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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 17:39

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On vit dans une société du déni, déni des réalités, déni des évidences, déni du passé... Je suis enseignante et je connais cette habitude du déni, adoptée par les élèves : il suffit de leur reprocher des bavardages pour qu'ils répondent : "Moi ? mais je ne bavarde pas !"

 

Les hommes politiques donnent, eux-mêmes, l'exemple de ce déni permanent : ils sont exemplaires, disent-ils, même quand on les prend en défaut !

 

Ils en viennent à nier des réalités, à refuser leurs erreurs, ils vivent dans leur bulle, loin des salariés, des travailleurs de l'ombre que nous sommes tous.

 

Ainsi, Nicolas Sarkozy annonce son retour en politique, il va briguer la présidence de l'UMP et il justifie longuement sa décision sur sa page facebook : "On ne fait rien de grand, sans l'unité de la nation. On ne fait rien de grand, sans espérance, sans perspective", ose-t-il déclarer...

 

De telles affirmations en étonneront plus d'un : Nicolas Sarkozy ne s'est-il pas appliqué, lors de son quinquennat, à diviser et opposer les français les uns aux autres ? Les fonctionnaires et les salariés du privé, les chômeurs et les travailleurs, les retraités et les actifs... Ce fut la division permanente...

 

Comment Nicolas Sarkozy ose-t-il, aussi, parler d'espérance, alors qu'il a désespéré nombre de français ?

 

Quelles perspectives proposait-il, sinon un ultra-libéralisme, des réformes qui ont visé et atteint tous les salariés ? Allongement des durées de cotisation, recul de l'âge de la retraite, destruction de l'éducation nationale par des suppressions massives de postes, disparition de l'année de stages pour les nouveaux enseignants...

 

Après son échec aux dernières présidentielles, et son renoncement annoncé à la vie politique, le voilà qui revient et qui balaie, d'un revers de main, tout son passé politique et toute son action, lors de sa gouvernance.

Comment pourrait-on oublier le fiasco de sa présidence ?

 

Nicolas Sarkozy parle même de fonder une nouvelle équipe ! Mais qui fera donc partie de cette équipe, sinon les membres de l'UMP, Nadine Morano, Nathalie Kosciusko-Morizet, Eric Woerth, Brice Hortefeux, Luc Chatel et compagnie ?

 

Après avoir détruit son propre parti par des dépenses inconsidérées, après avoir initié le sarkoton, Nicolas Sarkozy voudrait construire un autre parti !!

On croit rêver en entendant de tels propos ! 

Il semble, d'ailleurs, que les hommes politiques jouent, sans arrêt, sur l'oubli, le refus des évidences.

 

Les adolescents ont, sous les yeux, ces exemples de déni : quelle société leur propose-t-on, avec ce refus de la réalité ? Une société du mensonge, de la tromperie, des faux semblants, des apparences qui doivent être sauves, dans tous les cas...

 

Une société, où les grands de ce monde peuvent affirmer de bonnes intentions, alors qu'ils ont mené une poltique de désespérance, de désarroi !

Qui souhaite le retour de Nicolas Sarkozy ? Ce retour signerait, à l'évidence, une politique d'austérité aggravée, le recul des droits sociaux, le mépris des plus pauvres.

 

Le président des riches, c'est bien, ainsi, que s'est présenté Nicolas Sarkozy, lui qui fréquentait des cercles privilégiés de gens richissimes...

 

Empêtré dans de nombreuses "affaires", l'ancien président peut-il, décemment, envisager un retour en politique ?

 

http://dai.ly/xrsvii

 

 

 

 

 

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13 septembre 2014 6 13 /09 /septembre /2014 20:02

 

Brigitte-Bardot-2004_pics_390.jpg

 

 

En ces temps difficiles, en ces temps de déballage politique et médiatique, enfin, une voix s'élève pour oser apporter son soutien à François Hollande...

 

Brigittte Bardot qui a, un moment, soutenu le front national, rallie la cause du président : "C'est le seul président, aussi étonnant que cela puisse paraître, qui respecte les choses que je lui demande, a-t-elle affirmé. Je ne dis pas qu'il les accomplisse, mais enfin, il a envoyé Nicolas Hulot en Afrique à la suite de mon coup de téléphone sur les éléphants."

 

Selon Brigitte Bardot, "le pire" président avait été Nicolas Sarkozy, pour lequel elle avait eu un profond "dégoût" en raison de promesses non tenues, ce qui l'avait poussée à soutenir Marine Le Pen aux élections de 2012.

