qu'elle ne pouvait pas lui donner l'héritier qu'il espérait tant. Il fallait absolument un héritier pour lui succéder sur le trône impérial.

Et, pendant longtemps, Joséphine a fait croire que c'était lui qui était stérile. Elle disait parfois : "Le sperme de l'empereur, c'est de l'eau." Elle avait cette formule assassine, pour essayer de conserver son rang d'impératrice.

Napoléon se laissait un peu embobiner par Joséphine, il a fini par le croire.

Mais, un beau jour d'octobre 1806, une de ses nombreuses maîtresses (car le pouvoir agit comme un aphrodisiaque... au début, Napoléon ne s'intéressait pas au sexe, et à la fin de sa vie, il était pratiquement obsédé par le sexe...) une de ses maîtresses Eléonore Denuelle lui a donné un fils, le comte Léon, c'est le fils de la chanson :

"Napoléon est mort à Sainte Hélène,
Son fils Léon lui a crevé l'bidon.
On l'a r'trouvé, assis sur une baleine,
En train d'bouffer les fils de son caleçon."

 

Il a compris alors qu'il n'était pas stérile et là, le sort de Joséphine fut scellé.

Napoléon fut bien sûr un grand génie militaire, mais ce qui compte le plus, ce sont les institutions qu'il va donner à la France, les institutions dont  la République va se saisir : le conseil d'état, les préfets, la légion d'honneur, le code du commerce, le code civil...

On ne réalise pas tout ce que Napoléon a apporté à l'Europe, à la France.

C'est aussi Napoléon III son neveu qui a instauré le droit de grève..."

Dimitri Casali rappelle enfin que l'iconographie qui accompagne son livre est capitale : il a utilisé des tableaux, des oeuvres de Picasso, de Salvador Dali, de Magritte, de Turner... Napoléon est ainsi le personnage le plus représenté dans les arts, après le Christ...

 

 

 

 

https://www.souvenirnapoleonien.org/evenements/gretz-armainvilliers-napoleon-sur-le-divan-dimitri-casali/

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5 février 2020 3 05 /02 /février /2020 11:26
Les aventuriers du pouvoir : de Morny à Macron.... portraits critiques des hommes politiques...

 

 

Jean-Marie Rouart a la dent dure quand il évoque les hommes de pouvoir qu'il a côtoyés...

 

Il a réuni dans son ouvrage intitulé "Les aventuriers du pouvoir" trois essais biographiques : "Napoléon ou la Destinée, Bernis, le cardinal des plaisirs, Morny, un voluptueux au pouvoir." Il les raconte moins en historien qu’en écrivain qui tente de percer leurs motivations et le mystère de leur destinée.

 

Il a adjoint à ces biographies des "Portraits acides" parfois un peu vifs, certains même acerbes, d’hommes politiques contemporains qu'il a été amené à fréquenter. 

 

Invité lors du festival de la Biographie qui s'est déroulé à Nîmes, Jean-Marie Rouart a présenté son ouvrage.

Il évoque d'abord le personnage de Napoléon élevé au rang de mythe, et selon lui, nous avons besoin de mythes.

 

Puis, le cardinal de Bernis est l'image de l'honnête homme : " Le jour où Madame de Pompadour a décidé d'entreprendre la guerre de sept ans, il s'est dit que cette guerre serait une catastrophe pour la France, eh bien, il a dit : non !" 

"Il a été exilé, il l'a payé très cher. C'est ce que j'ai aimé chez lui, en plus, c'est un homme qui croit en l'amitié, c'est un homme qui n'a trahi personne..."

 

"Morny, lui, fut l'homme de toutes les séductions. Morny a fasciné ses contemporains. Sa vie aventureuse, ses passions, l'énigme de sa naissance n'ont pas cessé de nourrir l'imagination des romanciers acharnés à percer son secret. Balzac s'est inspiré de lui pour créer le fastueux et cynique Marsay ; Daudet en a fait un héros du Nabab ; Zola le dépeint comme un érotomane. 

C'est avec Napoléon III, son demi-frère, la personnalité la plus passionnante et la plus mystérieuse du Second Empire."

 

Puis, le journaliste qui interroge Jean-Marie Rouart évoque les portraits acides qui complètent son ouvrage : "La plume de Jean-Marie Rouart trempe dans du cyanure..."dit-il.

Jugez plutôt :

"De Gaulle, un fou qui se prenait pour la France, Mitterrand : Raminagrobis à l'Elysée, Giscard d'Estaing : le pharaon en quête d'amour, Sarkozy : l'homme qui en voulait trop, Macron : le syndic de faillite de la 5ème République..."
Aussitôt, applaudissements nourris dans la salle...

