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28 avril 2024 7 28 /04 /avril /2024 12:48
Douces fleurs de seringat...

 

 

Des nuées de boutons sur un feuillage touffu, le seringat se pare de tous ses atours dès qu'arrive le printemps...

 

 

 

Bientôt apparaissent des fleurettes fragiles, légères, aux teintes lumineuses et éclatantes...

 

 

 

 

Elles envahissent l'arbre, s'emparent de tout le feuillage...

 

 

 

Un foisonnement de fleurs aériennes, des myriades d'étoiles sur les branches...

 

 

 

 

L'arbre rayonne sur le ciel du printemps... de loin on aperçoit un éblouissement de blanc, une parure élégante, un vertige de fleurs !

 

 

 

De près, on est ébloui par des senteurs enivrantes, des vagues de parfums subtils...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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21 avril 2024 7 21 /04 /avril /2024 12:15
Premières feuilles sur les micocouliers...

 

Premières feuilles sur les micocouliers... sur les branches ténébreuses, des éclats de verdures, des embruns lumineux...

 

 

Le soleil éclaire les nouvelles feuilles, il diffuse ses rais de lumières à travers les branches...

 

 

 

Le ciel bleu, le soleil redessinent les arbres en ombres chinoises, tandis que les feuilles resplendissent de luminosité...

 

 

 

Un somptueux spectacle ! Un étonnant contraste de couleurs !

 

 

 

Les feuilles nouvelles d'un vert tendre rayonnent d'autant plus sur ces branches obscures...

 

 

 

Plus loin, nouveau contraste éblouissant ! Des dentelles de fleurs d'un blanc éclatant près des feuilles sombres d'un seringat...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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14 avril 2024 7 14 /04 /avril /2024 12:34
Fleurs fragiles...

 

 

Plumetis de fleurs légères si fragiles, fleurs aériennes, floconneuses...

 

 

Sur un ciel bleu lavande, les fleurs rayonnent de leurs éclats neigeux...

 

 

Etoiles et envolées de fleurs sur des branches sombres, luisantes... fleurs foisonnantes, frissonnantes sous le vent de printemps...

 

 

Les amélanchiers nous offrent le spectacle de ces fleurs si délicates...

 

 

D'autres fleurs encore sur les arbres de Judée forment des grappes et des bouquets de splendeurs...

 

 

Le soleil caresse les feuilles nouvelles des arbres du printemps... et des roses éphémères commencent à s'épanouir...

 

 

 

Magnifique spectacle du printemps !

 

 

 

 

 

 

 

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7 avril 2024 7 07 /04 /avril /2024 12:42
Soudain, des panaches de verdure...

 

 

Des marronniers qui se parent soudain, comme par magie, en quelques jours, de panaches de verdure...

 

 

Vert et bleu sur le ciel du printemps... et dans le lointain, des teintes de rose vif d'un arbre de Judée...

 

 

 

Le soleil inonde les feuilles nouvelles, les nuance d'éclats de lumières... le soleil sublime ces paysages verdoyants...

 

 

 

Sur les marronniers, feuilles et fleurs commencent à s'épanouir...

 

 

 

Reflets dans l'eau de ces panaches de verdure : encore un spectacle féerique de bleu, de vert qui s'entremêlent...

 

 

 

Des colverts viennent ajouter les teintes d'émeraude de leur plumage soyeux à ce prodigieux spectacle du printemps...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 avril 2024 5 05 /04 /avril /2024 12:28
La poésie du slam : Mes petits...

Le slam : un retour aux origines de la poésie, une poésie rythmée, chantée, avec accompagnement d'instruments de musique...

 

Une belle découverte avec un texte à la fois mélancolique et joyeux, un texte empli de poésie dans les thèmes évoqués : la nature, des oiseaux, une dame qui les aime et les nourrit... Mais quelle est son histoire ?

 

Bienvenue au pays du verbe rythmé et des mots qui claquent. Et bienvenue chez Dizzylez, l’homme aux multiples casquettes : rappeur fluide et décalé, slameur, marathonien des ateliers, initiateur poétique de soirées musicales.

 

"On imagine que cela commence il y a longtemps... une décennie, peut-être deux... tant ses gestes sont devenus souples, simples et précis.

C'est peut-être cela la grâce, l'élégance, tout simplement le fruit du temps...

Deux fois par jour, été comme hiver, elle arrive vêtue d'une parka rouge, se poste au bord de l'eau, derrière ce même buisson, et puise d'un sac sans âge des bouts de pain qu'elle lance en l'air... pour les nuages...

On imagine qu'elle habite seule, qu'elle parle peu, qu'elle parle aux oiseaux comme d'autres parlent aux chats...

Elle a bien un fils et trois petits enfants, mais on s'imagine que quelque chose s'est cassé, et on se doute qu'ils ont fui Paris, ses flux tendus, sa grisaille récurrente et ses bouchons périphériques...

Juste avant qu'elle ne commence à s'occuper de ceux qu'elle appelle maintenant "mes petits"...

