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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 11:29
Une ambiance de fin du monde...

 

 


Une ambiance de fin du monde : des rues désertes, des gens qui se cloîtrent, des files d'attente devant les magasins, le règne du silence, un silence inhabituel, étrange...

 

Des centres ville abandonnés, des parcs solitaires, des voitures pour la plupart à l'arrêt... des Parisiens qui ont fui la capitale, entassés dans des trains, des gares prises d'assaut... 1,2 million de personnes ont quitté la région parisienne entre le 13 et le 20 mars... un véritable exode... la débandade devant l'envahisseur...

 

Un quotidien bouleversé, les écoles, de nombreuses entreprises fermées...

 

Une inquiétude qui monte de jour en jour, au fil des informations que diffusent les médias.

De plus en plus de victimes, de morts, des personnes âgées mais aussi des jeunes..

 

La plus grande mégalopole des Etats-Unis, New York au cœur de l'épidémie est devenue une ville fantôme. Une des villes les plus riches du monde pétrifiée devant l'ampleur de la catastrophe...

Un virus qui nous échappe, dont on ne connaît pas toutes les caractéristiques : a-t-il muté, comme le pensent certains ? Est-il en train de devenir plus dangereux, plus contagieux ?

 

En France, des hôpitaux débordés, des soignants en détresse face à la pénurie de personnels, masques, de respirateurs, de tests, de lits...

Dans cette situation de catastrophe mondiale, nos gouvernants sont dépassés, ils hésitent, ils temporisent, ils ne savent plus quelle stratégie adopter face au virus...

 

Un minuscule virus, bien plus petit qu'un ciron a bousculé et bouleversé les nations réputées les plus riches du monde...

Qu'en sera-t-il pour les plus pauvres, pour l'Afrique, pour l'Inde ?

Comment en est-on arrivé là ?

Manque de réactivité, incompétence, lourdeurs administratives, cafouillages face à une crise qui aurait dû être anticipée eu égard à ce qui se passait en Chine, puis en Italie...

Aux Etats-Unis, on a bien vu la réaction béate de Donald Trump : Donald Trump l’assurait le 26 février : "On a 15 personnes (infectées), d’ici quelques jours, ça sera proche de zéro". Un mois plus tard, jour pour jour : les Etats-Unis ont dépassé la Chine et l’Italie pour devenir le pays le plus touché par le coronavirus, jeudi 26 mars, avec plus de 83.000 cas confirmés. 

 

Que penser du Premier ministre britannique qui a été testé positif au coronavirus ? Début mars, il avait  affiché sa réticence à appliquer à la lettre les gestes barrières. En visite dans un hôpital, il avait serré la main de tout le monde.

 

En France, aussi, on a minimisé, temporisé, alors que la situation était inquiétante. On a laissé courir l'épidémie. Comment expliquer que le premier tour des élections municipales ait été maintenu, alors que la situation commençait à être si préoccupante ?

 

 

 

 

 

 

Une ambiance de fin du monde...
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6 novembre 2019 3 06 /11 /novembre /2019 11:26
Musique à la cour des Sforza et des Farnèse avec l'Ensemble A rebours...

 

 

Que diriez-vous d'un parcours musical en Italie du Nord à l'époque de la Renaisssance et au début du baroque ?

 Les familles Sforza à Ravenne et à Milan, les Farnèse à Venise, Parme, Plaisance, Mantoue ont été très influentes dans la politique, l'économie, la religion et les arts, surtout par leurs alliances avec les Médicis et les Visconti.
Elles se sont offert les meilleurs artistes pour la peinture, l'architecture et la musique tant profane que religieuse.

 

L'Ensemble A Rebours composé de solistes réputés a donné à Nîmes un récital de ces musiques anciennes peu connues... 

 

D'abord, on est charmé par un air mélodieux de Josquin des Prés : Baisiez-moi...  les chanteurs sont accompagnés par les sons d'une sacqueboute et d'un cornet à bouquin... dépaysement garanti...

 

Comment ne pas apprécier aussi la belle vivacité de ce morceau : El Grillo, Le grillon ? C'est enlevé, léger, charmant, scandé par un tambourin...

 

"El grillo è buon cantore,
Che tienne longo verso,
Dalle beve grillo canta.


Ma non fa come gli altri uccelli,
Come li han cantato un poco,
Van' de fatto in altro loco
Sempre el grillo sta pur saldo,
Quando la maggior è'l caldo
Al' hor canta sol per amore.

