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26 mars 2025 3 26 /03 /mars /2025 10:33
Réseaux sociaux : une civilisation de la haine...

 

Sur internet, sur les réseaux sociaux, les haines se déchaînent encore plus qu'ailleurs : c'est parfois le règne de l'ultra violence.

L'anonymat favorise ces comportements indignes, ainsi qu'une enivrante liberté d'expression... la haine, le racisme, le sexisme sans contrainte s'exacerbent.

 

J'ai moi-même reçu des messages haineux sur Agoravox, parfois même des messages qui ressemblaient à des menaces de mort, par exemple : "Vous méritez de mourir."

 

Comme l'écrit Philippe Bloch " Pour la première fois de l'histoire humaine, nous sommes tous sur un pied d'égalité quant à notre capacité à nous exprimer et à interagir avec les autres, dès lors que nous avons accès à un smartphone et à une connexion internet. Un immense progrès pour la démocratie. Mais aussi un grave danger potentiel, quand cette liberté s'exerce à visage et à identité masquées, ce qui est de plus en plus fréquent.

Car comment faire société aujourd'hui et trouver des repères collectifs quand chacun de nous se sent libre de décider et d'établir ce qui sépare le vrai du faux, le bien du mal, le beau du moche, le rationnel de l'irrationnel ?"

 

On ne peut que dénoncer, comme le fait Philippe Bloch, la lâcheté qui caractérise de plus en plus "l'Homo numericus".

Messages haineux concernant le physique, la sexualité, la couleur de peau, la religion, la foi, les croyances, un éventuel handicap... tout cela est inadmissible...

 

"Car chacun sait combien les mots peuvent être plus violents et plus destructeurs que les armes" rajoute Philippe Boch. Et notamment pour des adolescents...

On connaît des cas de suicides à la suite de harcèlement sur internet. Le harcèlement scolaire a toujours existé, mais le phénomène s'amplifie avec le développement d'internet, les réseaux dits sociaux, Facebook, tweeter...

 Le harcèlement fait intervenir un groupe qui se ligue contre une seule personne : il fait des dégâts considérables sur des adolescents fragiles, influençables...

Les insultes, les brimades, les vexations se répandent d'autant plus facilement qu'internet permet un anonymat confortable, derrière lequel certains se cachent pour humilier, dénigrer, diminuer autrui. 


Sur internet, les adultes devraient, eux-mêmes, éviter les insultes, les propos méprisants et malveillants. Quand des adultes donnent le mauvais exemple, c'est un comble !

Sur la toile, le sens de la responsabilité se délite, hélas !

La vie réelle n'est pas un jeu vidéo où tous les coups sont permis..

 

 

 

Réseaux sociaux : une civilisation de la haine...
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19 mars 2025 3 19 /03 /mars /2025 10:32
Le livre : une désaffection dangereuse...

 

Les adolescents lisent de moins en moins : face à la concurrence des écrans qui se multiplient dans le monde moderne, ils ne trouvent plus le temps de lire...

 

Les réseaux sociaux, les jeux vidéos, les images les accaparent. La lecture est alors fragmentée, pauvre, réduite au minimum sur les réseaux sociaux. L'attention se disperse et les jeunes deviennent incapables de s'adonner un long moment à la lecture...

 

Comme l'écrit Philippe Bloch dans son ouvrage intitulé Jamais sans mon écran, " Le livre est devenu pour les adolescents une contrainte associée à l'école, à l'exception des BD et des mangas qu'ils plébiscitent. Mais rarement un outil d'émancipation ou de réflexion. Pour un tiers d'entre eux, lire ne servirait à rien. Pas même à nourrir notre imagination, faire travailler notre mémoire, ou enrichir notre vocabulaire sans lequel aucune pensée complexe ne peut pourtant exister..."

 

Comment ne pas voir l'immense richesse que contiennent les livres ?

Le livre cultive notre attention, notre imagination, notre créativité... 

 

Et, si on y prête attention : Comment fonctionne l'intelligence artificielle ? C'est par la somme de ses lectures qu'elle acquiert des compétences...

La lecture est donc essentielle dans la formation de l'être humain : il convient de protéger les enfants des écrans dès leur plus jeune âge... de leur montrer l'importance de la lecture, de les former à la lecture, le plus tôt possible.

