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28 juillet 2025 1 28 /07 /juillet /2025 11:51
Coupes budgétaires voulues par Trump : destruction de stocks de médicaments...

 

Encore des conséquences dramatiques à la suite de cette décision de Donald Trump : la fermeture de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international...

 

"La semaine dernière, l'administration Trump demandait l'incinération de tonnes de nourriture destinées à des enfants souffrant de malnutrition, incinérées car périmées, au moment où les Etats-Unis décident de revoir drastiquement à la baisse leur aide internationale.

 

Cette fois, ce sont des contraceptifs dont Washington demande la destruction : il y en aurait à peu près pour dix millions de dollars, des stocks d'implants et de pilules contraceptives que Donald Trump préfère voir détruits plutôt qu'expédiés dans des pays pauvres ou en développement.

 

On ne peut s'empêcher d'y voir un choix politique...

Le problème vient du démantèlement de l'USAID, l'agence de développement américaine.

Les coupes budgétaires s'élèvent à plusieurs milliards de dollars. Résultat : il n'y a plus assez de personnel et de budget pour gérer ces énormes stocks commandés par la précédente administration.

 

L'administration actuelle, conservatrice pourrait faire le choix de donner ces produits aux ONG. Plusieurs ont d'ailleurs proposé de les distribuer, mais non... le choix a été fait de dépenser près de deux cent mille dollars pour les détruire.

Il s'agit d'un volume très important de pilules et d'implants contraceptifs mais aussi de dispositifs intra utérins pour prévenir les grossesses non désirées.

Il y en a pour dix millions de dollars : ces produits qui se périment en 2027 sont actuellement stockés en Belgique, près d'Anvers et ils devaient être envoyés en Afrique, d'après l'agence Reuters.

 

D'où l'inquiétude des ONG à l'image de Médecins sans frontières :

"Cette destruction de médicaments et de fournitures va irrémédiablement conduire à ce que des personnes meurent, parce que dans beaucoup d'endroits où la contraception n'est pas disponible, on voit des taux de mortalité maternelle extrêmement élevés : c'est la conséquence de grossesses non désirées."

 

MSF réclame la suspension de ce projet de destruction, destruction qui doit d'ailleurs se faire chez nous en France, d'après Reuters, c'est un centre d'incinération spécialisé dans les déchets médicaux qui va s'en charger... on ne sait pas la commune exacte.

 

Mais d'après Reuters, c'est une opération de grande ampleur qui s'annonce avec des dizaines de camions mobilisés pour faire le trajet entre les entrepôts en Belgique et la France..."

 

Quelle gabegie ! Encore un gâchis que l'on doit à Donald Trump : a-t-il conscience des conséquences dramatiques de ses décisions ?

 

 

Source :

9 minutes 37

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-vendredi-25-juillet-2025-4825938

Coupes budgétaires voulues par Trump : destruction de stocks de médicaments...
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12 mai 2025 1 12 /05 /mai /2025 12:00
Gaza, au bord de l'effondrement...

"Gaza : faute d'aide humanitaire, bloquée par Israël, la population est en grande souffrance. Des femmes, des enfants meurent de faim.

Le Comité international de la Croix-Rouge alerte de nouveau sur la situation des 2,4 millions d'habitants de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël a coupé l'entrée de toute aide humanitaire dans l'enclave palestinienne, au bord de l'effondrement total.

Ils n'ont plus de toit, plus à manger non plus. Quand il y a une distribution de nourriture, c'est la cohue, l'espoir d'un repas chaud. "Ayez pitié de nous, regardez-nous, regardez ces gens, ils meurent de faim", implore Fatima al-Faqawi, habitante de Khan Younès, dans la bande de Gaza.

"Je n'ai ni farine ni pain et mon petit fils est affamé", témoigne une autre femme.

 

Cela fait deux mois que Gaza ne reçoit plus aucune aide humanitaire, bloquée par Israël, et les stocks s'épuisent. Il n'y a quasiment plus de réserves. Même chose pour l'eau potable : il faut courir après et les distributions sont rares. Après un an et demi de guerre, Gaza est au bord de l'abîme.

