Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
27 mars 2015 5 27 /03 /mars /2015 15:44
La rigueur allemande mise à mal, après le crash de l'A 320...

 

 

Après la tragédie de l'airbus de la Germanwings, filiale de Lufthansa, on est en droit de se poser bien des questions sur la fiabilité du copilote qui a pécipité l'avion sur une montagne : apparemment, le jeune homme avait été victime d'une grave dépression, en 2009, lors de son instruction, il était même l'objet d'un suivi médical.

Dès lors, pourquoi ce pilote, à la santé fragile, n'avait-il pas été interdit de vol ?

Un pilote a sous sa responsabilité des passagers, un équipage, des enfants, des adolescents : peut-on admettre qu'un pilote au passé médical assez lourd ait été autorisé à poursuivre une activité qui implique une parfaite maîtrise de soi ?


On perçoit, là, des failles dans la "rigueur" allemande, tant vantée, dans de multiples domaines.


En l'occurrence, la compagnie qui employait ce pilote, la Lufthansa n'a pas pris la mesure des difficultés d' Andréas Lubitz et l'a autorisé à voler sur des avions de ligne, de manière inconséquente.


Qui plus est, le pilote aurait caché qu'il était en arrêt de travail, le jour du drame ! Comment est-ce possible ?

Tant de dysfontionnements font froid dans le dos !


De toutes façons, les révélations concernant Andréas Lubitz sont vraiment inquiétantes, ce copilote était malade et prenait un traitement médical. Il avait fait une grave dépression.

 

Quand on connaît les effets délétères des psychotropes sur la santé, comment a-t-on pu laisser sa licence à ce pilote ? Comment a t-on pu l'autoriser à prendre les commandes d'un avion de ligne ? Comment a-t-on même pu l'engager en tant que pilote ?

Les psychotropes peuvent avoir des effets neurologiques très graves, on le sait : il est inadmissible qu'on n'ait pas décelé des manques, des difficultés inhérentes à ces substances...

 

La compagnie qui employait Andréas Lubitz a une lourde part de responsabilité dans cette tragédie : elle aurait dû, sans doute, suspendre ce pilote qui n'était plus à même d'assurer ses fonctions.


Après cette catastrophe, la rigueur, le sérieux légendaires des allemands apparaissent bien fragiles : on peut parler, dorénavant, d'une grande négligence...

 

La compagnie Lufthansa se retrouve sur le banc des accusés : on ne peut imaginer une telle accumulation de défauts, de manques et de défailllances.

 

La sécurité aérienne exige plus de sérieux : elle n'admet aucune insuffisance, aucun oubli dans la vérification des compétences d'un pilote : trop de vies sont en jeu...


 

 

La rigueur allemande mise à mal, après le crash de l'A 320...
Partager cet article
Repost0