Ses petits, donc, sont toujours à l'heure au rendez-vous, toujours aux aguets quand le soleil caresse doucement la cime des arbres, encore et toujours prêts quand il rayonne très haut dans le ciel...

 

Là, on n'imagine plus, on voit :

On voit trente volatiles et, dans un ballet blanc aérien, jouer leur courage et leur vie dans un numéro de cirque bien répété, un numéro en forme de grand huit mélangé...

On voit une mouette qui saisit un bout de pain en plein élan, vire soudain, sème six poursuivants et s'évade de la bande pour savourer sa... deux autres qui attrapent le même bon pain et achèvent leur duel au ras de de de... on voit des battements d'ailes, des plumes voler. On entend des noms d'oiseaux, des prénoms de grand-mères, des jurons fuser avant qu'un autre ne rate sa chance, ne penche la tête et ne s'étrangle, qu'un colvert ait raflé son trésor, en bas, sans trop bouger...

 

On imagine que c'est son petit plaisir, son petit plaisir de mère nourricière, son lien à la terre et aux autres, on l'imagine dompteuse de faune, semeuse de rêves pour volatiles du monde entier ou réveilleuse d'espoirs, on l'imagine à la tête d'une grande révolution ailée.

On se demande qui la remarque, comment se mesure la grandeur d'âme, le geste ample d'une petite dame...

Et, là, tout de suite, on aimerait voir son geste peint.

Puis on saisit d'un bruit quand le sac est vide, qu'elle redevient comme un clown triste.

On imagine ce qu'elle regarde dans le lointain, quand les oiseaux s'en vont, des lignes de fuite, les miettes d'un passé qui lui échappe, des bouts de tranches de vie, les êtres qu'elle a chéris, qu'elle a nourris et qui s'envolent vers d'autres horizons...

On clignera des cils, on la regardera une dernière fois, et on vous avouera à la fin : Les petits sont ingrats et ne vous aiment jamais autant qu'un vieux bout de pain."

Musique et cris d'oiseaux...

 

On aime l'évocation des oiseaux pleine de vivacité au centre de la poésie, on est ému par ce personnage anonyme, solitaire, qui se dévoue aux oiseaux, comme elle s'est dévouée à sa famille...

On perçoit une dénonciation de la vie urbaine : "Paris, ses flux tendus, sa grisaille récurrente, ses bouchons périphériques..."

Une dénonciation aussi de l'abandon dont sont parfois victimes les personnes âgées dans notre monde moderne...

 

 

 

https://music.youtube.com/watch?v=sZGJG4zSVdU

 

https://www.francebleu.fr/emissions/les-talents-fb-vaucluse/vaucluse/dizzylez

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31 mars 2024 7 31 /03 /mars /2024 12:29
Voici la magie du printemps !

 

Un ciel bleu d'azur, des branches où se profilent de légers bourgeons, un oiseau qui caracole sur un arbre et qui célèbre le retour du printemps...

 

 

Les branches dénudées se parent soudain de guirlandes nouvelles... 

 

 

 

Des feuilles s'épanouissent lentement... recroquevillées, pliées, elles vont bientôt déployer leurs éclats de verdures...

 

 

 

Sur les marronniers, près des feuilles qui dessinent des dômes de verdures, apparaissent des esquisses de fleurs fragiles...

 

 

Sous le soleil, des pigeons arborent des teintes éblouissantes, dorures de roses et de verts...

 

 

Plus loin, c'est une explosion d'éclats lumineux : genêts, mahonias aux feuilles de houx, forsythias, des bouquets d'or dans les jardins...

 

 

Et voici que commence la fête des nymphes des bois : bourdons, abeilles, coccinelles...

 

 

 

Voici la magie du printemps !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 mars 2024 7 24 /03 /mars /2024 13:25
Premières fleurs...

 

Des teintes lumineuses dans le jardin, des éclats nouveaux de fleurs fragiles...

 

 

 

Viburnums en bouquets, tourbillons, rondes de fleurs : une féerie de candeurs près des feuillages sombres...

 

 

 

Muscaris, grappes de fleurs bleues, aux éclats de lavandes... arabis aux teintes de rose violet...

 

 

Délicates renoncules aux couleurs éblouissantes... Jaune d'or des genêts d'Espagne, comme des papillons qui illuminent les paysages...

 

 

Fleurs de thym légères aux sucs enivrants...

 

 

 

Merveilleux noms de fleurs, poèmes enluminés d'éclats et de parfums !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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17 mars 2024 7 17 /03 /mars /2024 13:31
Des dentelles sur un ciel d'hiver...

 

Une vision féerique sur le boulevard... sur un ciel brouillé où perce la lumière du soleil, des micocouliers déploient leurs branches-arabesques...

 

 

 

Des myriades d'entrelacs si fins, si subtils : un tissu de mailles en ombres chinoises sur un ciel laiteux...

 

 

 

Des tourbillons de dentelles au dessus des toits...

