Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 septembre 2022 3 14 /09 /septembre /2022 09:41
"En Ukraine, nous n'avons rien perdu..."

 

S’exprimant lors d’un forum économique dans la ville de Vladivostok, située à l’extrême est de la Russie, Vladimir Poutine a déclaré que toutes les actions de la Russie étaient destinées à renforcer la souveraineté du pays et visaient à "aider les personnes vivant dans la région de Donbass, dans l’est de l’Ukraine."

 

"Nous n’avons rien perdu et ne perdrons rien", a déclaré Vladimir Poutine. "En termes de ce que nous avons gagné, je peux dire que le principal gain a été le renforcement de notre souveraineté..."

 

Malgré une pluie de sanctions occidentales, Poutine a affirmé que "la Russie  n’a rien perdu et ne perdrait rien." 

"Rien perdu !" Vraiment ?

 

Dans une guerre de conquête, on perd toujours... Que dire de tous les soldats russes envoyés à la mort, que dire des soldats blessés, mutilés au cours de cette guerre ?

Pas un mot pour eux de la part de Vladimir Poutine ?

 

Et les êtres humains, les familles meurtries ? C'est quantité négligeable ? Combien de Russes morts au combat ? Mieux vaut éviter d'en parler...

Mieux vaut occulter les réalités terribles de la guerre... D'ailleurs, la guerre n'est plus la guerre, elle devient "opération militaire spéciale." aux yeux de Vladimir Poutine.

 

Le chef du Kremlin veut sans doute démontrer que les sanctions n'atteignent pas la Russie : n'est-ce pas un déni de réalité ?

Il est vrai que ces sanctions pénalisent aussi lourdement l'Europe : inflation, crise de l'énergie, pénuries.

Mais la Russie n'est pas épargnée : elle connaît aussi une inflation galopante, des pénuries...

 

On imagine aussi la douleur des familles de soldats morts ou blessés dans ce conflit sanglant, des familles qui restent parfois sans nouvelles de leurs proches.

Une boucherie, car la guerre déshumanise, elle avilit.

L'homme, dans son désir de domination y perd sa propre humanité.

La guerre détruit tout sur son passage : humanisme, générosité, pardon, tolérance, vérité, humanité...

 

L'armée russe subit des revers ces derniers jours : on peut craindre un désir de revanche et une recrudescence des combats.

 

 

Source :

 

https://www.blick.ch/fr/news/monde/declaration-radicale-de-poutine-en-ukraine-nous-navons-rien-perdu-et-ne-perdrons-rien-id17858531.html

 

 

 

"En Ukraine, nous n'avons rien perdu..."
Partager cet article
Repost0
9 septembre 2022 5 09 /09 /septembre /2022 12:09
"Poutine n'est pas la Russie..."

 

Il s'appelle Pavel Filatiev, ce soldat russe a fui la Russie, refusant une guerre qu'il juge désastreuse et inutile...

"A son arrivée en France, dans les toilettes de l'aéroport Paris Charles de Gaulle, le premier geste symbolique de Pavel Filatiev est de détruire tous ses papiers :

"Voilà, ce sont mes papiers, ma carte d'identité militaire", dit-il, en se filmant avec son portable et il déchire le document...

"Mon passeport de citoyen russe..." Et il le déchire à nouveau. Puis il jette le tout dans la cuvette des toilettes...

"J'aime la Russie, j'aime les Russes, mais Poutine n'est pas la Russie, le gouvernement n'est pas la Russie... Poutine, va te faire voir !", déclare le militaire.

 

Après 48 heures dans un centre de rétention, des journalistes rencontrent l'ancien militaire de 34 ans, désormais considéré comme déserteur par la Russie...

Il va faire avec son avocate une demande de droit d'asile. Son témoignage est accablant sur la guerre en Ukraine, menée par Vladimir Poutine :

 

"On s'entretuait entre militaires russes et ukrainiens, mais je voyais qu'on était aussi en train de tuer des civils, il y a eu beaucoup de civils tués..

Bien sûr, j'ai pu être cruel parfois, mais je ne pouvais pas accepter ce qui se passait : nous arrivions et nous détruisions des villes entières, on rasait tout."

 

Pavel Filatiev était un soldat d'élite, un commando parachutiste, il affirme n'avoir commis aucune exaction. Il était prêt à mourir pour son pays, mais après deux mois de guerre en première ligne, il dénonce une guerre inutile.

"Aujourd'hui, beaucoup de militaires russes refusent tout simplement d'aller à la guerre, et ceux qui y vont n'ont pas de motivation. C'est pour cela que Poutine essaie de recruter des gens en prison et des vieux."

 

Blessé en mai, le soldat d'élite est écarté de la ligne de front. Finis les tranchées et les combats, c'est à l'hôpital qu'il va commencer à écrire sur la guerre.

Son récit est intitulé ZOV, un appel à l'aide équivalent à un SOS : il y raconte la désorganisation de l'armée russe et les morts inutiles.

