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5 février 2017 7 05 /02 /février /2017 15:04
Cèdres, balanciers sur l'azur...

 

 


Les cèdres, arbres majestueux, aux branches aériennes... balanciers sur l'azur... les cèdres aux broderies de velours vert pâle nous enivrent de leurs parfums de sève.

 

Tout autour, des arbres somptueux, derrière lesquels s'éclaire un pâle soleil d'hiver : les branches sombres se détachent sur la douce lumière du soleil couchant.

 

Silhouettes imposantes sur le ciel, ramures en ombres chinoises, les cèdres s'élancent impérieusement vers le ciel...

 

Tableau de l'hiver aux teintes contrastées d'or et de crêpes sombres.

 

Les cèdres font surgir des broderies de dentelles somptueuses.

 

Des éblouissements de soleil sur les cèdres !

Des envols de branches qui escaladent l'azur !

 

Le paysage s'éblouit d'un soleil couchant qui magnifie les arbres, les entoure d'un halo évanescent de lueurs éclatantes.

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Cèdres, balanciers sur l'azur...
Cèdres, balanciers sur l'azur...
Cèdres, balanciers sur l'azur...
Cèdres, balanciers sur l'azur...
Cèdres, balanciers sur l'azur...
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29 janvier 2017 7 29 /01 /janvier /2017 15:06
Soleil et arbre d'hiver...

 

 

 

Le soleil éclaire les ramures sombres de l'arbre, les dessine en ombres brunes sur l'azur...

 

Des résilles, des tourbillons apparaissent, tout un réseau de figures géométriques, un écheveau qui s'enroule sur le ciel...

 

Le ciel bleu parcouru de ces ramilles légères, aériennes se pare de motifs somptueux : des dentelles si fines, si douces...

 

Nids d'abeilles, festons, damas, arabesques sur l'azur...

 

Des lassos s'emparent du ciel,  sillonnent et envahissent l'horizon. 

 

L' arbre échevelé, ébouriffé se couvre de cripures sombres...

 

Une toile d'araignée géante surgit.

 

L'arbre semble tisser des résilles sur l'azur...

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Soleil et arbre d'hiver...
Soleil et arbre d'hiver...
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28 janvier 2017 6 28 /01 /janvier /2017 14:49
Et la neige sur Liège, pour neiger, met des gants...

 

 


Comment restituer le mouvement léger et doux de la neige ? Comment évoquer toute la mélancolie, la beauté et l'élégance de la neige ? Jacques Brel nous fait voir et ressentir ce lent tourbillonnement, dans une de ses chansons, Il neige sur Liège...

 

Les sonorités de chuintante "g" réitérée ainsi que la répétition de la voyelle "é" traduisent cette délicatesse, cette harmonie, ce ballet incessant des flocons.

 

La neige personnifiée "met des gants", devient une entité, l'image d'une jolie femme qui revêt une parure...

 

Et la Meuse devient "croissant noir" sur le "front d'un clown blanc"... le poète dessine des images nouvelles suscitées par la neige, nous en faisant percevoir toute la beauté dans le jeu des contrastes.

 

Le poète nous fait aussi entendre l'effacement des bruits sous la neige... Il parvient, ainsi, à nous faire ressentir une atmosphère, la présence de la neige...

"Il est brisé le cri 
Des heures et des oiseaux
Des enfants à cerceaux
Et du noir et du gris..."

 

Il mêle d'ailleurs, dans cette évocation, la sensation auditive et la sensation visuelle : tout s'estompe sous les flocons : les sons, mais aussi, toutes les couleurs sombres de la ville de Liège...

 

Ainsi, la neige semble apaiser les douleurs symbolisées par le mot "cri", par les couleurs "noir et gris".

 

Le fleuve lui-même traverse la ville "sans bruit", comme si son cheminement était soudain interrompu, tout paraît s'arrêter sous la neige..

 

Le poète joue habilement de la paronymie des mots "neige, Liège", qui riment et se ressemblent : la répétition de ces mots semble mimer la chute tourbillonnante des flocons...

 

Dans ce paysage, tout se confond, le ciel, la terre... Et cette confusion est marquée par une incertitude : "on ne sait plus..."

"Et tant tourne la neige entre le ciel et Liège
Qu'on ne sait plus s'il neige s'il neige sur Liège
Ou si c'est Liège qui neige vers le ciel"...

 

La neige qui unit le ciel et la terre est ensuite associée à l'union des amants débutants que la neige "marie"... une nouvelle harmonie qui apparaît dans cette évocation.

 

Dans la dernière phrase, l'emploi de l'adjectif possessif  de la première personne," il neige sur mes rêves", nous montre le poète isolé, à l'inverse de ces amants unis par la neige... Le moment "ce soir" évoque bien, aussi, la solitude associée souvent à la tombée du jour...

 

Les rêves semblent inaboutis, et on perçoit une sorte de blessure dans ces mots : " sur Liège Que le fleuve transperce sans bruit..."

