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5 octobre 2018 5 05 /10 /octobre /2018 09:04
Des cours de grammaire et d'orthographe pour les étudiants de l'université Paris Nanterre...

 

 

L'Université Paris Nanterre va mettre en place des cours de remise à niveau pour les étudiants qui ne maîtriseraient pas totalement les règles orthographiques et grammaticales. 

 

Ce n'est pas étonnant : pendant des décennies, ces deux disciplines, orthographe et grammaire ont été négligées à l'école primaire, au collège...

Trop difficiles, trop rébarbatifs, les cours de grammaire !

 

On a voulu simplifier leur enseignement... voilà le résultat : nombre d'élèves arrivent au Baccalauréat avec des lacunes en langue française.

Au nom d'un certain égalitarisme, des pédagogues ont simplifié les programmes, ont voulu réduire les exigences.

 

Mais aplanir les difficultés, est-ce rendre service aux élèves ?

La transmission de la langue française est essentielle : la pensée passe par le langage...

Comment penser si on ne maîtrise pas la syntaxe et toutes les relations logiques qu'elle met en jeu : cause, conséquence, opposition, condition, etc. ?

 

Les adolescents éprouvent, ainsi, des difficultés à lire des livres, opération trop complexe...

"C'est trop long", disent-ils le plus souvent...

Ils se réfugient devant des écrans numériques, où l'attention se délite, où la lecture est fugace, morcelée, où les sollicitations sont multiples...

 

La patience, le sens de l'effort ne sont plus à la mode..

Dès lors, comme les élèves pourraient-ils acquérir un bon niveau de langue ?

Il convient de réapprendre le français aux élèves, dès l'école primaire et de poursuivre assidûment cet apprentissage dans les classes de collège.

Les difficultés sont formatrices, elles font partie de la vie : pourquoi a-t-on voulu nier l'importance de l'effort ?

 

Certains pédagogues n'en ont pas vu l'importance et ont voulu privilégier la pédagogie de la découverte...

Comme s'il ne fallait pas d'abord apprendre pour maîtriser des savoirs et les réutiliser...

 

De nombreux élèves qui arrivent en lycée ne savent pas bien rédiger, ne connaissent pas les subtilités de la langue française.

Comment peuvent-ils mener à bien des études, alors que la grammaire et l'orthographe ne sont plus enseignées en lycée ?

 

 

 

Source :

 

https://www.bfmtv.com/societe/la-fac-de-nanterre-instaure-des-cours-de-francais-pour-ses-etudiants-en-licence-1527622.html

 

 

 

Des cours de grammaire et d'orthographe pour les étudiants de l'université Paris Nanterre...
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29 juin 2018 5 29 /06 /juin /2018 07:32
Comme une envie de noter les profs ?

 

 

Un article, paru sur le journal Le Point, intitulé : "Faire noter les enseignants par les étudiants, quelle bonne idée !" a attiré mon attention...

Est-ce là un système "rigoureux" d'appréciation, comme le prétend le journaliste qui a écrit cet article ?

Mais comment peut-on envisager que des étudiants puissent noter des enseignants ? En ont-ils les compétences, la capacité ?

 

Sur quels critères les enseignants seraient-ils notés, alors ? Le prof sympa ? Le prof jeune, copain ?

On peut craindre un manque évident d'objectivité...

Il est vrai que les élèves, les étudiants ont tendance à rendre les profs responsables de leur échec : c'est si facile !

 

Je suis tombée, un jour, par hasard, sur un site de notations des enseignants de mon lycée... Ce fut édifiant, les profs les mieux notés étaient ceux qui avaient la réputation d'être les plus laxistes....

Mais est-ce là un critère d'évaluation satisfaisant ?

 

C'est la porte ouverte à des règlements de compte, à des jugements infondés.

Assez de démagogie ! Il faut restaurer l'autorité des enseignants, qui, eux, sont aptes à corriger des devoirs, les noter, avec une appréciation adaptée et argumentée.

N'inversons pas les rôles !

 

D'ailleurs, les enseignants de lycée et de collège sont déjà notés par leur chef d'établissement, par des inspecteurs.

Et ces notations ne sont pas toujours le reflet des qualités du professeur : des connivences s'instaurent parfois entre les personnes.

Les inspecteurs, eux-mêmes, éloignés du terrain, ne voient plus les réalités du métier et sont déconnectés.

 

On pourrait penser que des étudiants d'université sont plus matures que des lycéens...

Mais un certain nombre d'entre eux arrivent en faculté, sans avoir le niveau requis pour poursuivre des études poussées.

Et de toute façon, ce ne sont pas des juges neutres pour noter l'enseignement qui leur est délivré.

Que chacun reste à sa place ! Les enseignants notent, les élèves sont notés...

C'est là un rapport normal entre des personnes qui ont des diplômes et ceux qui n'en ont pas...

C'est dans l'ordre des choses...

Et si on proposait de noter les médecins, les chirurgiens, les pharmaciens, les postiers, comment réagiraient-ils ?

Curieux ! Personne ne propose de noter ces professions... alors que souvent on perçoit, même de la part des adultes,  comme une envie de noter les profs... serait-ce un besoin de revanche ?

 

 

 

 

 

http://www.lepoint.fr/invites-du-point/julien-damon/faire-noter-les-enseignants-par-les-etudiants-quelle-bonne-idee-18-06-2018-2228181_2968.php#

 

 

 

 

Comme une envie de noter les profs ?
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6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 14:33
La sélection pour une meilleure réussite à l'université...