 

"Pas d'écran avant 3 ans, usage modéré et en famille entre 3 et 6 ans, apprendre à créer avec des écrans et premières explications sur internet entre 6 et 9 ans, monitorage du temps d'écran entre 9 et 12 ans, sans smartphone ; premiers accès aux réseaux sociaux après 13 ans, paramétrés en mode privé. Cela étant, il est intéressant de noter que les enfants des fondateurs de ces nouvelles technologies ont droit, en Californie, à des écoles qui bannissent ces mêmes technologies, ce qui laisse penser que ces parents savent bien la toxicité potentielle de leurs créations.", écrit fort justement Raphaël Gaillard dans son ouvrage L'homme augmenté.

 

Il est important de redonner au livre une place primordiale dans la formation et l'éducation des enfants...

Cela commence par la lecture du soir faite aux jeunes enfants, les parents doivent donner l'envie de lire le plus tôt possible...

 

 

 

 

Le livre : une désaffection dangereuse...
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17 mars 2025 1 17 /03 /mars /2025 13:01
Le narcissisme de Donald Trump...

 

Sur les réseaux sociaux, le narcissisme triomphe : on se montre, on s'affiche même sous les meilleurs aspects... on connaît l'engouement pour les selfies, on sait comment certains vont même jusqu'à mettre en scène leur vie, se prenant pour des stars, s'exposant de manière indécente...

Les influenceurs sont à la mode, et veulent servir de modèles, ils diffusent le plus souvent des images idéalisées...

Un narcissisme que l'on retrouve parfaitement illustré par le personnage de Donald Trump et le terme de "personnage" est bien adapté car, sans arrêt, il se met en scène...

"L'homme qui a passé sa vie à mettre son nom et son visage sur tout ce qui pouvait lui rapporter de l'argent, des gratte-ciels de Manhattan aux hôtels en passant par des golfs en Floride et des avions à son effigie, illustre plus que tout autre aujourd'hui cette insatiable soif de reconnaissance encouragée et aggravée par les réseaux sociaux.

 

A tel point qu'exclu de Twitter le 16 janvier 2021 pour cause de fraude à l'élection présidentielle et assaut du Capitole, il a immédiatement créé Truth Social, son propre réseau social pour rester libre d'insulter ses adversaires..." écrit Philippe Bloch dans son ouvrage Jamais sans mon écran !

 

Et il rajoute : "Rappelez-vous la façon brillante dont il avait surmonté l'affront de son mugshot ( photo d'identité judiciaire) pris à la prison du Comté de Fulton, en Géorgie. Plutôt que d'avoir honte d'une telle photo qu'on ne souhaite à personne, il avait réussi à en faire un trophée de guerre, en mettant immédiatement en vente sur les réseaux sociaux toute une série d'objets à son effigie, lesquels avaient largement contribué à le faire monter dans les sondages autant qu'à financer sa campagne électorale..."

 

On se souvient aussi de cette vidéo intitulée Trump Gaza où l'on voit la bande de Gaza transformée en riviera, où l'on pouvait découvrir une statue en or monumentale à l'effigie de Donald Trump, ainsi que des reproductions de cette statue vendues dans des boutiques, un culte de la personnalité qui inquiète.

Il se présente lui-même comme ayant une mission divine ! Tout le monde le révère dans son camp... de quoi alimenter encore plus son narcissisme...

Trump est partout, il s'affiche, il attire l'attention sur lui par toutes sortes de déclarations tonitruantes, parfois contradictoires...

 

Gérard Araud, ancien ambassadeur de France aux États-Unis, qui a eu plusieurs conversations avec Donald Trump dit que le président est un "narcissique psychologique... il n'écoute pas son interlocuteur, il reste figé dans son discours..."

 

 

 

 

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12 mars 2025 3 12 /03 /mars /2025 10:40
Nous commençons à être hybridés avec des machines...

 

Un début d'hybridation : c'est le constat que fait Raphaël Gaillard dans son ouvrage, L'homme augmenté...

Nos smartphones ne nous quittent plus : ils nous accompagnent dans nos déplacements, et il nous est difficile de nous en passer... Ils deviennent notre mémoire : nous y stockons tous nos numéros de téléphone, et nous perdons ainsi l'habitude d'utiliser notre propre mémoire...

