Le commerce scandaleux de ces médicaments aux effets délétères...

On se souvient, tous, du scandale du Médiator qui a fait des milliers de victimes... En fait, chaque jour, les laboratoires dits "pharmaceutiques" produisent et commercialisent des millions de "médicaments", aux prétendues vertus salvatrices.

Il n'est pas question de remettre en cause l'efficacité de l'intégralité de ces produits, dont certains comportent, malgré tout, des effets bénéfiques.

Mais beaucoup de ces "remèdes" ont des conséquences terribles sur la santé : il suffit de lire les effets indésirables de certains de ces produits...

Les notices sont éloquentes, elles mettent en évidence tous les dangers que contiennent ces boîtes qui sont vendues, parfois, à prix d'or.

Quelques exemples de ces substances délétères : pour l'ibuprofène souvent prescrit, en cas d'inflammation, les effets indésirables sont les suivants : augmentation du risque de crise cardiaque, réactions allergiques cutanées, respiratoires, plus exceptionnellement, des nausées, une raideur de la nuque.

On signale, aussi, de possibles troubles digestifs : maux d'estomac, nausées, diarrhées, constipation.

Exceptionnellement, on pourra éprouver des vertiges, une insuffisance rénale.

On peut rappeler que l'ibuprofène est en vente libre dans les pharmacies, bien sûr, on nous prévient que tout est une question de dosage, qu'une utilisation pendant 4 ou 5 jours est sans danger, et pourtant, il arrive que certains médecins le prescrivent pour une durée de 10 jours ou plus...

Un autre "produit", souvent utilisé dans le traitement des maux d'estomac, le Pantoprazole semble annoncer, par sa dénomination, une sorte de panacée bénéfique...

Pourtant, la notice met en garde l'utilisateur contre : des manifestations cutanées graves, une dégradation rapide de l'état général, une érosion des yeux, du nez, de la bouche, des parties génitales... la fréquence de ces risques graves est "indéterminée", nous dit-on !

On est susceptible, aussi, de fièvre, de grossissement des reins, de douleurs dans le bas du dos !

Quelques effets peu fréquents sont signalés : maux de tête, vertiges, diarrhée, vomissements, distension abdominale, éruptions, démangeaisons, sensation d'épuisement et de malaise général, et enfin des troubles du sommeil !

Certains médecins recommandent un "médicament", comme le "Dompéridone", pourtant décrit comme dangereux, par la très sérieuse revue médicale "Prescrire"...

Cette substance a pour but de traiter les nausées et les vomissements... Quels sont donc les effets indésirables de ce produit ? 

La liste est longue mais on signale des troubles du rythme cardiaque, des risques d'arrêt cardiaque dans ce cas, la fréquence est indéterminée !

On note, aussi, la survenue possible de troubles hormonaux, une absence de règles, des troubles du système digestif, des crampes...

On le voit, et on en fait régulièrement l'amère expérience : de nombreux produits pharmaceutiques induisent et entraînent des effets qui peuvent être dévastateurs pour la santé...
 

Pourquoi le "dompéridone", jugé dangereux par des instances médicales, n'est-il pas retiré du marché ?

En fait, toutes ces substances génèrent tant de profits, tant d'argent, que la grande braderie continue ! Les laboratoires pharmaceutiques, Sanofi, Biogaran, Servier, Mylan, et tous les autres sacrifient notre santé pour engranger le maximum d'argent...

Le profit conduit ces laboratoires aux pires dérives : ils n'hésitent pas à détruire la santé, l'avenir des gens, pour s'enrichir et prospérer, de plus en plus, dans la fabication de ces drogues indignes.

Les pouvoirs publics devraient intervenir  pour stopper ces dérives : il est, ainsi, anormal que des médicaments dangereux soient vendus sans ordonnance.

Les médecins eux-mêmes, complaisants avec les laboratoires se livrent, parfois, à une surenchère et à des prescriptions dangereuses.

Les médecins se font les complices de l'industrie pharmaceutique, puisqu'ils prescrivent des produits délétères, dont ils devraient connaître les effets dévastateurs...


 
D'autres infos sur le sujet :

http://www.asef-asso.fr/attachments/article/1651/pour_soigner_au_mieux_-_des_medicaments_a_ecarter.pdf



http://www.medisite.fr/a-la-une-71-medicaments-plus-dangereux-quutiles-selon-la-revue-prescrire.791521.2035.html


 
 

Comments

[rosemar]

Il faut rajouter les coms, en haut, AJE, pour que ma réponse puisse suivre ton com, je te le rappelle : là tu viens de répondre à ton propre com.

