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25 avril 2025 5 25 /04 /avril /2025 11:45
Méditerranéenne...

 

Une belle déclaration d'amour à la Méditerranée et aux femmes du sud dans cette chanson interprétée par Hervé Vilard...

Les premiers mots sont un aveu d'amour total et éternel, avec l'emploi du futur de l'indicatif, et l'équivalence établie entre "ma vie" et "la tienne".

L'apostrophe qui suit : "Méditerranéenne" évoque l'origine de la femme aimée, comme étant une identité forte et importante, comme si la Méditerranée laissait son empreinte sur la personnalité.

Le lieu d'origine est ensuite précisé : "Aux Saintes-Maries que j'aime...", la capitale de la Camargue est ainsi célébrée. 

Pourtant,  dit l'amoureux : "Y a danger pour l'étranger", comme si la femme ne pouvait être approchée par un inconnu... passion et prudence étant soulignées dans cette déclaration.

 

Le poète décrit alors la jeune femme dans un discours qui lui est adressé, ce qui donne au texte ardeur et vivacité :

"T'as sur le front la croix de ton village
Et deux grands yeux noirs qui me dévisagent"

Son visage est marqué par une forme de sainteté qui contraste avec son regard effronté : et ce contraste ne peut que susciter la curiosité et l'attention.

 

La femme est aussi associée à la nature grâce à un champ lexical amplement développé : "les vignes et les champs d'oliviers, les orages, les flamants roses et les chevaux sauvages", et à la fin de la chanson "la mer qui est dans la plaine", autant de détails qui font penser à la beauté de la Camargue...

 

L'amoureux admire encore le "déhanché" de la belle..., la comparant ainsi à une oeuvre d'art.

Le portrait se précise dans les vers suivants tout en restant assez vague, ce qui lui confère une valeur universelle :

"Éparpillée, ensoleillée, ensorcelée
Comme le sont tous les gens du voyage"

Associée au soleil, à la sorcellerie, la belle gitane apparaît d'autant plus mystérieuse...

 

Et l'amoureux n'hésite pourtant pas à l'inviter,  de manière audacieuse, avec un impératif  : "Viens me rejoindre à la nuit", tout en lui signifiant tout de même d'être prudente car son frère veille face à l'étranger...

 

Les compliments se multiplient, magnifiant la beauté de la jeune femme, dans un style exclamatif : "Mais qu'est-ce que tu es belle". Et le poète va même jusqu'à évoquer "ce parfum de bohème", cet esprit de liberté qu'il aime et aimera grâce à une réciprocité dans l'amour.

Ainsi l'amoureux est lui-même saisi d'une envie folle de liberté au point d'avoir "envie de courir dans les vagues", "Et de crier sous le ciel de Camargue". Les verbes "courir", "crier" viennent souligner par leur intensité ce désir de liberté.

 

Et les compliments reviennent pour magnifier la jeune femme : l'amoureux évoque sa "majesté D'être nu-pied au milieu des gitanes". Le contraste entre le terme "majesté" et le fait d'être "nu-pied" vient renforcer le compliment.

 

Et la chanson s'achève sur un magnifique tableau nocturne d'un feu de camp où "les flammes
Raniment l'amour dans le cœur des femmes", un tableau accompagné par des musiciens "un guitariste, un violoniste" qui "jouent du vague à l'âme" : la musique au coeur de ce tableau apparaît comme une source de réconfort. Et on sait l'importance de la musique dans la culture gitane et méditerranéenne.

 

La mélodie rythmée, joyeuse, pleine d'entrain nous entraîne vers les rives ensoleillées de la Méditerranée...

 

Pour mémoire : 

La musique de cette chanson sortie en 1983 a été composée par Toto Cutugno sous le titre L'Italiano, les paroles écrites par Didier Barbelivien et Hervé Vilard.

 

Les paroles :

https://www.paroles.net/herve-vilard/paroles-mediterraneenne

 

 

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4 avril 2025 5 04 /04 /avril /2025 11:43
Mon pays était beau...

Encore une belle célébration du pays natal et de la vie rurale d'autrefois dans cette chanson de Jean Ferrat : Mon pays était beau... un titre et un texte empli de lyrisme, de nostalgie...

Le refrain qui ouvre la chanson oppose un passé fait de beauté, de simplicité, d'harmonie à un présent devenu invivable... L'imparfait suggère ce passé qui semblait immuable, éternel, alors que le présent vient rompre cette illusion...

