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4 septembre 2024 3 04 /09 /septembre /2024 09:22
Comment lutter contre le tabagisme ? La méthode britannique...

 

"Le premier ministre britannique confirme son intention de prendre de nouvelles mesures pour lutter contre le tabagisme et le drastique Keir Starmer emboîte ainsi le pas à son prédécesseur, non sans risquer de s'enliser dans une durable impopularité...

La cigarette va-t-elle disparaître de l'espace public britannique ?

Finie la cigarette grillée dans la cour d'un pub, en terrasses des restaurants ou encore en sortant du stade à Londres ou Manchester. Le premier ministre britannique veut donc frapper fort, à en croire le tabloïd The Sun qui cite également l'interdiction de fumer à l'extérieur des boîtes de nuit comme les bases du projet du gouvernement.

Pouvoir respirer enfin ! Retrouver le bonheur de respirer un air sain !

Keir Starmer n'entre pas dans les détails mais promet aujourd'hui une lutte sans faille contre le tabac.

"La première chose que je voudrais rappeler, c'est que le tabac, c'est 80 000 morts par an au Royaume-Uni, des morts évitables, un coût très lourd pour le NHS et pour le contribuable... alors, oui, évidemment, nous allons prendre des mesures."

Le premier ministre britannique promet des détails rapidement, insiste sur le coût faramineux du tabagisme pour un système de santé à bout de souffle... Il lui faudra des arguments de poids pour faire passer des mesures aussi radicales, face aux lobbies du tabac, face aux gérants des pubs qui s'étranglent déjà, et à une opposition populiste aux aguets.

Son prédécesseur voulait interdire définitivement la vente des cigarettes aux générations nées après 2009 et faire du Royaume-Uni le premier état sans tabac. Starmer semble vouloir marcher dans ses pas..."

Le gouvernement français ferait bien de s'en inspirer...

 

Tout devrait inciter chacun et chacune à un abandon de ce qui est une véritable addiction : tout d'abord le tabac, c'est de l'argent qui part en fumées... les cigarettes deviennent des produits de luxe inabordables, de plus en plus chers !

 

Surtout, comment peut- on continuer à fumer quand on connaît tous les dégâts générés par le tabac sur la santé, le bien être, la forme ou tout simplement sur le bonheur ?

 

Fumer, c'est se priver des plaisirs les plus simples de la vie. Finie la sensation du goût : on ne perçoit plus la saveur des aliments, quand la bouche est sans arrêt infestée par le tabac... On en perd aussi le sens de l'odorat, les parfums sont masqués par les vapeurs de la nicotine. Arrêter de fumer, c'est redécouvrir le plaisir de manger, de savourer, de humer des senteurs de fleurs, d'arbres, de fruits... C'est redécouvrir le bonheur de vivre, de respirer !

Les effets sur la santé sont aussi catastrophiques :  des conséquences graves sur la santé, le coeur, les poumons ...que tout le monde connaît !


Arrêter de fumer, c'est aussi ne plus enrichir le lobbying très puissant de l'industrie du tabac et par conséquent aussi celui de l'industrie pharmaceutique pour les années à venir ! 

 Mais l'état se révèle inefficace face à ces lobbies : nous vivons dans une civilisation du fric, de l'argent roi, du veau d'or...

 

Source :

à 4 minutes 55

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-jeudi-29-aout-2024-1776144

 

 

 

 

Comment lutter contre le tabagisme ? La méthode britannique...
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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 09:32
Les petites mains de l'IA : une exploitation de la misère humaine...

 

"L’intelligence artificielle, c'est la promesse que l’ordinateur pourrait reproduire le raisonnement humain. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est déjà notre quotidien. Quand vous déverrouillez votre téléphone, quand vous jouez avec des filtres ou essayez virtuellement vos nouvelles lunettes. Et vous allez voir que cette IA fait travailler des humains en chair et en os… très loin de la Silicon Valley, dans un des pays les plus pauvres du monde.

 

A Madagascar, dans les faubourgs de la capitale, des journalistes ont rendez-vous avec Andy. Il les reçoit chez lui. C’est là qu’il travaille… au rythme des sonneries incessantes de son ordinateur : "Ce sont des tâches qui arrivent !", dit Andy. 

Des tâches : autrement dit, des micro offres d’emploi proposées sur une plateforme d’Amazon dédiée à l’entraînement des algorithmes. Toute la journée, Andy compare des images pour entraîner des sites de commerce en ligne à trier les produits et ainsi mieux les suggérer aux consommateurs : "Ces deux images ne sont pas pareilles. Donc on clique sur 'non' simplement", explique Andy en faisant défiler sur son écran des images de chaussures, de rouge à lèvres, de fond de teint.

Autre tâche : cette fois, il doit qualifier des photos d’applications de rencontres : "On me demande si cette personne est acceptable. Je réponds 'ok'. Je peux choisir différentes options : est-ce qu'il est beau, est-ce qu'il a un beau sourire ?". Vous cherchez un partenaire souriant, amusant?… C’est un peu grâce au travail d’Andy que vous trouverez peut-être chaussure à votre pied.

 

Un travail répétitif… pour une somme dérisoire. Il gagne 6 centimes de dollar par tâche. Il lui faut en réaliser plus de 300 pour espérer gagner 20 euros par jour. Contacté, Amazon reconnaît que ces micro ouvriers indépendants sont une force de travail pour le développement de l'économie digitale.

Lorsqu'on lui demande s'il s'imaginait travailler un jour pour Amazon, Andy explique: "Non pas du tout, j'avais d'autres ambitions. Mais vous savez, la vie n'est pas un long fleuve tranquille".

