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24 juillet 2020 5 24 /07 /juillet /2020 09:15
Mais à quoi sert le masque ?

 

 

Ce jour-là, je me rends au supermarché pour faire mes courses de la semaine : depuis 3 jours, le masque a été rendu obligatoire dans tous les lieux fermés.

 

Dès que je rentre dans la galerie marchande, je mets mon masque en place : je le sors de la pochette où je le range, et je l'applique sur mon visage en le tenant par les courroies élastiques et en l'ajustant au dessus de mon nez.

Me voilà partie pour une heure de courses environ.

 

A l'intérieur du magasin, je croise une multitude de clients qui font semblant de porter masque : masques sous le nez, masques sous le menton, masques détachés, rabattus sur le côté ou sur le cou.

Quelle indiscipline !

 

Pourtant, il s'agit de s'astreindre à cette contrainte pour une durée limitée : le temps des achats dans le magasin.

 

Oui, mais voilà : le masque, qu'il soit en tissu, qu'il soit chirurgical, qu'il soit jetable ou non, est étouffant.

C'est l'été et les gens ne supportent pas cette contrainte.

 

Les plus réfractaires, me semble-t-il sont les jeunes, eux qui seraient pourtant les mieux à même de supporter le masque.

Ils sont dans la décontraction, le refus de la règle, la contestation des autorités et de la loi.

 

Bien sûr, à l'intérieur, aucune surveillance : personne n'est là pour rappeler à l'ordre les contrevenants.

Or, si le masque est utile, s'il empêche vraiment la propagation du virus, ces jeunes font preuve d'inconscience.

Ils ne se protègent pas et de plus, ils ne protègent pas les autres qui sont susceptibles d'être plus fragiles.

A quoi bon porter un masque, si on le porte de guingois ??

 

Dans le doute, mieux vaut se conformer à des règles de prudence.

 

L'épidémie semble reprendre dans certaines régions françaises : 209 foyers de contamination en France.

"La Belgique a annoncé un renforcement, dès samedi, des mesures face à la hausse des cas de coronavirus, avec le port obligatoire du masque dans "tout endroit à forte fréquentation": marchés, brocantes, rues commerçantes, hôtels, restaurants et cafés. La Finlande a décidé de refermer ses frontières aux voyages non essentiels en provenance de Suisse, Autriche et Slovénie en raison d'une hausse des cas dans ces pays."

 

Et je pense que le philosophe et astrophysicien Aurélien Barrau a raison de s'insurger contre les réfractaires au port du masque.

Il déclare notamment : "Mais comment n’être pas triste de constater que le refus des gestes sanitaires de base – qui ne sont qu’un infime effort d’intelligence collective élémentaire – soit aujourd’hui revendiqué comme un acte de résistance ? Il me semble que cette obstination à mettre en danger la vie d’autrui relève en réalité plutôt de la bouderie presque obscène d’un enfant gâté paranoïaque qui ne veut rien, jamais, sacrifier de son confort. Fut-ce en faisant courir à d’autres un risque vital."

Et il rajoute : "Nous avons réclamé – à juste titre – ces masques quand ils manquaient. Refuser de les utiliser quand ils sont disponibles est totalement incohérent."

Alors, il convient de porter correctement le masque et de respecter les gestes barrières.

 

Sources :

 

https://www.demotivateur.fr/article/le-scientifique-aurelien-barrau-s-adresse-aux-anti-masques-a-travers-un-message-fort-21802

 

https://www.lepoint.fr/sante/bilan-nouvelles-mesures-le-point-sur-la-pandemie-de-coronavirus-23-07-2020-2385398_40.php

 

 

 

Mais à quoi sert le masque ?
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8 juillet 2020 3 08 /07 /juillet /2020 07:44
Covid-19 : le laxisme français...

 

Eric Caumes, chef du service des maladies infectieuses de la Pitié-Salpêtrière, lance un cri d'alarme :  il dénonce le laxisme français face à l'épidémie de coronavirus...

Un laxisme qu'il juge dangereux car il peut annoncer une deuxième vague du virus, dès cet été.

