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6 décembre 2017 3 06 /12 /décembre /2017 09:04
Le "traquenard" selon Jean-Luc Mélenchon...

 

 

La colère, dit-on, est mauvaise conseillère, elle déborde, elle éructe, elle fait mauvais effet, d'autant plus quand elle se prolonge et se répand.

Et c'est bien cette colère qui a animé Jean-Luc Mélenchon, lors de l'Emission politique : face à certaines questions, le chef de la France Insoumise n'a pas su garder son calme et sa sérénité.

On l'a vu, une fois de plus, impatient, colérique, mauvais joueur...

 

Et cette colère se perpétue encore quelques jours après l'émission présentée par Léa Salamé. Jean-Luc Mélenchon se dit même victime "d'un traquenard".

Pas moins !

 

 Lundi 4 décembre, il a accusé France 2 de lui avoir tendu un "traquenard médiatique" lors de "L'Emission politique", appelant à la création d'"un tribunal professionnel" des médias pour sanctionner symboliquement "les menteurs, les tricheurs, les enfumeurs". 

 

Pourtant, lors de cette émission, il n'est pas rare que les invités soient confrontés à des contradicteurs : c'est le principe même du débat politique...

Et Jean-Luc Mélenchon n'a pas échappé à cette règle.

 

Oui, Laurence Debray l'a interrogé sur ce qu'il pensait de la situation au Vénézuela, et comme les questions étaient gênantes, il les a esquivées et éludées.

Et comme ces questions l'agaçaient, il a même tourné le dos à son interlocutrice.

On percevait sa mauvaise humeur, son exaspération.

 

Et voilà que cette irascibilité se perpétue et prend des proportions inattendues.

Voilà que Jean-Luc Mélenchon continue à fulminer et vitupérer, comme s'il ne savait pas en quoi consiste l'Emission Politique, comme s'il ignorait les règles du jeu médiatique.

 

Il s'agit souvent de faire le buzz, de faire du bruit, d'attirer l'attention, de susciter de nombreux commentaires.

En politique aguerri, Jean-Luc Mélenchon connaît ce jeu, il s'en amuse parfois, mais quand le jeu se retourne contre lui, il ne l'accepte plus.

 

Si le leader de la France Insoumise parle de "traquenard", on peut lui rétorquer qu'il s'est lui même pris au piège de ce traquenard...

Et, en plus, il persiste et signe dans cette attitude de colère exacerbée.

Il continue à s'empêtrer dans les filets de la colère...

 

 Il dénonce notamment Nathalie Saint-Cricq, la journaliste qui "ne comprend pas la moitié des sujets dont on discute".

Il s'emporte contre Léa Salamé qu’il présente comme "une personne sans foi ni loi", en "pleine hystérie", qui sert de "passe-plat des campagnes des USA". 

 

On le voit : Jean-Luc Mélenchon ne mâche pas ses mots... la colère encore et toujours, la colère contre-productive...

Ce n'est pas la première fois qu'il peste contre les journalistes, et qu'il se pose en victime suppliciée sur l'autel médiatique.

Ce n'est pas la première fois qu'il se montre excessif, violent et agressif.

C'est fort dommage car certaines idées de la France Insoumise mériteraient d'être mieux représentées et défendues.

 

 

 

 

 

Le "traquenard" selon Jean-Luc Mélenchon...
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commentaires