 

De plus en plus, on voit des jeunes, dans la rue, leur portable à la main... certains marchent même en le consultant, au risque d'avoir un accident...

Le smartphone devient le prolongement de leur corps, de leur bras, de leur main, de leur cerveau...

Des objets qui font partie de nous-mêmes. Qui peut se passer maintenant d'un portable ?

On voit même des gens dans la rue qui semblent parler tout seuls... la miniaturisation des oreillettes nous donnent cette impression.

 

Désormais, la plupart des adolescents possèdent un téléphone portable... qui ne leur sert plus à téléphoner.

Cet objet semble avoir perdu parfois sa fonction première : il devient appareil-photo, ordinateur, téléviseur, baladeur pour écouter de la musique.

Il devient outil de divertissement, où l'adolescent capte essentiellement des images, de la musique.

 

Bien sûr, cet outil permet d'accéder à toutes sortes de connaissances, il peut favoriser aussi la création, l'imagination.

 

Mais il comporte des risques et on en voit déjà les effets...

L'attention se disperse, elle ne peut pas se maintenir au delà de quelques secondes devant ce flot d'images qui se renouvellent... Les messages se réduisent comme peau de chagrin, avec l'usage des SMS... La communication s'atrophie.

La mémoire elle aussi devient superflue puisqu'on trouve tout sur la mémoire illimitée du Web.

Le vocabulaire s'appauvrit ainsi que la syntaxe... et quand le langage s'appauvrit, on peut redouter que la pensée elle-même soit fortement limitée.

Et n'oublions pas les effets émotionnels de ces outils : 

On connaît ces cas de suicides d'adolescents harcelés sur internet par des messages liés à la dépression, au suicide.

Internet peut créer aussi des frustrations, des envies face à l'opulence qu'affichent certains internautes...

Et la connexion à une multitude d'amis (ce terme est-il vraiment adapté ?) rend l'adolescent encore plus vulnérable à leur jugement.

On peut redouter encore les effets de bulle créés par les réseaux sociaux...

Et que dire de la violence des propos favorisée par l'anonymat ?

 

Ainsi, au bout du compte, l'homme augmenté court le risque d'être, en fait, diminué...

 

 

Source :

 

https://www.babelio.com/livres/Gaillard-Lhomme-augmente/1589806

Nous commençons à être hybridés avec des machines...
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19 février 2025 3 19 /02 /février /2025 10:20
La difficulté d'informer et l'importance de la lecture et de l'écrit...

 

Sur le plateau de la Grande Librairie, ce soir là, un dialogue passionnant entre Salomé Saqué et André Comte-Sponville...

Cela va être de plus en plus difficile d'informer, dit Salomé Saqué, et elle précise sa pensée :

"L'information a été attaquée ces dernières années. Cela remonte pas qu'aux réseaux sociaux. Déjà on a vu la transformation de l'information avec l'avènement des chaînes d'information en continu, où le paysage a changé et où on se retrouve avec des bulles de filtres, des bulles d'information, et surtout l'irruption dans le domaine public, sur les réseaux sociaux, mais aussi à la télévision, mais aussi sur certaines chaînes, dans certains grands médias, de la désinformation pure et dure... et cela crée des vérités parallèles, c'est une stratégie de l'extrême droite qui nous vient des Etats-Unis, qui a été théorisée notamment par le conseiller de Donald Trump, Steve Bannon qui explique très clairement, en ces termes, que l'ennemi de son camp idéologique, c'est les médias et que la manière de les neutraliser, c'est de les "abreuver de merde", avec de l'information, de la fausse information, des polémiques, des mots extrêmes, et à la fin, le débat public est complètement brouillé et plus personne ne sait quoi croire...

Et je crois que c'est ça le grand défi de l'information, et qui est en plus accentué par l'irruption de l'Intelligence Artificielle et la reprise en main des réseaux sociaux par des idéologues d'extrême droite comme par exemple Elon Musk, c'est qu'on n'arrive plus à savoir ce qui est vrai et ce qui n'est pas vrai, et on n'arrive plus à trouver des sources fiables d'information commune."

"Quelle place pour la vérité aujourd'hui ?" interroge Augustin Trapenard.