L'harmonie qui régnait parvenait à rassembler "l'homme le cheval et le bois et l'outil" : l'humain, l'animal, l'arbre, l'objet étaient réunis, mis sur le même plan, comme unis par un lien indéfectible... L'homme et la nature ne pouvaient être dissociés, ils étaient intimement liés, comme le suggère bien l'énumération...

Mais de manière allusive, le poète évoque un "grand saccage" et fait ce constat amer :

 "Personne ne peut plus simplement vivre ici"

L'adverbe "simplement" est à prendre sans doute aussi dans son sens fort : avec simplicité... La vie simple a disparu, l'harmonie est rompue, sans doute en raison de la modernité qui s'est installée, qui a "saccagé" les paysages, fait fuir les gens...

Mais rien n'est dit explicitement : tout est suggéré...

L'évocation du présent se poursuit dans les vers suivants :

"Il pleut sur ce village
Aux ruelles obscures
Et rien d'autre ne bouge"

La pluie, l'obscurité, le vide, l'absence de mouvements, de vie restituent une ambiance faite de tristesse et de désolation... quoi de plus triste qu'un village abandonné ? On songe au roman de Giono : Regain... , Giono décrit lui aussi dans son oeuvre une harmonie, une véritable fusion de l'homme et de la nature. L'histoire est celle d'un village abandonné : Aubignane. Tous sont partis. Panturle se retrouve seul dans ce village de Haute-Provence battu par les vents au milieu d’une nature âpre et sauvage. 

 

Autre marque de désolation dans la chanson de Jean Ferrat : le silence qui règne dans ce village abandonné.

Et le poète en appelle à ce silence dans une apostrophe solennelle, avec des métaphores emplies de poésie :

"O silence
Tendre et déchirant violon
Gaie fanfare"

Associé paradoxalement à un instrument de musique, et à une fanfare, ce silence semble curieusement à la fois pénible et réconfortant... pénible car il marque une absence, une beauté disparue,  réconfortant parce qu'il permet un repli intérieur capable de préserver le souvenir de cette beauté passée essentielle...

Le poète en appelle même à ce silence comme une ultime protection, il devient un "grand manteau de nuit", il devient un refuge pour oublier la réalité présente trop déchirante... dans une vision onirique,il devient un oiseau aux "ailes géantes", magnifique image empruntée au monde de la nature et qui renvoie bien à cette "beauté sauvage" que regrette et désire le poète...

 

La mélodie douce restitue une harmonie et une mélancolie face à un monde qui semble perdu... elle se ralentit et devient plus triste encore lors de l'évocation du présent.

 

Pour mémoire : cette chanson sortie en 1980  a été écrite et composée par Jean Ferrat...

 

Les paroles :

https://genius.com/Jean-ferrat-mon-pays-etait-beau-lyrics

 


 

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16 février 2024 5 16 /02 /février /2024 13:04
Paysages découpés...

 

Tout un monde de couleurs vives ! Jérémie Fischer compose des tableaux avec des papiers découpés...

Notamment des paysages inspirés des tableaux de Paul Cézanne père du mouvement impressionniste et considéré comme le précurseur du post-impressionnisme et du cubisme.

 

 "Cézanne était installé en pays d’Aix, il a peint sa région. Je suis allé là où il peignait. Et je me suis inspiré de ces paysages pour en faire des découpages et tout un travail graphique", explique cet artiste diplômé de l’École supérieure des arts décoratifs de Strasbourg en 2011.

 

Dans une exposition organisée par le  Carré d'art de Nîmes, on pouvait découvrir des grands formats sur lesquels on pouvait reconnaître la montagne Sainte-Victoire, les carrières romaines Bibémus ou encore des vues de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ainsi, Jérémie Fischer ne cesse de réinventer le portrait paysager avec une grande économie de moyens, employant du papier encré, découpé et le collage.

Des éclats de couleurs, des contrastes, des paysages du sud aux teintes éclatantes...

 

On aime cette série de tableaux La Danse des Etoiles où les étoiles dansent sur des paysages qu'elles envahissent de leurs rayons lumineux...

 

On reconnaît ce lieu étonnant Vallon Pont d'arc dans les gorges de l'Ardèche... Le Pont d'Arc est une arche naturelle située dans le sud de l'Ardèche. Datée d'au moins 500.000 ans, ses dimensions sont impressionnantes : 54 mètres de hauteur pour 60 mètres de largeur. L'eau s'est infiltrée progressivement dans la roche calcaire pour finalement créer une immense ouverture sur les Gorges de l'Ardèche.

