Une exposition intitulée" Tous les chemins mènent à Nîmes... " mettait en lumière le travail d'une vingtaine d'artisans, créateurs et artistes autour du thème des chemins et itinéraires. Les visiteurs pouvaient explorer des parcours fascinants : la découverte de la ville de Nîmes à travers des photographies, le textile des Cévennes à Nîmes, un voyage " de l'Égypte à Nîmes ", etc.
On découvrait d'abord différents lieux de la ville de Nîmes grâce à des photographies de Dominique Marck : la fontaine Pradier, les Arènes et le palais de justice, le dôme du lycée Daudet, les allées Jean Jaurès, des photographies retravaillées au laser.
Plus loin, un buste en terre posé sur un tapis de mousse, intitulé De la terre au Ciel, réalisé par Christine Couturier et Corinne Ballester. Ce buste représentait le patrimoine végétal et était commenté ainsi :
"Nous avons longtemps vécu au contact de la nature, avant de nous en éloigner. Aujourd'hui, près de 70% de la population vivent dans les villes, contre seulement 15% en 1900.
Habitué à la nature, notre cerveau s'adapte difficilement à un nouvel espace de vie totalement artificiel. Notre cerveau a besoin de nature, c'est une source de bonne santé, de bien-être psychologique.
En fait, il est possible de comparer notre cerveau à un immense végétal, où les neurones seraient de petites plantes qui s'entremêleraient en des réseaux complexes.
On perçoit un lien entre le système racinaire des arbres et celui de notre cerveau. Les plantes fonctionnent sur le même modèle que notre cerveau.
Acceptons la part de végétal en nous !"
De fait, il nous faut retrouver ce contact avec ce monde végétal dont nous ignorons beaucoup trop de choses...
Plus loin, on pouvait admirer le travail de Jean-Claude Richard, révélateur de racines... de magnifiques bois lustrés aux formes biscornues, parcourus de veines, qui deviennent de vrais objets d'art...
Plus loin encore, on découvrait des surtouts de table, à l'effigie des arcades des Arènes de Nîmes, de Guillaume Brunelière... ces surtouts sont aussi parfois ornés du crocodile nîmois.
On aimait cet espace consacré à l'art de la fresque avec des extraits de la grande fresque murale de la Villa des Mystères à Pompéi.
Et encore ce tableau de Catherine Maury représentant Cléopâtre, intitulé de l'Egypte à Nîmes... Sans la défaite d 'Antoine et de Cléopâtre contre Octave, devenu l'empereur Auguste, l'emblème de la ville de Nîmes n'existerait pas. Rappelons que cet emblème représente un crocodile enchaîné à un palmier, symbolisant la soumission de l'Egypte à Rome...
Le visiteur était aussi invité à suivre le chemin de la soie des Cévennes à Nîmes... avec en plus des oeuvres d'art associées à de la soie : une céramique de Francine Grand représentant une femme dans un écrin de soie, des cocons de lumières de Guylaine Ragheboom, fabriqués avec du papier de soie collé ou encore un tableau de France Mondello où l'on découvrait un ver à soie et des cocons...
et aussi un arbre réalisé avec des matériaux de récupération, décoré de magnifiques papillons colorés, en broderie rigidifiée et avec des feuilles recouvertes de papier de soie collé.
En plus des oeuvres exposées, cette manifestation offrait une opportunité unique de découvrir l'architecture et l'histoire de l' hôtel particulier où était présentée l'exposition, avec des photographies et des documents d'archives.. cet hôtel particulier fut construit par le docteur Cincinnatus Fontaine en 1847.
Cette exposition a été présentée dans le cadre des Journées du patrimoine...
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