André Comte-Sponville répond ainsi :

"Mon idée, c'est que la place de la vérité, c'est l'écrit, parce que l'information précise, détaillée et nuancée passe par l'écrit. Or, les jeunes lisent de moins en moins, les chiffres qu'on a sont un peu inquiétants, surtout les jeunes garçons lisent moins que les jeunes filles. Tout le temps que l'on passe devant les écrans, on ne le passe pas devant les livres. On peut lire sur un écran mais on ne lit pas la même chose.

J'ai vu un sondage : 15 ou 20 % des Français qui considèrent comme possiblement vrai que la terre est plate ! C'est hallucinant, donc cela veut dire qu'il y a une montée de la connerie, c'est à dire de l'ignorance, de l'inculture.

Si vous regardez sur les réseaux sociaux tel ou tel débat sur internet, on peut demander : est-ce que la terre est plate ? Si vous rentrez dans un livre de cosmologie, vous savez bien que la terre est ronde, qu'il n'y a pas l'ombre d'une hésitation, bien sûr.

Cette montée de l'inculture jointe aux fake news, jointe aux réseaux sociaux, jointe à la politique de Trump ou de Musk aux Etats-Unis, jointe à l'influence de Bolloré dans les médias en France, tout cela fait que le rapport au vrai se fragilise de plus en plus.

Et moi je crois qu'il faut valoriser l'écrit, et se méfier de l'IA, parce qu'il faut bien dire que ChatGPT n'a aucune idée du vrai et du faux.."

Salomé Saqué lui répond alors :

"ça a toujours été un problème : qui produisait l'information ? C'est une question qu'on aurait dû se poser avant la montée de l'extrême droite et cela reste un débat permanent. Moi, ma solution, c'est un partage d' informations vérifiées. On a besoin que les citoyens soient éduqués à l'esprit critique, à savoir discerner des médias qui vont diffuser de fausses informations.

Le problème, avec l'augmentation des platistes, ce n'est pas qu'ils croient que la terre est plate, c'est qu'ils croient qu'il y a un complot qui est massif pour leur faire croire que la terre est ronde. Et cela ne permet plus de faire société, cela ne permet pas d'arriver à dialoguer, et c'est sur ce type de rhétorique qu'a prospéré Donald Trump. C'est en donnant cette sensation qu'il y a une espèce de complot permanent, en éloignant une partie de la population de cette information vérifiée."

Et de citer Georges Orwell : 

"Si la pensée corrompt le langage, le langage peut aussi corrompre la pensée..."

Commentaire d'André Comte-Sponville : "Je pense que c'est vrai et que la richesse du langage se joue à l'écrit... il y a deux langues : une langue pour l'oral qui est composé en gros de 2000 mots et une langue pour l'écrit qui est composé en gros de 20 000 mots. On n'a pas la même pensée avec 2000 mots ou avec 20 000. Et donc cet appauvrissement de la langue, parce qu'il y a la rupture du lien avec l'écrit, pose des problèmes cognitifs et donc des problèmes politiques. Dans un pays où les gens lisent, personne ne pourrait penser que la terre est plate... dans un pays où les gens ne lisent plus mais se contentent de regarder la télévision, après tout, l'idée qu'il y a un complot pour nous faire croire que la terre est ronde, pourquoi pas ? Et donc il faut se battre pour la culture, cela va soi, mais se battre aussi pour l'écrit..."

 

Je souscris entièrement à ce que dit André Comte-Sponville, et je rajoute même : il faut réhabiliter l'écrit dans le cursus scolaire, redonner toute son importance à l'enseignement de la grammaire, de l'orthographe, de l'étymologie... et je dirai même à l'étude du latin et du grec qui sont les fondements de notre culture...

 

 

 

Source :

21 minutes 11 secondes

 

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-17/6893329-emission-du-mercredi-12-fevrier-2025.html

La difficulté d'informer et l'importance de la lecture et de l'écrit...
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12 février 2025 3 12 /02 /février /2025 10:42
La liberté de tout dire selon Elon Musk...

 

Pour Elon Musk, la liberté d'expression est sacrée : on peut tout dire, absolument tout et même n'importe quoi !

Plus aucune censure sur les réseaux sociaux : on peut alors insulter, injurier, diffamer, tenir des propos ouvertement racistes, ou encore refaire l'histoire, par exemple nier l'existence de la Shoah ?

