Ils ont organisé une humiliation publique pour le président Ukrainien, Volodymyr Zelensky : dans le bureau ovale, tout commence par une question d'un journaliste, membre de la chaîne d’extrême droite « Real America’s voice », sur la tenue vestimentaire du Président ukrainien :
"Pourquoi vous ne portez pas de costume ? Vous êtes dans le bureau le plus important de ce pays et vous refusez de porter un costume. Est-ce que vous possédez un costume ?"
Et il enchaîne : "Beaucoup d'Américains ont des problèmes avec le fait que vous manquiez de respect à ce bureau..."
Manque de respect ! On a vu cette thématique revenir inlassablement lors de l'entretien entre Volodymyr Zelensky, Donald Trump et JD Vance dans le bureau ovale...
Une leçon de respect donné à Zelensky comme s'il était un petit garçon à qui il faudrait faire la morale !
Mais, en l'occurrence, la réponse du président ukrainien a été remplie de dignité et de modestie : "Je porterai un costume quand cette guerre sera terminée... Peut-être quelque chose comme le vôtre, oui. Peut-être quelque chose de mieux. Je ne sais pas..." provoquant ainsi les rires de l'assistance.
"Nous verrons... peut-être quelque chose de moins cher... Merci !" ajoute-t-il.
Et la suite de l'entretien sera à l'identique.
Trump reproche à Volodymyr Zelensky de ne pas dire merci, de manquer de gratitude...
Trump assène : "Il va être très difficile de faire des affaires comme ça. Encore une fois, dites simplement merci."
Volodymyr Zelensky répond : "J’ai exprimé à maintes reprises ma gratitude au peuple américain."
Encore une fois, Volodymyr Zelensky est sermonné comme s'il était un petit garçon pris en faute !
En l'occurrence, qui manque de respect ?
La rencontre dans le bureau ovale a tourné au pugilat, entre violence, férocité et intimidations, d'autant que Donald Trump était secondé par son vice-président JD Vance dans cette entreprise d'humiliation et de déstabilisation...
Depuis le début de son mandat, Donald Trump ne cesse ainsi de créer des polémiques, attirant sans cesse l'attention sur lui : il avait, par exemple, traité Zelensky de "dictateur sans élections..."
Puis, il s'est rétracté quand un journaliste lui a posé cette question : "Pensez-vous toujours que M. Zelensky est un dictateur ?"
"J'ai dit ça ? Je ne peux pas croire que j'ai dit ça ? Question suivante..." avait-il rétorqué.
Plus aucune responsabilité, plus aucune éthique dans la parole d'un Président du plus puissant état de la planète... C'est très inquiétant...
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