Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
22 novembre 2024 5 22 /11 /novembre /2024 13:51
L'amour est cerise...

 

Une chanson d'amour sensuelle et même charnelle : un texte de Jean Ferrat empli d'audace et de charme... L'amour est cerise...

 

Le poète s'adresse à une "Belle fiancée", une jeune femme à la fois "Rebelle et soumise"... une antithèse qui souligne la jeunesse de cette fiancée : elle fait preuve d' un esprit de liberté et aussi d'une certaine docilité et de pudeur, ce que suggère aussi l'expression "Paupières baissées."

Avec un impératif, le poète invite la jeune fille à "quitter sa chemise", car "L'amour est cerise", phrase qui donne son titre à la chanson : l'amour est ainsi associé à une cerise, fruit rouge de la passion ardente et impatiente... comme le montre aussi la formule suivante : "Et le temps pressé..."

Tout le reste importe peu dans l'instant... et "C'est partie remise Pour aller danser."

 

Dans la strophe suivante, l'emploi du futur : "Nous irons ensemble", les impératifs "Prête-moi ta bouche, Ouvre-moi ta couche" traduisent encore une urgence de l'amoureux et des prières insistantes, soulignées par l'expression "Pour l'amour de Dieu".

Des prières et aussi des promesses d'aller "ensemble Au-delà de tout"..., promesses de bonheur, d'exaltation, de folie.

Et le poète d'évoquer avec sensualité les plaisirs de l'amour, il s'agit de boire aux plaisirs de l'amour jusqu'à l'ivresse dans ces vers audacieux :

"Laisse-moi sans crainte
Venir à genoux
Goûter ton absinthe
Boire ton vin doux"

L'attitude est humble, celle d'un poète courtois "à genoux", mais l'amour est ici surtout une communion charnelle, pleine de sensualité et de volupté.

 

Et l'amour charnel est fait de contradictions où se mêlent "rires et plaintes", des "mots insensés"...

Peu importent les interdits, les amants se vouent aux plaisirs partagés  de l'amour dans une scène intime de sexe : le vocabulaire hyperbolique traduit une intensité de plaisir dans une sorte d'extase : "Ton plaisir inonde Ma bouche ravie" jusqu'à l'accomplissement de l'acte sexuel.

De quoi atteindre la stratosphère, les astres, la lune avec ces exclamations : "Ô Pierrot de lune Ô monts et merveilles"...

 

Et c'est alors que le sommeil peut gagner les deux amoureux : la plume du poète "tombe de sommeil"... une magnifique comparaison permet d' évoquer la nuit qui protège les amants :

"Et comme une louve
Aux enfants frileux
La nuit nous recouvre
De son manteau bleu"

L'amour est ainsi présenté comme un trésor fragile et précieux à préserver...

 

Cette merveilleuse ballade, sensuelle, délicate et coquine à la fois a été écrite et composée par Jean Ferrat...La mélodie est emplie de douceur, d'entrain, de charme, de poésie...

 

Les paroles :

 

http://www.chansons.lespassions.fr/chanson-ferrat-85.html

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
16 septembre 2024 1 16 /09 /septembre /2024 12:25
Affaire Pelicot : horreur et consternation...

 

Un procès qui choque toute la France : un mari, Dominique Pelicot qui pendant dix ans a organisé le viol de sa femme, droguée à son insu, par des dizaines d'hommes dont une cinquantaine sont sur le banc des accusés : ils ont entre 26 et 73 ans...

Un père de famille tranquille qui organise et filme le viol de son épouse chez lui, à Mazan, un village du Vaucluse... Dominique Pelicot a réalisé aussi des captations impudiques de sa fille et de ses belles filles, nues, filmées sous la douche.

 

Est-ce le procès de la culture du viol ?

Ce procès est une plongée dans l'horreur... des violences sexuelles imposées dans un cadre familial.

Gisèle Pelicot, la victime a voulu que ce procès soit public. Elle sait qu'elle incarne toutes les victimes : des femmes réduites à leur corps, à leur fonction sexuelle... des femmes réduites à l'état d'objets.

Et, en face, le manque d'empathie des accusés qui se présentent comme des victimes ! Des hommes ordinaires qui ont commis l'impensable...

Comment en est-on arrivé là ?

