Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 novembre 2023 5 10 /11 /novembre /2023 12:30
Sous le ciel de Paris s'envole une chanson...

 

Un bel hommage à la ville de Paris avec cette célèbre chanson : Sous le ciel de Paris...

Une chanson sous le signe de l'amour et de la gaieté...

 

Dès le premier couplet, on voit une chanson "s'envoler sous le ciel de Paris", magnifique image qui assimile cette chanson à un oiseau, lui-même symbole de liberté, d'élégance.

Et cette chanson est associée à l'amour puisqu'elle est "née Dans le coeur d'un garçon" et qu'elle accompagne les pas des amoureux.

 

Puis, c'est "Sous le pont de Bercy" que nous emmène le poète, un des ponts qui enjambe la Seine : une foule diverse est évoquée : "un philosophe assis, Deux musiciens, quelques badauds, des gens par milliers."

Le savoir symbolisé par "un philosophe assis", la musique, la curiosité des badauds, la foule, grâce au procédé d'énumération, suggèrent une ville animée, pleine de vie, un réservoir de culture.

Et cette foule rassemblée "chante L'hymne d'un peuple épris De sa vieille cité." La chanson d'amour évoquée au début s'élargit pour devenir un véritable hymne à la louange de la vieille cité...

L'amour est aussi celui des habitants pour leur cité.

 

On découvre ensuite un autre lieu emblématique "Près de Notre Dame" où "Parfois couve un drame...", soudain apparaît une touche d'inquiétude et de tristesse, vite oubliée car la magie de "Paname" opère.

Ce nom familier donné à la ville de Paris qui évoque d'autres chansons suggère la joie avec aussi la lumière de "quelques rayons d'un ciel d'été et un air d'accordéon"... une ambiance festive...

Comment peindre Paris sans faire référence à la Seine associée encore à l'idée de joie ? Et même les plus humbles se plaisent dans ce décor : on voit alors "les clochards et les gueux" se laisser bercer par le murmure du fleuve :

"Sous le ciel de Paris
Coule un fleuve joyeux
Hum Hum
Il endort dans la nuit
Les clochards et les gueux"

 

On perçoit une ville bienveillante pour les humbles.

 

Et "les oiseaux du Bon Dieu" participent aussi à l'harmonie et la gaieté du décor : venus du "monde entier", ils semblent célébrer la ville de leurs bavardages. L'hyperbole vient souligner la renommée immense de Paris...

Le ciel de Paris est personnifié dans les vers suivants, ainsi que l'Ile Saint Louis : amour, sourire, habit, tristesse, jalousie...

Différents sentiments apparaissent et soulignent la vie bouillonnante de la ville, le ciel est présenté comme une entité vivante, tutélaire, "il est épris de l'Ile Saint-Louis" (encore l'amour !) qui lui sourit, il met alors "son habit bleu"... une succession d'images emplies de tendresse.

La pluie symbolise sa tristesse, le tonnerre représente sa jalousie de voir des millions d'amants (toujours l'amour !)

Enfin la chanson s'achève sur un tableau plein de gaieté :

"Mais le ciel de Paris
N'est pas longtemps cruel
Hum Hum
Pour se fair' pardonner
Il offre un arc en ciel."

 

La mélodie légère, virevoltante restitue un air de danse, une ambiance joyeuse... c'est un Paris romantique qui est décrit et qui nous fait rêver...

Cette chanson fut composée par Hubert Giraud, écrite par Jean Dréjac et originellement interprétée et enregistrée par Jean Bretonnière pour la musique du film Sous le ciel de Paris, de Julien Duvivier de 1951.

 

 

Les paroles :

 