M
Il n’y a pas que le Venezuela sur notre petit caillou qui possède du pétrole et de nombreuses autres re-sources de revenus qui pourraient assurer un minimum de confort à leurs habitants. Il existe des scénarios similaires dans de nombreux pays d’Affrique où les populations crèvent tout simplement de faim et n’ont aucun accès aux plus simples soins médicaux, mais pas de médicaments périmés (!) Privées de gaz, d’eau et d’électricité et d’enseignement. Nos politiques honnêtes et clairvoyants avec de fastidieux rabâchages et leurs nombreuses fatigantes redites en savent tout de même quelque chose idem pour cette gauche aux explosives fariboles.
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R
Oui, l'expression "explosives fariboles" peut s'appliquer à de nombreux hommes politiques : des comédiens qui usent de toutes sortes d'artifices pour tromper leur monde...
M
Vendredi 1er décembre 2017, dans l'émission « Politique » Léa Salamé (qui ne dispose d’à peine plus de pouvoir sur l’information qu’une caissière de supermarché), a usé toutes les bonnes vieilles méthodes du réquisitoire... et vous monsieur dans votre énième règlement de comptes avec monsieur Mélenchon, vous avez fait office du bon chien de garde des intérêts de votre maître (une chaine qui a vendu son âme)…<br /> « Nous sommes là pour donner une image lisse du monde. » avouait PPDA dans un éclair de lucidité et vous, vous n'avez même pas eu cette intelligence, celle de reconnaître l'embuscade (qui vous réjouit semble-t-il) dans laquelle la chaine publique, transformée en outil de propagande, tentait avec madame Salamé de piéger et dégommer Jean-Luc Mélenchon. Vulgaire émission Politique d’une intolérable agressivité.<br /> Cela fait des mois et des mois que des gens comme vous, en vous transformant en machine à propagande, bavent sur Jean-Luc Mélenchon, vous êtes la haine contre la raison. Vous avez dérapé, en hurlant avec les loups devant la moindre tentative d’objectivation.<br /> Tout ce que vous avez trouvé à rapporter de cette émission déshonorante pour le service public, c'est que non, décidément, il n’est pas poli ce Jean-Luc Mélenchon ah ! là ! là ! ! à l'unisson de vos brailleurs de compères. <br /> Mais en terme de politesse avez-vous oublié, vous et les vôtres, l’inqualifiable grossièreté de votre jubilation lorsque Jean-Luc Mélenchon perdit à Hénin-Beaumont en 2012 face à la bête immonde. Étiez poli ? « au tapis, KO » s’exclamait BFMTV, « dézingué », « rhabillé pour l’hiver » (Europe 1), « étrillé » après avoir « pris une douche », « sortir », « rouste » (Libération), « Mélenchon est le pire des xénophobes » Yves Thréard du Figaro... Vous auriez pu écrire la préface de « l'urgence d'être réactionnaire » de Rioufol !<br /> Pourtant, Jean-Luc Mélenchon est le seul à avoir eu le courage de se confronter à la bestiasse car « Le ventre est encore fécond d’où surgit la bête immonde 1. »<br /> Dans cette émission politique, chacun jugera de la hiérarchisation de l’information et des enjeux de société que trahissent les choix de la rédaction de la chaine publique, rédaction promettait un regard neutre, apolitique, censé être représentatif de la population, en rupture avec la parole partisane portée par l'invité politique. Une illusion, les citoyens choisis débattent avec leurs partis pris et leurs idéologies. Lorsqu'il a rencontré cinq agriculteurs pro-glyphosate... (Tous membres de Jeunes agriculteurs, favorable à une agriculture intensive, à la ferme des 1000 vaches...), Jean-Luc Mélenchon s'en est ému sur le plateau, « Je me suis fait avoir ! » reconnaît-il... Tout est fait pour l’acculer et le pousser à la faute. L'émission politique est coutumière de ces controverses, des erreurs (?) au montage... présentation de citoyens « lambda » qui sont souvent loin d'avoir un profil aussi « neutre » qu'annoncé... loin d'être des Français aussi « lambda » que ça (en 2016, le boulanger de Hollande et Sarkozy à l'Elysée)...