 

Éric Caumes fustige notamment le laisser-aller qui règne aux frontières, et plus particulièrement dans les aéroports, qui font pourtant face à un flux de voyageurs potentiellement contaminés au Covid-19. Alors qu'en Autriche, on "trace" les touristes en prenant leurs coordonnées, en France on se contente de demander au visiteur s'il a des symptômes.

 

Je l'ai moi-même constaté en allant chercher des résultats d'examens radiologiques dans un centre médical : le visiteur est invité à remplir un questionnaire... il est interrogé sur une éventuelle fièvre, toux, anosmie, faiblesse, fatigue... mais, en fait, il peut répondre n'importe quoi.

 

Selon Eric Caumes la France a "perdu sa culture de la santé" ces quinze dernières années. Résultat : "Pour le Covid-19, il n'y a pas de traitement, pas de vaccin […]. Où sont les 700 000 tests par semaine qu'on nous avait promis ?"

 

Le professeur dénonce aussi l'organisation du second tour des élections municipales dans des conditions où les mesures barrières n'étaient pas du tout respectées : embrassades, accolades, serrages de main. Les politiques ne donnent pas le bon exemple...

 


La France serait-elle en train de devenir le pays du laxisme, du laisser-aller, du laisser-faire ?

 

On voit aussi que nombre de gens portent mal le masque, rabattu sur le menton, en dessous du nez, sur le cou.

Déjà oubliée, la distanciation sociale, on voit de moins en moins de masques et de visières.

En revanche, de plus en plus de masques sont jetés et abandonnés dans la rue.

 

Un fait divers tragique  témoigne de cette indiscipline : un conducteur de bus de 58 ans est en état de mort cérébrale à Bayonne, après avoir été agressé par plusieurs hommes qui voyageaient sans masque et sans ticket.

 

"Selon une source policière, le chauffeur a été roué de coups et grièvement blessé à la tête après avoir refusé la montée à un homme sans masque accompagné d'un chien, demandant en même temps à quatre passagers, qui se trouvaient déjà dans le bus sans porter de masque, d'en descendre."

 

Ce refus de se plier à des règles d'hygiène dans un espace confiné est très inquiétant.

 

Porter un masque, c'est se protéger soi-même mais aussi protéger les autres, à condition, bien sûr, de le porter correctement et de respecter les gestes barrières.

 

 

 

 

https://www.lepoint.fr/sante/coronavirus-vers-une-deuxieme-vague-des-cet-ete-06-07-2020-2383188_40.php

 

 

 

Covid-19 : le laxisme français...
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12 mai 2020 2 12 /05 /mai /2020 12:02
A la recherche d'un masque...

 

Ce jour-là, je décide de me rendre dans la pharmacie la plus proche de chez moi pour me procurer un masque : bien sûr, comme nous sommes encore en période de confinement, je n'oublie pas de remplir mon attestation de sortie, afin d'être en règle avec les autorités policières.

 

Arrivée dans l'officine, je demande au pharmacien s'il vend des masques : "Non, pas de masques", me répond-il aussitôt. Je lui pose alors cette question : "Et vous en aurez bientôt ?"

Il me réplique alors sur un ton badin : "Oh peut-être l'année prochaine !"

Décidément, ce pharmacien se fait lui-même peu d'illusion sur les futurs approvisionnements de masques dans les pharmacies...

Je repars bredouille...

 

Quelques jours plus tard, je retente ma chance dans une autre pharmacie, après avoir rempli encore une fois mon attestation  de sortie : même problème, pas de masques...

 

Mais, je ne me décourage pas : troisième tentative, je me rends, cette fois-ci, dans une très grande pharmacie du centre, très éloignée de mon domicile...

Dans cette officine, je vais sans doute trouver "mon bonheur"... enfin des masques !

La pharmacienne m'informe que je pourrai m'en procurer dans une boutique de matériel médical qui se situe tout à côté...

Je m'y rends, et là surprise ! En fait, une affiche informe les clients qu'il faut commander les masques et attendre une semaine avant de les obtenir !

Comme cette pharmacie est éloignée, j'hésite, d'autant qu'il faut se ranger derrière une longue file d'attente...

Finalement, je renonce... 

Et je me pose cette question : "Sommes-nous vraiment en France, pays réputé pour la qualité de ses services de santé ?"