 

 

Le grillon est un bon chanteur
Il peut chanter longtemps
Il chante tout le temps


Mais il n’est point comme les autres oiseaux
S’ils ont chanté un peu
Ailleurs ils s’en vont
Le grillon reste ou il est
Et quand la chaleur est très accablante
Alors il ne chante que pour l’amour."

 

 

On écoute ensuite une danse d'un anonyme, un air de flûte solo : une musique légère, vaporeuse, sautillante...

 

Comment ne pas être séduit par l'air suivant de Palestrina : Amor, fortuna ? On est envoûté par la douceur et l'harmonie de cette mélodie.

 

On est aussi ébloui par la vivacité, la gaieté de ces airs : L'Innamorato, L'Accesso de Giovanni Gastoldi... quelle légèreté et quels envols de notes !

 

Puis, c'est un duo instrumental auquel on est convié, un "bicinium", avec sacqueboute et flûte : douceur et légèreté de la flûte, notes plus graves de la sacqueboute, une musique apaisante qui nous entraîne vers le rêve...

 

C'est encore un duo instrumental de Frescobaldi qui nous enveloppe d'une musique envoûtante, douce : une canzone, la Bernardina...

 

Des madrigaux de Claudio Monteverdi, notamment S'andasse amor a caccia nous entraînent dans des notes légères, virevoltantes....

 

On pourrait s'étonner de voir Josquin des Prés dans un programme de musique italienne : en fait, il a passé une bonne partie de sa carrière en Italie, chez les Sforza.

Au cours d'un entracte, Mario Hacquard a présenté au public les instruments utilisés lors de ce concert :

la sacqueboute, ancêtre du trombone, le cornet à bouquin dont l'embouchure ressemble à celle d'une trompette...

Un beau moment pour ce concert donné dans le cadre de l'Automne musical de Nîmes, et une occasion de découvrir des mélodies peu connues...

 

 

MUSIQUE A LA COUR des SFORZA et des FARNESE, Josquin des Prés, Allegri, Ingegneri, Palestrina, Graziani, Gastoldi, Monteverdi, Frescobaldi, Sabbatini

Ensemble A REBOURS
Bertrand Dazin, contre-ténor
Pierre Vaello, ténor
Maud Caille, cornet à bouquin, flûte
Claire McIntyre, sacqueboute
Mario Hacquard, baryton et direction

 

 

 


 

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20 septembre 2019 5 20 /09 /septembre /2019 12:53
Voyage en musique vers l'Italie baroque...

 

Trois musiciens pour nous faire voyager dans le temps et l'espace : Patrick Oliva, violoniste, Olivia Gutherz, violoncelliste et gambiste, Simon Wadell spécialiste du théorbe, ce magnifique instrument à cordes pincées — une sorte de grand luth — créé en Italie à la fin du XVI e siècle. 

 

Le récital était consacré à des compositeurs italiens d'origines diverses : Naples, Bologne, Rome, Venise, Florence...

 

On est d'abord envoûté par une musique de Falconieri : Il primo libri di canzone... 

Andrea Falconieri (né en 1585 ou 1586 à Naples - mort en 1656 dans sa ville natale), également connu sous le nom de Falconiero, était un compositeur italien de la première moitié du XVIIe siècle, ce qui correspond au début de la musique baroque.

Une musique légère, vaporeuse qui nous berce...

 

Puis, c'est une sonate d'Isabella Leonarda qui nous entraîne dans son sillage : mère supérieure dans un couvent des Ursulines à Novara, elle a composé des musiques emplies de vivacité, de charmes.

Une femme musicienne, c'est rare à cette époque, comme la souligne Patrick Oliva dans la présentation de cet extrait musical.

 

On se laisse ensuite envoûter par la sonate pour violon et basse continue opus 5 n°3 de Corelli.

On admire la virtuosité des musiciens, notamment le jeu du violoniste : Patrick Oliva fait danser son instrument, il danse avec lui, tout son corps s'anime, bascule, tout son corps vit la musique intensément.

Le musicien se penche sur son violon, transpire...

Puis, le violoniste quitte la scène...

 

La violoncelliste nous présente alors son instrument : un violoncelle baroque, sans pique, qu'elle maintient avec ses genoux. Elle nous explique que le son de ce violoncelle est particulièrement doux.

On est alors subjugué par la sonate pour violoncelle et basse continue n°5 de Vivaldi. On admire les doigts de la musicienne qui se meuvent avec agilité sur les cordes...

C'est magnifique ! Les larmes me montent aux yeux... que c'est beau !

 

Enfin, le violoniste revient : il a troqué sa chemise pour un polo plus léger...