Un site internet russe publie des extraits puis la chaîne d'un militant des droits de l'homme invite Pavel Filatiev.

 

"Vous êtes le seul à briser le silence dans l'armée russe. Est-ce qu'aujourd'hui vous êtes devenu l'homme à abattre ?" interroge une journaliste.

"Moi, je voulais juste réveiller les consciences, que les gens se rendent compte de ce qui est vrai... Si vous allumez la télévision, vous allez entendre les Russes dire qu'ils chassent les nazis d'Ukraine, que cette opération, c'est pour libérer la population de ces nazis.

J'ai appris que mon commandement avait demandé 15 ans de prison pour moi, en m'accusant de diffamation contre l'armée. Mais se retrouver en prison en Russie, c'est être à la merci de l'état : on peut être torturé, humilié... c'est une bonne raison pour quitter le pays.

J'étais devenu pour eux un traître, un ennemi."

 

Dès lors, il a peur pour sa vie et doit quitter le pays dès que possible... après un mois de cavale, il est exfiltré par des lanceurs d'alerte et est arrivé à Paris, il y a quelques jours.

 

"Aujourd'hui, je pense que beaucoup de Russes ne veulent pas de cette guerre, malgré ce que raconte le pouvoir. L'Ukraine, c'est une honte pour notre pays.", déclare encore Pavel Filatiev.

 

“Je sais que je ne peux pas dire le mot ‘guerre’. C’est interdit. Mais je le dis quand même : c’est la guerre. Les soldats des deux camps meurent, tout comme les civils qui ont la malchance de vivre dans un pays contre lequel on a lancé cette guerre, appelée ’opération militaire spéciale’. J’ai 33 ans maintenant et toute ma vie je n’ai dit que la vérité.”

Ainsi commence le récit de ce témoin de la guerre en Ukraine.

 

Il y dépeint une armée russe en lambeaux, à peine équipée et manquant de formation, "dans le même état que ce qu'est devenue la Russie ces dernières années". 

"D'année en année, le bazar et la corruption deviennent de plus en plus prégnants", explique Pavel Filatiev. "La corruption, le désordre, le je-m'en-foutisme ont dépassé les limites de l'acceptable", ajoute-t-il, racontant avoir très vite déchanté après avoir signé son contrat. 

 

Un témoignage qui en dit long sur l'état de l'armée russe et qui peut expliquer les revers subis par cette armée... 

 

 

Sources :

 

https://www.courrierinternational.com/article/guerre-en-ukraine-pavel-filatiev-soldat-russe-transfuge-demande-l-asile-a-la-france

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-un-soldat-russe-desabuse-trouve-refuge-en-france_5342386.html

 

 

 

Partager cet article
Repost0
29 août 2022 1 29 /08 /août /2022 12:11
L'armée russe recrute...

 

"Six mois après le début de ce qu'elle appelle "une opération militaire spéciale", trouver de nouveaux soldats est pour l'armée russe un défi de taille...

Dans un immense forum militaire, près de Moscou, à côté des chars alignés et des fusils d'assaut, les bureaux de recrutement sont en bonne place...

"Il va falloir que tu passes un examen médical sur ton lieu de résidence..." dit la recruteuse à un jeune homme.

Il n'a que 17 ans mais il veut déjà s'engager...

"Cette opération spéciale, ça ne t'inquiète pas ?" demande une journaliste.

"Non, parce que, pour moi, c'est clair : je veux protéger mon pays natal. Peu importe que ce soit dangereux ou non. Je peux dire que je suis prêt à sacrifier ma vie pour mon pays, pour ma patrie.", répond le jeune garçon.

 

Mais, pour convaincre ces futures recrues, l'armée russe n'utilise pas que l'argument patriotique... en opération, un soldat peut gagner plus de 3000 euros par mois, quatre fois le salaire moyen !

"Les soldes sont très correctes et ça pour tous les soldats. Il y a aussi beaucoup d'avantages et des primes.", commente une recruteuse.

Si l'armée propose à ses recrues de confortables avantages financiers, si la région de Saint-Pétersbourg promet à chaque nouvel engagé un accès privilégié au parc pour ses enfants, et même un terrain pour faire bâtir sa maison, c'est que Moscou aurait cruellement besoin d'hommes.

Même si la Russie ne communique pas officiellement sur les pertes subies, il lui faut remplacer les nombreux soldats tués, blessés ou faits prisonniers sur le champ de bataille.

Pour l'heure, Vladimir Poutine se refuse à en appeler à une mobilisation générale.

Les jeunes Russes n'y sont pas favorables non plus...

"Je ne vois pas l'intérêt de tout cela, c'est des bêtises, franchement, non merci..." déclare un jeune Russe.

"Pour moi, la mobilisation générale de toute la Russie, cela n'a pas de sens.", affirme un autre.

 

Pour renforcer les effectifs des troupes pro Moscou, des profils d'un nouveau genre seraient désormais courtisés : des détenus russes.