Même les pêcheurs ne peuvent plus sortir loin en mer, alors, ils bricolent : une porte de réfrigérateur pour embarcation et une simple ligne pour trouver du poisson. "Avant, j'allais pêcher, je gagnais même de l'argent mais les Israéliens ont détruit tous nos bateaux", raconte Khaled Habib, pêcheur. Dans le port de Gaza, la pêche est loin d'être miraculeuse. "Il y a peu de poissons. Ces mulets ou ces daurades serviront à peine à nous nourrir", témoigne-t-il.  


Conséquences : dans les hôpitaux encore en service, les cas de malnutrition chez les enfants se multiplient. Oussama a cinq ans. Il ne pèse que neuf kilogrammes.

"A cause de la fermeture des points de passage et du blocus, on ne trouve pas l'alimentation spéciale dont Oussama aurait besoin pour retrouver un poids normal.", dit sa mère.

Les images de ce jeune garçon sont poignantes : émacié, hébété, les côtes décharnées, il semble déjà hors du monde.

 

Dans ce même hôpital, l'ONG française "Médecins sans frontière" s'est installée. "On a une famille entière qui a été hospitalisée pour brûlures graves", raconte le Docteur Sonam Dreyer-Cornut. Des brûlures à la suite d'une frappe israélienne, il y a quelques jours en pleine nuit... des enfants blessés et traumatisés.

Des blessés surtout des femmes et des enfants hospitalisés tous les jours dans cet hôpital.

 

Dans cet hôpital, les pénuries s'installent : même les médicaments n'arrivent plus à Gaza.

Manque de matériel médical, de médicaments...

"On va être en rupture de tout ce qui est essentiel pour pouvoir faire tourner un hôpital et traiter nos patients", alerte le médecin.

Aujourd'hui, médecins, humanitaires, organisations internationales tirent la sonnette d'alarme : l'enclave de Gaza est au bord de l'effondrement total."

A tel point que des voix s'élèvent aussi dans le camp israélien pour condamner toutes ces horreurs : Delphine Horvilleur  a publié un texte pour dénoncer la "déroute politique et la faillite morale" d’Israël face à  la tragédie endurée par les Gazaouis...

 

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/gaza/gaza-faute-d-aide-humanitaire-bloquee-par-israel-la-population-en-grande-souffrance_7225887.html

 

 

https://www.lepoint.fr/societe/delphine-horvilleur-ne-veut-plus-se-taire-face-a-la-situation-a-gaza-09-05-2025-2589189_23.php

 

 

https://www.huffingtonpost.fr/international/article/guerre-a-gaza-la-rabbin-delphine-horvilleur-appelle-a-ne-plus-se-taire-face-a-la-deroute-politique-d-israel_249823.html

 

Gaza, au bord de l'effondrement...
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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 10:38
Le coût exorbitant du diabète...

 

C'est un fléau qui touche déjà plus de 430 millions de personnes dans le monde et devrait frapper un adulte sur dix en 2040. Maladie auto-immune pour celui de type 1, liée à la malbouffe et à la sédentarité pour le type 2, le diabète se déclare sans prévenir.

Malgré des promesses renouvelées de remèdes miracles depuis la découverte en 1922 du rôle de l'insuline dans la stabilisation du taux de glucose dans le sang, le traitement de cette maladie chronique du pancréas pâtit d'une obsession partagée par la communauté médicale et les laboratoires : celle du contrôle glycémique, qui pousse à accumuler les traitements médicamenteux en négligeant leurs effets secondaires parfois fatals.

Les patients sont poussés dans une escalade thérapeutique, qui n'empêche en rien la progression d'une maladie entraînant amputations, cécité et accidents cardio-vasculaires. Alors que les arrêts de travail, les invalidités et le coût des traitements pèsent lourd sur les finances publiques, l'industrie pharmaceutique, elle, continue de prospérer grâce à la maladie : le diabète représente en effet un marché colossal de 46 milliards de dollars annuels.

Tout au long du 20ème siècle, le sucre s'installe durablement dans nos assiettes, il est partout, dans les plats préparés, les sodas, les féculents que nous consommons désormais en excès : s'installe alors le diabète de type 2.

En quelques décennies, les chiffres du diabète explosent. On passe de 50 à 430 millions de diabétiques dans le monde.

Cette maladie s'est propagée sur la planète entière : le diabète concerne aujourd'hui un adulte sur dix.