 

On aime aussi cette affiche créée pour les Nuits de la lecture avec une énorme lune aux teintes vibrantes, des étoiles qui scintillent...

Ou encore ce superbe lion jaune stylisé,  un visuel réalisé pour l'affiche du Mois de la petite enfance...

 

 On pouvait aussi découvrir dans cette exposition des carnets de croquis, des livres d’artistes, des estampes.  "J’aime aussi faire des créations animées, notamment pour les livres jeunesse, en jouant avec la transparence, en déplaçant des éléments, ce qui fait apparaître des mots par exemple", explique l’artiste qui a notamment co-fondé la revue littéraire et dessinée Pan avec l’auteur J-B Labrune et l’éditeur Julien Magnani.

 

On pouvait aussi feuilleter ce conte de Jérémie Fischer : La danse des Etoiles, qui raconte la quête du Soleil, parti à la recherche de celle qui veillera sur la nuit : la lune. Les fleurs, les arbres, les collines, le lac et les montagnes sont les témoins de cette recherche. Les étoiles, de plus en plus nombreuses au fur et à mesure que le soir avance, accompagnent le Soleil dans son périple. "La Danse des Étoiles" se déroule le temps d'une soirée, du jour à la nuit, des couleurs chaudes aux couleurs froides. Un magnifique livre pour les enfants petits et grands...

 

 

 


 

Photo et vidéo : rosemar

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19 janvier 2024 5 19 /01 /janvier /2024 14:12
Au fil de l'eau...

 

Tant de poésie et de beauté dans ces photographies qui peignent la nature ! Une nature sauvage et mystérieuse que nous avons tendance à oublier... Tant de merveilles que nous sommes en train de perdre, si nous n'y prenons garde...

 

Une exposition intitulée La vie au fil de l'eau au Carré d'Art de Nîmes permettait de découvrir les oeuves d'Emmanuel Millet Delpech, jeune photographe qui a passé son enfance au coeur du Parc National des Cévennes.

Les milieux aquatiques sont des milieux de vie pour de nombreuses espèces animales ou végétales... paysages, oiseaux, animaux, cascades...

 

De nombreux visiteurs ont pu ainsi admirer ces merveilles de la nature... grâce au travail d'Emmanuel Millet-Delpech.

Car l'art de la photographie exige tout un travail d'approche, d'attente, de patience, des heures d'affût, afin de réaliser les meilleurs clichés...

 

On admire d'abord une grive litorne qui s'élève avec grâce dans les airs, au milieu des flocons de neige : l'oiseau de teinte brune se détache sur un fond blanc de neige... on perçoit ses ailes délicates qui battent les flocons de neige...

 

Une autre photo nous fait découvrir ces terres de glace, ces dernières langues glaciaires qui se font de plus en plus rares, qui se craquellent... beautés fragiles...

 

Plus loin, c'est un merle d'eau qui attire notre attention : appelé aussi cincle plongeur, c'est un oiseau brun et blanc de la taille d'un merle. Une glande permet au cincle plongeur de graisser son plumage et de le rendre imperméable pour chasser sous l'eau ! Un miracle de la nature !

 

Un autre oiseau en vol, cette fois, nous fait rêver : photographié devant une cascade islandaise, un fulmar boréal vient caresser cette puissance naturelle, glissant gracieusement entre les rideaux de gouttes d'eau...

 

Une autre cascade islandaise s'élance avec majesté et puissance avant de se déverser dans l'océan.

 

Une biche, la tête dans l'eau, se rafraîchit au printemps, et vient reprendre des forces.

 

On découvre avec émerveillement un autre oiseau : le plongeon arctique : tandis que le soleil de minuit illumine de ses derniers rayons les profondeurs de la taïga, on suit le sillage du plongeon arctique qui déchire la surface de l'eau...

 

Plus loin, c'est un poussin de quelques jours, doré par le soleil, évoluant sous le regard de sa mère qui nous attendrit...

 

Une mésange bleue, petite boule de plumes, dans une roselière, se met en quête de nourriture... Quelle délicatesse !

 

Une mouette rieuse déploie ses ailes majestueuses, elle survole les étangs dans l'espoir de capturer de petits poissons afin de nourrir sa progéniture.

 

Un cygne chanteur, d'une blancheur éclatante, couché sur un lac gelé semble tout droit sorti d'un rêve !