Il revient pour interpréter la Sonata accademica pour violon et basse continue  n° 3... Une merveille de subtilités et de variations musicales...

 

Bravo à ces trois musiciens dont on a apprécié l'enthousiasme, qui nous ont transmis l'amour de leur art, leur passion pour la musique...

 

 

 

 

 

 

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6 septembre 2017 3 06 /09 /septembre /2017 09:23
Un documentaire bouleversant : le racisme dans les colonies fascistes d'avant-guerre...

 

 

Un documentaire historique diffusé sur ARTE nous montre la virulence du racisme qui sévissait dans les années 30.

 

Dans l'Italie fasciste de cette époque, de nombreux habitants du village de Borgo, poussés par la misère ou l'esprit d'aventure, ont émigré dans les colonies de "l'Empire italien d’Afrique" : la Libye, l'Érythrée, l'Éthiopie et la Somalie.

 

Le documentaire retrace cette épopée qui semblait promettre un Eldorado à ceux qui fuyaient leur patrie. Mais, au bout de l'aventure, ce fut souvent la désillusion...

La guerre, la chute du régime précipitèrent le retour de ces exilés : la plupart d'entre eux rentrèrent chez eux ruinés.

 

À partir de lettres trouvées dans un tiroir, de fragments de son passé familial, de photos, de témoignages, Loredana Bianconi fait le récit émouvant et poignant de cette période de l'histoire dont on parle peu.

 

"C'était à Rome en 1936 : Mussolini annonce la conquête de l'Ethiopie".

Une propagande tapageuse incite alors les italiens à rejoindre ces terres lointaines : de l'eau abondante, des mines d'or, des terres fertiles...

 

La narratrice raconte une histoire familiale, celle de son oncle parti en Afrique... elle revient à Borgo, le village italien de sa famille, pour vider la maison de sa mère et fermer la porte une dernière fois.

 

Elle découvre, alors, enfoui dans un tiroir un petit paquet noué par un ruban : photos, cartes postales, et lettres écrites par le frère de sa mère, parti à 25 ans dans les colonies d'Afrique... un oncle qu'elle n'a pas connu...

On est ému par ces lettres qui témoignent d'un déchirement face à l'exil, des lettres qui parlent d'amour, de tendresse, des lettres qui restituent toute une époque.

 

"Borgo, 5 février 1937... Chère maman, laissez-moi encore vous appeler ainsi, même si en ce moment je vous donne le plus grand chagrin de votre vie, la vie m'était devenue insupportable avec la pensée continue de "comment survivre ? et pas de travail du tout..."

"J'ai décidé de partir pas pour fuir mais pour trouver du travail, pour commencer une nouvelle vie loin de Borgo... Pardon, maman, pardon, j'ai un coeur, et c'est pour moi une telle douleur de devoir partir qu'il semble se casser... embrassez pour moi mon père, mes frères et mes soeurs... et pardon..."

 

C'est la misère qui pousse les gens à partir, à quitter leur pays pour trouver un Eldorado... Le voyage en bateau se présentait alors comme idyllique : confort, piscine, transats...

 

Des témoignages de ceux qui ont vécu cet exil se succèdent et viennent compléter les lettres de l'oncle de la narratrice : on entend la belle langue italienne aux sonorités éclatantes, on entend des mots familiers, une langue qui chante...

 

L'arrivée en Afrique fut d'abord un éblouissement, mais bien vite les immigrés découvrent la misère, la saleté des femmes, des enfants, et bien sûr la méfiance, le racisme.

"Nous nous sommes arrêtés pour manger, raconte une femme qui a vécu cet exil : dans ce restaurant, j'ai vu que c'était un noir qui cuisinait, je n'en avais jamais vu et je n'ai rien mangé, car voir ce noir en cuisine..."

Un autre témoignage dans une lettre : "ici, si un chauffeur écrase un noir, il doit seulement payer une petite amende..."

 

Partout dans ces colonies, des monuments à la gloire de Mussolini, des villages rebaptisés. La plupart de ces exilés vivaient entre eux et ne connaissaient pas les autochtones.

 

Mais l'Eldorado rêvé se révélait souvent plein d'âpreté : manque d'eau pour se laver, chaleur étouffante, hurlements d'animaux sauvages pendant la nuit, absence de distractions, malgré des salaires plus importants qu'en Italie...

L'ambiance était militaire : propagande fasciste, police coloniale, sécurité nationale, milice armée jusqu'aux dents.

"Le climat, les maladies, tout était plus difficile dans ce pays si différent."

"Les noirs accomplissaient les travaux les plus durs, ils allaient pieds nus, ils avaient les mains et les pieds entaillés, des pieds qui s'infectaient.

