Une jeune femme violée, torturée, victime d'actes de barbarie à Cherbourg : et c'est un violeur récidiviste qui l'a agressée.
Le suspect, âgé seulement de 18 ans, a déjà un lourd passé judiciaire : 17 mentions au fichier du traitement des antécédents judiciaires !
Parmi ces antécédents judiciaires, Oumar N. est connu pour un viol sur mineur en 2019 au sein d'un internat socio-éducatif médicalisé. En 2022, il aurait également tenté d'agresser sexuellement sa petite sœur de 12 ans, selon les dires rapportés par une source policière.
Convoqué à une expertise psychiatrique dans le cadre de cette affaire, le jeune homme ne s'y serait pas rendu.
Et cet individu récidiviste était en liberté ? Comment fonctionne notre justice ? Un individu si dangereux est laissé libre, sans aucune surveillance, sans aucun contrôle.
Une jeune femme se retrouve désormais entre la vie et la mort, après avoir subi des actes de tortures inimaginables.
"A la suite des faits d’une grande violence survenus à son domicile, la victime avait été immédiatement hospitalisée et "son pronostic vital était engagé", avait indiqué vendredi le procureur de la République de Cherbourg, Pierre-Yves Marot. Interrogé sur l’état de santé de la victime après ces faits survenus le 4 août, le parquet de Coutances n’était pas en mesure samedi de donner de nouvelles de la jeune femme.
Dénudée et en état de choc, la victime, cette jeune cherbourgeoise de 29 ans a expliqué aux forces de l’ordre qu’elle venait d’être frappée et violée. Son témoignage est glaçant. Elle avait précisé aux enquêteurs avoir été agressée par un homme "qu’elle avait déjà vu mais qu’elle ne connaissait pas". Le Figaro rapporte que l’agresseur s’était introduit à son domicile pour la frapper à de multiples reprises, au visage et sur le corps, avant de la violer plusieurs fois, notamment avec un manche à balai.
A son arrivée à l’hôpital Pasteur, la jeune femme a été plongée dans un coma artificiel et admise au bloc opératoire. Plusieurs heures de chirurgie s’en sont suivies. Violée avec un manche de balai, la jeune femme a eu le colon, l’intestin grêle, le péritoine, le diaphragme et le pneumothorax perforés. Elle présentait également des fractures sur les côtes. Face à la brutalité de ses blessures, certains membres du personnel ont fondu en larmes. Selon les informations de France Bleu, une cellule psychologique a été ouverte pour les professionnels de santé qui en ressentent le besoin."
Des actes de barbarie ignobles : comment un homme peut-il faire subir de telles tortures à une femme ?
Sources :