 

Andy est devenu ce qu’on appelle un travailleur du clic. De quoi améliorer l’ordinaire à Madagascar, l’un des pays les plus pauvres du monde. 75% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

 

En développant l'intelligence artificielle, le pays espère ainsi attirer de nombreux investisseurs. Et l’activité se structure. Pierre-Paul Ardile est Français, il a fondé Beepeeoo, une entreprise qui emploie 100 personnes à plein temps. Leur travail : entraîner l’IA pour le compte de clients issus de tous les secteurs.

 

"Nous travaillons pour le secteur agricole, la distribution, l'industrie, les services financiers, tous les secteurs sont touchés, décrypte Pierre-Paul Ardile. L'IA est une vague qui est irréversible. Ce qui attire nos clients français ici c'est le niveau de salaire et la qualité de la ressource humaine. Ici, on a des jeunes impliqués dans ce qu'ils font, qui parlent et écrivent très bien le français, ne font pas de fautes. Cela permet une très bonne qualité en termes de service rendu", poursuit-il. 

Les opérateurs gagnent une centaine d’euros par mois environ, c’est 3 fois le salaire moyen à Madagascar. "Pour nous les Malgaches, l'IA est vraiment une opportunité de création d'emplois. Bien sûr, il y a le robot, mais il y aura toujours un opérateur derrière pour assurer le côté humain", analyse Rova Rabetoviana, chef de projet chez Beepeeoo. 

 

Mais il n'y a pas que les entreprises qui entraînent leur IA à Madagascar... l'Etat français lui-même a indirectement recours aux travailleurs malgaches, par exemple pour entraîner l'algorithme à traquer les contribuables qui ne déclareraient pas leur piscine. Une pratique qui n'aurait plus cours depuis deux ans, dit Bercy...

Les impôts, mais aussi le ministère des armées, via un logiciel d'analyse d'images satellites, l'armée n'a pas répondu aux journalistes. Mais son sous traitant affirme qu'aucune donnée sensible n'est analysée hors de France...

 

Face à ce phénomène d'externalisation de l'IA, des chercheurs s'inquiètent de la précarité des travailleurs en bout de chaîne :

"Ces travailleurs sont les rouages invisibles de nos vies numériques. Ces tâches chronophages, et peu valorisées sont généralement externalisées par les entreprises technologiques à une foule de travailleurs précaires."

 

Et à Madagascar, certaines entreprises françaises préfèrent se faire discrètes : il faut dire que les données traitées sont parfois sensibles.

Un opérateur malgache qui souhaite rester anonyme affirme travailler pour le compte d’une société qui équipe nos supermarchés de caméras intelligentes censées détecter les comportements suspects et limiter les vols. Mais c’est bien à Madagascar que les vidéos sont visionnées. "Notre objectif c'est de trouver les vols. Ce sont eux qui envoient les vidéos, nous on les traite juste. En direct, en temps réel. Nous on envoie juste l'alerte et eux ils font l'arrestation des suspects". 

De la surveillance en temps réel, selon lui… L’entreprise française pour laquelle il travaille n’a pas souhaité  répondre aux journalistes, mais un concurrent, un autre fabricant de caméras intelligentes, Veesion, qui sous traite lui aussi à Madagascar réfute totalement cette existence de surveillance en temps réel. Il affirme  que les Malgaches ne font que qualifier les gestes suspects pour entraîner l’algorithme à les reconnaître: “Les personnes qui effectuent l'annotation sur des vidéos floutées et déjà pré-qualifiées par l’IA, le font à posteriori, à bref délai, et se contentent de transmettre les informations à notre intelligence artificielle dans le but de l’améliorer”, écrit la direction de Veesion.

Pourtant sur un document de formation destiné aux opérateurs malgaches, il est question de : “signaler des vols ou des tentatives de vols dans les magasins le plus rapidement possible” ou encore “d’avertir le magasin d’un comportement douteux”. 

L'entreprise Veesion précise qu'il s'agit d'un document rédigé par son prestataire malgache qui mérite une clarification. Veesion réaffirme qu'aucune surveillance en temps réel n'a lieu depuis Madagascar...

 

Contactée, la CNIL, la commission informatique et liberté dit avoir entamé des contrôles dans les magasins équipés de caméras intelligentes. Elle rendra ses conclusions dans les prochains mois..."

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/video-a-madagascar-les-petites-mains-bien-reelles-de-l-intelligence-artificielle_6515243.html

 

 

 

 

Les petites mains de l'IA : une exploitation de la misère humaine...
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11 octobre 2023 3 11 /10 /octobre /2023 09:19
D'une guerre à l'autre...

 

Soudain tout a basculé : nos écrans étaient jusqu'alors remplis de la guerre en Ukraine et voici qu'une autre guerre ressurgit et envahit nos écrans. Une guerre sans fin, une guerre qui se perpétue inlassablement : le conflit entre Israël et les Palestiniens...

Le Hamas a lancé une attaque surprise contre Israël, une attaque contre des civils en train de faire la fête, perpétrant un massacre de jeunes gens en train de se divertir, de danser.

Un acte terroriste effroyable : des morts, des blessés, des gens pris en otages, parmi eux des enfants, victimes innocentes d'une guerre sans fin.

Une barbarie infâme.

Par ailleurs, la libération du kibboutz de Kfar Aza par l'armée israélienne a révélé un véritable carnage. Des familles entières, dont des bébés, ont été tuées chez elles.

 

On l'avait oubliée, cette guerre du Moyen Orient, alors que notre attention se portait depuis plus d'un an vers l'agression de la Russie contre l'Ukraine.