Il y a quelques jours, la télévision officielle relayait pour la première fois l'histoire d'un prisonnier de droit commun, libéré pour aller combattre en Ukraine et tué peu après son arrivée.

Des journalistes ont pu obtenir ce qui est présenté comme l'enregistrement d'un ex-détenu d'une prison du centre de la Russie.

Il y raconterait son recrutement non pas par l'armée, mais par le groupe de mercenaires Wagner.

"Nous avons signé une demande de grâce en deux exemplaires. J'ai aussi signé un document disant que j'acceptais de participer à l'opération militaire en Ukraine. Il n'y avait rien d'indiqué sur la durée de l'engagement. Au début, la prison a sélectionné 400 personnes et à la fin, 68 ont été retenus."

Ce témoignage qui n'a pas pu être authentifié de manière indépendante a été confié aux journalistes par une responsable d'une ONG de défense des droits des prisonniers.

Selon elle, les détenus engagés ont reçu la promesse d'une libération après 6 mois de combat.

"Pour les prisonniers, le plus important, c'est d'avoir une chance de quitter la prison, parce qu'il n'y a pas de chose plus affreuse, y compris la guerre, que les prisons russes, avec les tortures et les violences. Selon nous, environ 3000 prisonniers ont déjà été recrutés et plus de 1000 ont été envoyés au combat."

Ces chiffres sont ils plausibles ? Les recrutements de prisonniers sont-ils institutionnalisés ?

Contactés les services pénitentiaires russes n'ont pas répondu aux sollicitations des journalistes."

 

Le Kremlin vient de publier un décret qui prévoit d'augmenter ses effectifs combattants de 10% à compter du 1er janvier 2023. 137.000 soldats sont ainsi attendus pour rallier les rangs de l'armée russe.

 

C'est certain, malgré l'expression utilisée par le Kremlin : "une opération militaire spéciale", la Russie mène une véritable guerre contre l'Ukraine...

Et la guerre tue, la guerre détruit, elle tue des Ukrainiens, des soldats, mais aussi des civils, hommes, femmes, enfants, elle tue aussi des soldats russes...

L'euphémisme employé par Vladimir Poutine n'empêche pas toutes les horreurs et les abominations de la guerre.

C'est dans les langages totalitaires que l'emploi de l'euphémisme comme contour ou détour de la réalité est le plus perturbant, car il s'agit ici de faire passer l'expression euphémique pour la réalité elle-même,

Il s'agit là d'une forme de novlangue, telle qu'elle a été définie par Georges Orwell dans son célèbre roman 1984.

 

"L’élu municipal moscovite, Alexeï Gorinov, a ainsi été condamné à sept ans de prison vendredi 8 juillet pour avoir dénoncé l’assaut russe contre l’Ukraine...

Alexeï Gorinov avait, lors d’une session du conseil municipal à la mi-mars, qualifié le conflit en Ukraine de "guerre", et non "d’opération militaire spéciale", comme le veut la terminologie officielle. Demandant à ses collègues une minute de silence, le député avait également évoqué la mort d’enfants en Ukraine, ce qui, selon la juge, ne correspond pas aux informations délivrées par le ministère de la défense russe dans ses points presse quotidiens."

On assiste là à une répression de toutes les oppositions et contestations et à une remise en cause des réalités de la guerre...

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-la-russie-en-mal-de-soldats_5324482.html

 

https://www.latribune.fr/economie/international/guerre-en-ukraine-l-armee-russe-veut-gonfler-de-10-ses-effectifs-928585.html

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/07/08/guerre-en-ukraine-alexei-gorinov-elu-municipal-russe-condamne-a-sept-ans-de-prison-pour-avoir-denonce-le-conflit_6134004_3210.html

L'armée russe recrute...
Partager cet article
Repost0
25 juillet 2022 1 25 /07 /juillet /2022 10:10
Ukraine : la guerre de la faim...

 

Affamer l'ennemi : une technique de guerre bien connue et très ancienne... Le terme Holodomor qu'on peut traduire par "extermination par la faim" désigne la grande famine qui eut lieu en RSS d'Ukraine, en 1932 et 1933, et qui fit, selon les estimations des historiens, entre 2,61 et 5 millions de morts.

 

Ainsi, la guerre menée par Vladimir Poutine en Ukraine affecte bien sûr l'agriculture de ce pays : les paysans et leurs activités sont fortement impactés par la guerre.

 

"La moisson se fait  au rythme des tirs d'artillerie... Pour les agriculteurs du Donbass, la course contre la montre a commencé : la ligne de front et les forces russes sont à moins de dix kilomètres...

Un agriculteur du Donbass, Volodymyr a mis sa famille à l'abri, mais hors de question d'abandonner ses terres natales.

 

"Les combats se rapprochent et le blé est menacé, il faut absolument sauver la récolte, même si, après, elle reste bloquée dans les ports. C'est moi qui ai semé, j'ai passé beaucoup de temps dans ce champ... je ne veux pas que tout soit perdu." déclare avec détermination et courage ce paysan.