Le diabète de type 2 est une maladie de société, une maladie de civilisation : dans les années 60, moins d'1% de cas en Allemagne, et aujourd'hui, il représenterait entre 9 et 11 % de la population.

Une maladie silencieuse qui s'installe sans qu'on s'en aperçoive, jusqu'au jour où les problèmes sérieux commencent.

Un taux de sucre élevé dans le sang peut entraîner des complications graves : il y a beaucoup de maladies qui se développent, les complications microvasculaires pour les yeux et les reins, mais aussi pour les nerfs, des complications macrovasculaires concernent les artères du cou et du coeur. Les personnes diabétiques ont un risque de crise cardiaque aussi élevé que les non diabétiques qui ont déjà eu un accident cardiovasculaire.

Une des complications redoutées est le syndrome du pied diabétique : quand le système nerveux est défaillant, les pieds n'ont plus de sensibilité, et les personnes se blessent sans le sentir, ils ne remarquent pas leurs blessures qui s'infectent.

Devant l'explosion du diabète de type 2, l'industrie pharmaceutique répond présente. Dès les années 80, une multitude de traitements sont proposés et les publicités vantent une vie radieuse et insouciante. On propose aux patients des antidiabétiques oraux. Ces médicaments permettent en principe de garder le diabète sous contrôle, mais pas d'en guérir.

Des traitements à vie dont les prix n'arrêtent pas de grimper...

Face à ce tsunami sanitaire aux prix prohibitifs, la communauté internationale tire la sonnette d'alarme. Le diabète coûte cher, trop cher.

760 milliards de dollars au niveau mondial ! Le diabète pèse sur les systèmes de santé. Il affecte aussi la productivité des pays.

La lantus promue par le laboratoire Sanofi n'est pas supérieure aux autres insulines, et pourtant, elle est vendue beaucoup plus cher. Les études cliniques auraient été faussées.

Mais les ventes de la lantus n'ont pas baissé : des habitudes sont prises.

 

Des mesures préventives devraient être envisagées : mise en garde contre la consommation de sucre, contre tous les produits transformés qui contiennent beaucoup trop de sucre et de sel...

 

 

 

Source :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/080158-000-A/diabete-une-addition-salee/

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9 octobre 2023 1 09 /10 /octobre /2023 12:18
Le difficile combat des victimes de médicaments...

 

Des patients victimes d’erreurs médicales avérées luttent afin de se faire indemniser par l’Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux, un organisme créé en 2002.

Un rude combat pour des patients fragilisés par la maladie...

"Vivre au quotidien avec la narcolepsie. Jeanne, 23 ans, se débat avec cette maladie du sommeil, lourdement handicapante.

"Je suis exténuée, ça m'est encore arrivé hier.", témoigne la jeune femme.

Et on appelle cela des effets "secondaires" !

 

Chaque jour, elle doit prendre un cocktail de médicaments pour dompter sa maladie.

"Sans traitement, je vais faire une sieste toutes les deux heures..."

 

À ce combat, s’ajoute celui pour obtenir réparation auprès de l’ONIAM (Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux). La maladie de Jeanne s’est déclarée peu de temps après son vaccin contre la grippe H1N1, en 2009.

Comme cinq millions de Français, Jeanne a reçu l'injection, elle avait 9 ans à l'époque.

Mais sa vie a basculé. En plus de la narcolepsie, la moindre émotion peut entraîner une perte brutale du tonus musculaire dans tout son corps.

"Les yeux qui commencent à se fermer, la mâchoire qui tombe et petit à petit, c'est tout le corps, les jambes qui commencent à flageoler, et puis après, cela va jusqu'à la chute. On se sent impuissant, on veut commander son corps, mais ce n'est pas possible, ça ne répond pas." témoigne encore la jeune femme.

Partout en Europe, les autorités sanitaires ont établi le lien entre le vaccin et ces pathologies. Alors, Jeanne a demandé réparation à l’ONIAM. Malgré trois expertises médicales et deux décisions de justice qui lui donnent raison, l’organisme public refuse de reconnaître le lien de cause à effet dans son cas.

"On a une sensation de double peine, on se sent incompris, on se sent un peu maltraité, comme si on nous considérait pas. Ils attendent que je lâche afin de ne pas avoir à m'indemniser."