Il est évident que certains médicaments ont été des progrès, c'est incontestable mais on assiste à des dérives dangereuses car certains médicaments à risque sont laissés sur le marché : je te recommande de lire les articles de la revue médicale PRESCRIRE, avec les deux liens qui figurent en bas de l'article. Tu verras que pour des raisons de profit, on laisse à la vente des produits dangereux..

Belle soirée, AJE

[ALEA JACTA EST]

soir Rosemar,
Les médicaments avant de recevoir l' autorisation d' être mis en vente suivent une batterie de tests qui en principe doivent permettre de détecter tous les effets secondaires indésirables et bien souvent inévitables.Ces tests permettent de mesurer également l' efficacité du principe actif notamment avec une comparaison sytématique avec les résultats des placebos( tout ça est obligatoire).Ce que j' ignore ce sont les protocoles dont disposent les médecins pour faire remonter leurs propres informations aux autorités sanitaires une fois que le médicament est déjà sur le marché.Quand un médecin prescrit un médicament qui ne réussit pas à un patient, en général, il se contente de lui proposer un autre principe actidf( quand c' est possible car ce n' est malheureusement pas toujours le cas) mais il n' y a pas( du moins je le crois) un système de collecte systématique de l' information à ce sujet...Avec la puissance de l' informatique on pourrait imaginer que le médecin indique tout changement de traitement et le motif pour lequel il l' a fait sur une base de données personnelles de ses propres patients...la gestion informatique centralisée permettrait rapidement de détecter les médicaments qui provoqueraient des problèmes plus graves que ceux qui sont apparus lors des tests obligatoires, plus graves ou alors qui apparaissent dans des proportions plus importantes que celles indiquées dans la notice.
On sait bien que les labos ne sont pas des sociétés philanthropiques: ils doivent récupérer leurs investissements,ils veulent maximiser leurs bénéfices et c' est donc aux autorités sanitaires d' exercer le meilleur contrôle possible avec un vrai suivi.
Bonne fin de soirée l' amie

[ALEA JACTA EST]

Voyons Rosemar,
Les tests ne garantissent jamais à 100 % car on n' est jamais à l' abri de problèmes sur le long terme même si les périodes d'essai obligatoires sont quand même assez longues.D' ailleurs la sécurité à 100 % n' existe pas ni en ingéniérie, ni en médecine...Dans le cas du médiator la commercialisation a lieu en 1976 et les premières alertes ont eu lieu en 1987, et le retrait en 2009...Tout ça pour te dire que le problème c' est bien celui du suivi ( et non de la commercialisation) comme je l' ai indiqué dans ma première réponse...tout n' est pas prévisible en matière médicamenteuse notamment sur le long terme, par contre ce qui est scandaleux c' est qu' il ait fallu 20 ans pour interdire ce médicament...et je me répète le problème est celui des autorités sanitaires qui n' ont pas suivi correctement ni réagi...A lire ton papier on a l' impression qu' on est tous en danger avec notre pharmacie, or l' espérance de vie ne cesse d' augmenter Rosemar...Ma grand-mère a perdu 3 enfants sur 6 qui auraient pu être sauvés par des simples antibiotiques...oui, oui, tu as bien lu elle a perdu un enfant sur deux car dans les années 40 en Calabre elle ne disposait pas de médicaments de base...
Bonne fin de soirée

[rosemar]

Oui, oui, une batterie de tests et ainsi malgré ces tests, le médiator a été lancé sur le marché et a fait de nombreuses victimes : c'est scandaleux : l'industrie pharmaceutique fabrique, parfois, de véritables poisons, il suffit de regarder les notices pour s'en rendre compte, il arrive que les risques ne soient même pas quantifiés et certains de ces produits sont en vente libre !
Les labos sont là pour gagner de l'argent et ne s'encombrent pas de scrupules pour lancer ces produits : il faut en prendre conscience !!

Belle soirée, AJE

[L. Hatem]

Actuellement je suis en train de lire plusieurs livres à la fois... dont :
http://www.formindep.org/IMG/arton553.jpg?1424712415
Et :
http://p8.storage.canalblog.com/89/87/1111954/103104982_o.jpg

Les deux bouquins sont écrits par des sommités qui se contredisent...
imagine donc ce que doit croire le pauvre médecin généraliste !
Bises rosemar

[rosemar]

Bon, je veux bien croire que la médecine est en perpétuelle mutation, mais certains médicaments comportent des dangers qui sont reconnus et signalés dans des revues scientifiques : pourquoi ces "médicaments" sont-ils encore en vente ? Pourquoi les médecins les prescrivent-ils ? C'est aussi une affaire d'argent et de profit, au mépris de la santé des gens...

Bises printanières, LH