Une récolte qui sera mise à l'abri, loin du front dans l'objectif d'être vendue sur les marchés ukrainiens et européens...

 

Soudain, deux avions de chasse ukrainiens tournoient au dessus du champ : ils mènent des attaques ciblées sur les positions russes les plus proches. Chaque camp maintient la pression sur l'autre...

Les agriculteurs qui ont appris à slalomer entre les débris de missiles ont intégré la peur dans leur quotidien...

"Regardez ! Ici, 220 hectares ont été brûlés : ce sont les Russes qui brûlent nos terres, notre blé.", dénonce un autre agriculteur de la région.

Comme de nombreux paysans, il accuse les forces russes d'incendier volontairement les champs de céréales : "Ils veulent détruire notre agriculture et provoquer la famine, en Ukraine et partout, c'est pour cela qu'il faut qu'on fasse vite pour récolter. Faites attention, il y a des munitions qui n'ont pas explosé là-bas."

 

Devant les champs et les fermes, le ballet des véhicules militaires et des soldats ukrainiens qui sont établis dans le secteur...

Les agriculteurs se retrouvent bien malgré eux en première ligne...

Un éleveur le paye au prix fort.

"Avant la guerre, j'avais 1300 bêtes et maintenant regardez : tout est vide, une grande partie de ma ferme est à l'abandon...", déplore-t-il.

Le mois dernier, deux roquettes ont touché l'une de ses installations : 38 vaches sont mortes. Il a préféré vendre l'essentiel de son troupeau pour le protéger.

"C'est terrible, j'ai perdu des bêtes, j'ai dû renvoyer 40 employés, il nous a fallu des années pour constituer un tel cheptel, pour le développer, pour construire cette ferme."

 

Malgré les détonations et les risques, une vingtaine d'employés continuent de venir chaque matin effectuer des gestes routinier qui rassurent. Pas le choix, disent-ils, la population qui est restée compte sur eux pour les fournir en lait et en viande.

Victoria, fidèle employée depuis 12 ans entend bien rester tant que c'est possible.

"J'ai besoin de ce travail : c'est dur de garder son emploi en ce moment, tous les jours, vous êtes réveillé par les explosions. Vous espérez que cela va s'arrêter, mais cela ne s'arrête pas."

 

Les forces russes se rapprochent des grandes villes du Donbass qu'elles convoitent.

L'armée ukrainienne s'attend à une intensification des combats dans les jours à venir, les agriculteurs le savent bien : ils sont en sursis..."

 

Dès lors, la faim, la famine guettent : comment espérer se nourrir quand des bombes tombent sur les champs et les cultures ? Comment espérer survivre ?

Un accord a bien été signé entre l'Ukraine et la Russie pour reprendre les exportations de céréales ukrainiennes par la mer Noire, alors que les céréales sont devenues une véritable arme diplomatique dans le conflit qui oppose Kiev et Moscou.

Mais cet accord sera-t-il respecté par les Russes ? C'est peu probable... Encore des mensonges, de fausses promesses de la part du Kremlin... Après avoir nié être à l'origine de frappes sur Odessa, Moscou a finalement reconnu avoir visé et détruit des infrastructures militaires dans ce port.

 

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-recolter-en-urgence-pour-sauver-la-production-agricole_5270479.html

 

https://www.huffingtonpost.fr/entry/guerre-en-ukraine-laccord-sur-le-ble-avec-la-russie-ne-resout-pas-la-crise-alimentaire_fr_62da9915e4b000da23ff2c10

 

https://www.lepoint.fr/monde/guerre-en-ukraine-moscou-justifie-les-frappes-sur-odessa-24-07-2022-2484205_24.php

Ukraine : la guerre de la faim...
Partager cet article
Repost0
20 juillet 2022 3 20 /07 /juillet /2022 08:36
Mercenaire au service de Vladimir Poutine...

 

"Il est le premier et le seul ancien mercenaire de Wagner à parler à visage découvert...

 

Marat Gabidullin a passé 4 ans dans les rangs de cette milice ultra secrète, une milice qui officiellement n'existe pas en Russie mais est pourtant le bras armé du Kremlin.

 

"On nous a poussés dans l'enfer et personne ne répondait officiellement, personne ne devait rendre des comptes. J'ai compris qu'on était utilisé au gré des besoins de Moscou comme de la chair à canon.", témoigne Marat Gabidullin.

A 48 ans, il entend parler de Wagner, après 3 ans en prison pour meurtre, il ne peut plus servir dans l'armée russe, les mercenaires sont beaucoup moins regardants sur le casier judiciaire et le salaire est attractif.

"On touchait plus que la moyenne russe et quand on était en mission, on avait le même salaire qu'un cadre supérieur : plus de 3000 euros."

 

Il est envoyé dans le Donbass en 2015, puis en Syrie et participe à la libération de Palmyre alors aux mains de Daesh.

Lui affirme n'avoir jamais commis ni même assisté à des exactions mais il n'est pas étonné que les preuves s'accumulent contre Wagner.