Les réseaux sociaux sont souvent des déversoirs de haine, mais selon Elon Musk, aucune limite n'est nécessaire... On connaît maintenant les dangers des réseaux sociaux : addictions, manipulations, harcèlement, suicides... et les victimes sont le plus souvent des jeunes, des adolescents...

Or, les limites sont indispensables dans de nombreux domaines : c'est la thèse que défendent Monique Atlan et Roger-Pol Droit dans leur ouvrage intitulé Le sens des limites...

 

Il est bon de rappeler à cette occasion cette maxime fondamentale de la sagesse grecque antique : "Méden agan, rien de trop"
Cette formule grecque ΜΗΔΕΝ ΑΓΑΝ (Méden Agan) était l’une des maximes inscrites sur le fronton du temple de Delphes.

Ce sens de la mesure condamnant l’excès que les Grecs appelaient hybris (démesure), est une attitude que nous avons souvent tendance à oublier complètement, comme le démontrent Monique Atlan et Roger-Pol Droit.

 

Dans nos sociétés de consommation débridée, nous n'avons plus de limites, nous sommes constamment dans la démesure.

Plus de limite à la consommation, à la vitesse, plus de limite à la production, plus de limite aux gaspillages, aux innovations, etc.

"Il faut faire l'éloge de l'interdit. Nous avons tant pris l'habitude de croire que "vivre sans temps mort et jouir sans entraves" était un but suprême, le pli s'est tellement pris de considérer les interdits comme arbitraires, conventionnels, voire absurdes... que nous avons fini par oublier complètement combien la limite -celle qui dit non, exclut et ne transige pas- possède une indispensable fonction de structuration." écrivent Monique Atlan et Roger-Pol Droit.

Et ils rajoutent : "En séparant permis et interdit, licite et illicite, faisable et infaisable, la limite interdictrice organise le monde. Elle élabore la vie, la pensée et les gestes. Elle aménage selon sa règle la sexualité, l'alimentation, l'hygiène, les travaux et les jours, les relations entre sexes, entre puissants et démunis, parents et enfants... La maxime "Tout n'est pas permis" est la condition première pour qu'un système fonctionne- qu'il s'agisse des relations de parenté, des fondements de la morale, des règles de la vie commune."

 

"Nous avons tenté de mettre en relief la nécessité vitale de la limite, sa fonction décisive pour le fonctionnement d'une société, d'une civilisation. Une nécessité à laquelle nous devons nous soumettre, pour faire société, pour entrer en relation avec les autres... La limite appartient au monde adulte, et devrait en être la marque. C'est à ce titre qu'elle devrait être reconnue." précisent encore les deux auteurs.

Et ils rajoutent encore : "Bien entendu, on peut et doit abolir des censures, laisser dire, laisser faire. Mais à la condition impérative, que des limites soient posées... Sans limites, pas d'autres, pas d'éthique, pas de tolérance."

 

Alors, le règne de l'insulte, le règne de la force, de la puissance de l'argent, la quête de performance, de profits, de domination : ce sont là des constantes qui caractérisent Donald Trump et Elon Musk... ils n'ont pas de limite et c'est dangereux.

 

Sources :

 

https://www.babelio.com/livres/Droit-Le-sens-des-limites/1304724

 

https://www.france24.com/fr/am%C3%A9riques/20220426-elon-musk-et-twitter-la-libert%C3%A9-d-expression-absolue-%C3%A0-g%C3%A9om%C3%A9trie-variable

 

https://www.tiktok.com/@chloe.ridel/video/7458272225825688854

 

 

La liberté de tout dire selon Elon Musk...
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13 janvier 2025 1 13 /01 /janvier /2025 13:05
Les géants d'internet au service de Donald Trump...


"Pour contrer les fake news diffusées sur les réseaux sociaux par Donald Trump, Mark Zuckerberg, le patron de Meta, avait mis en place, en 2016, un programme de fact-checking qu’il démantèle aujourd'hui.

Une vidéo de Mark Zuckerberg a désormais des allures de serment d'allégeance au nouveau président : "La récente élection est un point de bascule culturel où la liberté d'expression redevient prioritaire... alors, nous allons revenir à nos principes d'origine : réduire les erreurs, simplifier nos contrôles et restaurer l'expression libre sur nos plateformes.", déclare Mark Zuckerberg.

C'est ce qu'on appelle un "retournement de veste"...