 

Certes, l'actrice n'évoque pas le bilan politique et économique de François Hollande, mais elle le présente comme un interlocuteur qui l'écoute et répond à ses attentes, concernant la cause animale...

 

Beaucoup n'ont pas manqué d'ironiser sur ce soutien inespéré et inattendu, disant que Brigitte Bardot a "toujours été sensible aux espèces menacées"...

 

De fait, François Hollande, en position de fragilité, attaqué de toutes parts, par son ex-compagne, par les frondeurs, par les sondages a bien besoin de ces encouragements.

 

Sur un point, Brigitte Bardot me semble avoir un jugement particulièrement avisé et pertinent concernant Nicolas Sarkozy, qu'elle juge comme "le pire des présidents" !

 

Face aux propos médisants et destructeurs de Valérie Trierweiler qui s'applique à "tuer" l'image de François Hollande, cette déclaration de Brigitte Bardot tend à redorer le blason du chef de l'état.

 

Bien sûr, certains pourront encore ironiser sur l'âge de l'actrice, sur ses revirements d'opinion, mais elle semble sincère dans ses propos.

 

L'homme, le président ont été malmenés et maltraités dans le dernier "ouvrage" de Valérie Trierweiler qui présente François Hollande comme un être insensible, cruel, sans état d'âme... un jugement sans nuance et vengeur qui mérite, sans doute, d'être corrigé... 


La conjoncture est difficile, la croissance en berne, les déficits perdurent, le chômage s'aggrave.

On a l'impression que l'Europe asphyxie les peuples par des réglementations inadaptées, par des mesures d'austérité : c'est d'abord l'Europe et son fonctionnement qu'il faut modifier pour avancer.

 

Les français ne se sont pas trompés, eux qui ont voté contre le traité de constitution européenne en 2005, mais leur vote a été confisqué et jugé sans valeur...

 

Les français avaient bien vu que leur intérêt n'était pas de s'engager dans une Europe du libéralisme économique, de l'austérité, et de la misère.

 

Désormais, les chefs d'état sont pris dans ce réseau complexe de la politique européenne : gouvernent-ils encore vraiment, ont-ils le pouvoir d'infléchir les décisions prises par la commission européenne ?

 

Oui, c'est l'ensemble de la politique de l'Europe qu'il faut revoir !

 

Brigitte Bardot apporte un témoignage favorable au président, complètement à contre-courant, car les critiques accablent le chef de l'état : elle ne suit pas la tendance du moment et, en ce sens, sa déclaration mérite, peut-être, d'être entendue...

 

 

trierweiler

 

 

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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 18:18

aquilino-morelle 4

C'est ce que l'on pourrait appeler la loi des séries : après la publication du "livre" de Valérie Trierweiler qui s'attache à démontrer l'inhumanité du président de la République, son mépris des pauvres et des plus humbles, voilà que l'ancien conseiller de François Hollande, Aquilino Morelle tire à boulets rouges sur le président...

 

Ce personnage dénonce une "purification ethnique " au gouvernement ! Il apporte, à l'occasion, son soutien à Arnaud Montebourg, lui aussi, évincé du gouvernement, pour cause de contestation de la politique mené par le président...

 

Tout cela fait penser à une sorte de fronde organisée par tous ceux qui ont été bannis ou répudiés par le président de la République.

 

On apprend, aussi, que l'ancien ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg file le parfait amour avec Aurélie Filippetti, l'ex-ministre de la culture !

Cette dernière avait rallié les frondeurs et avait démissionné spontanément du gouvernement !

 

Autre affaire : la femme d' Aquilino Morelle, Laurence Engel, a été, elle même, pendant un certain temps, directrice de cabinet d'Aurélie Filippetti... Elle semble avoir été nommée à ce poste, grâce à l'intervention opportune de David Kessler, chargé de la culture et des médias à l'Elysée. 

 

Tout ce beau monde, après avoir côtoyé les arcanes du pouvoir, se détourne du président, et dénonce son action à la tête de l'état.

 

Les propos de Valérie Trierweiler, comme ceux d' Aquilino Morelle frisent l'indécence et le délire verbal : parler "d'épuration ethnique", en l'occurrence, paraît pour le moins démesuré...

 

Il semble que ces gens, attirés par le pouvoir, ne supportent pas d'en avoir été bannis, et d'avoir été exclus des privilèges qui leur avaient été accordés.