 

On admire encore le vol de cet infatigable coureur d'océans : le fulmar boréal, c'est l'un des oiseaux marins les plus abondants de l'hémisphère nord.

 

Cette exposition a été l'occasion de rencontrer Emmanuel Millet-Delpech qui a répondu à nos questions sur son travail de photographe...

Voici sa présentation :

"J’ai grandi au cœur du Parc National des Cévennes, un décor à l’état brut entre massifs granitiques et vieilles forêts de hêtres. Amoureux de la nature depuis l’enfance, c’est à l’âge de douze ans que je pose pour la première fois mes mains sur un appareil photo réflex. Très vite attiré par le côté artistique de la nature, j’ai commencé à capter en image les instants éphémères s’offrant à moi, en m'immergeant dans l’intimité des animaux sauvages, les uns marchant, les autres volant.

Fasciné par le monde vivant des climats froids, des Cévennes aux Alpes, ou encore de la France à la Scandinavie, je pars trouver l’inspiration dans les grands espaces reculés de l’Europe.

À travers mon travail, je cherche à montrer la beauté qui m’entoure, ses mystères et sa force. Ma démarche consiste à réaliser des images simples et authentiques, à intégrer le sujet choisi dans son environnement, quitte à le suggérer, pour mieux représenter cette unité qu’est la nature."

 

https://www.millet-delpech.com/au-fil-de-leau

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11 juin 2023 7 11 /06 /juin /2023 12:30
De la terre, des cendres et quelques confinements...

 

Des paysages oniriques perdus dans la brume, des arbres fantômes, échevelés, d'une mystérieuse beauté...

 

Des arabesques de branches, des lacs tranquilles où se mirent des rives verdoyantes...

 

Des nuques féminines aux arrondis d'épaules nues, si douces, si sensuelles et si pudiques en même temps... des nuques féminines réalisées uniquement à la cendre de bois...

 

Des paysages de Camargue, avec ses étendues d'eau, ses taureaux, ses chevaux, ses vagues déchaînées...

 

 

La Bretagne encore avec ses vagues tumultueuses, ses barques échouées sur le sable...

 

 

Et puis une série orientale haute en couleurs avec pigments et pastels, comme une envie de dépaysement et d'évasion pendant les confinements...

 

 

Des statuettes enfin, en argile chamottée aux somptueux drapés, danseuses et danseurs en mouvement, impressions aériennes de légèreté, de souplesse, d'élégance...

 

 

Une exposition des oeuvres de Jean-Rémi Nègre qui nous fait voyager dans des univers emplis de douceur, de rêves, d'harmonie...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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19 février 2023 7 19 /02 /février /2023 14:19
Balades et souvenirs...

 

Une belle invitation au voyage avec cette exposition de tableaux de Christiane Lapierre...

 

Christiane Lapierre nous emmène d'abord au pays des livres, vieux livres empilés, emplis de mystères, vieux grimoires...

 

Elle nous entraîne encore au bord  de l'étang de Thau, avec ses cahutes pittoresques, ses barques en attente, son eau d'un bleu profond...

 

Avec elle, nous pénétrons sous les arches de l'abbaye de Montmajour, au coeur du pays d'Arles... lieu de silence et de recueillement, où on peut lire cette inscription : "Il y a un moment où les mots s'usent et le silence commence à raconter"... citation d'un poète libanais.

 

Et nous voyageons aussi vers des horizons plus lointains avec ces deux silhouettes indiennes aux vêtements colorés...

 

Nous la suivons dans une promenade New-Yorkaise... ou encore en Italie avec ce village de maisons blanches...

 

On découvre les buildings d'une ville japonaise qui s'étire à l'infini sur un tableau tout en longueur...

 

 

On aime ces peintures florales... ces exubérances de fleurs rouges...

 

Ou encore ces verres d'été et cette carafe entourés de fruits...

 

 

Des tableaux peints sur des papiers journaux qui laissent transparaître des phrases, des mots, des lettres, des notes de musique...

 

Comme des messages à déchiffrer...

 

 

 

 

 

 

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7 août 2022 7 07 /08 /août /2022 12:29
Une eau bleu turquoise...

 

Le lac Pavin d'origine volcanique est situé dans les monts Dore, en Auvergne : un lieu préservé, bordé de verdures...

 

 

Lac de cratère, lové au milieu des arbres, c'est un lieu enchanteur...

 

 

 

Un décor de rêve : les arbres environnants, hêtres et sapins, se reflètent dans le miroir transparent de l'eau...

 

 

 

Un site fascinant par sa beauté calme et sereine...