 

"On ne nous a pas enseigné de code de conduite, le seul objectif était militaire, les gens de Wagner n'existent pas officiellement, donc ils savent qu'ils n'auront jamais à répondre de leurs actes. Dans d'autres détachements, il y a eu des failles : les commandants étaient moins regardants, ils avaient moins de scrupules que moi."

 

Et c'est quand il parle de son ancien patron, le fondateur de Wagner, Dmitri Outkine, qu'il est le plus critique.

"Lui, il est sans foi ni loi, aucun principe moral. Pour lui, la fin justifie toujours les moyens : qu'importent les pertes !"

 

De son histoire, Marat Gabidullin a écrit un livre : il a conscience des risques.

"C'est sûr que je vais avoir peur, je vais me retourner pour vérifier qui est derrière moi, mais ça vaut le coup. Il faut bien que quelqu'un parle..."

 

Aujourd'hui, des dizaines de mercenaires de Wagner seraient morts au front en Ukraine mais dans l'anonymat.

Ils ne seront jamais comptés dans les statistiques officielles de Moscou..."

 

Mais qui sont donc ces mercenaires du groupe Wagner ? Certains d'entre eux seraient, comme Marat Gabidullin, des détenus qui bénéficient d'une remise de peine...

Se battre en Ukraine contre une remise de peine. C'est ce que propose le groupe Wagner, société militaire privée associée à la présidence russe, à des détenus de droit commun. Après plus de quatre mois de guerre en Ukraine, l'armée russe semble souffrir d'un manque d'effectif. Le président russe Vladimir Poutine n'a pas décrété la mobilisation générale, donc il peine à assurer une rotation des troupes au combat. Pour éviter une pénurie de combattants, le groupe Wagner recrute dans les prisons russes en échange de remise de peine.

Ainsi, pour recruter des soldats, Poutine serait peu regardant sur leur passé... La racaille au service de Vladimir Poutine...

 

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/monde/russie/vladimir-poutine/russie-marat-gabidullin-ancien-mercenaire-du-groupe-wagner-temoigne-et-accable-lamilice_5129827.html

 

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-le-groupe-wagner-recrute-des-prisonniers-russes-en-promesse-d-une-remise-de-peine_5249809.html

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2022 3 13 /07 /juillet /2022 09:25
Russie : le sport en berne...

 

Les sportifs russes ont été privés de compétition internationale, après l'invasion de l'armée russe en Ukraine :  la guerre en Ukraine vient bouleverser le quotidien des athlètes en Russie.

Il y avait eu déjà une grande affaire de dopage dans les années 2010...

"Les études d'audimat à la télévision montrent que les Russes suivent attentivement les compétitions de volley, de basket, de tennis, de natation, de ski, de patinage artistique, mais le football reste le leader incontestable.", écrit Tatiana Kastouéva-Jean.

Et elle ajoute : "Le sport est aussi une affaire de prestige international... Vladimir Poutine a mis tout son poids pour que la Russie accueille les Jeux olympiques d'hiver en 2014... Ces jeux se sont avérés les plus chers de l'histoire..."

Tatiana Kastouéva-Jean précise encore : "La Russie a remporté de nombreuses médailles... Mais ces victoires ne tardent pas à être ternies par un scandale international de dopage institutionalisé, impliquant des officiels russes au plus haut niveau. Ainsi, toute l'équipe des athlètes russes a été écartée des JO de Rio."


"Le scandale démarre le 3 décembre 2014, dix mois après les Jeux olympiques de Sotchi, quand un documentaire de la chaîne allemande ARD révèle un dopage à grande échelle dans l’athlétisme russe, couvert par les autorités du pays. Une première commission de l’AMA rend des conclusions accablantes en novembre 2015, provoquant la suspension de l’agence antidopage russe (Rusada) et celle de la fédération russe d’athlétisme.

Les plus fortes répliques du séisme sont encore à venir : le 12 mai 2016, dans le New York Times, l’ancien directeur du labo antidopage de Moscou, Grigory Rodchenkov, en fuite aux États-Unis, révèle que les JO de Sotchi ont été le théâtre d’une triche systématique en faveur des Russes, arrivés en tête au tableau des médailles."

On le voit : du dopage organisé, ce n'est pas reluisant !

 La Russie a terminé à la première place du tableau des médailles à Sotchi avec 33 podiums, dont 13 titres olympiques. Oui, mais ce sont là des titres usurpés...

La tricherie, la dissimulation, le mensonge... non, ce n'est vraiment pas honorable !

Mais les Russes se disent victimes d'une attitude partiale à leur égard : ils estiment que leurs sportifs ne sont pas plus dopés que les autres !

Une façon d'éluder le problème et de se présenter une fois de plus comme des victimes...

 

N'est-ce pas aussi l'argument de Vladimir Poutine pour mener sa guerre en Ukraine ? La Russie serait victime d'encerclement de la part de l'OTAN.

En fait, si l'OTAN se déploie un peu plus, c'est précisément à cause de la guerre en Ukraine : la Suède, la Finlande demandent leur adhésion à l'OTAN, un élargissement qui pourrait être encore vécu comme une menace existentielle par le Kremlin.