 

La mélodie monotone traduit bien toute la mélancolie des paysages transformés par la neige...

 

https://youtu.be/dCX9n8jJiMc

 

 

 

 

 

 

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22 janvier 2017 7 22 /01 /janvier /2017 14:36
Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...

 

 

 

 

En hiver, le spectacle de l'eau et des sources nous fait découvrir des paysages somptueux : l'eau tempétueuse bouillonne, s'emporte, dans des remous tumultueux et vaporeux....

 

L'eau chargée d'écumes, se teinte de verts, de blancheurs tourbillonnantes, d'embruns éclatants.

 

Les rochers couverts de mousse subissent l'assaut des vagues et des remous : des camaieux de verdures se dessinent sous nos yeux.

 

L'eau se fait tempête d'écumes éblouissantes, l'eau d'une blancheur éclatante côtoie le vert profond de la mousse...

 

Sur les bords, des fougères s'épanouissent, une mousse abondante envahit les rochers.

 

L'eau se donne en spectacle : elle frémit, bouillonne, submerge les rochers, les recouvre de ses éclats. Elle cascade, ruisselle, tourmente les rives...

 

L'eau transparente s'exalte, s'emporte, laisse voir des algues, des végétaux ondoyants, des limpidités verdoyantes.

 

La lumière de l'hiver, légère, tamisée adoucit toutes les teintes...

 

Sur les hauteurs de la roche, un pan de mur du château s'éclaire d'une douce clarté...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...
Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...
Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...
Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...
Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...
Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...
Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...
Une journée d'hiver à Fontaine de Vaucluse...
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15 janvier 2017 7 15 /01 /janvier /2017 14:45
Etoiles de mousse...

 

 

 

La mousse soyeuse se décline en étoiles de vert pâle, elle dessine des milliers d'éclats d'anis...

 

Elle répand des harmonies de couleurs et de formes... et tisse des motifs légers, aériens, des broderies somptueuses.

Des vagues d'étoiles sur la mousse, des embruns de verdures...

 

La mousse, sur le sol, devient ciel étoilé... les étoiles se multiplient, rayonnent de douceur.

 

La mousse nous fait voir sa finesse, sa délicatesse, ses dentelles légères.

 

Elle brille modestement dans les sous-bois, elle s'épanouit, dessine des tapis de tendresse...

 

La mousse adoucit l'hiver, répand des senteurs de terre, de campagne verdoyante.

 

Elle éclaire les jours qui s'étiolent, elle embellit les rudesses de l'hiver de ses éclats lumineux.

 

 

 

 

 

 

 

Photo : rosemar

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18 décembre 2016 7 18 /12 /décembre /2016 14:20
Ramures d'hiver...

 

 

 

 

L'hiver s'installe peu à peu, il façonne les arbres, les modèle, leur donne des allures somptueuses et fantomatiques.

 

Les ramures se dévoilent et décorent le ciel bleu de leur parures sombres...

 

Les ramilles se multiplient à l'infini...

 

Des dentelles sur l'azur, des résilles infinies, des entrelacs, des brouillards et des brouées de ramilles qui se perdent sur l'horizon...

 

Les ramures dessinent des arabesques, des envolées, des vrilles, des arantèles...

Des guipures sombres nimbent l'azur...

 

Tout est douceur, tout est harmonie dans ce déroulement de branches.

 

Tout est finesse, broderie subtile, écheveau, trame somptueuse.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Ramures d'hiver...
Ramures d'hiver...
Ramures d'hiver...
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27 novembre 2016 7 27 /11 /novembre /2016 16:23
Une feuille sur le tilleul...

 

 

 

Le tilleul ne s'éclaire plus, désormais, que d'une seule feuille aux éclats de xanthe...

 

L'arbre dépouillé montre ses branches, des entrelacs, des résilles qui se détachent sur l'azur...

 

Une seule feuille accrochée à l'arbre dénudé...

 

Une seule feuille perdue dans les ramilles, une seule feuille destinée à s'évanouir...

 

L'hiver s'installe, peu à peu, sculptant les arbres, leur donnant des éclats mélancoliques....

 

Des dentelles, des réseaux apparaissent, sombres, sur l'azur.

 

Des mailles, des nuées de ramures tissent le ciel...

 

Le ciel bleu est parcouru de festons où dansent des ramilles...

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Une feuille sur le tilleul...
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6 mars 2016 7 06 /03 /mars /2016 14:59
L'arbre illumine l'azur de ses griffes diffuses...

 

 


Des résilles de branches dépouillées empanachent l'arbre d'hiver : le voilà qui chante triste... Pourtant, que de beautés dans ces brindilles qui s'entrelacent, avec des motifs d'une variété inouie !

Que de splendeurs dans les teintes d'opales, de bruns et d'or qui se rejoignent sur le ciel bleuté de l'hiver...

Les branches forment des cercles, des arabesques, comme tourmentées par les vents de l'hiver.

Les branches torses escaladent l'azur, et dessinent sur lui des embruns dorés.