 

Par cette déclaration, le patron de Meta, qui possède Facebook, Instagram, WhatsApp entérine la disparition de ces experts indépendants dédiés à la lutte contre la désinformation... La modération sera désormais faite par les utilisateurs, alignée sur le modèle d'Elon Musk qui a salué cette décision...

"C'est cool !" a-t-il déclaré...

 

Un virage à 180 degrés, car après les émeutes du 6 janvier 2021, Facebook s'était voulu exemplaire dans la lutte contre les fausses informations.

Le compte de Donald Trump avait même été suspendu. Celui-ci en avait gardé une rancoeur tenace et menaçait d'envoyer le patron de la plateforme en prison en cas de retour au pouvoir...

Des menaces qui ont donc porté leurs fruits, donc...

 

"Il est tordu, Marc Zuckerberg, tordu ! Et il jouait les lèche-culs quand il venait à la Maison Blanche...", disait alors Donald Trump.

Que se sont dit les deux hommes lorsqu'ils se sont vus juste après le scrutin de novembre dans la villa du président élu ?

Ce mardi 7 janvier, le ton de Donald Trump a semblé, en tout cas, plus conciliant :

"J'ai beaucoup aimé sa déclaration et je trouve qu'ils ont fait beaucoup de progrès..."

 

Alors ? Ralliement sincère ou contraint ? Les experts pointent, quoiqu'il arrive, un recul contre la désinformation.

"Trump a souvent dit qu'il y aurait des représailles pour ses opposants politiques, y compris au sein du système judiciaire ou sur le plan de l'éthique. Le message est clair : il ne veut pas être fact-checké." rappelle Jeffrey Blevins, spécialiste des réseaux sociaux.

 

D'autres géants d'internet comme les patrons d'Apple, d'Amazon, ou de Spotify ont aussi amorcé un rapprochement.

Comme Meta, ils ont fait un don d'un million de dollars pour financer la cérémonie d'investiture du président élu...

L'argent au coeur du système...

 

A quelques jours de cette investiture, le secteur de la Tech se range donc de façon disciplinée et pragmatique derrière Donald Trump, la dernière illustration du changement d'époque qui se prépare avec son retour à la Maison Blanche."

 

Messages de haine, messages racistes, fausses informations risquent de se développer et de prospérer sur tous ces réseaux sociaux...

 

 

Source : 

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/facebook/etats-unis-le-service-du-fact-checking-bientot-supprime-sur-meta_7002215.html

 

 

Les géants d'internet au service de Donald Trump...
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8 janvier 2025 3 08 /01 /janvier /2025 10:30
Des défis mortels sur les réseaux sociaux...

 

Notre monde connecté côtoie la folie...

Des défis dangereux, parfois mortels sont lancés sur les réseaux sociaux : des enfants, des adolescents se mettent en danger. La fascination de l'image et le goût du risque peuvent conduire au pire...

Un défi dangereux, devenu viral sur TikTok, a causé l’irréparable dans plusieurs écoles au Venezuela. Trois adolescents ont perdu la vie et 200 autres ont dû être hospitalisés après avoir inhalé des substances toxiques, rapporte le quotidien 20 Minutes. Ces contenus ont été largement partagés sur la plateforme. Malgré les alertes, cette dernière n’aurait pas réagi assez vite.

 

"Le réseau social TikTok va devoir payer 10 millions de dollars d'amende au Venezuela, après la mort de trois adolescents qui avaient tenté de relever un défi dangereux. Ces challenges se retrouvent un peu partout dans le monde, et même en France. Comment s'en prémunir ?

 

Couper volontairement sa respiration pour provoquer un évanouissement, se faire projeter en l'air par ses camarades, façon Superman, avec les risques graves d'une mauvaise réception : ces défis particulièrement dangereux fleurissent sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok.

 

C'est en voulant imiter des adultes s'accrochant à la main courante d'un escalator qu'un garçon de 11 ans a fait une chute de 5 mètres dans un centre commercial, lui occasionnant de multiples fractures. "

Une commerçante a assisté à la scène : "J'ai entendu un gros boum, je suis sortie de mon magasin, j'ai regardé : il était tombé du premier étage. C'était impressionnant parce le bruit était assez conséquent. Je pensais que c'était un objet."