Mais la voici qui ressurgit, encore plus violente, encore plus terrifiante.

C'est le règne de la haine qui ne peut que s'exacerber quand la violence est utilisée.

C'est le cycle sans fin de la vengeance qui se perpétue.

 

Bien sûr, le Hamas a réussi un coup d'éclat, ayant déjoué les services secrets israéliens réputés invincibles, attaquant Israël sur plusieurs fronts, par la terre, par les airs et par la mer.

Mais quelles seront les conséquences de cette attaque massive ?

 

Déjà Israël a commencé à bombarder Gaza, faisant des centaines de victimes, encore des civils massacrés, encore des victimes innocentes terrifiées par les horreurs de la guerre.

Ce sont encore et toujours les civils qui vont payer le prix de cette guerre sans fin.

Ce sont les civils qui vont souffrir : la guerre est une barbarie immonde qui anéantit les peuples.

Une surenchère militaire terrible...

 

Comme l'hydre de Lerne, les guerres se multiplient, et continuent à tuer, à mutiler des milliers d'êtres humains.

Sur ce terreau infâme, l'industrie des armes prospère, elle enrichit les plus riches et détruit les plus humbles.

La guerre s'est, d'ailleurs, caché, souvent, sous des apparences trompeuses : héroïsme, enthousiasme, musiques et chants guerriers.

On en connaît pourtant toutes les abominations. Partout, l'horreur, l'injustice, les mutilations, la mort... 

La guerre n'est-elle pas la plus grande des défaites de l'humanité ? Elle détruit tout sur son passage : humanisme, générosité, pardon, tolérance, vérité, humanité...

La solution militaire se révèle inefficace dans ce conflit qui recommence sans cesse.

 

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/le-conflit-israelo-palestinien-change-t-il-de-nature-4249121

 

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/saison-4/5281482-israel-hamas-l-inevitable-embrasement.html

 

 

 

D'une guerre à l'autre...
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19 juin 2023 1 19 /06 /juin /2023 10:30
Une société de surveillance généralisée...

 

Avec la mise en place des Zones à faibles émissions, des caméras de surveillance vont être installées partout dans nos villes...

Une surveillance généralisée qui inquiète et qui pose problème.

Pour faire respecter l’interdiction massive des véhicules polluants dans les zones à faible émission, l’État promeut de nouveaux outils de surveillance.

Est-ce qu'on s'achemine vers un totalitarisme technique basé sur une surveillance à outrance ?

 

Déjà, partout, des caméras sont installées dans les magasins, dans les rues, aux abords des immeubles...

Avec internet, les caméras s'installent même dans nos maisons et nos appartements.

Comment ne pas s'en inquiéter ?

 

Et avec, en plus, des caméras installées dans les rues, tous nos déplacements seront quadrillés, surveillés, et tout cela au nom de l'écologie ?

Une façon de nous faire accepter l'inacceptable...

"Dès 2023, près de 2,5 millions de véhicules, jugés trop polluants, soit 6 % du parc national, ne pourront plus circuler dans les principales métropoles françaises. En 2024, 3,7 millions de voitures supplémentaires seront privées d’accès aux grandes agglomérations. Et en 2025, l’interdiction concernera les trois quarts du parc automobile actuel.

L’écologie est-elle un prétexte pour déployer la vidéosurveillance ?

Voulons-nous une ville sécuritaire bardée de radars tourelles, de capteurs et de caméras où les gestes de chacun pourront être épiés à l’aide de l’intelligence artificielle ?

Un marché juteux pour les industriels et le monde de la tech : l'argent encore et toujours au centre de nos sociétés...

Et tout cela au nom du bien-être et de la sécurité !

C'est la fin de l'intimité, la surveillance généralisée, le règne souverain de la technologie...

Que restera-t-il alors de nos démocraties ? Que restera-t-il de nos libertés ?

Certains évoquent un populisme technologique... il s'agit là d'un engrenage dangereux...

 

Le chercheur Guillaume Faburel, auteur du livre Les Métropoles barbares, voit dans le développement de ces nouveaux dispositifs "une forme de  techno-idolâtrie." "La ZFE s’inscrit dans l’imaginaire de la smart city, dit-il. Les comportements humains sont vus comme des flux à gérer et le big data s’impose comme le modèle unique de la régulation sociale. On mise tout sur la technique en stigmatisant les plus pauvres alors qu’il faudrait réinterroger de manière générale et en profondeur notre mode d’habiter urbain et son incompatibilité écologique."

Avec la smart city, il s'agirait de déléguer l'intelligence à des objets, à une ville entière. Et que devient l'intelligence humaine ?

 

 

Sources :

 

https://reporterre.net/Voitures-polluantes-des-cameras-de-controle-plein-les-villes

 

 

https://www.francetvinfo.fr/meteo/particules-fines/pollution-les-zones-a-faible-emission-dans-certaines-agglomerations-font-polemique_5413585.html

 

https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/zones-a-faibles-emissions-zfe-dans-11-villes-une-tres-faible-acceptabilite-de-la-population-selon-une-consultation-du-senat-2258263.html

 

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-3/4962124-intelligence-artificielle-peur-sur-les-democraties.html

 

 

 

Une société de surveillance généralisée...
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27 octobre 2021 3 27 /10 /octobre /2021 10:26
La Chine vouée au charbon...

 

 

"En Chine, dans la province du Shanxi, sous un épais nuage de poussières, des camions s'activent comme jamais...