 

On assiste, ainsi, à une sorte de réaction en chaîne, comme un effet "boule de neige", tous ces bannis ne respectent plus rien et en viennent à des déclarations débridées, sans mesure...

 

Aquilino Morelle, ex-conseiller de Hollande à l'Elysée, critique sévèrement la politique économique du gouvernement en affirmant que ni Hollande, ni Valls, ni le nouveau ministre de l'Economie Emmanuel Macron ne parviendront à redresser la France. Aquilino Morelle va même plus loin, affirmant que la politique actuelle rendra la France dépendante de l'Allemagne. "Angela Merkel va nous traiter comme nous le méritons, comme des laquais", a-t-il déclaré.
 
Il convient de se poser cette question : comment nous traitait Angela Merkel, sous la gouvernance de Nicolas Sarkozy ? L'Allemagne toute puissante en matière d'économie gouverne l'Europe, et donne ses orientations depuis des années... 
 
Dans tous les cas, ces opposants au pouvoir, après avoir adulé son représentant semblent pris d'une sorte d'hystérie collective, tant les accusations portées par les uns et les autres sont, parfois, délirantes !
 
François Hollande, sous le feu de toutes ces critiques, aura fort à faire, pour redresser la situation : en fait, on le voit bien, beaucoup de ceux qui l'accusent des pires maux, "épuration ethnique" ou "mépris des plus pauvres" ont une vengeance à assouvir et ils ne paraissent plus crédibles, en raison de la virulence des propos adressés au président de la République...
Selon Aquilino Morelle, ces déclarations auraient été tenues en privé et n'étaient pas destinées à être publiées,  mais peu importe, elles reflètent un état d'esprit déplorable, une forme d'hybris et de démesure peu digne d'un responsable politique.
Aurelie-Filippetti-et-Arnaud-Montebourg
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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 16:08

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La rumeur est terrible : elle s'insinue, partout, sur internet, elle répand des ignominies, des fausses nouvelles, des propos, parfois, infamants et indignes.

 

Depuis qu'elle est au gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l'éducation nationale est victime de nombreuses rumeurs. Ce sont, d'ailleurs, parfois, de pures insultes véhiculées par des médias, comme Agoravox : elle est décrite, dans un article paru, le 28 août, comme une "petite cruche arriviste", sans que l'auteur argumente, d'une quelconque façon, sur de telles accusations. Najat Vallaud-Belkacem apparaît même, dans cet article, comme une sorte de "cancer" qui nécessiterait une "désinfection" !

 

Ces propos sont une véritable insulte, une forme de diffamation inadmissible !

Comment peut-on diffuser de telles insanités ? Il faudrait veiller à ne pas laisser dire n'importe quoi ! 

 

Najat Vallaud-Belkacem a été, également, visée, ces jours-ci, par une rumeur diffusée sur les réseaux sociaux en rapport avec ses origines marocaines. 
Samedi, une fausse circulaire datant du 28 août a été émise sur Twitter. Le courrier adressé aux maires proposait, disait-on, "une heure hebdomadaire consacrée à la découverte de la langue arabe" en guise d'activité périscolaire prévue dans le cadre du réaménagement des rythmes scolaires. 
 
Ce document est, bien sûr, un faux, la signature de Najat Vallaud-Belkacem a été imitée et reproduite grâce à un scanner...
 
Une autre rumeur s'est répandue au début du mois de septembre, toujours en relation avec les origines de Najat Vallaud-Belkacem : son vrai nom serait "Claudine Dupont". Elle aurait abandonné son identité et aurait ainsi accéléré et favorisé sa carrière politique !                
 
Internet devient, parfois, le creuset de fausses rumeurs qui visent à déstabiliser, voire anéantir la réputation de personnes en vue.
 
De tels procédés sont indignes ! Les faussaires pullulent, de plus en plus, sur la toile !
 
Vive la liberté d'expression ! Mais, quand certains se permettent d'insulter, de dénigrer, de répandre de fausses accusations, la limite est atteinte.
 
Certains se livrent à des "jeux" dangereux : comment peut-on "s'amuser" ainsi ? Quand on diffuse des informations sur internet, qu'on prend la peine d'écrire, il faudrait veiller à un minimum de réflexion et de responsabilité !
 
La rumeur est une des pires choses qui soient : d'ailleurs, tout le monde peut en être, un jour, la victime et elle peut faire des ravages !
 