 

Quoi qu'il en soit,  la guerre en Ukraine met encore les sportifs russes sur le banc de touche...

Dommage pour eux !

 

 

 

Sources :

https://www.lepoint.fr/sport/sanctions-et-incertitudes-la-nouvelle-vie-a-l-ombre-des-sportifs-russes-28-06-2022-2481308_26.php

 

 

https://www.ouest-france.fr/sport/dopage/retro-dopage-la-russie-de-scandales-en-scandales-6671489

 

 

Russie : le sport en berne...
Partager cet article
Repost0
20 juin 2022 1 20 /06 /juin /2022 12:49
Le déclin de la démographie russe : l'obsession de Poutine ?

 

La démographie du plus vaste pays du monde est marquée par un rétrécissement étourdissant. On ne parle pas seulement des 10 000 russes morts au combat depuis le début de la guerre en Ukraine. Mais d’une tendance bien antérieure à celle-ci, une tendance qui trace une ligne de déclin depuis la chute de l’Union soviétique.

 

Naissance, espérance de vie, solde migratoire, surmortalité liée à l’alcoolisme et à ses conséquences, notamment les accidents de la route : tous les voyants sont au rouge. 

 

Et l’avenir est sombre : un jeune sur deux songe à vivre de façon permanente à l'étranger. Le politologue Bruno Tertrais, dans un article disponible sur le site de l’Institut Montaigne, évoque ainsi la crainte "pour la Russie d’être un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela, dit-il, une insécurité démographique." Ainsi, Vladimir Poutine déclarait il y a peu : "Le destin de la Russie et ses perspectives historiques dépendent de combien nous serons." 

"La piste d'une augmentation de la natalité a d'abord été privilégiée, explique Tatiana Kastouéva-Jean, des députés ont avancé des initiatives sur l'interdiction des avortements et le besoin de valoriser l'image d'une famille avec trois enfants. Cependant, ces initiatives n'ont pas trouvé d'écho favorable, en dépit de la montée du conservatisme dans la société russe sous l'influence, à la fois du discours politique du Kremlin et de l'Eglise orthodoxe."


 

La part de "l’ethnie" russe dans la population générale a particulièrement rétréci, passant de 81,5 % en 1989 à 77,7 % aujourd’hui. Dans le même temps, la Russie compte aujourd’hui 10 à 15% de musulmans. Proportion qui pourrait doubler d’ici 15 ans. Cette double tendance inquiète le pouvoir depuis longtemps. 

 

Mesures natalistes, aides au retour des Russes partis à l’étranger, ouverture des frontières aux travailleurs immigrés, naturalisation facilitée… rien ne permet d’enrayer le déclin. Est-ce que le facteur démographique a compté dans la décision du Kremlin d’attaquer l’Ukraine ?

C'est peut-être une des raisons : l’Ukraine compte 44 millions d’habitants et les Ukrainiens sont majoritairement des slaves de l’Est. Une continuité évidente, dans le regard biaisé de ceux qui rêvent de mener à son terme le grand projet d’une grande Russie."

 

La démographie ! Une obsession pour Vladimir Poutine...

Ainsi, la Russie facilite l’octroi de passeports aux habitants du sud de l’Ukraine.

 

La Russie va permettre aux habitants des régions de Zaporijia et de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, de demander un passeport russe via une procédure simplifiée, selon un décret présidentiel publié mercredi. La région de Kherson a été entièrement conquise par l’armée russe depuis son offensive lancée le 24 février, tandis que celle de Zaporijia est en partie contrôlée par Moscou.

 

"Ce système simplifié va permettre à tout le monde de bien comprendre que la Russie n’est pas là pour longtemps, mais pour toujours", a déclaré Kyrylo Stremooussov, un responsable de la région de Kherson nommé par Moscou, cité par l’agence RIA Novosti. "Cela va permettre d’accélérer notre intégration et notre retour à la maison, au sein de la Russie", a ajouté Vladimir Rogov, un responsable prorusse de la partie de la région de Zaporijia contrôlée par l’armée russe.

 

Une façon d'assujettir toute une population et de russifier la région... une façon de régler le problème démographique de la Russie !

 

Sources :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/et-maintenant/et-maintenant-du-jeudi-24-mars-2022-6611450

 

https://www.geo.fr/geopolitique/la-russie-distribue-les-premiers-passeports-russes-dans-les-villes-ukrainiennes-occupees-210342

 

 

Le déclin de la démographie russe : l'obsession de Poutine ?
Partager cet article
Repost0
13 juin 2022 1 13 /06 /juin /2022 12:15
La pureté du peuple russe...

 

On se souvient de ces propos de Vladimir Poutine : "Je suis convaincu qu'une auto épuration naturelle de la société ne fera que renforcer notre pays"...