 

Ce genre de défi particulièrement risqué expose même les adolescents parfois à boire des substances toxiques.

Dans un centre anti poison, plusieurs cas d'enfants ayant avalé des produits domestiques, voire des insecticides, ont été traités récemment.

"Quand on voit passer ces cas d'intoxication et des nouveautés, des cas graves, des nouveaux phénomènes, des nouveaux produits, des situations à risques,  notre mission est aussi une mission d'alerte et de vigilance", commente le Dr. Jérôme Langrand, le chef de service du centre antipoison de Paris. 

 

De la vigilance, TikTok dit en faire preuve en permanence grâce à ses équipes de modérations : 

"Au deuxième trimestre 2024, 99,6% des vidéos ont été supprimées de manière proactive, ce qui signifie que nous avons identifié et supprimé la vidéo avant qu'elle ne soit signalée."

Vraiment ?

 

Pour protéger les plus jeunes, l'Italie et le Venezuela ont infligé des amendes records au réseau social. 

L'Albanie, elle, a décidé de suspendre le réseau chinois pendant un an. Quant à l'Australie, elle vient d'interdire purement et simplement l'inscription sur TikTok aux adolescents de moins de 16 ans..."

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/reseaux-sociaux-des-defis-toujours-plus-fous-qui-virent-au-drame_6987410.html

 

 

Des défis mortels sur les réseaux sociaux...
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2 décembre 2024 1 02 /12 /décembre /2024 13:25
Interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ?

Les addictions aux réseaux sociaux se multiplient : les jeunes, influençables, vulnérables sont les plus touchés.

"L'Australie a adopté une loi, jeudi 28 novembre, pour interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans. Actuellement, la limite d'âge de 13 ans est déjà contournée.


C'est une première mondiale : à l'autre bout du monde, en Australie, les réseaux sociaux vont être formellement interdits à tous les jeunes de moins de 16 ans. La loi entrera en application d'ici à 2025. Des collégiens utilisent tous les jours les réseaux sociaux et regrettent que leurs comptes soient bientôt supprimés.

"ça me rend triste, je vais me sentir déconnecté du monde et je ne pourrai plus parler à mes amis.", témoigne un jeune Australien.

"J'ai l'habitude de partager ce que je crée sur les réseaux sociaux, si je n'y ai plus accès, je ne pourrais plus montrer aux autres ce que je fais.", déclare un autre.

Pourtant, près d'un jeune Australien sur deux dit avoir déjà vécu une mauvaise expérience sur les réseaux sociaux.


Quand elle n'avait que 13 ans, une Australienne a développé des troubles alimentaires, à cause de contenus en ligne faisant la promotion de la perte de poids. Elle a été hospitalisée à plusieurs reprises.

"Il suffit de regarder une seule vidéo et on vous propose de plus en plus de contenus similaires, ça ne s'arrête jamais", explique-t-elle. Âgée de 19 ans, elle considère que la nouvelle loi protégera mieux les adolescents.

"Quand on est adolescente, on est très influençable, vulnérable, on veut juste être dans la norme. Si on combine tout cela avec les réseaux sociaux, on se retrouve à vouloir imiter ce que font les autres en ligne. Je pense que si je n'avais pas eu accès à ces contenus, je n'aurais jamais vécu une situation aussi grave." témoigne la jeune fille.

 

Aujourd'hui, en Australie, comme en France, il faut avoir au minimum 13 ans pour s'inscrire sur la plupart des plateformes. Mais cette limite d'âge est facile à contourner.

Pour accéder à TikTok, un enfant de 12 ans a indiqué être né en 1973...

"C'est la date de naissance de ma mère. Elle a 50 ans... c'est très facile, j'ai juste demandé à ma mère de mettre sa date de naissance et hop ! j'étais inscrit." explique ce jeune garçon.

 

Cette nouvelle loi obligera les plateformes à vérifier l'âge des utilisateurs, elles s'exposeront à une amende, 30 millions d'euros en cas de manquements répétés. Mais comment les contrôles d'âge seront-ils effectués ?

 

A l'université technologique de Sidney, une chercheuse explique les principales pistes à l'étude :

"L'une des options serait de fournir une photo de sa pièce d'identité, l'autre option serait d'utiliser la reconnaissance faciale."