Tous les jours, dans toutes les juridictions de France, on juge des dossiers de viol... le viol est un crime de masse et un crime de l'ordinaire : viol de prédation, viol de domination, viol de la réappropriation, viol de l'opportunité (c'est l'occasion qui fait le viol).

Certains disent que ce sont des pulsions biologiques (les pauvres hommes ! ils sont comme ça)...

 

Les femmes ont, de plus, de grandes difficultés à porter plainte, parce qu'on ne les croit pas. Et dans ce procès, ce qui vraiment spécifique, c'est qu'il y a des images, des photos, des vidéos qui ont été saisies sur l'ordinateur de Dominique Pelicot. 20 000 photos et vidéos ! Les preuves sont accablantes...

Depuis une dizaine d'années, on voit éclater des affaires de violences sexuelles, des affaires de pédo criminalité qui suscitent une immense indignation, et qui, comme des bulles, explosent et disparaissent.

 

Ceux qu'on retrouve sur les bancs des accusés, c'est la société française en miniature :  ils ont entre 26 et 73 ans. Ils ont des frères et sœurs, des voisins, des compagnes, des enfants. Ils sont maçon, jardinier, journaliste, précaire, infirmier, militaire, ingénieur, gardien de prison, retraité, pompier, conseiller municipal... Ils n’ont pas de pathologie mentale et pour la plupart, pas d’antécédents judiciaires. Certains ont été victimes avant d’être bourreaux. Leurs vies sont à la fois singulières et banales. Ils sont 50, ils sont un peu monsieur tout le monde. 

 

Le viol, c'est souvent celui ou celle qui le subit qui en a honte, et cela peut prendre des années pour convaincre la personne qu'elle n'y est pour rien... venir le dire en public, c'est très important dans la poursuite du chemin. La publicité des débats est donc importante.

"Il faut que la honte change de camp", a dit Gisèle Pelicot.

Dominique Pelicot a été lui-même victime de viol dans l'enfance, marqué par un climat incestuel dans sa famille. Une mère soumise à un père autoritaire et incestueux avec une petite fille placée chez eux à l’âge de 5 ans. Dominique Pélicot avait coupé les ponts avec son père et n’avait pas assisté à ses obsèques.

 

Mais nous sommes aussi dans une société qui autorise les hommes à prendre le pouvoir : certains hommes qui n'ont pas subi de violences dans l'enfance commettent des viols.

Les femmes au service des hommes : c'est une image qui perdure dans nos sociétés. Les femmes doivent de l'attention, du sexe, du plaisir, du travail aux hommes : c'est toute cette culture qu'il faut changer.


L'affaire des viols de Mazan va-t-elle ouvrir, en plus, la porte à la résolution de deux autres cold cases ? Absent du procès pour raisons de santé depuis lundi 9 septembre, Dominique Pelicot est accusé d'avoir drogué celle qui est désormais son ex-épouse, pour ensuite la violer et la faire violer par des dizaines d'inconnus recrutés sur internet. Mais l'enquête a permis de le relier à deux autres affaires remontant aux années 1990, pour lequel il est désormais directement inquiété. 

Le septuagénaire à la personnalité trouble a, en effet, été mis en examen pour une tentative de viol en Seine-et-Marne remontant à 1999. Son ADN ayant été retrouvé sur les lieux, il a reconnu les faits, mais conteste avoir utilisé une arme. Malgré ses dénégations, Dominique Pelicot est également mis en examen depuis l'automne 2022 pour le viol et le meurtre en 1991 de Sophie Narme, 23 ans, dans le 19e arrondissement de Paris.

Dans ces deux affaires, qui n'ont pas encore été jugées, le mode opératoire est identique, avec deux femmes droguées à l'éther "dans le cadre d'une visite d'appartement, les deux victimes étant toutes deux agentes immobilières", précisait, début 2023, le parquet de Nanterre.

Les enquêteurs continuent de fouiller le passé de Dominique Pelicot... d'autres affaires jusqu'ici non élucidées pourraient ressurgir.

 

Décidément un dossier très lourd : le procès doit durer quatre mois.