 

Le lendemain, j'apprends qu'on peut enfin se procurer des masques dans les supermarchés... Je pourrais en faire l'acquisition lors de mes prochaines courses.

Donc, ce jour-là, je me rends au supermarché, je regarde partout : pas de masques à l'horizon.

Je demande alors à une employée : "Mais, où sont les masques ? Vous en vendez ?"

Je tombe des nues quand elle me dit : "Les stocks sont épuisés, il faut venir le matin, de bonne heure pour espérer en avoir."

Alors, là, c'est le bouquet ! Je repars dépitée.

 

Deux jours plus tard, j'apprends qu'une couturière près de chez moi a confectionné des masques en tissu et qu'elle les vend 3 euros : je décide d'en acheter trois.

J'ai enfin des masques !

Et je fais bien sûr un premier essai : je trouve que le masque en tissu est tout de même assez inconfortable, au bout d'un moment, on étouffe sous le masque, on a du mal à respirer.

Ainsi, beaucoup de gens, dans les rues, ne savent pas le porter en toute sécurité : on voit des masques rabattus sur le menton, ou décalés sur la bouche, le nez n'étant plus protégé.

Un masque mal utilisé ne constitue pas une bonne protection.

De plus, les contraintes d'utilisation sont compliquées : il faut laver un masque en tissu à 60 degrés, pendant 30 minutes, on ne peut le sécher à l'air libre, et après un certain nombre de lavages, le masque devient inopérant.

 

D'ailleurs,  alors que l’Autriche et d’autres pays d’Europe centrale imposent le port du masque à la population pour lutter contre le coronavirus, le Danemark, par la voix unanime de ses experts, persiste à adopter une stratégie opposée. "C’est une illusion de croire que cette protection constitue un rempart contre le Covid-19 pour les citoyens. Elle procure une fausse sécurité et peut dans le pire des cas propager le virus", affirme le professeur Brian Kristensen, chef de l’unité centrale des infections et de l’hygiène à l’Institut de sérologie d’État...

 

Qui croire ? Le masque est-il vraiment efficace et utile dans la lutte contre l'épidémie ?

 

 

https://www.lepoint.fr/europe/danemark-ce-pays-qui-ne-croit-pas-aux-masques-07-05-2020-2374548_2626.php

A la recherche d'un masque...
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2 avril 2020 4 02 /04 /avril /2020 08:36
La crise du coronavirus : un échec humain inexcusable... qui sont les responsables ?

 

"Si nous ne pouvons avoir la certitude qu'un nouveau virus Ebola ou une souche de grippe inconnue ne va pas balayer la planète et tuer des millions de gens, nous y verrons non pas une catastrophe naturelle inévitable, mais un échec humain inexcusable, et réclamerons la tête des responsables..." écrit Yuval Noah Harari dans son essai intitulé HOMO DEUS.

Alors qui sont les responsables de la crise du coronavirus ?

En tout premier lieu, les Chinois qui sont à l'origine de l'apparition de ce nouveau virus : les premiers cas sont bel et bien apparus dans la ville chinoise Wuhan. Le virus serait apparu sur un marché aux poissons et animaux sauvages. -Des informations ont depuis révélé que le tout premier cas, un patient de 55 ans, remonte en réalité au 17 novembre 2019. Ce virus a donc des origines animales.

 

Les scientifiques soupçonnent un mammifère et ont tour à tour suspecté les chauves-souris, les pangolins ou d’autres animaux.

Des civettes figuraient parmi les dizaines d’espèces mises en vente par l’un des marchands de Wuhan. Y figuraient également des rats, des serpents, des salamandres géantes et des louveteaux vivants.

 

Eh oui, les Chinois consomment ces animaux sauvages ! Curieuse pratique qui nous semble d'un autre âge, une pratique dangereuse.

Ces marchés auraient dû être interdits depuis longtemps car on sait qu'ils sont vecteurs de maladies graves.

 

De plus, il semble que la Chine ait voulu cacher le début de cette épidémie : Le virus est apparu dès décembre à Wuhan, mais la gravité de la maladie n'a été publiquement reconnue que le 20 janvier, quand le président Xi Jinping a appelé à enrayer l'épidémie. 

La Chine a commencé à censurer en ligne toute référence au nouveau coronavirus, qui touche à présent plus de 60 pays.