<br /> Vous saviez pertinemment bien que la séquence qui est censée confronter (un traquenard) Jean-Luc Mélenchon à des Français « lambda » (Pauline Laigneau et Laurence Debray), issus de la société civile et pas engagés de manière partisane était biaisée (si vous ne le saviez pas, cela est dramatique pour vous).<br /> La vérité est que l'entrepreneuse Pauline Laigneau, présentée comme « pas politisée », a fait Normale Sup et HEC et dirige une entreprise de bijouterie en ligne de près de 25 salariés qui a réuni plus de 3 millions d'euros à l'issue d'une levée de fonds en 2013. Pas vraiment le profil d'une patronne d'une boîte (capital 775 000 €) qui serait contrainte de mettre la clé sous la porte à l'issue d'un procès aux prud'hommes ! C'est pourtant une image de cheffe d'entreprise modeste que se donne Pauline Laigneau en débattant avec Jean-Luc Mélenchon. « On vous a pas pris un grand patron du CAC 40, on vous a pris une patronne de PME ! » claironne Léa Salamé ! ! ! En faisant semblant d'oublier que lorsqu'on a sur le plateau une « historienne » fille de Régis Debray ou une cheffe d’entreprise qui pointe au MEDEF, on ne prétend pas avoir une personne « lambda », qui représente les Français !<br /> A un téléspectateur non averti, Pauline Laigneau ferait presque de la peine, face à un Jean-Luc Mélenchon qui apparaît comme un crétin, bouché et bien entendu buté.<br /> « Pas politisée », Pauline Laigneau ? En 2015, elle assiste aux universités d'été du Medef. Elle a écrit une tribune au ton résolument libéral dans « Le Point » en janvier 2016, pour critiquer la politique de François Hollande... une opposition aisée et caricaturale. Autant de détails oubliés par Léa Salamé pour la présenter.<br /> Quant à Laurence Debray, fille de Régis Debray (lambda ?) et Elisabeth Burgos Debray (lambda ?), née à Paris, diplômée d'HEC, a été trader et est banquière à Wall Street, possède la nationalité américaine et a exprimé dans un portrait de « Libération » son mépris envers le dédain de la gauche bien-pensante pour l'argent. <br /> L'invitée est présentée comme « historienne et écrivain » (son seul ouvrage : une biographie dithyrambe de Juan Carlos, ancien roi d'Espagne), Jean-Luc Mélenchon n’est pas dupe, elle est venue lui chercher querelle sur le Venezuela... bien que madame Salamé se soit défendue des protestations de Jean-Luc Mélenchon, « C’est notre choix éditorial ! », circulez, il n’y a rien à voir ! <br /> Lien de l’« historienne et écrivain » avec le Venezuela ? La famille de sa mère y vit encore et fait la queue la nuit pour acheter du… PQ !<br /> Nulle mention ne sera faite des autres éléments de son profil (« avoir voté Macron aux deux tours avec enthousiasme »…).<br /> Cette provocation montée de toute pièce, ce face à face ridicule donne lieu à une colère de Jean-Luc Mélenchon, qui accuse avec raison Laurence Debray d'être « venue réciter les éléments de langage de l'opposition » anti-chaviste.<br /> Alors qu’il tempête contre « le grand voisin nord-américain qui organise des coups d'État en Amérique latine », son interlocutrice lui répond que « les Etats-Unis n'ont rien à voir au Venezuela » et que l'ingérence américaine est « une idéologie un peu périmée »... pourtant... Donald Trump n’exclut-il pas « une possible option militaire » ? ... mais pour madame Salamé, elle n'est qu'« historienne et écrivain » et bis repetita placent, le Venezuela, dont les français n'ont rien à faire… mais puisque cela peut gêner Jean-Luc Mélenchon, en avant la musique ! C'est un choix éditorial !<br /> Je ne parlerai pas de la vidéo truquée (sous la responsabilité de Natalie Saint Cric), je ne parlerai pas de l’inénarrable François Lenglet qui joue aux petites voitures (de luxe), tous les deux inféodés aux valeurs d’un néolibéralisme absolu.<br /> À ce moment de dénigrement, vous êtes celui que Paul Nizan appelait « les concepts dociles que rangent les caissiers soigneux de la pensée bourgeoise », l’engagement existentiel de Jean-Luc Mélenchon est une forme de résistance contre la déraison. Albert Camus écrivait « Nous sommes comptables du monde et d’abord de son sens. De sa compréhension, donc de sa cohésion. De sa raison, contre les déraisons qui le ruinent ».<br /> Votre horizon est aussi limité que celui des d'Orcival et autre Zemmour…, vous avez peur Monsieur Yann Barthès, à ne pas voir l’engagement essentiel, vous précipitez l’appauvrissement. <br /> <br /> 1 Berthold Brecht in « La Résistible Ascension d'Arturo Ui » (trad. Armand Jacob) (1941), dans Théâtre complet, vol. 5, Bertolt Brecht, éd. L'Arche, 1976