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/proces-des-viols-de-mazan-le-profil-trouble-du-mari_6776071.html

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/saison-5/6441911-mazan-le-proces-des-bons-peres-de-famille.html

 

 

 

Affaire Pelicot : horreur et consternation...
Partager cet article
Repost0
5 février 2024 1 05 /02 /février /2024 13:10
"Monsieur Zuckerberg, vous avez du sang sur les mains !"

 

On connaît maintenant les dangers des réseaux sociaux : addictions, manipulations, harcèlement, suicides... et les victimes sont le plus souvent des jeunes, des adolescents...

Facebook, "un réseau a-social" disent certains, "inutile, égocentré, sous-cultivé, violent, vulgaire..."

 

"Une audition devant le Congrès américain a viré au tribunal pour les cinq dirigeants des plus grands réseaux sociaux.

Dans une salle remplie de parents de victimes, ils sont accusés de ne pas avoir pris les mesures nécessaires pour protéger les jeunes contre les risques d'exploitation sexuelle et de suicide.

 

Premier visé : Marc Zuckerberg, patron de Facebook et Instagram qui s'est retrouvé contraint de s'excuser...

 "Il y a des familles de victimes derrière vous. Est-ce que vous vous êtes déjà excusé ?", a lancé Josh Hawley, sénateur républicain. "Est-ce que vous aimeriez le faire maintenant ? Elles sont ici, vous êtes en direct, à la télévision nationale. Est-ce que vous allez vous excuser auprès des victimes qui ont été blessées par votre plateforme ? Excusez-vous de ce que vous avez fait à ces braves gens..."

"Je suis désolé de ce que vous avez vécu. Personne ne devrait subir ce que vos familles ont enduré. C'est pourquoi nous investissons autant et nous allons continuer à le faire pour être sûrs que personne n'aura à traverser les mêmes épreuves que vous et que vos familles." a répondu Marc Zuckerberg.

 

Dès le début de l'audition, les membres du congrès républicains et démocrates avaient donné le ton :

"Monsieur Zuckerberg, vous et les autres entreprises devant nous, je suis sûr que ce n'était pas votre intention, mais vous avez du sang sur les mains. Vous avez créé des produits qui tuent les gens."

Des documents internes montrent que le dirigeant de Meta a volontairement refusé de renforcer des équipes chargées de limiter les risques pour les adolescents, ce qui a conduit, selon certains parents, au suicide et au harcèlement de leurs enfants.

 

"Vous êtes milliardaire, est-ce que vous vous engagez à indemniser les victimes et à créer un fonds spécifique avec votre argent ?"

Réponse de Marc Zuckerberg : "C'est compliqué..."

"Non, ce n'est pas compliqué, oui ou non, allez vous mettre en place un fonds pour ces victimes, avec votre argent, l'argent que vous avez gagné sur le dos de ces familles qui sont assises derrière vous, oui ou non ?", insiste un sénateur.

"Sénateur, mon travail est de..." tente de répondre Marc Zuckerberg.

"Cela ressemble à un non." réplique le sénateur.

 

Selon la loi actuelle, les plateformes ne peuvent pas être reconnues coupables des contenus postés. Quarante états américains et plusieurs associations de victimes ont donc décidé de faire pression pour changer la législation et demandent une sécurité maximale par défaut pour les moins de dix-huit ans ainsi qu'un plus grand contrôle des parents sur le compte de leurs enfants.

Cette année, grâce à ses plateformes, le groupe Meta a enregistré des profits records : 39 milliards de dollars de bénéfices nets."

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/internet/reseaux-sociaux/reseaux-sociaux-plusieurs-dirigeants-auditionnes-par-le-senat-americain-pour-ne-pas-avoir-protege-leurs-jeunes-utilisateurs_6341824.html

 

En complément, la chanson de Stromae :

 

http://rosemar.over-blog.com/2015/04/le-nouveau-stromae-une-satire-virulente-des-reseaux-sociaux.html

 

 

 

"Monsieur Zuckerberg, vous avez du sang sur les mains !"
Partager cet article
Repost0
4 mai 2022 3 04 /05 /mai /2022 09:45
Le porno est partout !

 

Les sites pornographiques se sont multipliés sur internet : un danger pour les jeunes qui peuvent être exposés, très tôt, à des images dégradantes...