Ainsi, la Chine porte une lourde responsabilité dans le développement et l'extension de ce virus.

C'est dans ce pays qu'est né le coronavirus et les autorités ont cherché à cacher la réalité du danger.

La gestion de cette épidémie a été catastrophique dans les premiers temps de l'apparition du virus.

 

Hélas, de nombreux autres pays ont aussi tardé à réagir : les Etats-Unis où Donald Trump a minimisé la pandémie et n'a pas pris tout de suite les mesures nécessaires pour la juguler, la Grande-Bretagne où Boris Johnson a aussi refusé de mettre en application les mesures barrières aptes à protéger la population.

 

En France, si le confinement a été instauré, le premier tour des élections municipales a été maintenu.

 

De plus, on voit combien de nombreux pays sont démunis face à l'épidémie : manque de matériel, de masques, de médicaments, de personnel, de lits d'hôpital etc. Ainsi, les soignants en sont contraints à pratiquer une médecine de guerre, sacrifiant des patients, sélectionnant même les malades accueillis en réanimation.

On a ainsi l'impression d'être revenu au Moyen Age...

Comment ne pas voir là le résultat désastreux et les dangers des politiques ultra-libérales ?

On a laissé à l'abandon des domaines essentiels comme la santé, l'éducation, la culture, les transports, et on les a soumis honteusement aux lois du marché, ce qui est complètement immoral.

De plus, pour satisfaire ses désirs insatiables, dans une économie où le marché est souverain, l'homme s'applique à détruire la nature, il saccage les écosystèmes, il extermine des espèces animales, il perturbe le climat pour soutenir des choix absurdes, qui ne le rendent même pas heureux.

 

 

"_ Tout cela, dit-il, est notre faute. Les hommes ont libéré les forces terribles que la nature tenait enfermées avec précaution. Ils ont cru s’en rendre maîtres. Ils ont nommé cela le Progrès. C’est un progrès accéléré vers la mort. Ils emploient pendant quelques temps ces forces pour construire, puis un beau jour, parce que les hommes sont des hommes, c’est-à-dire des êtres chez qui le mal domine le bien, parce que le progrès moral de ces hommes est loin d’avoir été aussi rapide que le progrès de leur sciences, ils tournent celle-ci vers la destruction... "

Extrait de Ravage Barjavel

 

"L'homme pille la nature, mais la nature finit toujours par se venger."
Gao Xingjian ,
La montagne de l'âme

 

"La nature se venge aujourd'hui de la science qui l'opprime, la défigure et la pollue depuis bien des années."
Jean Dutourd

 

 

 

 

https://fr.theepochtimes.com/6-especes-animales-mangees-jusquau-bord-de-lextinction-chine-714512.html

 

 

La crise du coronavirus : un échec humain inexcusable... qui sont les responsables ?
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28 mars 2020 6 28 /03 /mars /2020 11:29
Une ambiance de fin du monde...

 

 


Une ambiance de fin du monde : des rues désertes, des gens qui se cloîtrent, des files d'attente devant les magasins, le règne du silence, un silence inhabituel, étrange...

 

Des centres ville abandonnés, des parcs solitaires, des voitures pour la plupart à l'arrêt... des Parisiens qui ont fui la capitale, entassés dans des trains, des gares prises d'assaut... 1,2 million de personnes ont quitté la région parisienne entre le 13 et le 20 mars... un véritable exode... la débandade devant l'envahisseur...

 

Un quotidien bouleversé, les écoles, de nombreuses entreprises fermées...

 

Une inquiétude qui monte de jour en jour, au fil des informations que diffusent les médias.

De plus en plus de victimes, de morts, des personnes âgées mais aussi des jeunes..

 

La plus grande mégalopole des Etats-Unis, New York au cœur de l'épidémie est devenue une ville fantôme. Une des villes les plus riches du monde pétrifiée devant l'ampleur de la catastrophe...

Un virus qui nous échappe, dont on ne connaît pas toutes les caractéristiques : a-t-il muté, comme le pensent certains ? Est-il en train de devenir plus dangereux, plus contagieux ?

 

En France, des hôpitaux débordés, des soignants en détresse face à la pénurie de personnels, masques, de respirateurs, de tests, de lits...