 

 

Créé en 2002, l’ONIAM était censé apporter une réponse humaine aux victimes d’accidents médicaux et proposer un accord à l'amiable plus rapide que les tribunaux.  Mais en 2017, la Cour des comptes rend un rapport accablant.

Elle fustige un opérateur lourdement défaillant, déplore des dysfonctionnements aux conséquences lourdes pour les victimes.

"Dans notre cabinet, nous avons environ 2500 dossiers déposés à l'ONIAM.", dit un avocat. Il dénonce les agissements de l'organisme public.

"L'ONIAM qui était une très bonne idée s'est un peu dévoyé. Il y a une sorte de philosophie de la méfiance. L'ONIAM n'est pas une assurance privée qui doit veiller à sa rentabilité."

 

Pour la famille Martin, le bras de fer avec l'ONIAM  a commencé il y a cinq ans...

Epileptique, la mère a été traitée avec de la Dépakine. Conséquences : ses deux enfants sont nés avec de lourds handicaps : visage marqué, troubles de l'apprentissage et de l'interaction sociale pour Salomé et pour Nathan, des problèmes neurologiques, des malformations et un autisme reconnu.

Pourtant, l'organisme public multiplie les demandes de justificatifs.

"Il faut retrouver les tickets d'autoroute de 2008, quand on allait faire opérer Nathan, à l'hôpital. Je n'attends plus rien, pas de compassion, pas de compréhension.", témoigne la mère.

L'ONIAM  a fini par proposer une indemnisation aux enfants : 360 000 euros pour Nathan, 100 000 pour Salomé... des montants bien plus bas que ceux que les tribunaux prononcent habituellement.

Mais épuisés par ce combat, les enfants Martin ont préféré accepter.


L’ONIAM n’a pas souhaité s’exprimer devant les caméras, mais a répondu par écrit : "La création de l'ONIAM a constitué une avancée importante pour la démocratie sanitaire et les droits des patients [...]. Depuis sa création, l'office a instruit 95 000 demandes d’indemnisation."
 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie-le-combat-des-victimes-d-erreurs-medicales-pour-obtenir-reparation_6106143.html

 

 

Le difficile combat des victimes de médicaments...
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25 septembre 2023 1 25 /09 /septembre /2023 12:34
Santé : pénuries et prix scandaleux de certains médicaments...

 

Un problème inquiétant : les pénuries de médicaments...

"Le gouvernement a ainsi annoncé récemment qu'il voulait rendre obligatoire la distribution à l'unité de certains antibiotiques en rupture de stock.

Comment en est-on arrivé là ?

Ces pénuries ne cessent de s'aggraver : moins de 200 médicaments étaient concernés en 2012, alors qu'on en comptait 3700 l'an dernier. Et cela touche toutes les catégories de médicaments pour des raisons d'ailleurs auxquelles on ne pense pas forcément comme l'explique le président de l'Académie nationale de pharmacie, Bruno Bonnemain :

"La guerre en Ukraine a révélé un certain nombre de choses, entre autres le fait qu'ils produisent un certain nombre d'éléments qui sont nécessaires aux médicaments, par exemple l'aluminium... ça a l'air bête, mais les feuilles d'aluminium qui servent pour les blisters venaient en grande partie d'Ukraine, de même que le verre et même des métaux, par exemple, les aiguilles pour injection, il y a eu des ruptures ou des pénuries, à cause de ça."

Il y a eu aussi l'explosion de la demande mondiale, alors que dans le même temps les industriels ont délocalisé leurs productions pour réduire leurs coûts.

Et surtout, le secteur s'est financiarisé avec des objectifs de rentabilité qui concernent désormais un type de médicaments bien précis...

C'est ce que révèle Pierre Chirac, le directeur en chef de la revue médicale indépendante Prescrire.

"Le concept de la fin des années 90, c'étaient des blockbusters, donc faire beaucoup d'entrées comme au cinéma, vendre beaucoup de médicaments à beaucoup de patients. On est passé à un modèle d'affaires de "nichebusters", c'est à dire des médicaments vendus en petites quantités, à des prix de plus en plus extravagants et inacceptables dans des niches, donc soit des maladies rares, soit des cancers rares.