Au début du mois, les producteurs de charbon ont été sommés, par le gouvernement, d'augmenter leur production de charbon, quitte à rouvrir certaines mines fermées du pays, comme dans la province du Shanxi, au nord de la Chine, le cœur du bassin minier chinois.

 

Tous les jours, il y a une longue file d'attente devant les centrales, les ouvriers doivent travailler tard parfois jusqu'à minuit, faire des heures supplémentaires et l'hiver arrive : il faut répondre aux besoins de tous, et il va falloir se chauffer.

 

La Chine roule toujours majoritairement au charbon. 

"Tous les jours, 6 à 7 cents camions arrivent : on ne peut même pas répondre à la demande", commente le directeur de l'énergie.

Une demande exponentielle pour le chauffage, l'électricité des foyers, mais surtout pour toutes les industries du pays.

 

L'usine du monde n'a jamais autant produit depuis la pandémie et donc consommé de l'électricité.

Pékin veut avant tout éviter des coupures électriques liées à la pénurie de ces dernières semaines, une pénurie qui fait s'envoler les prix.

 

La tonne de charbon est passée de 102 euros en janvier à 266 euros aujourd'hui.

A Linfen, ville où le charbon est roi, les entreprises de commerce de l'énergie fossile et leurs patrons gardent le sourire : le charbon n'est pas encore mort.

Un vendeur de charbon déclare : "Dans notre province, il n' y a que ça, il n'y a pas d'autres industries, on n'a que le charbon. Et rien pour le remplacer."

 

La Chine reste le premier consommateur de charbon au monde et peine encore à trouver un équilibre entre la vitalité de son économie et les objectifs climatiques qui semblent pour l'heure inatteignables.

La baisse de consommation du charbon semble pour l'instant utopique, un charbon qui produit 70 % de l'électricité en Chine, en ce début d'automne."

 

Aux États-Unis, si Joe Biden s’attaque aux énergies fossiles, ce pays reste largement dépendant de ces énergies : pétrole, gaz de schiste, charbon...

De plus, la puissance industrielle pétrolière s'oppose à la politique de Joe Biden avec un argument économique : l'économie américaine va reprendre, on va consommer davantage d'énergie et si les Etats-Unis ne produisent plus autant d'énergie, l'énergie va coûter plus cher, on va importer cette énergie, on va être dépendant de l'extérieur.

 

Dès lors, quand les deux pays les plus puissants au monde continuent à utiliser des énergies fossiles, comment peut-on espérer lutter contre le dérèglement climatique ?

N'est-ce pas utopique ?

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/economie/industrie/chine-la-production-de-charbon-tourne-a-plein-regime_4821471.html

 

 

 

 

La Chine vouée au charbon...
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1 octobre 2021 5 01 /10 /octobre /2021 12:03
Bientôt des pénuries ?

 

Augmentation des prix du gaz et de l'électricité, coupures de courant qui paralysent l'économie en Chine, usines à l'arrêt... va-t-on connaître des pénuries ?

" Coupures inopinées, usines fermées, villes dans le noir : la Chine réduit drastiquement sa consommation électrique.

Les coupures d'électricité ! c'est le sujet du moment en Chine, avec à la télévision chinoise l'histoire de cette famille coincée dans un ascenseur 45 minutes, avec deux enfants de un et quatre ans.

 

Sans oublier ces villes plongées dans le noir, le chaos sur les routes, et aux carrefours des feux de signalisation qui ne fonctionnent plus.  À Shenyang, au nord-est du pays, l'électricité a encore été coupée toute la journée, mercredi 29 septembre. 

Sans groupe électrogène, point de salut pour les commerçants et les restaurateurs.

Des coupures d'électricité d'une ampleur inédite, voulues par les autorités dans 20 provinces chinoises sur 32 ! C'est énorme !

 

Comment en est-on arrivé là ? D'abord parce que l'atelier du monde tourne à plein régime et consomme beaucoup trop d'énergie. Et, en Chine, l'énergie principale provient du charbon.

 Or, aujourd'hui, il y a une pénurie et les prix s'envolent. Depuis le début de l'année, 71% de l'électricité est produite par des centrales à charbon, très polluantes. Le président chinois veut réduire ce taux à 56% pour 2021. Pour y parvenir, certaines provinces prennent des mesures radicales pour faire baisser la consommation. 

 

Les usines sont mises à l'arrêt et pour combien de temps ?

La Chine subit l'une des pires pénuries d'électricité de son histoire et la situation risque de ne pas s'améliorer pour les industriels et pour les habitants de certaines villes, où l'hiver s'annonce froid."

 

Inéluctablement, comme la Chine est devenue l'usine du monde, nous risquons de connaître des pénuries de produits et de marchandises venus d'Asie.

Certains imaginent déjà des pénuries de jouets pour  Noël.

 

Mais ces pénuries existent déjà : les semi-conducteurs font défaut dans le domaine industriel. Et cette pénurie pourrait durer jusqu'en 2023.

Cette question  angoisse les industries de l'automobile et de l'électronique grand public. Quand la pénurie de semi-conducteurs qui frappe l'économie mondiale et qui provoque des tensions sur la chaîne d'approvisionnement s'achèvera-t-elle ?

 

 Ces composants électroniques sont nécessaires à de nombreuses industries comme l'automobile, l'informatique, les jeux vidéo.  

 

Des usines entières tournent au ralenti à travers le monde, et des ouvriers se retrouvent au chômage technique. Les coupables, ce sont les semi-conducteurs présents partout dans des milliards d'appareils électroniques, les tableaux de bord de nos voitures, nos smartphones et nos consoles de jeux. Ces composants sont en rupture. En cause, une forte demande mondiale après des mois de pandémie...