Dans cette situation de catastrophe mondiale, nos gouvernants sont dépassés, ils hésitent, ils temporisent, ils ne savent plus quelle stratégie adopter face au virus...

 

Un minuscule virus, bien plus petit qu'un ciron a bousculé et bouleversé les nations réputées les plus riches du monde...

Qu'en sera-t-il pour les plus pauvres, pour l'Afrique, pour l'Inde ?

Comment en est-on arrivé là ?

Manque de réactivité, incompétence, lourdeurs administratives, cafouillages face à une crise qui aurait dû être anticipée eu égard à ce qui se passait en Chine, puis en Italie...

Aux Etats-Unis, on a bien vu la réaction béate de Donald Trump : Donald Trump l’assurait le 26 février : "On a 15 personnes (infectées), d’ici quelques jours, ça sera proche de zéro". Un mois plus tard, jour pour jour : les Etats-Unis ont dépassé la Chine et l’Italie pour devenir le pays le plus touché par le coronavirus, jeudi 26 mars, avec plus de 83.000 cas confirmés. 

 

Que penser du Premier ministre britannique qui a été testé positif au coronavirus ? Début mars, il avait  affiché sa réticence à appliquer à la lettre les gestes barrières. En visite dans un hôpital, il avait serré la main de tout le monde.

 

En France, aussi, on a minimisé, temporisé, alors que la situation était inquiétante. On a laissé courir l'épidémie. Comment expliquer que le premier tour des élections municipales ait été maintenu, alors que la situation commençait à être si préoccupante ?

 

 

 

 

 

 

Une ambiance de fin du monde...
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23 mars 2020 1 23 /03 /mars /2020 09:06
Le cri d'alarme d'un médecin français en Chine...

 

 

En Chine, à Wuhan, la situation s'améliore, zéro nouveau cas de contamination au covid 19, selon les autorités pour la quatrième journée consécutive, mais il y a toujours plus de 6 000 patients dans les hôpitaux. Les gens sont toujours confinés chez eux. 

Le Docteur Klein qui exerce à Wuhan depuis plus de 6 ans lance un cri d'alarme.

Sera-t-il entendu ?

 

Pour le docteur Klein, les mesures de confinement françaises sont très insuffisantes.

Philippe Klein, 56 ans, médecin généraliste est un derniers français restés à Wuhan : depuis 60 jours, il n'a pas vu ses enfants, ni son épouse.

 

En Chine, la population a interdiction absolue de sortir dans la rue. Rester chez soi, confiné est là bas une obligation, sauf urgence médicale ou quand on est journaliste ou médecin.

 

Le docteur Klein est persuadé que les mesures prises en France sont très insuffisantes.

"On sait maintenant que ce confinement ne servira à rien, nous serons obligés, en France, de tout arrêter, les personnes seront obligées de rester chez elles, de ne plus sortir, il faudra donc prévoir de quoi s'alimenter, ce sera sur une période de 15 jours qui sera un confinement absolu.

Il faut figer le pays à l'image de Wuhan : c'est le prix à payer pour enrayer l'épidémie."

Le docteur renchérit :

"Est-ce que la France peut se permettre d'avoir des montagnes de cercueils, est-ce que la France peut se permettre d'avoir des faillites à la pelle ? Non, elle ne peut pas se le permettre, car nous avons des solutions, les Chinois ont appliqué des solutions qui ont fonctionné.

Nous devons donc appliquer ces mêmes mesures à la France pour éviter cette catastrophe."

 

Pour le docteur Klein, la France n'a pas d'excuse, elle aurait dû retenir la leçon chinoise pour être mieux préparée à cette guerre sanitaire.

 

Le confinement mis en place en France autorise encore les gens à sortir pour faire du sport, pour faire des courses, pour travailler...

Ce confinement risque bien de ne pas être suffisant : le virus circule, se propage, les victimes sont de plus en plus nombreuses. Un médecin urgentiste,  Jean-Jacques Razafindranazy,  a été infecté, il était âgé de 68 ans. Il est le premier médecin mort du coronavirus en France, il travaillait aux urgences, à Compiègne dans l'Oise.

