Récession, chômage, émigration : l'Espagne vit des heures sombres... Après la Grèce, c'est au tour de l'Espagne d'affronter les pires difficultés : les manifestations contre le gouvernement en place se multiplient. Jeudi 25 avril, des heurts violents se sont produits entre les forces de l'ordre et les opposants au régime...
A Madrid des policiers, face à des jets de projectile, ont dispersé à coups de matraque des groupes de jeunes qui manifestaient en réclamant la démission du gouvernement. Quinze personnes ont été interpellées. Vingt-neuf personnes ont été légèrement blessées, dont treize policiers.
La bataille, la guerre contre les pauvres s'intensifient ! Il faut, c'est bien connu, s'attaquer aux plus faibles car la conquête et la victoire sont alors plus faciles !
Mais la désespérance des peuples peut conduire à des soulèvements, des révoltes...
Les jeunes touchés par le chômage voient leur avenir compromis irrémédiablement et leur ressentiment est légitime dans ce pays qui n'offre aucun espoir, aucune perspective, aucune solution à sa jeunesse si ce n'est l'exil.
"Ce gouvernement est une honte, les jeunes n'ont pas d'emplois" déclare une des manifestantes."La solution est de renverser le gouvernement, une ruine qui mène le pays à une catastrophe sociale" affirme un autre espagnol.
Après l'Espagne, ce sera le tour de l'Italie qui, elle aussi, connaît de nombreux problèmes : et partout les politiques appliquées sont les mêmes et n'ont qu'un résultat désastreux : asphyxier l'économie et réduire les peuples au désespoir...
L'Espagne souffre, elle se vide de sa population, de ses forces vives : on peut parler d'un pays à l'agonie.... Le gouvernement envisage aussi de revoir le système des retraites, ce qui pourrait ,selon la presse, déboucher sur un recul de l'âge de départ au-delà des 67 ans prévus par la loi actuelle...