Donc les gros labos donnent la priorité à des médicaments qu'ils produisent moins, mais beaucoup plus chers.

Par exemple, un médicament contre l'hépatite C : la cure est vendue 41 000 euros en France, alors qu'il ne coûte pas plus de 200 euros.

Mais il y a encore plus cher : la journaliste Rozenn Le Saint a enquêté sur le sujet et notamment sur un médicament produit par Novartis.

"Novartis commercialise un médicament destiné à soigner l'amyotrophie spinale qui est une maladie rare, une seule injection de ce médicament coûte deux millions d'euros."

Deux millions d'euros pour une simple injection ! C'est scandaleux !

"C'est d'autant plus problématique qu'au départ ce médicament a bénéficié de la recherche publique.

Ce médicament a été financé par l'argent issu de la recherche fondamentale, donc conduite par l'INSERM et de l'argent en partie défiscalisé de dons du Téléthon...

Ce qui pose la question de l'argent public pour soutenir ce modèle, puisque les médicaments en pénurie sont principalement les vieux médicaments de marques ou les génériques, vendus moins chers donc moins intéressants pour les firmes...

Pour résoudre les problèmes de pénurie, Emmanuel Macron a annoncé son intention de relocaliser une partie de la production...

Mais, si on prend l'exemple emblématique du Paracétamol, une usine doit bien rouvrir d'ici 2026 dans l'Isère, après avoir fermé en 2008, mais la matière première initiale du médicament, elle, restera produite en Chine !"

Encore des effets d'annonce et de fausses promesses !

 

 

Source :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-vendredi-22-septembre-2023-3134603

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/sante-l-entraide-citoyenne-face-a-la-penurie-de-medicaments_6071847.html

 

Santé : pénuries et prix scandaleux de certains médicaments...
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8 avril 2021 4 08 /04 /avril /2021 12:54
Michel Houellebecq et l'euthanasie...

 

J'apprécie l'oeuvre de Michel Houellebecq, sa clairvoyance, sa vision sombre mais non dénuée de romantisme de la modernité... pourtant, en se déclarant farouchement opposé à l'euthanasie, il se fourvoie et se livre à des déclarations pour le moins douteuses.

L'écrivain prend la plume dans les colonnes du Figaro pour s'opposer à une mesure revenue au centre du débat public : le droit au suicide assisté.

 

"Personne n’a envie de mourir, dit Houellebecq. On préfère en général une vie amoindrie à pas de vie du tout ; parce qu’il reste de petites joies. La vie n’est-elle pas de toute façon, par définition presque, un processus d’amoindrissement ?"

Voilà une affirmation qui va à l'encontre du désir de certaines personnes très amoindries, en souffrance, de recourir au suicide assisté : d'ailleurs ces personnes se rendent, quand elles en ont les moyens, dans des pays où cette possibilité existe, la Suisse, la Belgique, les Pays-Bas, l'Espagne.

 

Selon Michel Houellebecq, on peut supprimer la souffrance grâce à certains médicaments comme la morphine.

Sur ce point, Michel Houellebecq argumente : "Début du XIXe siècle : découverte de la morphine ; un grand nombre de molécules apparentées sont apparues depuis lors. Fin du XIXe siècle : redécouverte de l'hypnose ; demeure peu utilisée en France."

Mais, c'est méconnaître les méfaits de la morphine sur le corps et le psychisme.

 

Quant à l'hypnose, elle ne permet pas d'éliminer toutes les souffrances.

 

«Une civilisation qui légalise l’euthanasie perd tout droit au respect», affirme-t-il.

Mais que dire d'une civilisation qui ignore la souffrance de l'autre, qui fait comme si elle n'existait pas, comme si on pouvait vraiment la supprimer ?

Et que dire de la souffrance morale ?

La médecine a fait des progrès, c'est indéniable, mais en même temps, elle maintient parfois en vie des gens qui ont atteint la limite du supportable.

De plus, une vie végétative est-elle encore une vie ?  

Quant à la souffrance physique, si elle peut être atténuée par des sédatifs, elle reste parfois difficile à supporter. En ce domaine, la médecine ne peut pas tout.