Des cannetilles apparaissent, légères, vaporeuses, remplies de lumières...

L'arbre devient une ombre d'azur, il resplendit de lumières, il tourbillonne, aérien, il s'épanouit en volutes généreuses, en brindilles éparses...

L'arbre illumine l'azur de ses griffes diffuses : le ciel devient une toile tissée de filaments soyeux.

Les entrelacs de branches et de ramilles se diffusent sur le bleu, ils envahissent l'horizon du jardin !

 

 

 

 

 

Photo : rosemar

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28 février 2016 7 28 /02 /février /2016 11:04
Jardin d'hiver sous la pluie...

 

 



Le jardin, encerclé de nuées sombres, est soudain solitaire... Une pluie fine a chassé les promeneurs. Seules deux ou trois silhouettes lointaines, fugitives, sous de larges parapluies, déambulent sous le ciel gris de nuages....

Le jardin, dès lors, m'appartient : seule, dans les allées du parc déserté, je peux admirer, à loisir, les grands arbres déchiquetés de l'hiver... ils se peuplent de teintes moirées sous la pluie : bruns, noirs, verts de mousse.

Les bancs de marbre, délaissés, étalent des moires d'eaux... sur le sol, des flaques s'animent de fines gouttelettes.

L'herbe resplendit de verdeurs, et semble, soudain, revivre sous la pluie.

Sur le plan d'eau, près des grands cygnes blancs, flottent des vapeurs mystérieuses qui s'enroulent et se déroulent, créant un tableau irréel, comme si ces brumes venaient, à dessein, embellir et envelopper, de leurs volutes majestueuses, les somptueux volatiles...

Le jardin est à moi, il m'appartient tout entier, il m'offre un cadre champêtre digne d'un conte de fée : les grilles dorées de l'entrée, les bancs de marbre, le manège pour enfants, avec son carrosse et ses chevaux.

La pluie, sur le plan d'eau clapote, fait des ronds, elle encercle le paysage et le sublime de ses lueurs moirées.

La pluie exacerbe les teintes des arbres : plus noirs, plus dorés, plus verts...

Des éclats d'eau scintillent sur les fumerolles noires des branches, contraste étonnant de teintes !


Une statue de Diane semble pleurer les larmes de l'hiver, tandis que les arbres déploient leurs ombres brunes sur le ciel gris...




 

 

 

 

 

Photos : rosemar

Jardin d'hiver sous la pluie...
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19 février 2016 5 19 /02 /février /2016 13:51
La neige, symbole de l'hiver, fait surgir des images irréelles...

 

 

"Un nom d'une blancheur éclatante !"


Le mot "neige" associé à l'hiver, nous fait entendre des sonorités feutrées et ouatées, peu marquées : voyelles assez neutres, chuintante "g" qui ferme le nom...

Issu d'un nom latin, "nix, nivis", "la neige", et du latin populaire "nivicare", ce mot ancien a subi des évolutions phonétiques notables.

Ce terme nous fait voir des tons de blancs, des teintes atténuées, des paysages perdus sous un manteau de frimas.

Ce mot nous éblouit de ses éclats de blancs, de ses scintillements d'étoiles légères.

La neige, symbole de l'hiver fait surgir des images irréelles : des arbres dont les teintes s'effacent, des pierres qui s'évanouissent sur un chemin, des ondoiements de blancs à perte de vue...

Des toits qui prennent des couleurs pâles et nouvelles, aux teintes irisés, des pas dans la neige qui laissent des traces surprenantes, inhabituelles.

Des montagnes aux pentes abruptes, des flocons qui virevoltent dans un ballet somptueux, étourdissant de lumières de candeur.

Des entrelacs de neige dans l'air vif de l'hiver, la bise froide et glacée, les morsures de l'hiver...

La neige qui paralyse, assomme de froid et de misères, qui fait blêmir certains, ceux qui n'ont pas de toit et qui souffrent.

La neige terrible qui tue, qui engourdit les corps et les âmes.

La neige lourde, pesante qui s'empare des routes, des paysages, qui envahit tout.

La neige, insidieuse, silencieuse, dont on n'entend même pas le bruit des flocons.

Beauté et cruauté semblent réunies dans ce mot, cruauté qui se cache sous des apparences pleines d'élégance et de douceur...

La neige fascine, attire tous les regards, mais elle peut être dure et âpre, comme le sont l'hiver et ses froids glacés.

Apreté, magnificence, gel, tapis de blancheurs, la neige oscille entre bonheur et détresse, elle nous fait ressentir toute la rudesse du monde et nous permet aussi d'admirer des paysages nouveaux, des splendeurs tourbillonnantes, des éclats !

La neige enveloppe tout de sa blancheur ouatée, elle efface les bruits, elle est pleine de mystères, de dureté et de beauté...


 


http://youtu.be/jCP7A8WOaq4



http://youtu.be/U-ga8BgJfzk




http://youtu.b
e/aKlbX8FDDFk


 
 

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