 

 

 

Un site entouré de légendes et de mystères...

 

 

 

Des couleurs féeriques pour ce lac circulaire, propice à la rêverie... Des teintes de bleus et de verts, un lieu envoûtant et magique...

 

 

 

 

 

 

 

 

https://mairiedebesse.com/fr/rb/156964/le-lac-pavin

 

 

 

Photos : Christelle

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25 août 2021 3 25 /08 /août /2021 08:25
Bienvenue à Trolltunga !

 

Trolltunga : des paysages vertigineux !

L’un des plus impressionnants éperons rocheux de Norvège. Culminant à plus de 1 100 m d'altitude, il surplombe le lac de Ringedalsvatnet, situé 700 mètres plus bas.

 

Trolltunga (la langue du troll) et sa vallée ont été façonnés par une calotte glaciaire qui recouvrait la majeure partie de la Scandinavie durant plusieurs âges glaciaires.

 

Une randonnée longue, difficile... mais au bout du chemin, un spectacle époustouflant !

Avec des sacs de 10 kilos, la montée est rude mais l'équipe est enthousiaste...

 

Six heures de marche pour parvenir au sommet et pour découvrir des paysages somptueux...

La montée se fait par temps humide et brumeux, des nuées surgissent sur le chemin, les paysages traversés sont somptueux : torrents, cascades...

 

A l'arrivée, une falaise vertigineuse, une vue sur le lac éblouissante...

Des nuées se dispersent sur les hauteurs...

Mieux vaut ne pas s'approcher des bords de l'éperon rocheux ! Mais quel spectacle fascinant !

Mieux vaut ne pas être sensible au vertige !

 

Mieux vaut aussi bien préparer la randonnée : nourriture lyophilisée, réchaud, boissons, filtre à eau, chargeur de batteries de téléphone, bâtons de marche, de bonnes chaussures,  tente pour passer la nuit, vêtements chauds car la température descend à 3 degrés pendant la nuit, en été.

Une expédition qui exige une préparation rigoureuse... 

 

Malgré tout, si l'on est bien équipé de vêtements adaptés, sous la tente, la chaleur humaine permet de ne pas avoir froid.

La nuit se passe bien : un bon sommeil pour toute l'équipe...

 

Le lendemain, la descente est plus rude, sous un ardent soleil, cette fois, la fatigue de la randonnée se fait alors sentir...

Les bâtons de marche aident bien pour garder l'équilibre dans la pente...

Et l'équipe repart avec des souvenirs, des images inoubliables de cette randonnée d'exception... des paysages somptueux, une nature sauvage, encore intacte, l'impression d'avoir découvert un autre monde... l'impression d'avoir vu le monde avant l'apparition de l'humanité...

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : Christelle

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21 décembre 2020 1 21 /12 /décembre /2020 12:52
Magnifique ! Le photographe des neiges...

 

Des images féeriques de glace et de neige... le froid, le vent, des paysages de montagnes chaotiques, des dangers, des précipices, des falaises, rien n'arrête le photographe des neiges, Jérémie Villet.

Nous suivons ce photographe animalier en quête de faune sauvage lors d'un reportage diffusé sur France 2.

Jérémie Villet nous emmène dans un monde sauvage et tout blanc, il en ramène des photos qui ressemblent à des oeuvres d'art.

Et ce soir-là, il nous fait découvrir le monde mystérieux du Mont-Blanc.

Il est en quête de la perdrix blanche et du lièvre blanc..., le lagopède et le blanchon.

Le photographe part pour plusieurs jours à la recherche de ces espèces rares.

 

L'aventure commence par une longue ascension où l'on peut admirer un chamois qui gambade dans la neige... puis un bouquetin dont la silhouette se détache sur les sommets à la nuit tombée...

De l'autre côté du col, à 2300 mètres d'altitude environ, la neige est enfin là.

 

Et c'est là que Jérémie Villet repère des traces d'un lièvre blanc profondément enfoncées dans la neige.

On le voit alors s'installer pour la nuit avec un simple sur sac étanche et un duvet.

 

Notre photographe s'endort rapidement malgré le froid et le vent. Une nuit peuplée de rêves comme ceux qui l'ont poussé à devenir photographe des neiges.

On aperçoit alors quelques unes des photos qu'il a ramenés de ses voyages : une paire d'yeux dans la neige, un rapace qui déploie ses ailes, un bouquetin, un cerf...