 

Enfin, un écrivain est-il à même de donner un avis personnel sur un sujet aussi grave ? A-t-il lui-même connu l'expérience de la souffrance ? 

L'euthanasie bien encadrée est nécessaire : n'est-il pas inhumain de laisser les gens souffrir moralement et physiquement ?

 

Hélas, en France, beaucoup de gens meurent encore très mal, dans des souffrances atroces... La mort lente est inadmissible, quand on peut apaiser et abréger des douleurs physiques, morales.

 
Arrêtons d'agiter le vieux spectre de la religion, la science a évolué : elle permet à tous de s'épargner une fin de vie douloureuse.


 On voit bien aussi que les motifs religieux ne tiennent pas, n'ont aucune raison d'être : assez d'hypocrisie ! Quand il s'agit de couper court à la douleur, c'est bien la compassion religieuse qui intervient, c'est elle qui nous relie et nous unit aux autres : on ne peut souhaiter la douleur des autres, de ceux que l'on aime...

 

 

 

 

https://www.lefigaro.fr/vox/societe/michel-houellebecq-une-civilisation-qui-legalise-l-euthanasie-perd-tout-droit-au-respect-20210405

 

https://www.liberation.fr/debats/2020/02/13/on-meurt-mal-en-france-en-2020_1778317/

Michel Houellebecq et l'euthanasie...
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3 février 2021 3 03 /02 /février /2021 09:36
Quand la science devient une croyance...

 

 

Nous sommes au XXIème siècle mais nous avons eu parfois l'impression, au cours de cette pandémie du Covid-19, de retourner à l'époque de Molière où la médecine était l'expression d'une croyance.

 

A l'acte III scène 1 du Dom Juan de Molière, on voit Sganarelle le valet de Dom Juan revêtu d'un habit de médecin : ce seul habit lui donne de la considération si bien que des malades viennent le consulter et qu'il leur prescrit des médications.

Dom Juan ironise alors sur l'art des médecins : "un art de pure grimace"... " Ils ne font rien que recevoir la gloire des heureux succès, et tu peux profiter comme eux du bonheur du malade, et voir attribuer à tes remèdes tout ce qui peut venir des faveurs du hasard, et des forces de la nature."

 

Bien sûr, la médecine a fait des progrès considérables depuis le 17ème siècle.

Mais certains médecins se sont comportés, au cours de cette crise du Covid, comme des bonimenteurs de foire...

 

Ce fut d'abord le cas de Didier Raoult : il affirma de manière péremptoire l'efficacité de l'hydroxychloroquine pour traiter le Covid.

Ce faisant, il se fondait sur une étude parcellaire, insuffisante.

 

Sa prise de parole a eu valeur de preuve pour beaucoup de gens, car Didier Raoult est un scientifique renommé. Il est un infectiologue reconnu en France et dans le monde.

 

Mais, il a ainsi sans doute "contribué à empêcher la recherche d'autres solutions en France et dans bien des pays du monde, ce qui est dommageable pour une sommité médicale aussi compétente qui devrait permettre de résoudre la crise plutôt que de l'attiser.", comme l'écrit Christian Clot dans son ouvrage "Covid et après ?"

 

Il y eut aussi une autre sommité médicale : Luc Montagnier, directeur de recherche au CNRS, prix Nobel de médecine pour la découverte en 1983 du VIH responsable de l'épidémie du SIDA.

 

Luc Montagnier a jeté un pavé dans la mare, en déclarant que le SARS-CoV 2 n'était pas d'origine naturelle, mais de création humaine, de quoi accréditer toutes sortes de théories complotistes.

Il avait détecté dans le génome du virus une séquence similaire à celui du VIH, ce qui prouverait que cette séquence a été intégré volontairement.

Et ce professeur proposait de débarrasser le virus de ces éléments étrangers grâce à des ondes !

Quel délire !

En fait, cette séquence ne prouve rien, elle est minuscule et récurrente dans de nombreux virus.

 

Dès lors, comment s'étonner que la science devienne suspecte ? Comment s'étonner que les gens se défient des médecins, des vaccins, des médicaments ?

 

Quand des sommités scientifiques se fourvoient dans des déclarations infondées, fracassantes, le commun des mortels ne peut que se mettre à douter...