https://www.paroles.net/edith-piaf/paroles-sous-le-ciel-de-paris
 

Partager cet article
Repost0

commentaires

B
Loin de la capitale, je la considère comme un paradoxe : beauté, culture, architecture, romantisme... grisaille, misère, tours, course effrénée ! <br /> Merci de me rappeler cette chanson pleine de poésie et d'amour que trois générations de femmes aimaient entonner autour de nos repas de famille :) Bon week-end à toi.
Répondre
B
La condescendance du parisien n’est donc pas un mythe ?^^<br /> Soyons fair-play et rendons à César ce qui est à César ! La goujaterie n’est malheureusement pas propre aux parisiens et ma campagne ne manque pas non plus d’arrogants agressifs et méprisants, un peu moins nombreux cependant … les vaches plus nombreuses que les habitants rectifient l'équilibre :D <br /> Bonne fin de journée à vous et puisque nous n’y pouvons pas grand chose : alea jacta est ! :)
R
Une si belle chanson, et même si elle est utopique, elle nous fait du bien. Et nous en avons besoin au regard d'une actualité dramatique.<br /> <br /> <br /> Bonne soirée, Bridg
A
grisaille, misère, tours, course effrénée !<br /> Pour avoir vécu 8 ans à Paris dans les années 80 je m'y suis toujours senti comme un "provincial"...et parfois on me le faisait sentir...L'agressivité, l'arrogance, la suffisance, le dédain, le mépris des gens de la capitale envers ceux qui viennent du reste du pays, tout ça n'est pas une réputation usurpée même si je me garde bien de généraliser. <br /> Pour reprendre à contrepied le titre d'Enrico Macias: " Moi, Paris ne m'a pas pris dans ses bras...".<br /> Entrer dans une boutique par exemple et avoir l'impression qu'on dérange, d'être pris de haut... <br /> Mais j'ai bien profité de mes années parisiennes avec les spectacles et les nombreuses manifestations culturelles qu'offre la capitale. Je m'y suis fait aussi de nombreux amis mais, comme par hasard, ils n'étaient pas vraiment natifs de Paris...<br /> Bonne journée Bridg
A
Complètement hors-sujet.<br /> J'ai commencé la lecture d'un livre écrit en 2013 intitulé PALESTINE, LA TRAHISON EUROPEENNE ...L'Europe est complètement passée au travers du rôle qu'elle pouvait jouer pour éviter la tragédie actuelle. Quel gâchis !...Stéphane Hessel décédé en 2013 ne savait pas que le pire était à venir.<br /> <br /> https://www.babelio.com/livres/Hessel-Palestine-la-trahison-europenne/1114230<br /> <br /> A noter aussi cet auteur israelien courageux et qui va à contre-courant. Entretien qui date de juillet 2023, donc avant l'octobre noir...<br /> <br /> https://laquotidienne.ma/article/info-politique/Shlomo-Sand-juif-Israel
Répondre
R
Merci pour ce conseil de lecture et pour le point de vue intéressant de cet auteur israélien avec ce constat terrible : "la vérité est que la société israélienne est actuellement l'une des plus racistes du monde occidental."
A
C'est une des plus belles chansons populaires consacrées à la capitale. Merci pour tes commentaires sur les paroles pleines de charme et de tendresse. Des paroles pleines de nostalgie car je ne sais pas ce qu'il reste aujourd'hui de ce Paris-là, même si Paris sera toujours Paris...<br /> <br /> J'aime beaucoup également l'interprétation de Francis Lemarque.<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=cEQCqi-tGo4<br /> <br /> A noter sur la vidéo de Pomplamoose que tu as mis en lien le guitariste qui joue sur une guitare FAVINO. <br /> Jacques FAVINO luthier d'origine italienne fabriquait les guitares de Brassens mais il avait inventé une guitare pour le jazz manouche (style Django Reinhardt) avec un pont caractéristique sur la table.<br /> C'est cette guitare manouche qui apparaît sur la vidéo, construite par le fils Jean-Pierre qui a repris le flambeau et qui a transféré l'atelier de Paris IX ème à Castelbiague près de Toulouse.<br /> <br /> https://www.favino.com/fr/guitares/jazz-s<br /> <br /> <br /> Bonne journée l'amie
Répondre
R
Une magnifique chanson emplie de vie, de gaieté. Cela fait longtemps que je ne suis pas allée dans la capitale, il faudrait demander à notre ami LH ce qu'il pense du Paris d'aujourd'hui...<br /> Merci pour la belle version de Francis Lemarque, et pour ces infos et ce lien sur la guitare FAVINO : j'adore l'orchestration de la chanson sur cette première vidéo.<br /> <br /> <br /> Belle soirée, AJE

Présentation

  • : Le blog de rosemar
  • : Pour le plaisir des mots : poésie, chanson, littérature, actualités, politique, éducation...
  • Contact

Profil

  • rosemar
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire
  • Esprit libre et indépendant ,contestataire

Texte Libre

fleurs 4fleurs 3coqulicot

Recherche

Http://Fatizo.over-Blog.com/