Des photos qui sont très apaisantes, et, en même temps, elles parlent de réalités qui sont très difficiles, le sauvage, le froid, le blizzard, des combats de mouflons...

 

Le lendemain, notre photographe est réveillé par le chant d'un lagopède, un bruit bizarre, un peu guttural.

Le mauvais temps arrive, la neige tombe... ce qui réjouit Jérémie Villet.

"J'aime beaucoup, ça fait comme du papier à dessin dans lequel on va aller chercher un détail.", commente-t-il.

Puis, c'est le départ à la recherche des lagopèdes...

"Surtout ne pas parler, ne pas faire de bruit, rester calme, avancer tout doucement, se fondre dans le décor pour mieux observer la faune sauvage..."

Soudain, le photographe aperçoit les oreilles d'un blanchon qui dépassent dans la neige.

Jérémie Villet pourrait s'approcher mais il  ne va pas le faire... il ne veut pas le pourchasser, mais le suivre parce qu'il va laisser des traces.

En chemin, il croise un lagopède, une perdrix blanche, un oiseau blanc au regard et au bec sombres.

"Elle gonfle son plumage pour tenir dans le froid et la pluie. Comme une boule de porcelaine toute fragile.

Malheureusement, on pense que dans 50 ans, il n'y en aura plus, ça subit terriblement le réchauffement climatique."

Le lendemain, après une nuit dans un refuge, Jérémie repart sur la piste du blanchon, dans un secteur encore plus reculé, derrière une crête difficile à atteindre quand la neige est profonde.

Il repère des traces du lièvre, et un peu plus loin, l'animal apparaît.

"C'est complètement pur, quand tu le vois, ça paraît tellement fragile, juste des petites oreilles et un oeil.

C'est incroyable d'être dans la nature et pour une fois, nous les hommes de ne pas interférer avec rien... Tu as l'impression que c'est un privilège !"

 

MAGNIFIQUE !

 

 

 

https://www.france.tv/france-2/20h30-en-fetes/2141593-le-photographe-des-neiges.html

 

 

 

Magnifique ! Le photographe des neiges...
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6 juillet 2020 1 06 /07 /juillet /2020 08:58
Il est où le bonheur ? Il est là...

 

C'est l'été : le moment des vacances et des grandes migrations... Nous avons pris l'habitude de partir en vacances, de découvrir le monde : voyages de découvertes vers l'ailleurs...

 

Pourtant, souvent, nous ne connaissons même pas le pays dans lequel nous vivons, les campagnes environnantes, les parcs, les jardins de nos villes...

 

Est-il besoin de partir loin pour faire des découvertes ?

Il est où le bonheur ? Il est là tout près de nous, à portée de mains...

 

Comme l'écrit Aurélien Barrau dans son ouvrage intitulé "Le plus grand défi de l'histoire de l'humanité", "Il n'est peut-être pas nécessaire de faire 10000 kilomètres en avion pour découvrir des animaux merveilleux, des paysages insoupçonnés et des humains sidérants. Toute une magie mystérieuse de l'ici est sans doute à réapprendre, pour le meilleur."

"Avant de désirer parcourir la planète pour découvrir l'altérité, a-t-on seulement pensé à parler avec son voisin de palier ? Avons-nous seulement commencé à regarder vraiment les animaux et les arbres qui nous entourent ?"

 

Connaissez-vous les oiseaux qui peuplent nos jardins ? Savez-vous les reconnaître, savez-vous différencier leurs chants ?

Bergeronnettes, merles, mésanges, fauvettes, pinsons, moineaux, rouges-gorges,... une symphonie dans les arbres...

 

 

Est-ce que vous êtes capable de donner un nom à tous les insectes qui bruissent dans les alentours ?

Cigales, cétoines dorées, bourdons, coccinelles, hannetons, phasmes, scarabées, lucioles, etc.

 

Savez-vous toutes les espèces de papillons qui viennent butiner nos fleurs ?

Connaissez-vous le Tircis, la Belle-Dame, le Vulcain, le Citron, la Sylvaine, la Mégère, le Flambé ?

 

Et les arbres qui nous entourent, savez-vous les nommer ? Peupliers, chênes, cyprès, bouleaux, micocouliers, cèdres, marronniers, tilleuls, cytises, hêtres etc.

Tant de merveilles à découvrir !

Il nous faut réapprendre à porter attention au monde, à écouter le chant des oiseaux, à observer les couleurs des paysages, les formes des arbres, des herbes, des fleurs, à contempler un coucher de soleil...

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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