Et nous la regardons brûler et se consumer, cette magnifique planète qui nous permet de vivre...
Le changement climatique s'accélère : incendies dévastateurs en Californie, en Suède, inondations au Japon, records de température, cyclones, ouragans, vagues de chaleur, sécheresse, canicules, effondrement de la bio-diversité...
Les climats se dérèglent, les activités humaines, la déforestation, l'augmentation des populations, la pollution, tous ces facteurs interviennent.
On vit sur une planète en mutations permanentes : tout change, tout évolue à une allure infernale et on a des difficultés à suivre le mouvement.
Si le climat se dérègle, on a l'impression que le monde se dérègle aussi : c'est la dérégulation qui domine notre univers : évasions fiscales, affaires politiques et financières, détournement d'argent, abus d'influence, banques qui s'enrichissent, populations qui s'appauvrissent.
"La décroissance : c'est la seule solution, on ne pourra pas y échapper si nous voulons sauver la planète", affirment certains.
Mais peut-on imposer la décroissance à des pays comme la Chine, l'Inde, le Brésil ?
Impossible ! Absurde, intolérable même, pour tous les pays en plein développement, en Afrique, en Amérique du sud.
La catastrophe risque donc de se produire...
D'autant plus que l'écologie mobilise peu les politiques. Donald Trump, lui-même, le président d'une des plus grandes puissances économiques, ne se soucie pas du tout de l'écologie.
D'ailleurs, Donald Trump n'est-il pas atteint lui aussi de "dérèglement climatique" ?
Quelles solutions peut-on envisager ?
Luc Ferry, dans son ouvrage intitulé La révolution de l'amour, propose de valoriser la recherche scientifique... "par quelque bout qu'on prenne le sujet, il ne nous reste que le pari de l'innovation et de la science", écrit-il.
"C'est en inventant et en proposant au reste du monde des solutions nouvelles ( la voiture électrique, le nucléaire fiable, des bâtiments basse consommation, des transports en commun efficaces ) que nous pourrons sauver la planète."
Luc Ferry ajoute : "Cela suppose qu'on valorise la recherche scientifique..."
Je pense, pour ma part, que c'est une des pistes pour essayer d'éviter le pire.
Mais, chacun d'entre nous doit aussi prendre conscience des dangers qui menacent notre planète.
Des actions au niveau local se développent : transports gratuits à Dunkerque, politique zéro déchets dans certaines villes, politiques de lutte contre les pollutions dans des quartiers qui s'organisent et se mobilisent.
C'est à l'échelle locale que les choses peuvent commencer à évoluer.
Nous avons besoin du contact avec la nature, nous avons besoin du contact avec les arbres, la terre, les animaux, le ciel, les plantes...
Nous faisons corps avec la nature. Sans elle, l'homme est condamné à disparaître.