 

Il faut voir comment sont équipés dorénavant les médecins chinois : une combinaison étanche, des bottes, un masque, des lunettes de protection. Les médecins français sont-ils aussi bien protégés du virus ?

 

Le docteur Klein sait de quoi il parle, il vit dans la région la plus touchée par le virus en Chine.

Son cri d'alarme est saisissant : il mérite d'être pris en considération. Sera-t-il entendu par notre gouvernement ?

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-lalerte-dun-medecin-francais-en-chine_3878643.html

 

 

 

Le cri d'alarme d'un médecin français en Chine...
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10 février 2020 1 10 /02 /février /2020 12:40
Anna Gould et Boni de Castellane... vous connaissez ?

 

Anna Gould, jeune héritière américaine, qui épousa le comte Boniface de Castellane, un dandy désargenté de l'aristocratie française... vous connaissez ? C'est la rencontre improbable de deux êtres que tout sépare...

La rencontre et le choc de deux cultures, si différentes, de deux caractères bien trempés, de deux milieux contrastés, de deux personnalités.

 

Boni de Castellane issu d'une illustre et antique lignée originaire de Provence (la Maison de Castellane) est né en 1867... Anna Gould, elle, est une richissime orpheline, la fille de l'homme le plus riche d'Amérique, elle est née en 1875. Ils se marient en 1895.

 

Laure Hillerin a consacré un ouvrage à ces deux vies tumultueuses.

Invitée lors du festival de la Biographie à Nîmes, Laure Hillerin évoque d'abord le Palais Rose...

Quand elle était jeune, elle passait souvent devant le Palais Rose, à Paris, avant sa destruction... "c'est un magnifique hôtel particulier dont la construction a été lancée par Boni de Castellane, à l'angle de l'avenue Foch et de l'avenue Malakoff, dans le 16ème arrondissement... il a été détruit en 1969. C'est une des hontes de l'époque de l'avoir détruit."

 

Ce qui a intéressé aussi Laure Hillerin, "c'est cette espèce de choc entre deux cultures, la culture française dans le sens le plus traditionnel et classique et la culture américaine du self-made man : le père d'Anna Gould était un véritable brigand, il avait fait sa fortune en une génération, ce qui est quand même assez exceptionnel... c'était quelqu'un qui n'avait pas le moindre scrupule. Anna Gould avait été élevée dans ce culte de l'argent et le mépris de tous ceux qui n'étaient pas capables de gagner de l'argent.

 

Lui était l'héritier d'une vieille famille française, il était passionné par l'art et par la politique et il s'était un peu trompé de siècle puisque son siècle de prédilection était le 17 ème siècle, le siècle d'or, le siècle de Louis XIV.

 

Boni de Castellane était un dandy dans le sens héroïque du terme, ces dandys qui font face en toutes circonstances et qui continuent à porter haut, c'était aussi un homme politique puisqu'il a été député pendant 4 mandatures.

Et puis, il avait le culte de l'art et de la beauté. Comme sa famille était ruinée, il avait cherché à épouser une riche américaine, pas vraiment par amour de l'argent mais pour assouvir sa passion de l'art, ses rêves de beauté, d'architecture.

 

A l'époque, on se moque souvent d'Anna Gould, de sa laideur avec ce bon mot : "Elle est plus belle vue de dot".

 

Boni de Casttellane a commencé par acheter un magnifique château dans les Yvelines, le château du Marais. Il avait été élevé dans le goût de la beauté classique, il avait beaucoup d'admiration pour Versailles et ses jardins.

La première chose qu'il a faite, après son mariage, c'est d'acheter des terrains pour faire construire le Palais Rose avec l'argent de sa femme...

L'idée était de ressusciter le Trianon et en même temps d'y loger l'escalier des ambassadeurs de Versailles, construit par Louis XIV."

 

Le mariage, d'intérêt et non d'amour, ne fut jamais heureux.

 

Anna Gould, bientôt lassé des frasques de son mari quitte le Palais Rose, avec ses 3 enfants. En janvier 1906, elle demande la séparation de corps. Le divorce est prononcé le 5 novembre 1906.

Boni quitte aussi le palais Rose inachevé, et il n'y remettra plus les pieds. Il devient courtier en objets d’art où son goût inné fait merveille...