"Le peuple russe saura toujours distinguer les vrais patriotes de la racaille et des traîtres... ils vont juste les recracher comme une mouche qui a accidentellement volé dans leur bouche, ils vont juste les recracher sur le trottoir. Je suis convaincu qu'une telle autoépuration naturelle et nécessaire ne fera que renforcer notre pays..."

Il évoquait alors "les traîtres à l'intérieur du pays, des bâtards, ceux qui ont une villa à Miami ou sur la Côte d'Azur, ils ne peuvent pas se passer de foie gras, d'huîtres, et de soi-disant liberté des genres."

 

Un discours qui avait suscité de nombreux commentaires...

Un discours haineux et dangereux...

Parler d'épuration nous ramène aux heures les plus sombres de notre histoire.

 

Comme le souligne Harari, "chaque fois que des politiciens se mettent à parler en termes mystiques, prenez garde !"

Et il rajoute : "Les quatre mots suivants requièrent une vigilance particulière : sacrifice, éternité, pureté, rédemption. Entendez-vous l'un d'eux ? Sonnez l'alarme ! Vous vivez dans un pays dont le chef tient régulièrement des propos du style "leur sacrifice rachètera la pureté de notre nation éternelle" ? Vous avez du souci à vous faire, sachez-le. Pour préserver votre santé mentale, essayez toujours de traduire ces foutaises en termes réels : les cris d'agonie d'un soldat, une femme battue et brutalisée, un enfant qui tremble de peur."

 

N'est-ce pas là le discours de Vladimir Poutine ? N'est-ce pas ce qui se déroule en Ukraine : la mort, la brutalité, la violence, la peur, l'humiliation, la détresse ?

 

André Markowicz nous le rappelle : "Le régime de Poutine s'est construit sur le nationalisme, donc sur une espèce de récit mythique réinventé d'une fierté nationale... on y voit une violence terrifiante à tous les niveaux de la société, on en arrive à nier l'existence même des Ukrainiens, il n' y a pas d'Ukrainiens, il n'y a que des Russes. Et les Ukrainiens qui n'accepteraient pas de comprendre qu'ils ne sont pas Ukrainiens mais Russes sont des nazis, donc il faut les éliminer."

 

Une négation totale de l'identité ukrainienne, une négation de tout un peuple, une négation de l'autre, de son droit à exister en tant que tel...

Nettoyage ethnique, populations déplacées, des méthodes indignes...

Des soldats russes perdus, des Ukrainiens bombardés, des pillages... C'est la triste réalité de la guerre en Ukraine.

A cause de cette guerre, le monde est aussi menacé par une grave crise alimentaire : pénuries, famines, chaos en perspective...

Ce conflit peut avoir des répercussions mondiales terribles : il est temps d'en prendre conscience.

 

 

Sources :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-grande-table-idees/crise-ukrainienne-la-russie-face-a-elle-meme-5117351

 

 

 

https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/08/poutine-n-aime-pas-les-etres-humains-ce-qu-anna-politkovskaia-ecrivait-en-2004_6125248_3210.html

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
9 mai 2022 1 09 /05 /mai /2022 12:59
Le patriarche de Russie au service du Kremlin...

 

La monarchie de droit divin, cela vous dit quelque chose ? Autrefois, jusqu'en 1789, dans notre pays, le pouvoir religieux et le pouvoir politique étaient étroitement associés : le roi était censé détenir son pouvoir de Dieu. 

Un tel régime politique est une monarchie absolue dans laquelle le pouvoir du monarque souverain est légitimé par la volonté de Dieu.

 

Eh bien, en Russie, on retrouve cette association étroite du pouvoir politique et du pouvoir religieux...

"Kirill est le patriarche de Moscou, son influence est considérable en Russie, il a placé l'église orthodoxe au service de l'état, il a fait construire sur les hauteurs de Moscou une immense cathédrale dédiée aux forces armées.

Le patriarche est un soutien fervent du Kremlin, et ses discours nationalistes ressemblent, mot pour mot, à ceux de Vladimir Poutine...

"Il a appelé les croyants à protéger la patrie par la prière et non pas par la participation aux protestations sociales...", écrit Tatiana Kastouéva-Jean.

"Nous avons réussi à préserver notre indépendance, notre liberté, sur la base de toute notre histoire militaire, nous avons construit le développement de notre pays." déclare le patriarche.

A la tête de l'église russe depuis 2009, Kirill en a fait une véritable machine politico-religieuse.

 

Un jour, il a même déclaré que Vladimir Poutine était un miracle de Dieu !

" En 2015, les avions et les missiles allant vers la Syrie sont bénis par les prêtres", écrit encore Tatiana Kastouéva-Jean.

Mais le parcours du patriarche, âgé de 75 ans, n'est pas sans zones d'ombre : fils de religieux, il est soupçonné de liens étroits avec le KGB.

Attiré par le pouvoir et le luxe, sa fortune personnelle est secrète, estimée à plusieurs milliards d'euros.

Une photo officielle du patriarche est passée à la postérité : la montre du patriarche qui vaut 30 000 dollars a été effacée mais le photo-montage fait rire parce que le reflet de la montre est encore bien visible sur la table.