"À 12 ans, près d’un enfant sur trois a déjà été exposé à la pornographie.  Aujourd’hui, il n’a jamais été aussi facile pour les mineurs d’accéder à des contenus pornographiques, de manière délibérée ou accidentelle. Mais cette situation n’est pas toujours connue des parents : seulement 7% d’entre eux estiment que leurs enfants regardent de la pornographie au moins une fois par semaine.

 

Depuis plusieurs années, les professionnels de santé ainsi que les acteurs du numérique s’accordent à reconnaître l’impact négatif de la pornographie sur le développement psychologique des enfants.

Si la majorité des parents sont conscients que le numérique augmente le risque d’accès aux contenus inappropriés,  la première exposition à la pornographie arrive de plus en plus tôt, la plupart du temps avant 12 ans, et elle est très souvent involontaire : un jeune sur deux affirme être tombé dessus par hasard , et plus de la moitié estime avoir vu ses premières images pornographiques trop jeune .

Or l’exposition prématurée des mineurs aux contenus pornographiques peut engendrer de graves conséquences : choc ou traumatisme, notamment lors d’une exposition involontaire. Près d’un quart des jeunes déclarent que la pornographie a eu un impact négatif sur leur sexualité en leur donnant des complexes et 44% des jeunes ayant des rapports sexuels déclarent reproduire des pratiques qu’ils ont vues dans des vidéos pornographiques.

Enfin, la pornographie représente un obstacle à l’égalité entre les femmes et les hommes : la majorité des contenus pornographiques aujourd’hui sur Internet tend à valoriser la domination masculine et à mettre en scène des scènes de violences à l’égard des femmes. Ces images influencent les plus jeunes."

 

Comme l'écrit Bruno Patino, dès les années 90, "si l'internet était balbutiant à l'époque, il ne l'était pas pour un marché déjà très en forme, celui du sexe et de la pornographie en ligne. Les services numériques qui se développaient voyaient se multiplier les images pornographiques sur leur site..."

De nos jours, sur Instagram, les spams sexuels ont envahi la messagerie directe du service.

Omegle, une nouvelle plate-forme de messagerie vidéo américaine est très prisée des adolescents, elle a été signalée à la justice par le gouvernement après une enquête dénonçant l'exposition des jeunes utilisateurs à des comportements sexuels.

J'ai moi-même reçu des messages à caractère sexuel sur la messagerie de mon blog... bien sûr, je n'ai jamais ouvert ces messages.

 

Et voici que le porno s'invite aussi au parlement britannique !

Longtemps accusé d’avoir regardé du porno au Parlement, un député britannique a fini par craquer et par avouer au bord des larmes, évoquant un "moment de folie."

Le député conservateur britannique Neil Parish a annoncé samedi 30 avril qu'il allait démissionner, avouant qu'il avait bel et bien regardé de la pornographie à la Chambre des communes, ce dont il avait été accusé par d'autres parlementaires. "Je cherchais des tracteurs", a assuré à la BBC l'élu de 65 ans, ancien fermier.

"Je suis tombé sur un autre site qui avait un nom similaire et j'ai regardé pendant un moment, ce que je n'aurais pas dû faire", a-t-il tenté d'expliquer. "Mais mon crime, mon plus grand crime, c'est que j'y suis retourné une seconde fois, et c'était délibéré", a-t-il avoué au bord des larmes, évoquant un "moment de folie."

Des tracteurs ! La belle excuse !

Le porno est addictif et agit comme une drogue... et ce député britannique vient encore de le démontrer...

 

 

Source :

https://www.lepoint.fr/insolite/apres-avoir-regarde-du-porno-au-parlement-un-depute-demissionne-30-04-2022-2473831_48.php

 

 

 

 

Le porno est partout !
Partager cet article
Repost0
28 juillet 2021 3 28 /07 /juillet /2021 08:39
Ces écrans qui s'adressent à nos pulsions...

 

Le temps que nous passons devant des écrans ne cesse de croître : des écrans qui se multiplient à l'infini, télévision, téléphones portables, tablettes, ordinateurs...

 

Afin de capter notre attention, les politiques, les publicitaires s'adressent à nos pulsions plutôt qu'à notre raison.

Quelles sont ces pulsions primaires ?

 

On connaît sur internet le succès grandissant des sites pornographiques qui mettent en jeu l'obsession du sexe lié à l'instinct de reproduction.