Anna Gould se remarie civilement le 7 juillet 1908 avec un cousin de son premier mari, Hélie de Talleyrand-Périgord (1859-1937), prince de Sagan, puis duc de Talleyrand. Elle meurt en 1961, à l'âge de 86 ans.

Boni de Castellane meurt à Paris en 1932, à l'âge de 65 ans.

"On évoque souvent les relations de Boni avec Marcel Proust : l'écrivain avait besoin de lui pour certains aspects du personnage de Charlus, car Boni était un grand spécialiste de la politique étrangère, c'était une amitié téléguidée, ils ont échangé une vingtaine de lettres et se sont vus pendant deux ans...

Faut-il lire les mémoires de Boni de Castellane ? Il a écrit ses mémoires en deux tomes, le premier : Comment j'ai découvert l'Amérique ? Ce volume là est très drôle...

Dans le second dont le titre est formidable : L'art d'être pauvre et c'est vrai qu'il a eu l'art d'être pauvre, car après, il s'est retrouvé sans un rond, séparé de ses enfants, il a rebondi en faisant l'antiquaire parce qu'il avait un goût extraordinaire, le second volume est assez prudent et moins amusant. Comme disait un de ses amis, "l'humour est resté dans l'encrier"...

Anna Gould, elle, avait un gros problème avec l'écriture. Elle a beaucoup écrit à ses fils pendant la guerre, mais elle écrivait à peu près comme une enfant de 6 ans, elle avait un vocabulaire très limité."

 

Donc, ils étaient on ne peut plus mal assortis : lui était un homme très élégant, très cultivé, elle est toujours resté avec son côté très fière d'être américaine... "personne n'arrive à la cheville des américains, ceux qui n'ont pas d'argent sont méprisables..."

 

Etonnante rencontre de deux êtres que tout séparait ! La culture, l'aspect physique, l'argent... deux mondes si différents !

 

 

 

 

 

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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 10:12
En marche vers la dictature numérique...

 

Désormais, vous serez tous notés, vos comportements seront observés, étudiés dans toutes sortes de domaines... situation financière, habitudes de consommation, carrière professionnelle, comportement sur les réseaux sociaux.

Vous serez sans cesse surveillés par des caméras intelligentes, à reconnaissance faciale, capables de mettre une identité sur un visage.

 

Non, ce n'est pas un film de science-fiction : en Chine, c'est déjà une réalité.

Et les Chinois l'acceptent, comme le montre un reportage diffusé lors du journal de 20 heures, sur France 2, le mercredi 24 avril.

 

"Je trouve que c'est bien d'être noté, dans une société, il faut qu'il y ait des règles...", affirme un jeune Chinois.

"Ces notes nous obligent à bien nous comporter", déclare un autre Chinois.

Une jeune Chinoise commente aussi : "Cela peut vous paraître effrayant, mais en Chine, c'est comme ça, on a l'habitude... de toutes façons, on n'a pas le choix."

 

Il y aura, ainsi, de bons et de mauvais citoyens, grâce au rassemblement de centaines de données.

Critiquer le gouvernement sur internet sera sanctionné par une mauvaise note, mais des louanges adressées au parti augmenteront le crédit social.

A la clé, des récompenses : réductions sur les services publics, gratuité dans les bibliothèques, et en cas de manquements, des sanctions : pas d'accès au crédit, impossibilité de voyager, de créer une entreprise, d'acheter un appartement.

 

Un système de contrôle de tous les citoyens qu'on peut qualifier de dictature numérique...

C'est terrifiant... alors, bien sûr, cela se passe en Chine, un pays où la liberté d'expression est muselée.

 

Mais, on perçoit bien tous les dangers de cette surveillance des citoyens qui se fait par le biais d'internet.

Même, chez nous, en France, toutes nos communications sont enregistrées, surveillées.

On nous impose des systèmes comme le compteur Linky qui enregistre toutes sortes de données personnelles.

Les assistants vocaux se multiplient : Alexa et d'autres assistants vocaux, comme Google Home, Siri de Apple, permettront à tout un chacun de passer commande pour toutes sortes de produits, et notamment dans le domaine alimentaire.

Le fonctionnement d'Alexa repose aussi sur une importante et inquiétante récolte de données personnelles.