Partout, les prix de l'énergie  flambent : pétrole, gaz, électricité... dès lors, l'inflation risque aussi de s'installer durablement.

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/energie/chine-des-coupures-de-courant-paralysent-plusieurs-provinces_4789043.html

 

https://www.franceculture.fr/emissions/l-humeur-du-matin-par-guillaume-erner/l-humeur-du-jour-par-guillaume-erner-du-jeudi-30-septembre-2021

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/industrie/industrie-comment-expliquer-la-penurie-des-semi-conducteurs_4761097.html

Bientôt des pénuries ?
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30 août 2021 1 30 /08 /août /2021 09:01
Paquebot de la démesure...

 

 

Il s'appelle WONDER OF THE SEAS, LA MERVEILLE DES MERS ! Un nom pompeux pour un navire qui ne  l'est pas moins.

Un paquebot aux dimensions gigantesques...

 

Jugez plutôt : 362 mètres de long, 66 de large, près de 2 900 cabines pour quelque 7 000 passagers et pas moins de 2 300 membres d’équipage… les chiffres donnent le tournis. Avec les trois autres navires d’une série commandée en 2012 par un armateur américain, le Wonder of the Seas est le plus grand paquebot du monde. 

 

"Après 3 ans de travaux, le WONDER OF THE SEAS, dernier né des chantiers de Saint-Nazaire, est sorti enfin de son berceau.

Sur la jetée, les spectateurs étaient aux premières loges...

"C'est le fruit de tout le travail qui a été fait à Saint-Nazaire : plusieurs milliers de personnes ont travaillé dessus. C'est toujours un moment un peu émouvant.", commente un spectateur.

"C'est une grosse bête qui sort. Je l'ai vu parfois de plus près et c'était vraiment très, très beau..." dit une autre spectatrice.

Le plus grand paquebot du monde !

Haut comme un immeuble de 20 étages, à bord, 2860 cabines... Des tests de vitesse, de stabilité vont être effectués pour valider la conformité du navire...

 

Un pub irlandais, un restaurant à pizzas, un club de karaoké, une salle de spectacle dernier cri... 20 restaurants, 35 bars, 1 patinoire, 2 théâtres, 15 piscines et même une tyrolienne de 24 mètres de long !

Quel luxe !

 

Le bateau sera livré en novembre à son propriétaire américain, le deuxième armateur mondial, une manne financière d'un milliard d'euros pour les chantiers de l'Atlantique, déjà tournés vers de nouveaux projets.

Le WONDER OF THE SEAS doit rejoindre Shanghai, son port d'attache en février prochain pour une exploitation commerciale dans toute l'Asie."

 

On le voit : nous vivons une époque formidable ! Plus c'est gros, plus c'est beau !

De la même façon, les constructeurs automobile continuent à fabriquer des modèles de plus en plus gros, de plus en plus polluants, de plus en plus rapides, énergivores...

Tout le monde sait qu'un SUV pollue bien plus qu'une berline. Cette différence est estimée à 18% en moyenne sur l'ensemble des voitures vendues en Europe. 

 

Alors que le dérèglement climatique menace notre planète, est-il raisonnable de construire des voitures, des paquebots toujours plus gros, toujours plus polluants ?

 

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/aeronautique/tourisme-a-bord-du-wonders-of-the-seas-le-plus-gros-bateau-du-monde_4743621.html

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/tourisme/paquebots-la-course-au-gigantisme-est-t-elle-raisonnable_4743655.html

https://parissecret.com/wonder-of-the-seas-le-plus-gros-paquebot-du-monde-a-pris-la-mer-pour-la-1ere-fois-en-france/

 

 

https://www.marianne.net/agora/humeurs/wonder-of-the-seas-aux-chantiers-de-latlantique-la-croisiere-deconne

Paquebot de la démesure...
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6 août 2021 5 06 /08 /août /2021 08:56
Les secrets de l' alimentation industrielle...

 

Les coulisses de l'alimentation industrielle sont parfois peu reluisantes... Une émission dans la série "Tout compte fait" nous en dévoile les arcanes...

"Cette alimentation représenterait un tiers de notre nourriture du quotidien : pizzas, surgelés, céréales que mangent les enfants... pratique, souvent bon marché...

Mais sait-on ce que contiennent ces aliments ? Quel impact ont ces produits transformés sur notre santé ?

 

"Tout compte fait" a mené une enquête sur le sucre : les industriels abusent de cet ingrédient qui peut nous rendre accros, sur les additifs aux noms compliqués omniprésents dans nos assiettes.

On assiste à une course en avant de la malbouffe...

 

Au cours du reportage, on voit une mère de famille de 5 enfants qui fait ses courses : elle essaie d'abord de remplir son caddie avec des fruits et légumes. Mais, pour faire plaisir à tout le monde, elle craque aussi pour des produits industriels.

De retour chez elle, on a tout déballé.

On a regardé les étiquettes, on a additionné tous les ingrédients présents dans les courses du week-end.

Résultat : 2 kilos et 200 grammes de sucre, 100 grammes de sel, du gras en abondance et 19 additifs dont 5 controversés.

 

De nombreuses familles se font ainsi piéger par les ingrédients cachés dans les aliments car les compositions sont indiquées en tout petits caractères et avec des noms barbares.

 

Le sucre se glisse insidieusement un peu partout, dans les boissons, les plats sucrés et même salés.

Résultat : un Français chaque année en consomme en moyenne 35 kilos, 10 fois plus qu'il y a un siècle.