Assez d'irresponsabilités sur la toile ! Diffuser de fausses informations, diffamer quelqu'un, c'est se dégrader soi-même !
 
L'insulte gratuite, la diffamation sont du même ordre : elles découlent d'un manque total de réflexion et témoignent d'un mépris de l'humanité !
 
Quand la critique d'un gouvernement passe par des insultes proférées sans réflexion, par des rumeurs infondées, on peut se poser bien des questions sur la qualité de ceux qui émettent et diffusent de telles informations !
 
Manifestement, ils se discréditent eux-mêmes... 
 
S'il est salutaire de critiquer et de dénoncer, il faut le faire dans un certain respect de la vérité et de l'honnêteté, sinon, la critique se retourne, inéluctablement, contre celui ou celle qui l'a proférée...
najat 3



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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 15:12

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Voilà un mauvais livre qui promet de connaître un beau succès d'édition : on se l'arrache dans les librairies, c'est, bien sûr, le livre de Valérie Trierweiler, l'ex-compagne du président de la République.

 

Un livre qui joue sur la curiosité de chacun, sur les affaires privées des grands de ce monde, sur des histoires de coeur.

 

Mais qui peut avoir envie de s'intéresser à ce déballage, à ce qui se dit et se fait, en privé, dans un couple ?

 

Le fait que le principal intéressé soit le président de la République attire les foules avides d'histoires croustillantes, mais ce livre où Valérie Trierweiler règle ses comptes peut-il vraiment avoir valeur de témoignage ?

 

Rancoeur, vengeance, haine sont au coeur de cette publication : livre d'amour ou livre de haine ? Les deux, affirme Valérie Trierveiller, mais on voit bien que ce livre est, avant tout, dénonciateur et très critique à l'égard du président de la République.


Un homme froid, sans sentiment ? C'est ainsi que Valérie Trierweiler présente François Hollande. Comment cette femme intelligente a-t-elle pu se laisser attirer par un homme si effrayant ?

 

Comment a-t-elle pu accepter d'aimer un homme si peu aimant et si peu aimable ? N'apparaît-elle pas, dès lors, elle-même, comme l'archétype de la froideur, de l'indifférence ?

 

Etait-elle simplement attirée par les sphères du pouvoir ? Etait-elle une ambitieuse exacerbée au point d'apprécier un homme, sans élégance et sans galanterie ?

 

En écrivant ce livre, au fond, Valérie Trierveiller se révèle, sans doute, plus elle-même, qu'elle ne révèle François Hollande...

 

On voit, en elle, une ambitieuse, prête à tout accepter, pour accéder à une forme de notoriété et de reconnaissance, une femme prête à se venger de tout affront, prête à tout déballer, peut-être même à mentir, à falsifier la réalité...

 

Certains voient, en elle, plutôt, une femme de caractère qui n'hésite pas à donner coup pour coup, qui met en oeuvre une juste vengeance, qui réplique à un homme qui l'a trahie.

 

Apparemment, elle n'a pas froid aux yeux, elle n'a peur de rien mais "cafarder" comme elle le fait, est-ce une attitude digne d'une journaliste ?

 

Il faut bien le rappeler : Valérie Trierweiler n'avait pas hésité à séduire François Hollande, à l'éloigner de sa compagne Ségolène Royal.

Juste retour des choses d'ici bas ! Elle a, elle-même, été trompée, elle qui n' avait pas hésité à séduire un homme marié.

 

Désormais, il semble que tout le monde soit prêt à livrer à la curée un président qui se trouve déjà empêtré dans mille difficultés politiques : le chômage, la crise, le mécontement général...

 

Celle qui prétend l'avoir aimé participe, aussi, à cette curée : il faut sonner l'hallali pour terrasser l'ennemi ! 

Curieuse façon d'aimer !


trierweiler 6




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25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 17:11
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Invité du journal, le soir 3, Laurent Ruquier a affirmé : "Je regrette d'avoir voté pour François Hollande, au second tour des élections présidentielles..." Conclusion logique : il aurait, donc, dû voter pour son adversaire : Nicolas Sarkozy ou, bien sûr, voter blanc... 
 
On le constate : les déclarations à l'encontre du président se multiplient, deux ministres et non des moindres, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon ont critiqué, ces derniers jours, la politique économique du gouvernement qui se trouve confronté à une crise... Une nouvelle équipe gouvernementale devrait être nommée mardi.
 