 

Les médias jouent aussi sur la peur , un instinct vieux comme le monde...

 

Enfin, les médias exploitent aussi la pulsion de conflit et d'animosité.

On assiste à une culture du "clash" : les débats télévisés mettent souvent en scènes ces clashs qui alimentent les autres médias.

 

Faire le BUZZ, faire du bruit, afin d'attirer l'attention : c'est devenu l'objectif premier de certains médias.

Les titres, les photos choc sont à la mode, une façon de capter tous les regards.

Le BUZZ joue sur les bas instincts de l'homme, sur une curiosité malsaine, sur l'émotion suscitée par des conflits...

 

Ainsi, la face obscure de notre cerveau prend le dessus : nous nous laissons entraîner par ces instincts primaires.

Nous sommes véritablement manipulés et nous ne faisons plus fonctionner notre raison.

Nous nous laissons aller à ces instincts de la peur, du conflit, de la sexualité.

 

Ainsi, les vidéos pornographiques sont de loin les plus regardées dans le monde, dans tous les pays.

Et il n'est pas rare que des enfants, des adolescents accèdent, sans même l'avoir voulu, à ces sites.

Depuis plusieurs années, les professionnels de santé ainsi que les acteurs du numérique s’accordent à reconnaître l’impact négatif de la pornographie sur le développement psychologique des enfants.

Si la majorité des parents sont conscients que le numérique augmente le risque d’accès aux contenus inappropriés , la première exposition à la pornographie arrive de plus en plus tôt, la plupart du temps avant 12 ans, et elle est très souvent involontaire : un jeune sur deux affirme être tombé dessus par hasard , et plus de la moitié estime avoir vu ses premières images pornographiques trop jeune.

 

 

Source :

Apocalypse cognitive de Gérald Bronner

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
11 août 2018 6 11 /08 /août /2018 08:31
La sexualité est de plus en plus marchandisée...

 

 

 

 

C'est inévitable : dans une société d' hyperconsommation et de marchandisation, la sexualité n'échappe pas à la règle...

 

Sites de rencontres, vêtements sexy, dentelles, produits de maquillage... de nombreux biens de consommation nous invitent à cultiver l'attirance sexuelle...

La sexualité est partout : dans la publicité, les films, les romans...

Elle s'affiche sur de grands panneaux publicitaires... on peut y admirer des créatures de rêve, dans des tenues affriolantes.

Il suffit de regarder une vitrine de sous-vêtements féminins pour prendre conscience de ce phénomène : bodys, slips en dentelle, guêpières....

La pornographie est accessible à tous, sur internet : elle diffuse des images dégradantes, crues, vulgaires.

 

Sur internet, les sites de rencontre se multiplient... Ainsi, Tinder est une application qui permet d'avoir des rapports sexuels immédiats. Grâce à la géolocalisation, les internautes peuvent avoir une relation sexuelle très rapide avec quelqu'un dont ils ne connaissent même pas le nom.

Le sexe devient, ainsi, un vaste marché économique...

Et, dans ce domaine, c'est encore la compétition qui prime.

C'est à celle qui sera la plus belle, qui fera le plus de conquêtes, qui se montrera la plus performante sur le plan sexuel.

Mais que deviennent les sentiments dans ce marché du sexe ?

Voilà de quoi perturber les jeunes, les adolescents et les adolescentes en quête de reconnaissance et de bonheur.

Si les rencontres sont faciles, elles sont souvent éphémères, parfois, seulement le temps d'un rapport sexuel.

 

Comment ne pas être déstabilisé et inquiet devant ces nouveaux rapports amoureux légers et futiles ?

Entre aspiration romantique et sexualité débridée, les jeunes ne sont-ils pas un peu perdus ?

Ainsi, la libération sexuelle crée de nouveaux problèmes et là encore, c'est une compétition féroce qui s'installe, une compétition fondée essentiellement sur la beauté physique, sur les apparences.

Or, la sexualité est particulièrement valorisée dans nos sociétés : elle est source de bien-être, d'équilibre, de santé mentale et physique, dit-on souvent.

Et si on parle beaucoup de sexualité de nos jours, en revanche l'amour est quelque peu oublié...

Triste constat ! On n'ose plus parler d'amour !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La sexualité est de plus en plus marchandisée...
Partager cet article
Repost0