 

 

Huit universités sont bloquées en France pour protester contre la réforme de l'université mise en place par Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur.

Les bacheliers, selon cette réforme, devront satisfaire à des "pré-requis" pour pouvoir accéder à l'université de leur choix... ceux qui ne répondraient pas à ces pré-requis (définis au niveau national puis affinés par chaque établissement) seraient dans l'obligation de suivre un parcours d'accompagnement pour y être acceptés.  

Une sélection que contestent les étudiants...

Une sélection pourtant fondée sur des critères objectifs : ce que l'on appelle maladroitement des "pré-requis", c'est à dire en langage clair, des connaissances et des compétences clairement établies.

Si le jargon utilisé en la matière me paraît inadapté et malvenu, pour autant, la sélection est utile...

Et mieux vaut, tout de même, une sélection organisée en fonction des capacités des étudiants qu'une sélection aveugle...

C'était le cas pour l'application APB qui fonctionnait jusqu'à présent grâce à un tirage au sort des étudiants...

Un système absurde et injuste, contre lequel se révoltaient de nombreux étudiants.

Avec APB, c'était l'arbitraire le plus complet qui règnait, et ce, au nom de l'égalitarisme... ?

 C'est absurde : on ne tenait plus compte de la motivation des élèves, de leur niveau, de leurs capacités.

Ce système était profondément injuste et inhumain...

 

La sélection doit permettre justement aux étudiants de choisir la bonne filière qui leur correspond.

Le tirage au sort était absurde : la sélection doit se faire par les résultats, les notes obtenues au baccalauréat.

De plus en plus, un grand nombre de bacheliers se retrouvent sur les bancs de l'université sans avoir les connaissances de base pour poursuivre des études.

On voit bien ainsi que certaines filières sont saturées : il faudrait sans doute organiser une meilleure information sur l'orientation et prévenir les élèves des difficultés à venir.

On éviterait, ainsi, des déceptions légitimes et des échecs prévisibles.

Ainsi, le mouvement initié par les étudiants paraît incongru : de toute façon, si la sélection ne se fait pas à l'entrée de l'université, elle se fera inéluctablement à l'issue des études, après beaucoup de temps perdu.

On a voulu supprimer les notes, on a voulu supprimer le redoublement, on a voulu gommer la notion d'effort pour privilégier celle de plaisir, mais on voit bien les résultats désastreux de cette politique : une baisse générale du niveau au nom de l'égalitarisme.

La culture, les motivations, le niveau de connaissances ne doivent-ils pas être pris en compte pour une meilleure orientation des étudiants ?

 

 

 

 

 

 

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16 septembre 2017 6 16 /09 /septembre /2017 12:38
APB ou la déshumanisation des systèmes informatiques...

 

 

En cette période de rentrée scolaire et universitaire, de nombreux bacheliers se retrouvent sans affectation dans l'enseignement supérieur : c'est un système informatique APB, admission post-bac, qui attribue les places par tirage au sort.

 

Avec APB, c'est l'arbitraire le plus complet qui règne, et ce, au nom de l'égalitarisme... ?

 

C'est absurde : on ne tient plus compte de la motivation des élèves, de leur niveau, de leurs capacités.

Ce système est profondément injuste et inhumain...

 

Bien sûr, certaines filières sont engorgées et il conviendrait d'informer et d'orienter les étudiants afin qu'ils ne se dirigent pas vers ces filières saturées.

 

Mais le système APB est une aberration : nos sociétés sont, ainsi, de plus en plus, soumises à l'informatique.

Les enseignants eux-mêmes sont "gérés" par ces dispositifs : les mutations, les affectations pour les examens sont décidées par des machines.

L'humain,  ses difficultés ne sont plus du tout pris en compte.

 

Le tirage au sort est absurde : la sélection devrait se faire par les résultats, les notes obtenues au baccalauréat, par des entretiens où l'on testerait la motivation des étudiants.

 

Pour éviter la sélection, on en instaure une autre qui est totalement arbitraire...

Où est la cohérence ? On comprend la colère et le désarroi des étudiants, qui, après avoir obtenu le baccalauréat, se retrouvent sans aucune affectation.

 

Ainsi, pour régler certains problèmes, on s'en réfère de plus en plus à des machines. On supprime des emplois, on crée du chômage. Qui voudrait d'une société gérée par des machines ?

 

C'est pourtant cette tendance qui s'affirme de plus en plus : répondeurs téléphoniques, serveurs vocaux, distributeurs de boissons, de nourriture, caisses automatiques, péages autoroutiers, pompes à essence automatisées, distributeurs de billets à la SNCF...

 

Et quand les machines ont, en plus, le pouvoir de décider à la place des humains, on voit bien le danger de telles évolutions...

 

Quand une machine décide de l'avenir des jeunes, n' y a-t-il pas de quoi s'inquiéter ?

Quand une machine gère des personnels, n'est-ce pas un risque pour l'humanité ?

Des ordinateurs, des algorithmes sont capables, désormais, d'écrire des articles, de réaliser des transactions boursières.

 

Le numérique a tendance à prendre de plus en plus de place dans nos vies : il faut en percevoir toutes les conséquences et en dénoncer toutes les dérives afin de préserver notre humanité....

 

 

 

 

 

 

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