Et, regardant de plus près les étiquettes de certains produits, on trouve aussi de drôles de noms de code : E440, E224, etc. un charabia derrière lequel se cachent 338 additifs autorisés par l'Union Européenne.

Colorants, conservateurs, texturants, un quart d'entre eux sont suspectés d'être nocifs pour notre santé...

Des ingrédients controversés alors que les enfants sont les premières cibles des industriels. A la télévision, 87% des pubs qui leur sont destinées mettent en avant des aliments trop sucrés, trop gras.

 

Alors, pourquoi les industriels ont-ils tendance à forcer sur les ingrédients qui ne sont pas toujours les meilleurs alliés de la santé ?

 

Parmi tous ces ingrédients problématiques, il y a une star : le sucre. On le retrouve partout, dans les produits transformés.

Et si les industriels l'utilisent autant, c'est d'abord parce qu'il est très bon marché.

Tout commence dans d'immenses champs, par exemple, en Picardie : 90 % du sucre que nous consommons en France vient de la betterave à sucre.

La betterave est un des végétaux qui contient le plus de sucre, comme la canne à sucre. Elle nécessite peu de main d'oeuvre, et, en ce moment, il y a une surproduction, ce qui fait d'elle une matière première très bon marché.

25 euros la tonne de betteraves.... ce n'est pas assez cher pour le producteur, c'est certain, mais très lucratif pour les industriels.

Il faut 7 kilos de betteraves pour produire 1 kilo de sucre.

 

Toutes les qualités nutritives de la betterave sont éliminées : vitamines, minéraux, fibres, il ne reste plus qu'un seul composant, le sucre.

Le prix du sucre est dérisoire : 38 centimes d'euro, le kilo, presque 6 fois moins que le café. C'est donc un produit bon marché qui fait les affaires des industriels de l'agroalimentaire.

Ceux qui l'utilisent le plus sont évidemment les fabricants de produits sucrés, comme les biscuits ou les céréales.

Alors que l'OMS recommande de ne pas manger plus de 25 grammes de sucre par jour, soit l'équivalent de 4 morceaux, 3  biscuits peuvent déjà contenir un morceau de sucre.

On pourrait se dire qu'on peut diminuer sa consommation de gâteaux et de friandises, mais ce n'est pas si simple.

 

En effet, le sucre est aussi utilisé dans les produits industriels salés. Un procédé que les fabricants ne crient pas sur tous les toits.

Viandes et légumes surgelés sont agrémentés de sucre : "c'est pour le goût", disent les fabricants.

Ainsi, un paquet de pâtes fraîches à la ricotta contient 3 morceaux de sucre, une brique de soupe en contient 4.

Les fabricants avancent une question de goût, mais les vraies raisons seraient peut-être un peu moins valorisantes.

 

En fait, rajouter du sucre qui ne coûte pas cher permet de réduire d'autant la présence d'autres ingrédients plus coûteux. L'argent est encore le nerf de la guerre : tous les distributeurs communiquent sur le prix de leurs produits pour attirer des clients.

Le sucre fait donc baisser le prix de revient, mais il aurait aussi un autre rôle plus sournois.

En rajoutant du sucre, on donne au consommateur une sensation agréable et cela l'incite à en consommer davantage.

Le sucre a un effet sur nos cerveaux, il a un pouvoir addictif très puissant, il agit comme une véritable drogue.

Cette dépendance au sucre a de lourdes conséquences sur la santé publique : aujourd'hui 17 % des Français sont obèses et une nouvelle maladie due à cette surconsommation de sucre est apparue : la NASH, ou Non Alcoolique Stéatose Hépatique, une grave inflammation du foie.

 

Les additifs posent aussi problème : colorants, conservateurs, texturants...

Les crèmes dessert contiennent toutes un épaississant : le E 407 qui permet d'obtenir une consistance en bouche plus agréable pour le consommateur. Le E 407 est un produit naturel mais tous les additifs ne sont pas naturels. Beaucoup sont chimiques, notamment certains colorants alimentaires.

Le E 122 fait partie des colorants de synthèse bon marché : il donne une belle couleur rouge, comme le E 127.

Avec seulement quelques gouttes, bonbons, gâteaux et même des médicaments pour les enfants prennent une teinte rouge qui tient longtemps et aide à donner un bel aspect aux produits.

Le E 131 et le E 133 qui donnent une coloration bleue sont susceptibles de provoquer hyperactivité, asthme, réactions cutanées, nausées, problèmes de tension artérielle, tremblements, insomnie.

Ces colorants sont interdits en Australie, mais autorisés en Europe.

 

Si chaque additif est évalué, personne ne sait vraiment comment ces 338 substances interagissent entre elles.

Le E 171, un colorant blanc très controversé, soupçonné d'être cancérigène, a été interdit en France et devrait bientôt l'être en Europe.

Les E 250 et E 252, les nitrites sont très utilisés dans la charcuterie.

 

De plus, les aliments hyper transformés font l'objet de publicités qui s'adressent aux enfants : ces pubs viennent s'intercaler dans les programmes jeunesse destinés aux enfants.

Confiseries, chocolats, restauration rapide, céréales dans leurs versions les plus sucrées sont promus auprès des enfants, donc des aliments trop sucrés et gras.

 

C'est donc un véritable pousse au crime nutritionnel, en totale contradiction avec les recommandations sanitaires.

Un matraquage publicitaire d'autant plus problématique que les enfants sont un public particulièrement vulnérable..."