De telles affirmations contribuent à affaiblir, encore plus, le pouvoir en place... Pourtant, qui souhaiterait le retour de Nicolas Sarkozy ? 
 
Alors que sa présidence a été un désastre sur bien des plans, les français ont tendance à oublier ce qui s'est passé.
 
Chômage, déficits, cadeaux fiscaux, désindustrialisation, perte du pouvoir d'achat, appauvrissement, destruction de l'éducation nationale : c'est là le tableau que l'on peut dresser du quinquennat de Nicolas Sarkozy...
 
Malgré les promesses de Nicolas Sarkozy, le pourcentage de Français propriétaires de leur résidence principale n’a quasiment pas évolué entre 2007 et 2010.
 
L'éducation a été purement et simplement sacrifiée : moins de postes, suppression de l'année de stages des enseignants, crise des vocations.
 
Ce n'est pas un hasard, si on a appelé Nicolas Sarkozy "le président des riches" : les entreprises, les ménages aisés en ont tiré profit.
 
Certains pourront dire que François Hollande mène la même politique que son prédécesseur, mais il faut se souvenir des mesures qui ont été prises antérieurement.
 
Des différences existent : il est vrai que F. Hollande a voulu alléger la fiscalité des entreprises, pour relancer l'économie.
 
Mais des baisses d'impôts ont été aussi votées récemment, l'éducation est redevenue une priorité, l'année de stages a été rétablie pour les nouveaux enseignants, même si la réforme des rythmes solaires n'a pas été une totale réussite.
 
La réforme des retraites a été maintenue, mais elle n'a pas été aggravée : certains qui ont accompli des carrières longues peuvent, même, bénéficier d'une retraite à 60 ans.
 
Bien sûr, le chômage et son corollaire, l'appauvrissement ont augmenté, comme dans de nombreux pays européens.
 
Bien sûr, la France est encore prise dans le piège et l'étau de l'Europe : elle se soumet à des décisions qui viennent de la commission européenne.
 
Mais, pour ma part, le choix entre François Hollande et Nicolas Sarkozy a été évident et il le reste encore...
 
Non, je ne regrette pas d'avoir voté pour François Hollande, même si on pouvait attendre beaucoup mieux d'un gouvernement "socialiste"...
 
Non, je n'aurais même pas pu voter blanc ou m'abstenir, au deuxième tour des présidentielles : devant le bilan catastrophique de Nicolas Sarkozy, je ne pouvais faire un autre choix.

sarko



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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 17:06

mélenchon 2

Nouvelle déclaration de Jean Luc Mélenchon qui a affirmé, au cours d'une conférence de presse, à Grenoble : Hollande, "c'est pire" que Sarkozy ! Après avoir appelé à voter pour François Hollande, lors du deuxième tour des présidentielles, face aux difficultés rencontrées par le gouvernement actuel, voilà que Jean Luc Mélanchon dénonce vivement l'action menée par le président.

 

Au point de comparer François Hollande à son prédécesseur, au point d'en venir à le juger "pire" encore... Au point de dire que ce gouvernement est en train de "ruiner" la France et "d'étrangler ceux qui ne peuvent pas se défendre".

 

Jean Luc Mélenchon a-t-il oublié la gouvernance de Nicolas Sarkozy ? A-t-il oublié les suppressions de postes dans l'éducation nationale, a-t-il perdu de vue les réformes engagées par l'ancien président ? Réforme des retraites, allongement de la durée de cotisations, alors que le chômage était déjà galopant ?

 

A-t-il oublié toutes les affaires dans lesquelles s'est retrouvé embourbé l'ancien président ?

 

Il semble que ce jugement manque de nuances...

 

Nous avons tous tendance à oublier les réalités passées et pourtant, ce n'est pas un hasard, si Nicolas Sarkozy a été battu, lors des dernières élections, après avoir déployé de grands moyens et dépensé une fortune pour l'emporter.

L'ancien président a accumulé les erreurs à cause d'une politique qui a aggravé lourdement le chômage, il a sacrifié l'éducation, secteur essentiel pour l'avenir d'un pays moderne.

 

Certes, la situation du pays ne s'est pas redressée, depuis l'élection de François Hollande, certes, la crise perdure, mais peut-on, en conscience, dire que Hollande est pire que Nicolas Sarkozy?