 

 

 

 

 

Source : Covid, et après ? Christian Clot

 

Quand la science devient une croyance...
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25 janvier 2021 1 25 /01 /janvier /2021 12:15
Vers un troisième confinement ?

 

Jamais deux sans trois : la France va-t-elle connaître un troisième confinement ?

En avril 2020, j'avais écrit un article intitulé "On n'est pas sorti de l'auberge..."

Allons-nous encore être voués à l'enfermement, à la réclusion, au confinement ? Nos demeures vont-elles devenir à nouveau des prisons ?

 

Avec l'arrivée de nouveaux variants du virus, il est possible qu'un troisième confinement soit décidé par le gouvernement.

Une stratégie qui se répète et qui risque d'être lassante et inefficace...

Il est vrai que le couvre-feu empêche les regroupements après 18 heures, mais les gens ont alors plus tendance à faire leurs courses le week-end, ce qui donne lieu à d'autres regroupements...

 

Un véritable casse-tête : le variant anglais qui est déjà présent sur notre territoire serait plus contagieux et plus mortel. Le Premier ministre britannique a révélé vendredi soir que ce variant entraînerait "un degré plus élevé de mortalité". La souche «B.1.1.7», déjà connue pour sa forte transmissibilité, augmenterait le taux de mortalité de 30 à 40 %, selon le groupe consultatif gouvernemental sur les menaces de virus respiratoires nouvelles et émergentes.

 

A Londres, des bus ont été transformés en ambulance pour pouvoir transporter les malades, des hôpitaux de campagne ont rouvert, et des hôtels accueillent le surplus de patients.

 

Le variant sud-africain est aussi associé à une charge virale plus élevée.

 

Comment juguler une épidémie galopante avec ces nouveaux variants ?

Les laboratoires ont tout misé sur les vaccins... or, les vaccins, s'ils empêchent de développer la maladie pour les gens vaccinés, ne bloquent pas véritablement la transmission du virus.

La stratégie vaccinale risque aussi d'être inefficace.

 

Dans tous les cas, avec un nouveau confinement, les dégâts sur l'économie seront considérables.

Licenciements, chômage, dépôts de bilan : de nombreuses entreprises vont souffrir et ne s'en remettront pas...

 

Comment résoudre cette crise qui affecte le monde ?

La solution est peut-être dans le recherche de nouveaux médicaments contre le covid.

"Ainsi l'Allemagne se prépare à autoriser un traitement expérimental pour lutter contre la maladie : un protocole approuvé aux Etats-Unis, administré à Donald Trump mais qui n'a pas encore reçu le feu vert de l'Union Européenne. Une thérapie à base d'anticorps de synthèse... 200 000 doses sont déjà commandées : la dose coûte 2000 euros, facture : 400 millions d'euros. Ces anticorps bloquent l'évolution du virus s'ils sont administrés dans les premiers temps de l'infection."

Un vaccin par voie muqueuse permettrait aussi d'empêcher la transmission du coronavirus : un vaccin déposé dans le nez, via un spray nasal par exemple, pourrait stimuler le système immunitaire muqueux. Mais les essais en cours sont peu nombreux.

 

 

Sources :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-dimanche-24-janvier-2021

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/si-les-vaccins-ne-bloquent-pas-la-transmission-du-covid-19-les-vaccins-muqueux-seront-notre-espoir_fr_5fca3a18c5b63a153451386d

 

 

 

 

Vers un troisième confinement ?
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5 octobre 2020 1 05 /10 /octobre /2020 11:34
Médicaments : des études cliniques truquées ?

 

 

Avec le Covid-19, les médicaments sont à la UNE de l'actualité : les labos de la planète s'activent pour trouver le médicament miracle qui serait susceptible de guérir la maladie.

 

On s'en doute : les enjeux financiers sont colossaux, à la clé : des profits et des gains gigantesques ! 

 

Mais nous sommes en droit de nous poser cette question : les médicaments lancés sur le marché sont-ils fiables ? Les études cliniques qui permettent de les valider sont-elles sérieuses ?

 

En fait, "souvent les preuves sont gonflées pour les résultats positifs... tout est fait pour obtenir le résultat souhaité." C'est ce qu'affirme Bernard Bégaud, professeur de pharmacologie.

