Un duo de très jeunes musiciens pour ce spectacle présenté lors des Jeudis de Nîmes au Carré d'Art : ce duo Répercussions réunit Clément Charlon et Suzel Thiebaut... lui, grand, brun, une barbe légère, elle, aux longs cheveux blonds bouclés...
Attachés principalement au répertoire pour marimba et vibraphone, les deux percussionnistes aiment naviguer entre oeuvres originales pour cette formation et arrangements de pièces classiques ou populaires.
On est d'abord ébloui par un vertige de notes avec la Toccata de Anders Kopel, un mélange varié de style classique, baroque, de valse... on a l'impression d'entendre un air de valse musette, un air de fête foraine.... une musique dansante qui s'adoucit et se ralentit doucement... une mélodie qui nous donne l'impression d'être dans un rêve ! Puis, de nouveau, le rythme s'accélère et devient de plus en plus tourbillonnant...
On admire la dextérité de ces deux jeunes musiciens : deux baguettes dans chaque main, des gestes précis, vifs, en parfaite harmonie...
On écoute ensuite un air langoureux, mystérieux : une suite baroque de Nicolas Bacri...
Avec Effugonetrom de Max Leth, on est emporté dans une musique très fluide, aérienne ! On admire encore la parfaite harmonie entre les deux musiciens !
Le morceau suivant de Jesus Salvador Chapi, intitulé Tendresa nous emmène en Espagne entre mélancolie, douleur et espoir : une alternance de parties sombres, graves et de douceur...
On est ensuite emporté dans une musique enjouée, lumineuse, celle d'Astor Piazzola : Jeanne Y Paul...
Puis, c'est un rythme endiablé qui nous séduit avec Ragtime Medley de George Hamilton Green : un rythme saccadé, heurté de dessin animé joyeux !
Avec la suite Retratos du compositeur Brésilen Radamés Gnatalli, on écoute une musique douce, rêveuse, fluide...
On est séduit encore par le Gotan Duo d'Emmanuel Séjourné : un air saccadé, heurté puis fluide, voluptueux... encore un vertige de notes éblouissant !
Merci à ces deux jeunes talents qui nous ont fait découvrir ces instruments : marimba et vibraphone... . Certains musiciens, tels Keiko Abe ou Emmanuel Séjourné peuvent manier jusqu'à six baguettes (trois dans chaque main).