Les gardiens fascistes les méprisaient et les provoquaient, ne leur épargnant aucune cruauté.

Noirs et blancs étaient séparés dans les autobus : nos parents ne voulaient pas qu'on les fréquente", raconte un autre témoin de cet exil.

On entend aussi ces propos terribles :

"Notre sang ne doit pas se mélanger avec le sang noir, pour ne pas nous infecter, nous les conquérants de l'empire..."

On perçoit un tableau saisissant et terrifiant du racisme exacerbé qui régnait dans ces colonies africaines.

 

Et puis l'heure du retour a sonné en raison des rumeurs de guerre.

"20 mai 1941 : les Anglais sont arrivés sur le chantier, ils nous ont tous embarqués : nous avons voyagé dans des cars vers des camps de concentration."

"Septembre 1943 : nous avons appris que le fascisme est tombé en Italie, que le pays s'est rendu aux alliés...", raconte un autre témoin.

Ceux qui sont rentrés ont retrouvé le village de Borgo en ruines, anéanti par la guerre.

 

Ce documentaire s'achève, de manière poignante, avec la dernière lettre de l'oncle de la narratrice...

"Cette lettre de l'oncle date de 1948 : quelques lignes, accompagnées d'une photo : lui, sa femme noire et son fils...  il écrit alors qu'il entend rester en Afrique, et quand il aura assez d'argent, il viendra bien sûr présenter sa petite famille à sa mère."

Et sa mère lui adresse, alors, par courrier ces mots terribles : "Si tu dois venir nous couvrir de honte devant tout le village avec un fils noir, reste où tu es."

Elle utilise ce mot : "honte", maudissant, ainsi, son propre fils comme s'il était un pestiféré.

"Mon oncle ne donna plus jamais de nouvelles de lui...", conclut alors la narratrice...

 

On voit s'exprimer dans la lettre de cette mère un racisme d'une violence inouïe...

Ce document diffusé sur ARTE révèle un monde où le mépris et le rejet des populations noires s'exprimaient avec la plus grande virulence.

 

Depuis, sans doute, les mentalités ont évolué, mais hélas le racisme, le rejet, la peur restent encore bien vivaces à l'égard des étrangers, de tous ceux qui viennent d'ailleurs, de tous ceux qui sont différents...

 

 

La vidéo :

 

https://vimeo.com/groups/140359/videos/153928979

 

 

https://www.arte.tv/fr/videos/057865-000-A/colonies-fascistes/

http://www.programme-tv.com/television/377677691/colonies-fascistes.html

 

 

 

 

 

Un documentaire bouleversant : le racisme dans les colonies fascistes d'avant-guerre...
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19 avril 2015 7 19 /04 /avril /2015 16:54
Et nous fermons les yeux...

 



Neuf cents morts en trois mois, en Méditerranée : de nombreux migrants, venus de Libye, périssent, tous les jours, en mer, dans des conditions indignes...


Et nous fermons pudiquement les yeux... Pourtant, des gens meurent, des hommes, des femmes, des enfants, des familles entières sont, parfois, décimées.

Ces victimes valent-elles moins que d'autres ? De pauvres gens miséreux, meurtris, rançonnés sont jetés en pâture, sur la mer... Quel est, donc, leur crime ?


Vivre dans un pays, où règnent la guerre, la misère ? Vivre dans un pays, où des islamistes se sont emparés du pouvoir et les terrorisent ?

Peut-être ces migrants sont-ils lancés, sur la mer, par ces djihadistes eux-mêmes qui rêvent de créer des déséquilibres en Europe ?


Peut-être est-ce une stratégie de conquêtes ? Peut-être verra-t-on, bientôt, des djihadistes s'infiltrer parmi ces migrants, pour semer la terreur, un peu partout, en Europe ?

Et nous fermons les yeux, en laissant l'Italie seule, face à cette tragédie sans fin, à ce fléau d'une immigration massive, dans un pays soumis à la crise...

Nous fermons les yeux, comme certains ont pu le faire, devant les horreurs nazies, lors de la seconde guerre mondiale, l'horreur des camps et des déportations...

Sans doute faudrait-il trouver des solutions urgentes, pour empêcher que ces tragédies se reproduisent.

Onze mille migrants sont arrivés en Italie, depuis seulement une semaine !

Comment éponger un tel afflux de gens dans la misère ? Comment résoudre ce douloureux problème ?

Certains proposent de mettre en place un blocus des côtes Libyennes, un barrage devant la Libye, pour arrêter les migrants et pour empêcher les djihadistes de continuer à les jeter à la mer, par bateaux entiers. 