 

"C'est d'une violence terrible. Qu'est ce qui vous a pris d'être aussi violent ?" interroge le journaliste.

"Mais, qu'est ce qui crée la violence ? Ce sont les hommes politiques... Je ne fais que transmettre ce sentiment que l'on éprouve même envers les hommes politiques de très haut niveau...

 

Je vais vous donner un exemple, il se trouve que je suis un grand admirateur du Général De Gaulle mais je ne lui pardonne pas les harkis... Comment cet homme d'honneur a pu se déshonorer, déshonorer la France, en livrant les harkis au FLN ? C'est monstrueux !

 

Pourquoi est-ce que je leur ferais des mamours à tous ces hommes qui ont déclenché des guerres, qui ont fait massacrer, qui ont fait beaucoup de conneries ? mais, non, je considère que le devoir d'un écrivain, c'est d'être libre et de dire ce qu'il pense... sinon, vous n'auriez jamais eu Saint Simon, vous n'auriez jamais eu aucun mémorialiste."

 

Jean-Marie Rouart dénonce aussi la froideur, l'inhumanité criante de Valéry Giscard d'Estaing.

 

Sans oublier François Hollande, "le machiavel de Tulle". "Qu'un homme politique fasse des pieds et des mains pour se faire élire, et qu'ensuite, à la fin de son mandat il n'ose même plus se représenter, moi, je trouve ça complètement nul..."

Jean-Marie Rouart habille aussi au passage Ségolène Royal : "un caractère de dogue, une pétroleuse..."

Ainsi, en ne mâchant pas ses mots, il provoque l'adhésion du public.

Jean-Marie Rouart peint ainsi des portraits très critiques des hommes et des femmes politiques : il met en évidence leurs défauts et dénonce leur manque d'efficacité...

 

 

 

https://www.rtl.fr/culture/cine-series/jean-marie-rouart-les-hommes-politiques-d-aujourd-hui-sont-notre-mythologie-7799608223

 

 

 

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27 janvier 2020 1 27 /01 /janvier /2020 13:55
Redonner sa voix à une momie : quelle absurdité !

 

 

Des chercheurs ont réussi l'exploit de reproduire l'empreinte vocale d'un prêtre de l'ancienne Egypte, nommé Nesyamun, plus de 3 000 ans après son enterrement à Karnak, explique la BBC. 

 

Une voix qui a traversé les âges, ressuscitée par l'usage des nouvelles technologies. Les Britanniques Daniel Howard, John Schofield et Joann Fletcher des universités de Londres et de York ont réussi à reproduire l'appareil vocal du prêtre Nesyamun, l'une des plus célèbres momies du monde...

 

Oui, mais si on écoute l'enregistrement, on est pour le moins déçu : il ne s'agit que d'une syllabe... On entend un son "ééé..." et c'est tout.

On se dit alors que notre monde se perd dans des recherches stériles et inutiles.

 

Alors que tant de problèmes surgissent sur notre planète, la misère, la faim, les guerres, la pollution, le dérèglement climatique, comment peut-on consacrer du temps et de l'argent à des recherches de ce type ?

Il s'agirait de ressusciter l'histoire ! Mais de qui se moque-t-on ?

Restituer un timbre de voix, ce n'est pas faire un pas vers la connaissance du passé : on ne connaît pas alors les propos du personnage...

Oui, notre monde est fou et absurde : il se perd dans des projets dispendieux, on assiste à une perte des repères.

Les chercheurs espèrent pouvoir recréer ensuite des phrases complètes avec la voix de Nesyamun. 

Et bientôt, sera tourné un film pour mettre en scène le prêtre avec sa voix venue du passé ? Une superproduction hollywoodienne lancée à grands renforts de publicité ?

 

La modernité nous mène vers des incohérences...

L'argent dépensé pour ces recherches serait mieux utilisé au service de l'humanité souffrante.

Assez de gaspillages inutiles ! Assez de vains projets !

 

Notre monde se perd dans la quête de technologies de plus en plus sophistiquées : toujours plus vite, toujours plus innovant, au mépris de l'humain.

La 5G, les hologrammes, la reconnaissance faciale, les enceintes connectées... et puis quoi, encore ?

 

C'est à sauvegarder notre planète qu'il faut s'attacher : elle est menacée par la présence de l'homme qui risque ainsi de s'anéantir lui-même...

 

 

 

https://www.lepoint.fr/sciences-nature/un-prete-momifie-de-l-egypte-ancienne-retrouve-la-voix-24-01-2020-2359401_1924.php

 

 

 

 

Redonner sa voix à une momie : quelle absurdité !
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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 12:53
Voyage en musique vers l'Italie baroque...

