En ces temps difficiles, en ces temps de déballage politique et médiatique, enfin, une voix s'élève pour oser apporter son soutien à François Hollande...
Brigittte Bardot qui a, un moment, soutenu le front national, rallie la cause du président : "C'est le seul président, aussi étonnant que cela puisse paraître, qui respecte les choses que je lui demande, a-t-elle affirmé. Je ne dis pas qu'il les accomplisse, mais enfin, il a envoyé Nicolas Hulot en Afrique à la suite de mon coup de téléphone sur les éléphants."
Selon Brigitte Bardot, "le pire" président avait été Nicolas Sarkozy, pour lequel elle avait eu un profond "dégoût" en raison de promesses non tenues, ce qui l'avait poussée à soutenir Marine Le Pen aux élections de 2012.
Certes, l'actrice n'évoque pas le bilan politique et économique de François Hollande, mais elle le présente comme un interlocuteur qui l'écoute et répond à ses attentes, concernant la cause animale...
Beaucoup n'ont pas manqué d'ironiser sur ce soutien inespéré et inattendu, disant que Brigitte Bardot a "toujours été sensible aux espèces menacées"...
De fait, François Hollande, en position de fragilité, attaqué de toutes parts, par son ex-compagne, par les frondeurs, par les sondages a bien besoin de ces encouragements.
Sur un point, Brigitte Bardot me semble avoir un jugement particulièrement avisé et pertinent concernant Nicolas Sarkozy, qu'elle juge comme "le pire des présidents" !
Face aux propos médisants et destructeurs de Valérie Trierweiler qui s'applique à "tuer" l'image de François Hollande, cette déclaration de Brigitte Bardot tend à redorer le blason du chef de l'état.
Bien sûr, certains pourront encore ironiser sur l'âge de l'actrice, sur ses revirements d'opinion, mais elle semble sincère dans ses propos.
L'homme, le président ont été malmenés et maltraités dans le dernier "ouvrage" de Valérie Trierweiler qui présente François Hollande comme un être insensible, cruel, sans état d'âme... un jugement sans nuance et vengeur qui mérite, sans doute, d'être corrigé...
La conjoncture est difficile, la croissance en berne, les déficits perdurent, le chômage s'aggrave.
On a l'impression que l'Europe asphyxie les peuples par des réglementations inadaptées, par des mesures d'austérité : c'est d'abord l'Europe et son fonctionnement qu'il faut modifier pour avancer.
Les français ne se sont pas trompés, eux qui ont voté contre le traité de constitution européenne en 2005, mais leur vote a été confisqué et jugé sans valeur...
Les français avaient bien vu que leur intérêt n'était pas de s'engager dans une Europe du libéralisme économique, de l'austérité, et de la misère.
Désormais, les chefs d'état sont pris dans ce réseau complexe de la politique européenne : gouvernent-ils encore vraiment, ont-ils le pouvoir d'infléchir les décisions prises par la commission européenne ?
Oui, c'est l'ensemble de la politique de l'Europe qu'il faut revoir !
Brigitte Bardot apporte un témoignage favorable au président, complètement à contre-courant, car les critiques accablent le chef de l'état : elle ne suit pas la tendance du moment et, en ce sens, sa déclaration mérite, peut-être, d'être entendue...