"On sélectionne les patients, on élimine ceux qui ont des effets indésirables, et après, on commence l'essai."

"La population testée n'a souvent rien à voir avec celle de la vraie vie", déclare encore Bernard Bégaud.

 

"On choisit des gens plus jeunes avec moins de traitements associés, et davantage de cas graves susceptibles de bien réagir au traitement. On peut ainsi obtenir un petit résultat qui, présenté habilement, fera croire que le produit est indispensable."

 

"Ainsi, la plupart des études scientifiques sont erronées", écrit aussi Richard Smith, ex-rédacteur en chef du British médical journal.

C'est le cas des nouveaux médicaments contre le cancer, comme le rappelle l'oncologue Américain Vinay Prasad dans un livre paru en 2020 dont le sous titre est éloquent : "Comment de mauvaises preuves nuisent aux malades du cancer."

En plus, ces médicaments sont extrêmement coûteux !

 

On le voit : de telles pratiques sont indignes et scandaleuses.

Les labos font des profits au détriment de la santé des patients atteints du cancer.

En fait, c'est l'industrie du médicament qui a le monopole des essais sur les nouveaux traitements.

"Seulement 10 à 15 % des nouveaux médicaments apportent un progrès", révèle Bruno Toussaint, directeur de la revue Prescrire.

C'est vraiment peu et c'est particulièrement inquiétant et révoltant !

Bernard Bégaud, lui, a publié un ouvrage intitulé La France malade du médicament... un constat terrible sur le manque d'évaluation des médicaments, avant et après leur mise sur le marché.

 

Et les médecins eux-mêmes ont souvent la main lourde quand ils rédigent  leurs ordonnances...

 

 

 

 

 

Source : un article de Brice Perrier paru dans le journal Marianne

 

Médicaments : des études cliniques truquées ?
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26 août 2020 3 26 /08 /août /2020 09:04
Masques et lunettes noires...

 

 

On voit de plus en plus de visages masqués dans les rues, une pratique qui a tendance à se généraliser dans certaines villes, dans certains quartiers, le port du masque étant obligatoire à l'extérieur....

Ce bal masqué risque de se prolonger avec la recrudescence du coronavirus.

Curieux bal masqué sans musique, sans gaieté, sans paroles... Car les gens parlent peu sous le masque...

Plus d'expressivité du visage, plus de sourire, un anonymat lugubre...

 

Le port du masque à l'extérieur a-t-il une utilité ?

 Il n’existe pas, à l’heure actuelle, un consensus formel, ferme et définitif de la communauté médicale et des spécialistes hygiénistes sur cette question, qui se fonderait sur un ensemble d’études éprouvées et revues par les pairs. La raison est simple : l’état des connaissances accumulées sur le nouveau coronavirus évolue en temps réel.

C'est donc le principe de précaution qui prévaut.

 

 Dès qu’il y a de la promiscuité, il faut porter le masque. Croiser les gens dans la rue pourrait être une situation à risques...

On le voit : se protéger de l'air ambiant est un vrai casse-tête, d'autant que les masques ne sont pas efficaces à 100 %...

 

En tout cas, nous voilà transformés en robots masqués...

Le corps est devenu lieu de tous les dangers, de toutes les menaces, le corps doit être protégé, les mains sans cesse lavées, la distance doit être maintenue avec les autres...

Un monde inquiétant où les autres deviennent quasi-invisibles...

 

Et quand le masque se double de lunettes noires, on atteint le comble de la protection et de l'anonymat.

Il m'arrive ainsi de rencontrer dans la rue ces êtres sans visage, sans regard : des fantômes privés de toute individualité.

Quand les traits du visage, les yeux s'effacent, il ne reste plus rien d'humain.

De telles rencontres sont perturbantes et inquiétantes.

 

Allons-nous vivre longtemps sous le masque ?

Allons-nous vivre longtemps sous le règne de la peur et de la méfiance ?

L'humain a besoin d'être en connivence avec l'autre, l'humain a besoin d'empathie...

 

Trouvera-t-on un vaccin efficace ? C'est peu probable... Pourra-t-on élaborer des médicaments contre le coronavirus ? Serons-nous un jour débarrassés de ce virus ?

 

 

 

 

 

 

Masques et lunettes noires...
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