 

Trois musiciens pour nous faire voyager dans le temps et l'espace : Patrick Oliva, violoniste, Olivia Gutherz, violoncelliste et gambiste, Simon Wadell spécialiste du théorbe, ce magnifique instrument à cordes pincées — une sorte de grand luth — créé en Italie à la fin du XVI e siècle. 

 

Le récital était consacré à des compositeurs italiens d'origines diverses : Naples, Bologne, Rome, Venise, Florence...

 

On est d'abord envoûté par une musique de Falconieri : Il primo libri di canzone... 

Andrea Falconieri (né en 1585 ou 1586 à Naples - mort en 1656 dans sa ville natale), également connu sous le nom de Falconiero, était un compositeur italien de la première moitié du XVIIe siècle, ce qui correspond au début de la musique baroque.

Une musique légère, vaporeuse qui nous berce...

 

Puis, c'est une sonate d'Isabella Leonarda qui nous entraîne dans son sillage : mère supérieure dans un couvent des Ursulines à Novara, elle a composé des musiques emplies de vivacité, de charmes.

Une femme musicienne, c'est rare à cette époque, comme la souligne Patrick Oliva dans la présentation de cet extrait musical.

 

On se laisse ensuite envoûter par la sonate pour violon et basse continue opus 5 n°3 de Corelli.

On admire la virtuosité des musiciens, notamment le jeu du violoniste : Patrick Oliva fait danser son instrument, il danse avec lui, tout son corps s'anime, bascule, tout son corps vit la musique intensément.

Le musicien se penche sur son violon, transpire...

Puis, le violoniste quitte la scène...

 

La violoncelliste nous présente alors son instrument : un violoncelle baroque, sans pique, qu'elle maintient avec ses genoux. Elle nous explique que le son de ce violoncelle est particulièrement doux.

On est alors subjugué par la sonate pour violoncelle et basse continue n°5 de Vivaldi. On admire les doigts de la musicienne qui se meuvent avec agilité sur les cordes...

C'est magnifique ! Les larmes me montent aux yeux... que c'est beau !

 

Enfin, le violoniste revient : il a troqué sa chemise pour un polo plus léger...

Il revient pour interpréter la Sonata accademica pour violon et basse continue  n° 3... Une merveille de subtilités et de variations musicales...

 

Bravo à ces trois musiciens dont on a apprécié l'enthousiasme, qui nous ont transmis l'amour de leur art, leur passion pour la musique...

 

 

 

 

 

 

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4 septembre 2019 3 04 /09 /septembre /2019 10:49
Nouvelles découvertes passionnantes près du rempart romain à Nîmes...

 

De nouvelles fouilles archéologiques effectuées au mois d'août sous la direction de Richard Pellé ont permis de mettre au jour encore de nombreuses sépultures d'enfants et de foetus sur la colline Montaury, au pied du rempart romain.

 

Les ossements d’enfants ont été retrouvés dans des coffrages en pierre ou des amphores, ce qui prouve un soin attentif accordé par les parents.

 

Un dépotoir a été aussi découvert : de nombreux éléments de vaisselle, pichets, couvercles, marmites, gourdes, gobelets, toute la panoplie, nous dit Richard Pellé.

 

Sur la zone, d’autres sépultures ont été retrouvées dont les ossements d’une femme portant bijoux et chaussures et qui reste un mystère pour les archéologues. 

La personne portait des éléments de parure, deux bagues à l'annulaire, l'une sur l'autre, un bracelet en fer, une autre bague, des chaussures dont est conservée la forme des semelles.

Une des bagues est probablement orné d'un décor qui sera révélé après nettoyage.

On a trouvé aussi deux petits anneaux qui pouvaient être une parure pour les cheveux.

Il est rare de trouver ainsi autant d'éléments de parure.

Elle avait une main plaquée contre le visage, une autre sur le ventre, on ignore quel était le statut de cette femme.

Le mystère reste entier : la suite des investigations dévoilera peut-être un peu plus son identité et son statut...

 

J'ai pu, comme chaque année, accéder au chantier de fouilles et voir le travail patient et minutieux des archéologues... dur labeur ! Ils travaillent sous un soleil accablant, remuant et déplaçant des pierres, ils oeuvrent avec la plus grande minutie, quadrillant le terrain...

 

Ils travaillent à la truelle, au pinceau, afin de dégager ces vestiges précieux venus du passé...

Il faut les voir accroupis sur le sol, dans la poussière en train de gratter la terre avec soin, et précaution...

 

Les ossements, les objets découverts vont être maintenant étudiés, datés avec précision...

Le travail archéologique se poursuit mais les fouilles ne seront probablement pas reconduites l'année prochaine... 