Parmi les plateformes les plus utilisées par les jeunes en Australie, deux ne seront pas concernées par cette loi : You Tube, pour son rôle considéré comme pédagogique, et WhatsApp, car il s'agit d'une messagerie en ligne, resteront accessibles aux Australiens de moins de 16 ans."

 

Je trouve que c'est largement suffisant pour des adolescents... et je dirai : même pour des adultes !

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/australie-les-reseaux-sociaux-sont-interdits-aux-jeunes-de-moins-de-16-ans_6925217.html

 

 

Interdire les réseaux sociaux aux moins de 16 ans ?
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2 octobre 2024 3 02 /10 /octobre /2024 09:50
ça scrolle !

 

Devant le lycée, à l'arrêt du bus, je vois régulièrement des élèves, les yeux rivés sur leur portable, comme happés par ce monde virtuel... j'en vois aussi certains qui marchent dans la rue, le portable en main, absorbés par les images, les vidéos, comme si le monde extérieur n'existait pas...

ça scrolle !

 

"Une nouvelle recette de cuisine, une tenue tendance, des images irrésistibles, des vidéos courtes inondent les réseaux sociaux... on les fait défiler : "scroller" en anglais.

Elles captivent tellement qu'on ne voit plus le temps passer... à tel point que, pour certains, c'est devenu une vraie dépendance.

Le scrolling s'est invité dans la vie des gens, devenant une addiction pour les jeunes mais pas seulement. Comment réagir ?


 "Je passe en tout 18 heures et 48 minutes par jour sur mon téléphone", confie une jeune femme.

"Moi, c'est 4 heures, 42..." dit une autre. "Sur YouTube, Instagram et TikTok."

Trois Français sur quatre utiliseraient les réseaux sociaux et cette habitude s'invite jusque dans le quotidien des familles. Parfois, les discussions se font smartphone à la main, quitte à être interrompues.

 

"Je vois une vidéo qui m'intéresse, je scrolle, je scrolle, et voilà c'est une boucle, et puis après, on reprend la discussion avec ma mère et je reçois une notification, donc, je rescrolle... en fait, c'est vraiment infini.", témoigne une jeune fille.

Sa mère en fait autant quand elle regarde un film.

"Je crois que je ne sais plus regarder la télé sans scroller en même temps, je scrolle systématiquement, je pense qu'on perd en capacité de concentration", déclare la mère,  Elodie Laloum, attachée de presse, qui songe vraiment à consulter.

 

Une dépendance de plus en plus fréquente...
Maxime a attendu 5 ans pour pousser les portes d'un hôpital en région parisienne. À 22 ans, le jeune homme a décidé de se prendre en main : jeux en ligne, vidéos, réseaux sociaux, il  consacrait jusqu'à 12 heures par jour aux écrans.

"Je me suis complètement isolé depuis quelques années" témoigne le jeune homme.

Isolement, perte de sommeil, de concentration... le jeune homme ne travaille plus.

"Aujourd'hui, je ne suis plus maître de ma journée, c'est à dire que je ne peux pas passer une journée sans passer au moins deux trois heures sur les écrans. Sinon, je me sens anxieux et un peu angoissé", dit ce jeune garçon.

 

Les écrans : une drogue à part entière selon une addictologue.

Selon Caroline Cros, cheffe d'unité d'addictologie pour adolescents et jeunes adultes, "il y a une excitation, une stimulation, et au final vous avez le même plaisir (...) que pour d'autres consommations ou pour d'autres drogues : la libération de la dopamine ".

Depuis près de 5 ans, en plus des addictions classiques aux psychotropes et aux drogues, la dépendance aux écrans est de plus en plus fréquente.

Amine Benyamina, chef du service de psychiatrie et d'addictologie à l'hôpital Paul-Brousse (AP-HP), indique que sur les 14 jeunes patients admis à l'hôpital de jour, "au moins quatre consomment de l'écran, et ça grandit de plus en plus".

 

Un danger pour les uns, une opportunité pour les autres...

Le temps passé sur une vidéo permet à la plateforme de capter nos goûts et nos envies via un algorithme, créant un cercle vicieux."

 

 

Source :
 

https://www.francetvinfo.fr/sante/drogue-addictions/sante-les-ecrans-une-addiction-qui-touche-toutes-les-generations_6809005.html

 

 

 

ça scrolle !
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