 

 

 

Source :

 

https://www.france.tv/france-2/tout-compte-fait/2604387-aliments-transformes-la-course-en-avant-de-la-malbouffe.html

Les secrets de l' alimentation industrielle...
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6 avril 2021 2 06 /04 /avril /2021 09:19
Le succès de la mode jetable...

La mode jetable, vous connaissez ? Une industrie particulièrement prospère ! J'avoue que je suis moi-même tentée par cette mode facilement accessible, peu chère, et plutôt jolie.

Notre planète est submergée par les vêtements : 56 millions de tonnes sont vendues chaque année ! Une industrie qui a quintuplé en quelques années.

Pourquoi cette progression exponentielle ? Les coûts de production ont chuté et, grâce à la mode jetable, on peut renouveler sans arrêt sa garde-robe.

Il n'est pas rare qu'un consommateur ne porte jamais ou ne porte que très peu un vêtement acheté.

De plus, cette surproduction est toxique pour l'environnement.

 

A l'origine de cette mode jetable, une entreprise : Zara qui appartient au groupe espagnol, Inditex, leader mondial de cette industrie du vêtement.

Inditex possède plusieurs marques : Zara et Zara Home, Pull and Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho et Uterqüe.

Le patron de l'entreprise Amancio Ortega est la 6ème fortune mondiale.

 

Le secret de son succès : Ortega s'inspire des modèles haut de gamme, mais il vend ses vêtements à bas prix. Ainsi une mode élitiste devient accessible à tous.

La marque possède toute la chaîne de production, depuis les usines jusqu'aux boutiques... Ainsi, pas de perte de temps pour produire et vendre...

Une idée marketing de génie ! Les magasins vendent sans cesse des nouveautés, ce qui incite les consommateurs à revenir, une façon d'attirer la clientèle avec des prix peu élevés, afin d'éviter ce que l'on appelle "le remords du consommateur."

Autre idée de génie : Zara ne fait pratiquement pas de publicité, ce qui génère des économies.

 

Dans le passé, la mode obéissait à des critères stricts, elle ne concernait que les élites, désormais, la mode touche tout le monde.

On s'habille en fonction de ce qui nous va et nous plaît. Et grâce à des petits prix, la mode permet d'améliorer l'image de soi.

La mode jetable est, en fait, une copie du luxe à bas prix, avec juste quelques différences, pour que les marques ne soient pas traînées devant les tribunaux.

 

Depuis des décennies, on nous a inoculé le virus de la nouveauté. Pendant des millénaires, les gens vivaient dans la répétition. Désormais, nous sommes des drogués de la nouveauté : la tradition n'est plus légitime.

Pourquoi ? Sans doute, parce que les gens sont tout le temps exposés sur les réseaux sociaux : être bien habillé, c'est être bien accepté.

De plus, les gens ont l'impression de faire des économies en achetant ces produits à bas prix.

 

Les marques font aussi appel à des "influenceuses" avec des applications de shopping qui créent un effet de drogue. Internet devient un grand centre commercial.

Et cette frénésie d'achats touche aussi les hommes, notamment les plus jeunes.

 

La demande explose : les livraisons de ces vêtements représentent 10 % des gaz à effet de serre des transports. L'impact écologique est donc important.

 

De plus, à vêtement jetable, travail jetable : ce business génère légion de travailleur précaires, les livreurs.

Il existe aussi ce que l'on appelle "l'ultra fast fashion" : une industrie qui vend des vêtements encore moins cher et qui s'adresse aux jeunes. Certains vêtements sont vendus à 5 euros, des vêtements tape à l'oeil, vite jetés.

 

Certains de ces vêtements sont fabriqués au Royaume Uni, à Leicester qui est un centre de production de fast fashion : les conditions de travail y sont dignes du tiers monde.

Dans les ateliers de confection, les fenêtres sont obstruées, les locaux ne sont pas chauffés en plein hiver, le travail est très mal rémunéré.

A Leicester, la moitié de la population est d'origine étrangère : c'est une main d'oeuvre fragile, peu éduquée, facilement exploitable. Les journées de travail sont harassantes, interminables, les ouvriers n'ont pas de contrat de travail.

On peut parler d'un véritable esclavage moderne. Les conditions de travail ont favorisé la propagation de l'épidémie de Covid.

 

Il faut savoir aussi que l'industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole.

On présente souvent la viscose, cette soie artificielle, comme un produit écologique issu de la fibre de bois.

Mais c'est une illusion : il faut de nombreux produits chimiques pour transformer le bois en tissu, des produits toxiques, très dangereux , acide sulfurique et CS2.

En Inde, dans la région où sont fabriquées ces fibres synthétiques, les gens sont atteints de symptômes neurologiques graves, cécité, atteintes vasculaires, handicaps, des problèmes de santé liés à la pollution de l'eau.

L'entreprise Birla fournit finalement de l'eau potable aux habitants, car les dirigeants savent qu'ils sont responsables de a pollution.

Mais, pour cultiver, les paysans utilisent encore l'eau polluée des puits. Et comme l'usine donne du travail aux gens, les habitants de la région laissent faire... 

 

Avec la mode jetable,  la demande mondiale de viscose explose.

De plus, la durée de ces vêtements est souvent limitée : les fibres s'abîment vite. Seulement 10 % peuvent être revalorisés.

Est-il possible de freiner la "fast fashion" ? En fait, si l'on arrête d'acheter ce type de vêtements, ce n'est pas une bonne solution pour l'économie.

On ne verra donc pas la fin de la mode jetable !

Encore un problème pour lequel nous n'avons pas de solutions...