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R
Merci pour cette réponse à Marchant qui n'y va pas lui aussi avec le dos de la cuillère....
R
Merci pour cette mise au point, AJE : refuser de voir la réalité que connaissent les vénézuéliens, c'est un problème.
A
Marchant...Avez-vous vu la composition de l' assemblée constituante de Maduro ?...c' est pas une assemblée...c' est un fan club...Moi je comprends l' espagnol et j' ai vu certaines de leurs sessions...c' est une sinistre farce ubuesque...c' est triste à pleurer...
A
Vous parlez du profil de la vénezuelienne.mais qu' est-ce qu' on en a à fiche ? Le peuple venezuelien vit une situation dra-ma-ti-que...c' est la seule chose qui importe, me semble t' il....La seule chose qui importe est de savoir si on peut DECEMMENT coller toutes les misères du venézuela sur le dos des méchants américains impérialistes...Pour ma part la réponse est bien évidemment NON....Il y a eu des erreurs de gestion et de gouvernance assez catastrophiques...Même les cubains auraient probablement mieux fait si on leur avait confié les interêts du venezuela...
A
Ça ne date pas d' hier ces rapports conflictuels de Mélenchon avec les journalistes.Dernièrement j' avais entendu Mélenchon en campagne se plaindre du journaliste Patrick Cohen et expliquer pourquoi il ne voulait pas répondre à son invitation.Il avait dit un truc du genre: " Si je vais à son émission moi je suis le cobra et lui c' est la mangouste..."<br /> Patrick Cohen s' en était ému et ne comprenait cette mise à l' index du leader de la France insoumise d' autant plus que la dernière interview qu' il avait eu avec lui s' était passée " normalement"......<br /> http://www.huffingtonpost.fr/2017/09/04/brunet-aphatie-cohen-melenchon-denonce-la-hargne-ordinaire-du-parti-mediatique_a_23195965/<br /> Ces tensions ne sont pas sans rappeler les griefs du PCF dans les années 70-80 contre les journalistes TV de l' époque qu' ils qualifiaient de "valets du pouvoir"...
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R
C'est une attitude récurrente, en effet. Merci pour le lien, AJE
M
Bonjour Rosemar, mais si il fallait sanctionner (sérieusement) tout homme (responsable) politique qui nous illusionne allègrement et enfume par des (décisions) discours d’une irresponsabilité plus que alarmante dès demain, aussi sec, il n’y a plus aucune personne, vu l’etat plus que grave de nombreuses situations, qui se présenterait à de tels postes. Ce qui est dénies à géométrie variable de tristes réalités pour les uns n’est qu’artifices ou emplâtre sur une jambe de bois pour d’autres. Faut faire avec en se disant, avec optimisme, mais hélas !!! face à de nombreux malheurs, qu’on n’est pas traité pareil que de cobayes de laboratoires écorchés vif et sans pyjama dans le froid glacial comme dans trop de pays. Bonne journée à tous.
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R
C'est certain : les hommes politiques eux-mêmes pratiquent allègrement mensonges et enfumage...<br /> <br /> Bonne soirée, Michel
A