 

Un homme politique devrait se garder de propos outranciers et J. L. Mélanchon est coutumier de ces déclarations à l'emporte pièce...

 

Il s'agit de tonitruer, d'attirer l'attention et de mobiliser tous les mécontentements mais qui peut être dupe de tels propos ?

 

Si Nicolas Sarkozy avait remporté les élections, quelle serait la situation de la France ?

Sans aucun doute, elle se retrouverait dans un plus grand désarroi, encore : les français auraient dû se plier à une nouvelle réforme des retraites, les inégalités se seraient encore plus accentuées.

 

Que dire de l'action du gouvernement de François Hollande ? De nombreux aspects sont décevants dans le domaine économique, et dans la relance des activités, pourtant, on ne peut contester certaines évolutions favorables : les salariés qui ont accompli des carrières longues, ont pu obtenir une retraite à l'âge de 60 ans, la prise en compte de la pénibilité doit être améliorée, dans le domaine de l'éducation, on attend encore l'effet des créations de postes mais peut-être va-t-on en voir, enfin, les résultats bénéfiques...

 

En politique, l'opportunisme est une attitude fréquente : on accompagne le mouvement de protestation, on profite de l'ambiance morose et, encore une fois, c'est ce penchant que semble suivre l'ancien président du parti de gauche...

 

Certains osent encore affirmer que J. L. Mélenchon "parle vrai" mais qui peut le croire ?

Encore une fois, Jean Luc Mélenchon se plie aux circonstances : il va dans le sens du mécontentement général... cela porte un nom, cela s'appelle : la démagogie...

 

 

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24 juillet 2014 4 24 /07 /juillet /2014 17:41

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La guerre en Palestine, la guerre en Ukraine, un avion de la compagnie Malaisia Airlines abattu en plein vol au dessus de l'Ukraine, un autre avion d'Air Algérie disparu, la crise, le chômage, le mauvais temps, les orages qui ont fait des victimes, l'actualité résonne, tous les jours, d'échos effrayants et terribles : on aurait presque envie de ne plus regarder les infos, de se couper du monde, pour ne plus assister à ce cortège inlassable et infini de mauvaises nouvelles.

 

Cet été 2014 est bien morose : nulle bonne nouvelle à se mettre dans la tête, nulle éclaircie qui permette de rêver à un avenir meilleur...

 

Les journaux déroulent leur défilé implacable de malheurs et de haines.

 

C'est,  pourtant, l'été, le temps des vacances, le bonheur des retrouvailles avec la nature...mais même la météo est contraire et vient obscurcir le ciel estival.

 

Ce monde est-il en train de sombrer dans le marasme, le désarroi ? On s'inquiète, tous les jours, de la tournure de nombreux événements.

 

La morosité est partout : sur les journaux, dans l'air, dans le ciel...

 

Tout semble tourner mal, se détériorer... Même le journal Agoravox a perdu sa présentation originale et si particulière : ce journal s'est aligné et formaté sur tant d'autres publications, avec une présentation uniformisée, sous forme de colonne interminable...

 

Il faut voir la cascade de mauvaises nouvelles qui se déversent....une avalanche d'articles sur la Palestine, Israël, l'antisémitisme, sur cet avion abattu en Ukraine, sur le président F. Hollande accablé de tous les lazzis possibles et imaginables.

 

Vive la diversité et le pluralisme ! Vive la liberté d'expression ! 

 

On est accablé par le déversement, sans fin, de nouvelles alarmantes, on étouffe sous le poids de la colonne !

 

Mieux vaut, sans doute, éviter de se laisser prendre au vertige d'internet, mieux vaut ne plus se laisser accabler par tant d'horreurs et de misères !

On a envie de respirer un air pur, moins pesant, on a envie de souffles nouveaux, de respirations...

 

On a envie de passer du temps au jardin, de sentir le parfum des fleurs, de marcher dans la nature, d'oublier ce monde infernal, fait de violences et de haines.

 

On a envie d'oublier un monde informatisé, encadré, quadrillé, on a envie de liberté !

 

Face à une information accablante et désolante, mieux vaut fermer l'ordinateur, mieux vaut oublier cette uniformité écrasante d'informations aux relents d'apocalypse !

 

La nature, ses couchers et ses levers de soleil, le vent, la campagne environnante nous attendent.

L'odeur des pins, de la mer, le parfum des roses, les couleurs infinies de verts, les éclats nuancés du ciel nous appellent...

 

 

 

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Photos : rosemar



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