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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 17:53

najat-belkacem-2.jpg

 

Najat Vallaud-Belkacem a été nommée, hier, ministre de l'éducation nationale : pour la première fois, une femme accède à ce ministère... On peut être étonné de l'apprendre mais c'est, là, une nomination inédite !

 

Il est vrai que les femmes, prenant en charge un ministère, se sont multipliées, ces derniers temps, grâce à l'instauration de la parité... Et en fait, il est curieux qu'une femme n'ait jamais occupé, jusqu'à présent, en France, ce poste de ministre de l'éducation nationale.

 

Enfin, une femme est nommée dans cette fonction importante !

On se rend bien compte que les femmes ont, encore, beaucoup de chemin à parcourir pour obtenir des postes de haute responsabilité !

 

Une femme ministre de l'éducation nationale, voilà un beau symbole ! 

Nos sociétés ne laissent pas toujours aux femmes les places qu'elles méritent. Des siècles de servitude ont barré la route aux femmes, et, maintenant encore, le sexisme perdure dans bien des milieux.

 

Les femmes ne sont, donc, plus reléguées au rang d'êtres subalternes à qui on confie des tâches de peu d'importance.

 

Attaquée par la droite qui lui reproche la théorie du genre qu'elle aurait voulu promouvoir, Najat Vallaud-Belkacem aura fort à faire dans sa fonction : le ministère de l'éducation est un des plus importants et des plus lourds.

 

Il faut absolument agir efficacement pour que l'éducation redevienne une priorité, alors qu'elle a été sacrifiée et mise à mal par la gouvernance de Nicolas Sarkozy...

Il faut redonner aux enseignants la place qu'ils méritent dans la société : ils jouent un rôle prépondérant et doivent être soutenus dans leur travail.

 

Il n'est pas inutile de rappeler que le corps enseignant est constitué, en majorité, de femmes : il paraît logique qu'une femme accède à ce ministère.

 

La rentrée approche, et c'est pour chaque enseignant, une mission capitale qui commence : former des élèves, leur inculquer des valeurs, leur transmettre une mutiplicité de savoirs... des responsabilités essentielles.

 

Il faut souhaiter que Najat Vallaud-Belkacem ait à coeur de redorer le blason des enseignants...

Leur image a été ternie, lors de la gouvernance de Nicolas Sarkozy, leur rôle minimisé.

 

Il faut vraiment inverser cette tendance, insister sur l'importance des notes qui sont une référence essentielle pour les élèves, ne pas renoncer à la notation et à un certain niveau d'exigence : c'est, là, l'intérêt des élèves eux-mêmes.

 

Alors que, de toutes parts, le nouveau gouvernement est la cible de nombreuses critiques, alors que 80 % des français ne lui font pas confiance, il faut éviter de trop noircir  le tableau... A le noircir, ainsi, à l'excès, on risque de favoriser le retour au pouvoir d'une droite "dure", voire même de faire le lit du front national.

 

La conjoncture générale n'est pas favorable : comment redonner de la compétitivité à nos entreprises afin de faire baisser le chômage, comment fournir du travail à chacun ? Face à la mondialisation, ce gouvernement n'a pas la tâche facile.

 

Partout, en Europe, l'austérité s'est imposée, dans la plupart des pays, le chômage a progressé de manière inquiétante... Le défi de la mondialisation n'est pas une mince affaire.

Souhaitons que la France puisse relever ce défi si difficile et si complexe....

 

 

najat-3.jpg

 



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2 juillet 2014 3 02 /07 /juillet /2014 16:39

ecole

 

Faut-il supprimer les mauvaises notes ? A quoi servent, donc, les notes ? Après tout, ce serait sympa si les profs ne mettaient que de bonnes notes, à tous leurs élèves...

 

La moyenne pour tous, quels que soient le contenu, les fautes d'orthographe, les erreurs de raisonnement ! Il s'agit, selon les textes officiels de pratiquer "l'évaluation positive".

 

Il faut positiver ! L'essentiel est de ne pas traumatiser les jeunes, de leur éviter des déceptions trop dures...

 

Ainsi, le ministère de l'Education nationale souhaite installer, en primaire et au collège, un nouveau barème de notation pour la dictée. Le principe ? "Se baser sur la compétence des élèves et non sur la sanction."
 
Une grille proposera trois types de compétences : "l'accord des noms, l'accord des verbes et l'orthographe des mots... Il s'agit de valoriser certaines de ces compétences."
 
"L'élève ne doit pas perdre l’estime de soi, ni la confiance en soi qui font souvent défaut."
 
Mais, l'école n'est-elle pas, aussi, un apprentissage de la vie ? N'est-il pas utile de rencontrer des obstacles, pour les dépasser ?
 
Tout le monde est amené à surmonter des déceptions, des difficultés dans la vie courante, dans l'univers du travail, par exemple.

Par ailleurs, la note est un repère qui permet de voir une progression, ou, à l'inverse, des difficultés croissantes : faut-il simplement se contenter de préciser : telle compétence est atteinte, telle autre ne l'est pas ?

 

Comment l'élève pourra-t-il percevoir son niveau ?

 

Nos sociétés ont tendance, dans le domaine éducatif, à vouloir aplanir toutes les difficultés : on a allégé, pendant des années, les cours de grammaire et d'orthographe, jugeant que ces disciplines étaient trop rebutantes.

 

Or, les résultats sont là : à force de raboter certains cours, de nombreux élèves se retrouvent en difficulté...

 

Certains ne maîtrisent plus les conjugaisons, notamment les emplois du passé simple, ne savent plus reconnaître les différentes valeurs des subordonnées, ou encore ont des hésitations sur la voix active, la voix passive, notions pourtant essentielles.

 

Peut-on ainsi sacrifier des disciplines qui permettent de mieux s'exprimer, de mieux réfléchir, de mieux organiser ses idées ?

 

Cette année, au cours de la session 2014 du baccalauréat, les correcteurs ont été invités à noter généreusement les épreuves de mathématiques et de physique, les sujets ayant été jugés trop difficiles !

 

Après une pétition lancée par les élèves, l'inspection générale a demandé aux correcteurs de remonter les notes de l'épreuve de physique-chimie du bac S !

Quand les élèves, eux-mêmes, interfèrent sur la notation, quelle crédibilité peut-on accorder aux résultats ? A force de lénification, le baccalauréat est en train de perdre toute sa valeur.

 

Quand tous les élèves auront obtenu le bac, quand ils auront tous de bonnes notes, on pourra se poser cette question : quelle est la crédibilité des enseignants ? Quel est leur rôle ? Valoriser, sans vraiment mettre en évidence les carences et les difficultés, relève de la pure démagogie.

 

Le redoublement a, déjà, été supprimé : sauf exception, la plupart des élèves passent dans la classe supérieure, cet enjeu, pourtant essentiel, a disparu....

Quels repères donnons-nous aux élèves, si nous éliminons, devant eux, tous les obstacles ?

 

L'effort, la persévérance, la volonté, le mérite sont des vertus essentielles : en faisant disparaître les notes, le redoublement, en voulant aplanir les difficultés, on en vient à nier ces vertus...

 

D'ailleurs, nos sociétés ont tendance à magnifier d'autres valeurs : l'argent-roi, les apparences, le clinquant... 

Dans tous les cas, la sélection se fait et se fera de plus en plus dans les universités où arrivent des élèves qui n'ont, parfois, pas les compétences requises.

 

http://youtu.be/n0lpvvyKyeI

 

 

 

 

 

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