 

 

 

 

Un somptueux  spectacle de l'hiver : lumières et ombres dans ce ciel lumineux qui redessine les branches des arbres...

 

 

 

Un moment de grâce : le soleil diffus crée une lumière irréelle, éclaire les ombres des arbres, les magnifie, les auréole d'éclats...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photo et vidéo : rosemar

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15 mars 2024 5 15 /03 /mars /2024 12:53
"Monoloy", disait le vent...

 

Une magnifique dénonciation du racisme et de la discrimination qu'ont subis les Indiens dans cette chanson de Gilles Vigneault. Une belle chanson d'amour tragique aussi et un hymne à la nature...

La situation est résumée très simplement dès les premiers mots du texte :

"Jack Monoloy aimait une blanche
Jack Monoloy était indien
Il la voyait tous les dimanches
Mais les parents n'en savaient rien"

Un amour secret, caché, car les deux amoureux n'ont pas la même couleur de peau... L'emploi de l'imparfait à valeur durative traduit tout de même une sorte de stabilité, de sérénité. Tout de suite, le personnage de Jack nous apparaît familier et proche de nous car il désigné par son prénom et son patronyme.

 

On perçoit aussitôt une nature complice des deux amoureux dans ces deux vers :

"Tous les bouleaux de la rivière Mingan
Tous les bouleaux se rappellent"

Cette nature bienveillante sert de refuge aux deux personnages et à leurs amours clandestines. On découvre aussi le prénom de la jeune fille : la Mariouche... Le poète évoque sa beauté sans la détailler, ce qui contribue à donner au texte une valeur universelle.

 

La présentation qui est faite du personnage de Jack Monoloy souligne aussi sa proximité avec la nature, la rivière, les arbres, les oiseaux, le vent... une nature personnifiée qui répète les prénom et nom du personnage...

Le poète nous fait ainsi habilement entendre les voix des "canards, des perdrix et des sarcelles" à travers cette répétition "Jack, Jack, Jack", la gutturale "k" restituant les cris de ces oiseaux.

Et le vent, lui aussi personnifié, lance le nom du personnage : "Monoloy disait le vent". Grâce à  ces sonorités très douces et répétitives, on croirait effectivement écouter le souffle du vent...

Jack est encore associé à la nature puisqu'il a "écrit au couteau d'chasse Le nom d'sa belle sur les bouleaux..."

 

Une indication de temps marque soudain une rupture dans l'histoire des deux amoureux : "Un jour, on a trouvé leurs traces  On les a vus au bord de l'eau." Le passé composé utilisé dans ces deux vers souligne aussi cette rupture. Le pronom indéfini "on" renvoie à l'opinion commune, à la foule : un racisme généralisé. On voit aussi que les personnages sont traqués comme des bêtes avec cette expression : "on a trouvé leurs traces."

 

L'emploi du présent vient accentuer les conséquences douloureuses pour les deux personnages, un présent à valeur durative, comme une éternité de malheurs et de souffrances :

"Jack Monoloy est à sa peine
La Mariouche est au couvent
Et la rivière coule à peine
Un peu plus lentement qu'avant"

 

Jack Monoloy se suicide alors dans l'indifférence générale, en dehors de la prière énoncée par le poète :

"Jack Monoloy Dieu ait son âme
En plein soleil dimanche matin
En canot blanc du haut d'la dam
Il a sauté dans son destin"

 

Depuis, seuls les bouleaux semblent en porter le deuil :

"Tous les bouleaux de la rivière Mingan
Tous les bouleaux ont mémoire
Et leur écorce est toute noire
Depuis qu'Monoloy a sacré l'camp"

 

La mélodie enjouée restitue la beauté, la vitalité de la nature, un élan amoureux, hélas brisé par la bêtise des hommes, comme le suggère cette phrase scandée dans le refrain : "La Mariouche est pour un blanc."

 

 

Le texte :

 

http://www.chansons.lespassions.fr/chanson-vigneault-3.html

 

 


 

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10 mars 2024 7 10 /03 /mars /2024 13:12
Détente au bord de l'eau...

 

Une pluie abondante : l'eau, sur le canal, gonfle, déferle, s'emporte...

 

 

Sur la berge, des colverts se reposent : certains dorment paisiblement, un autre isolé fait sa toilette...

 

 

On admire sa livrée aux teintes bariolées : du vert, du brun, du roux...  l'oiseau fait luire au soleil son plumage soyeux aux teintes d'émeraude...

 

 

A côté, l'eau tourbillonne avec fracas : des remous, des vagues, de l'écume...

 

 

 

L'oiseau s'étire et nous fait voir alors un somptueux éventail de  plumes...

 

 

 

Bientôt, il se lance sur les ondes et rejoint les autres colverts qui se reposent sur la rive...

 

 

 

Puis, c'est un envol effréné des oiseaux dans l'air de l'hiver... Magnifique vision de liberté, de légèreté et d'élégance !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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