L'Europe devrait se mobiliser, en ce sens, apporter un soutien à l'Italie qui se retrouve confronté à un problème, sans précédent.


Dans la mesure où les naufrages se multiplient, où des gens sont sacrifiés, cette solution paraît envisageable, afin d'éviter de nouveaux drames en Méditerranée.

Dans tous les cas, l'Europe ne pourra pas éponger cette immigration massive : il convient de soutenir les pays en difficulté, de lutter contre le groupe Daesh, là où c'est possible... 

L'Italie réclame davantage de moyens. "L'UE est la plus grande superpuissance économique de notre époque et il n'est pas possible qu'elle ne consacre que trois millions d'euros par mois à l'aide aux migrants", a, ainsi, déclaré le ministre italien des Affaires étrangères Paolo Gentiloni. 


Il est temps d'ouvrir les yeux, il est temps que l'Europe se mobilise vraiment, face à un problème qui prend une ampleur catastrophique...

 

Certains parlent d'un véritable crime contre l'humanité : quand on laisse mourir des populations sans défense, on peut, effectivement, penser que l'Europe n'a pas pris la mesure de ce problème : il faut que cessent ces horreurs... 


 

 

 

Et nous fermons les yeux...
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16 avril 2015 4 16 /04 /avril /2015 17:32
400 migrants disparus en mer et on n'en parle presque pas...

 


Les drames et les naufrages se succèdent en Méditerranée, des hommes, des femmes, des enfants perdent la vie sur des embarcations de fortune, pour échapper à la guerre, à la misère, au désarroi.


C'est devenu une litanie sans fin : toujours plus de victimes, toujours plus d'injustices et de malheurs.


Le drame qui s'est produit au large des côtes italiennes de Sicile et de Calabre est comparable à celui de Lampedusa en octobre 2013. 400 migrants auraient disparu dans le naufrage d’une embarcation de fortune, dimanche 12 avril, selon 150 survivants de ce drame.

On finit par ne plus voir, ne plus entendre, ne plus comprendre la folie de ce monde, fracturé à l'extrême, où des populations n'ont qu'une seule perspective : fuir leur pays, fuir la guerre, l'oppression, le fanatisme aveugle.

Le problème semble ne jamais devoir trouver de solutions : la misère de ces migrants est, de plus, exploitée par des passeurs indignes qui leur font miroiter l'espoir d'un renouveau et qui les condamnent, en fait, à mourir sur l'eau.

Venus de Lybie, de Syrie, du Moyen Orient, ces migrants essaient d'aborder en Sicile, en Italie qui est désormais, submergée par ces flots de migrants...

Les hommes en sont, donc, encore restés à l'exploitation de la misère, à une volonté de dominer, de s'imposer aux autres, une envie de détruire et d'anéantir la vie.

L'Italie se retrouve, en première ligne, confrontée au problème d'une immigration massive, impossible à réguler...

Les migrants qui réussissent leur traversée, arrivent, le sourire aux lèvres, heureux d'avoir échappé à l'enfer, mais leurs difficultés ne sont pas terminées, dans une Europe en crise, où le chômage s'accroît de jour en jour.


Avec les guerres qui se développent en Afrique, au Moyen Orient, avec la progression du groupe Daesh, ce phénomène va forcément s'amplifier et devenir un des problèmes majeurs auquel nous allons être confrontés.

Il serait temps de trouver des solutions pérennes, imposer la paix dans des pays où des populations sont terrorisées, aider les régions déshéritées, rétablir des équilibres qui ont été perdus.

Les fractures qui divisent les hommes sont démesurées, et, dès lors, les injustices se révèlent de plus en plus flagrantes : comment accepter ces fossés qui séparent les êtres humains ?

L'homme, le plus barbare et le plus cruel des animaux, est, parfois, un véritable prédateur, et à ce prédateur, il faut des victimes.

Les victimes innocentes sont les proies les plus faciles : ainsi,  des populations amoindries, affaiblies sont-elles envoyées sur des bateaux délabrés, vouées aux naufrages et à la perdition....

Vouées à la mort, pour avoir été trop faibles, trop fragiles...

Des êtres humains sont sacrifiés, des vies anéanties.

Ainsi va notre monde d'indifférence et d'injustices, ainsi des hommes, des femmes, des enfants vont encore mourir, pour échapper à un sort misérable, un avenir sans espoir...

 



 

400 migrants disparus en mer et on n'en parle presque pas...
400 migrants disparus en mer et on n'en parle presque pas...
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