 

 

Source :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/089135-000-A/fast-fashion-les-dessous-de-la-mode-a-bas-prix/

 

Le succès de la mode jetable...
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30 septembre 2020 3 30 /09 /septembre /2020 08:18
Soirée irlandaise à Nîmes...

 

Décidément, les festivals de Nîmes nous font voyager : après le Brésil, l'Argentine, nous voici transportés en Irlande avec le groupe Celtic Cottage...

 

Un air d’Irlande a soufflé  sur la maison Carrée et ses alentours à l’occasion du concert de Celtic Cottage présenté par l’Association des anciens élèves du conservatoire de Nîmes, dans le cadre des Jeudis de Nîmes...

 

Le groupe de musiciens s’est associé au programme culturel de la Ville pour une soirée à l’ambiance pub irlandais mais aussi avec un grand répertoire revisité à la mode celtique.

 

La violoniste et chanteuse irlandaise Michelle Lalor a présenté un programme à la fois traditionnel, classique et moderne entourée des artistes locaux Robin Capuano et Philippe Carmona.

 

Les musiciens ont transporté le public au cœur du pays natal de la chanteuse au talent empreint d’humour et de sensibilité.

Echos celtiques où se mêlent tradition et modernité résonnent dans ce spectacle qui a enchanté le public. Quelle énergie ! Quel talent !

 

On est ému par cette magnifique ballade , Oh Danny boy écrite par l'auteur-compositeur anglais Frederic Weatherly en 1913, sur la mélodie traditionnelle irlandaise de " Londonderry Air ".
Certains ont interprété la chanson comme un message d'un parent à un fils partant pour une guerre, ce que suggère la référence aux "cornemuses."

 

 


"Oh, Danny boy, the pipes, the pipes are calling
From glen to glen, and down the mountain side
The summer's gone, and all the flowers are dying
'Tis you, 'tis you must go and I must bide.

But come ye back when summer's in the meadow
Or when the valley's hushed and white with snow
'Tis I'll be here in sunshine or in shadow
Oh, Danny boy, oh, Danny boy, I love you so.

And when you come, and all the flowers are dying
If I am dead, as dead I well may be
You'll come and find the place where I am lying
And kneel and say an "Ave" there for me.

And I shall hear, though soft you tread above me
And all my grave shall warm and sweeter be
For you will bend and tell me that you love me
And I shall sleep in peace until you come to me."

"Mon Danny, les cornemuses, les cornemuses appellent,
De vallée en vallée et le long des montagnes,
L'été est fini et toutes les fleurs se meurent,
Tu dois, tu dois partir et je dois attendre.

Mais reviens quand l'été est dans le pré
Ou que la vallée est silencieuse et blanche de neige,
Je serai là au soleil ou à l'ombre,
Oh, mon Danny, oh mon Danny, je t'aime tant.

Et quand tu reviendras et que toutes les fleurs se mourront,
Si je suis morte, puisque je pourrais l'être,
Tu viendras trouver l'endroit où je reposerai
Et tu t'agenouilleras et diras un "Ave", là, pour moi.

Et j'entendrai, même si ton pas est léger au-dessus de moi
Et ma tombe sera chaude et plus douce
Car tu te pencheras et me diras que tu m'aimes
E
t je dormirai en paix jusqu'à ce que tu viennes à moi."

 

On aime aussi cette chanson Dirty old town... une chanson britannique écrite par Ewan MacColl en 1949, rendue internationalement populaire par les Dubliners puis par les Pogues.

La chanson brosse un portrait acide du nord de l'Angleterre, région très industrielle.

Dirty Old Town ayant été surtout popularisée par The Dubliners et The Pogues, deux groupes de musique irlandaise internationalement connus, le grand public pense souvent qu'il s'agit d'une chanson traditionnelle irlandaise. En Irlande, beaucoup de gens pensent d'ailleurs que cette chanson se réfère à Dublin.

Mais la magie de cette chanson fait qu'elle s'adapte finalement très bien à de nombreuses villes industrielles du Royaume-Uni, d'Europe en général ou encore des États-Unis.

 

"I met my love by the gas works wall
J'ai rencontré mon amour près du mur de l'usine à gaz
Dreamed a dream by the old canal
J'ai fait un rêve près du vieux canal
Kissed a girl by the factory wall
Embrassé une fille près du mur de l'usine
Dirty old town
Vielle ville sale
Dirty old town
Vielle ville sale

Clouds a drifting across the moon
Les nuages défilent devant la lune
Cats are prowling on their beat
Les chats rôdent dans leur quartier
Spring's a girl in the streets at night
Le printemps est comme une fille dans les rues le soir
Dirty old town
Vielle ville sale
Dirty old town
Vielle ville sale

Heard a siren from the docks
J'ai entendu une sirène venant des docks
Saw a train set the night on fire
J'ai vu un train mettre le feu à la nuit
Smelled the spring on the smokey wind
J'ai senti le printemps dans la fumée portée par le vent
Dirty old town
Vielle ville sale
Dirty old town
Vielle ville sale

I'm going to make a good sharp axe
Je vais fabriquer une hache bien aiguisée
Shining steel tempered in the fire
L'acier brillant trempé dans le feu
I'll chop you down like an old dead tree
Je t'abattrai comme un vieil arbre mort
Dirty old town
Vielle ville sale
Dirty old town
Vielle ville sale

 On admire l'originalité de la version interprétée par Celtic Cottage :  : le groupe a mélangé le thème de la chanson avec celui du morceau de Dave Brubeck TAKE FIVE, ce qui donne à la chanson un rythme haletant et intense. Voici le lien :

 

 

https://youtu.be/vmDDOFXSgAs


 

 

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