Dommage car le terrain recèle probablement encore d'autres trésors enfouis.

 

 

 

 

 

Nouvelles découvertes passionnantes près du rempart romain à Nîmes...
Nouvelles découvertes passionnantes près du rempart romain à Nîmes...
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5 juin 2019 3 05 /06 /juin /2019 08:04
Nos ancêtres les barbares !

 

Un spectacle pour évoquer nos ancêtres les Barbares... Un spectacle parodique pour rire et se détendre dans un cadre prestigieux : Les Jardins de la Fontaine, à Nîmes, près du temple de Diane.

Et les rires ont fusé devant une série de sketchs loufoques, un festival de jeux de mots et de plaisanteries.

 

Il s'agit d'abord de résoudre une énigme historique : mais qui sont donc les barbares ?

"Pour certains, le mot barbare désigne le charme, la sensualité, une plastique agréable, un petit peu de tendresse, à savoir Barbarella... mais vous vous trompez...", déclare Wikipédix le jeune....

 

"Pour d'autres, le barbare désigne le roi, le chef, la puissance, quelqu'un qui n'est jamais sans défense, et qui jamais ne se trompe... à savoir Barbare l'éléphant...

Là aussi vous vous trompâtes...

 

Pour d'autres, le barbare est quelqu'un capable de s'adapter à toutes les circonstances, à tous les adversaires, à tous les  terrains, et champs de bataille : le barbare papa...

Pour d'autres, le barbare est un être puissant, cruel, apte à manier n'importe quelle arme et à se défaire de tout adversaire... il s'agit de Conan le barbare...

Mais vous vous trompez encore..."

 

"Les barbares étaient en fait des Cimbres et les Cimbres habitaient une contrée que l'on appellera plus tard le Danemark, mais qu'on appelait alors le Jutland.

Mais pourquoi les Cimbres ont-ils quitté leurs terres pour venir au sud de notre contrée ?"

Le public est alors invité à répondre à cette question...  ce qui donne lieu à diverses interprétations et à des improvisations amusantes...

"pour trouver un meilleur climat, pour conquérir de nouveaux territoires"...

 

Mais la raison est tout autre, nous dit-on  : "La petite sirène de Copenhague a disparu... les Cimbres sont donc partis à sa recherche..."

Les personnages nous entraînent alors dans un tourbillon de gags, dans un univers loufoque rempli d'allusions à l'actualité...

 

Les sketchs se succèdent : un barde est tombé amoureux d' une jeune romaine, la fille d'un consul, il demande conseil à Wikipédix afin de la séduire...

"Non seulement, tu es amoureux, ce qui est une preuve de faiblesse, en plus, d'une femme, ce qui va te compliquer l'existence, et en plus d'Iphigénia... c'est une mission impossible." déclare Wikipédix.

Et d'interroger le public pour trouver une tactique de séduction...

Ainsi, le public est sans cesse associé au spectacle...

 

Puis, les Cimbres font escale en Teutonie, où la bière est bonne, les voitures solides. Ils demandent de l'aide aux Teutons pour retrouver la petite Sirène et ils se rendent enfin en Ibérie.

On assiste alors à un entraînement loufoque aux techniques romaines de combat, à une leçon vestimentaire, on écoute une chanson espagnole parodique, façon Julio Iglésias... le spectacle s'achève avec l'arrivée de Marius qui triomphe des Cimbres et des Teutons.

 

Dernier éclat de rire et de bonne humeur : une chanson adaptée d'un texte de Pierre Vassiliu, Qui c'est celui-là, qu'est ce qu'il a, qui c'est ce barbare, complètement toqué ce barbare !

 

Ce spectacle parodique  s'inspire de faits historiques : les Romains ont dû affronter entre 113 et 101 avant JC les Rois Barbares et l'invasion des Cimbres, des Teutons, et des Ambrons.

Partis de l'actuel Danemark, ces barbares ont vaincu les Romains à Arausio (Orange), mais le sénat et le peuple de Rome font alors appel au général Marius qui réussit finalement à les vaincre près d'Aix en Provence en 102 avant JC.

 

Autres vidéos :

 

 

https://youtu.be/fwwW9_EfZ64

 

https://youtu.be/LP-IbYsbK8Y

 

https://youtu.be/_NPj2oIEaI8

 

https://youtu.be/-47z4rpAp_Q

 

https://youtu.be/c_HuHj6zNdk

 

https://youtu.be/7YQ4msxGjBM

 

https://youtu.be/TGaacI1gSR4

 

https://youtu.be/NGj41qsu3JE

 

https://youtu.be/D1VT2pVvjr8

 

 

 

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