Mélenchon s' empêtre avec le Venezuela car ce pays met en porte-à-faux son discours.Le Venezuela a mis en marche une politique de solidarité avec les plus pauvres qu' il ne peut financer à cause du cours du barril qui s' est effondré et à cause du fait que toute sa politique sociale devait être financée par la manne pétrolière.Ce sont là les limites du socialisme révolutionnaire quand il est immergé dans un monde ouvert à la concurrence.Au bout de quelques années au pouvoir les utopistes bolivariens ne font plus que répartir la misère.Or, même si la France n' est pas le Venezuela, et que les deux exemples ne sont absolument pas comparables, c' est ce type de dérive qui fait peur...Et Mélenchon se fâche au lieu de répondre patiemment et de manière intelligente.C' est une erreur de communication.Il devrait s' attacher à montrer que son programme est factible, qu' il ne plongerait pas le pays dans l' incertitude et le chaos...<br /> Quand on s' attaque au " messager" comme il l' a fait dans son émission c' est un mauvais signe.Cela ne lui donne pas de crédibilité.Face à la journaliste vénézuélienne il aurait dû soigner sa réponse et la nuancer. Mélenchon a préféré réagir comme les staliniens de la grande époque en niant les évidences et en collant tous les maux du Venezuela sur le dos des méchants impérialistes américains.Il y a de vraies leçons à tirer de l' expérience vénézuélienne mais Mélenchon s' y refuse.C' est évidemment un mauvais signal qu' il envoie aux français de ce qui se passerait s' il était au pouvoir...<br /> Bonne journée l' amie<br /> PS: la télé espagnole SEXTA a consacré 2 émissions au Venezuela avec une longue interview de Nicolas Maduro réalisée par Jordi Evole.Une émission qui a fait grand bruit tant en Espagne comme au Venezuela...Plus tard Maduro s' est plaint en disant que l' interview de Evole ressemblait à un interrogatoire de Guantanamo...<br /> https://www.youtube.com/watch?v=-xZ07juWQrY
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R
Merci pour ce commentaire, AJE : JLM est un habitué des excès et des emportements et forcément cela nuit à son argumentaire, c'est dommage, je le dis à la fin de l'article.<br /> <br /> Belle soirée, AJE
F
Un tribunal de la presse.<br /> Le nouveau Staline.<br /> Si le FN balançait une telle chose tous les bobos qui ont voté Mélenchon seraient vent debout. Mais la ils sont d'accord.<br /> Mélenchon est le nouveau JM Le Pen,celui des années 80<br /> Bises et belle journée Rosemar
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R
La générosité de départ est sans doute réelle, mais il faut voir les résultats et ne pas refuser la discussion sur le sujet.<br /> <br /> Merci pour ce commentaire.<br /> <br /> Bonne soirée, HIRAM
R
Je crois que ce tribunal de la presse existe en Belgique...<br /> "Avant Mélenchon, Valls, Macron et Fillon ont eux aussi dû faire face à des personnalités issues de la société civile engagées, en général, contre les politiques qu’ils défendaient en campagne..." Ce n'est pas nouveau et JLM savait ce qui l'attendait ou devait s'en douter.<br /> <br /> Bises de l'automne
H
JLM est coléreux... quand on lui ressert (comme la francisque à Mitterrand) Chavez pour lequel en son temps il partagea la démarche, certes fragile, mais altruiste et généreuse ce qui "moralement" ne peut être condamné, même si le résultat est difficile et il faut entendre son regret, non pour l'espoir initial, honnête certainement, mais ce dont il ne peut être comptable et il faut toujours distinguer ce qui est faute de l'erreur ! Ensuite, lorsque qu'il dénonce la pratique US faisant assassiner Allende, suivant en cela la "doctrine Monroe" laquelle exclue par la force toute "ingérence" dans la zone des Amériques (ingérence ici socialiste selon la CIA) et place ici l'affreux criminel Pinochet et là en Argentine et ailleurs dans ce continent tout ce qui peut nuire à la rente alors effectivement, lorsqu'un "aventurier" de gauche veut remplir un peu mieux les assiettes il est moins sûr de son avenir et tout ça, j'en conviens, rend malade JLM lequel au passage et avec pertinence rappelle qu'au delà des regrets qu'il peut exprimer pour la situation actuelle du Venezuela il n'en est pas cependant l'Ambassadeur, quant à vouloir stigmatiser les attitudes des uns et des autres il est conseillé, avant la guillotine, de constater les déménagements politiques de gauche à droite et inversement des dépositaires de notre "interêt général"... qu'ils disent !<br /> Mais enfin, il faut quand même que JLM dise plus haut mais moins fort ce qu'il pense car il dit plein de bonnes choses, alors...<br /> Cordialement et avec plaisir