 

Le Kremlin finance généreusement la hiérarchie orthodoxe : il construit partout des églises.

En contrepartie, les religieux soutiennent fidèlement le gouvernement...

L'argent encore et toujours au coeur du pouvoir !

 

"Kirill est en première ligne des personnalités suspectes de compromission, de complaisance : il bénit des armes, il bénit l'agression russe en Ukraine, parce qu'il est un peu pieds et poings liés à Poutine...", commente un prêtre catholique, spécialiste de l'orthodoxie.

 

Il y a quelques voix dissonantes dans l'église orthodoxe russe depuis le début de la guerre, mais rares sont les prêtres ou les fidèles à être critiques devant les télévisions occidentales.

 

Une femme russe témoigne : "Mon père vit en Ukraine, et ça m'inquiète beaucoup, ça me fait encore plus de mal de me demander : à quoi pensent ces gens là haut, au pouvoir?"

En Ukraine, des dizaines d'églises ont été bombardées, elle ne sont même pas des refuges sûrs pour les civils..."

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/russie-kirill-le-patriarche-de-l-eglise-orthodoxe-soutient-fidelement-le-kremlin_5126047.html

 

 

 

 

Le patriarche de Russie au service du Kremlin...
Partager cet article
Repost0
15 avril 2022 5 15 /04 /avril /2022 11:29
Le contrôle des médias en Russie : mensonges et falsifications...

 

La journaliste Manon Loizeau dénonce la fermeture de plusieurs médias russes par le pouvoir en pleine guerre en Ukraine ainsi que les arrestations massives de citoyens russes qui manifestent contre le conflit.

Des médias muselés, une presse sous contrôle, des manifestations interdites, des opposants arrêtés... n'est-ce pas là la marque d'un pouvoir dictatorial qui impose sa vision du conflit en Ukraine ?

 

"Une opération de pacification"... telle est la version officielle, sauf que les Ukrainiens sont sous le feu des bombes et des missiles russes.

 Selon Manon Loizeau, ce conflit n'est pas considéré comme une guerre par le pouvoir russe ni par les autres médias : "Tous les médias officiels russes disent que c'est une opération de pacification et de défense des citoyens russes dans la région de Donetsk" souligne-t-elle. Elle poursuit : "Quand ce sont des images de Karkhiv (la deuxième plus grande ville ukrainienne) qui sont montrées, les Russes disent que ce sont les Ukrainiens eux-mêmes qui bombardent. Ce sont des théories du complot totales, que croient beaucoup de Russes". 

Eh oui, comment échapper à ces mensonges quand on vit en Russie ?

 

Tous les médias indépendants ont été fermés : le pluralisme n'existe plus en Russie, sous Poutine.

"La Russie est loin d'être un modèle en matière de liberté des médias : les espaces d'information totalement contrôlés coexistent avec des îlots de liberté d'expression de plus en plus sous contrainte." écrit Tatiana Kastouéva-Jean, spécialiste des politique intérieure et étrangère russes.

 

Elle précise : "Les médias publics épousent fidèlement la ligne officielle du Kremlin sans émettre la moindre critique. Certains médias sont même connus pour la fabrication et la diffusion de contenus déformés, voire falsifiés, en vue d'alimenter et de crédibiliser le discours officiel. La mainmise sur les chaînes de télévision date de la fermeture de NTV en 2001, dont l'éclairage critique à l'égard de l'armée fédérale lors de la deuxième guerre de Tchétchénie avait mécontenté le Kremlin."


Ainsi, Le Moskva, un fleuron de la Marine russe, vaisseau amiral en mer Noire, a coulé ce jeudi 14 avril après avoir été touché par un missile ukrainien selon Kiev, mais selon Moscou, le naufrage de ce lance-missiles serait dû à un incendie accidentel. 

"Moscou" a coulé, atteint par des missiles ukrainiens, voilà une vérité que les Russes ne sont pas prêts à entendre...

Deux versions des faits... où l'on voit que les médias russes se livrent à une falsification de la réalité.

 

C'est ce que l'on appelle des médias aux ordres.

Les Russes ne sont donc que très mal informés des réalités de leur pays.

C'est ainsi que Vladimir Poutine impose sa politique musclée à un pays de 140 millions d'habitants.

Comment les Russes pourraient-ils se révolter ? Très peu de personnes sont prêtes à descendre dans la rue pour défier Poutine...

 

Source :

 

https://www.francebleu.fr/infos/international/les-russes-ne-voient-plus-d-avenir-possible-raconte-la-journaliste-manon-loizeau-sur-france-bleu-1646399247

 

 

 

 

Le contrôle des médias en Russie : mensonges et falsifications...
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de rosemar
  • : Pour le plaisir des mots : poésie, chanson, littérature, actualités, politique, éducation...
  • Contact

Profil

  • rosemar
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire

Texte Libre

fleurs 4fleurs 3coqulicot

Recherche

Https://Fatizo.over-Blog.com/