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12 juin 2019 3 12 /06 /juin /2019 09:18
La feria, c'est aussi la fête de la malbouffe...

 

 

La feria de Nîmes, on le sait, c'est la fête de la corrida, des chevaux, de la musique, mais c'est aussi la fête de la malbouffe...

Les bodegas où les gens se rassemblent pour danser, discuter, boire et manger, débordent de frites, pizzas, saucisses, burgers, nourriture grasse par excellence.

Les frites sont plus particulièrement à l'honneur : des monceaux de frites sont proposés aux chalands.

 

Que dire des boissons ? Coca-cola, Orangina, Pepsi, boissons énergisantes, vins, bières, alcools de toutes sortes... là encore c'est le règne de la démesure...

Certains n'hésitent pas à le dire : la feria, c'est le festival de l'incivilité, de l'éthylisme et de la régurgitation spasmique...

 

Bon, je n'apprécie pas la corrida, un jeu cruel dans lequel la souffrance de l'animal est mise en scène...

Comme le dit Axel Kahn dans son ouvrage L'éthique dans tous ses états, " L'activité de l'homme n'a pas ici pour but de se défendre, mais de mettre à mort, après l'avoir fait souffrir, un animal qui n'est nullement volontaire..."

 

Mais les occasions de faire la fête sont nécessaires, c'est dans notre monde moderne, où les relations entre les gens s'amenuisent et se délitent, une façon de recréer du lien...

Il est pourtant regrettable que la fête s'accompagne d'excès en tous genres : excès de malbouffe, excès d'alcools, tabagisme, excès de gras et de sucres...

Et, partout, cet usage est répandu !

On pourrait tout de même faire la fête sans se gaver de gras et de sucre et en consommant de l'alcool, avec modération.

En fait, tout incite les fêtards à la démesure... Il suffit de regarder les étals, les devantures des bars.

 

Ainsi, la malbouffe se répand, risque de devenir une habitude pour beaucoup de jeunes...

Le goût du gras, du salé, du sucré s'installe et se propage... c'est ainsi que se développent des maladies chroniques, diabète, maladies cardiovasculaires, obésité...

Evidemment, la mode des fast-foods favorise ce phénomène. Et les jeunes sont particulièrement impactés et influencés par cette mode.

 

 

 

 

 

La feria, c'est aussi la fête de la malbouffe...
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commentaires

L
Ingurgitation spasmique... Quelle expression !!!<br /> :-)<br /> Nous nous sommes habitués à manger dehors, moins de courses à faire, moins de temps perdu à cuisiner, pas de vaisselle, les plats cuisinés à réchauffer... le rêve ! Tout a un prix, c'est vrai, en termes de santé publique...
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R
Régurgitation spasmique...<br /> <br /> Pas de cuisine, dis-tu ? Mais tu ne sais pas bien ce que tu manges ?
M
Pour juguler [enjeu vital] nos ennemi(e)s ancestraux: hordes tout sourires néanmoins sournoises de virus/bactéries /microbes; (incisives griffues de géants prédateurs), depuis des millénaires auxquels nous sommes livrés ne nous reste que les Légions de l’inflammation: sentinelles vigilantes. Elles sont à la fois nos amies/ennemies car en excès ellle fera le lit de nombreuses maladies d’une humanité chancelante livrée à de nombreuses situations de mal-bouffe généralisées: diaboliques diabètes/infarctus/a.v.c/cancers et tout un cirque d’autres mignonnes maladies neuro dégénératives et psychiatriques voilà non pas les dernières scientifiques découvertes ou attaques sournoises, mais bien de judicieuses certitudes de la face cachée d’une alimentation trop riche couplée aux canapés confortables dont peu de pays sont épargnés. À cela vous n’oublirez d’ y ajoutez une pincée de tabac un zeste d’alcool, une pharmacie par trop remplie, les petits joints qui font rires...? pour compléter les espérances journalières ou les investissements Merlin-Plage de nos croque-morts nationaux...!
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R
Beaucoup d'ennemis qui nous guettent et nos modes de vie ne contribuent pas à les combattre, en effet : on vit dans une société de consommation où les tentations sont nombreuses.<br /> <br />
A
Ces montagnes de frites sont effectivement impressionnantes et de nature à faire sauter les dernières vélléités de résistance. La stratégie qui consiste à montrer des profusions d' aliments, ça fonctionne toujours. Mais ça ne marchera pas avec des personnes soucieuses de maintenir une hygiène alimentaire. Tout est affaire d' éducation, à la maison, et à l' école...Celui qui mange de manière saine durant la semaine pourra se permettre des exceptions lors d'un fête. Le vrai pb ce sont ceux qui peu à peu ont toujours une excuse pour avoir recours à la malbouffe. <br /> Bonne soirée l' amie
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R
Tu as vu ces amoncellements de frites ! Les jeunes se laissent facilement tenter par cette nourriture goûteuse... attention aux excès et aux habitudes vite prises... le gras, le salé, le sucré peuvent devenir des addictions redoutables...<br /> <br /> Belle soirée, AJE
M
Bonjour Rosemar, c’est effectivement une énorme absurdité que de percuter notre physiologie façonnée par l’évolution pendant des millénaires en absorbant mille “.....” sous prétexte convient de savoir vivre/faire la fête? En prime si c’est pour se récupérer, conjuguer avec cette graille, toute la patrouille des fléaux infectieux de la vie moderne !, je préfère disetter ou me préserver pour les jours où le revers de la médaille sera plus pâle. Mais il y aurait tant à dire ! Sachez tout de même que les pressions de l’évolution humaine durant des millénaires ne nous ont pas du tout préparées à toute cette Fériale mal bouffe . Bonne journée à tous.
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R
ça sent la graille, le graillon, la friture... beaucoup trop de gras et de sel... on devrait pouvoir faire la fête sans ces excès de nourriture...<br /> La "graille", voilà un mot bien expressif !<br /> <br /> Bonne soirée, Michel