 Pourra-t-on encore protéger notre vie privée et notre anonymat ? 

Saura-t-on résister à ce déferlement de technologies du numérique ??

 

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/chine/chine-les-citoyens-notes-par-l-etat_3413265.html

 

 

 

En marche vers la dictature numérique...
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13 mars 2019 3 13 /03 /mars /2019 11:08
Finis les Brigitte, les Annie, les André, les Robert, les Michel...

 

Les prénoms choisis par les parents signent une époque : finis les Brigitte, les Annie, les André, les Robert, les Michel. Ces prénoms sont désormais désuets, et n'ont plus la cote.

On leur préfère des prénoms d'origine américaine, des prénoms régionaux, des prénoms arabo-musulmans...

Les Kévin, les Dylan, les Eliott, Tom, Alyssa, les Mohammed, les Sofian, Ahmed, les Zohra, les Jasmine, Yassin, Aïcha prospèrent.

Et les Marie disparaissent...

La France fait face à une progression importante des prénoms arabo-musulmans, étrangers, américains et régionaux.


Jerôme Fourquet, politologue et directeur du département Opinion de l'Ifop, publie l'Archipel Français et constate ainsi cette déferlante de nouveaux prénoms.

Cette image de l'archipel renvoie à une fragmentation de la société française : fractures sociologiques, culturelles, territoriales.

 

De fait, les prénoms d'origine chrétienne ont tendance à s'effacer : faut-il voir là un déclin de la religion catholique ?

Il est certain que cette religion perd du terrain : de moins en moins de fidèles, de moins en moins de prêtres, des églises désaffectées à vendre...

Une religion qui est, de plus, traversée par des scandales : pédophilie, agressions sexuelles, nonnes violées.

Le message originel a été perverti et dévoyé par l'église, comme c'est souvent le cas dans le domaine religieux...

 

Pourtant, comment ne pas percevoir la valeur et la grandeur du message originel ?

"Grandeur morale, humaine, spirituelle", comme le souligne bien André Comte-Sponville, dans son ouvrage L'inconsolable et autres impromptus.

La France a changé, la religion catholique est amoindrie, mais le message est magnifique : "amour, souci des plus faibles, justice, charité..."

On ne peut renier deux mille ans de civilisation chrétienne, on ne doit pas renier le message originel.

 

Si les prénoms de consonance chrétienne disparaissent, c'est sans doute un effet de mode pour certains, une forme de réaction pour d'autres, mais  nous ne devons pas gommer des millénaires de culture.

Notre culture, nos arts, notre architecture sont imprégnés de culture chrétienne : tant de chefs d'oeuvre !

 

La France apparaît en tous cas divisée : fractures géographique, religieuse et culturelle.

Comment résoudre ces divisions ? Une tâche difficile : une nation doit se retrouver autour de valeurs communes : la langue française, la culture humaniste, la laïcité, la tolérance, l'amour...

Mais, hélas, la langue est souvent négligée, mise à mal, la culture est battue en brèche, méprisée, la tolérance se heurte souvent à de graves oppositions dans les moeurs, les façons de vivre...

 

 

https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien/l-invite-de-8h20-le-grand-entretien-07-mars-2019

 

 

 

 

 

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25 février 2019 1 25 /02 /février /2019 12:26
Les opioïdes : mort sur ordonnance...

 

La première fois que j'ai entendu parler des opioïdes, c'est par le témoignage d'une de mes amies : victime d'arthrose, elle prend depuis des années du Tramadol, et n'arrive plus à s'en passer.

En cas, de manque, elle étouffe, elle est prise de malaise. Elle est devenue dépendante de cette substance.

Prescrits en masse pour calmer les douleurs, les opioïdes tuent près de 200 Américains par jour, 72000 en 2017, c'est ce que nous révèle un reportage diffusé lors de l'émission Envoyé spécial...

C'est plus que les armes à feu et  les accidents de la route réunis.

Aux Etats-Unis, un bébé naît toutes les 20 minutes, intoxiqué aux opioïdes, une véritable épidémie.

Tout un pays vacille, contaminé par ces substances : les médicaments se sont mis à tuer, en raison de problèmes d'addiction et d'overdose. Des overdoses sans drogue et sans dealer. Ce qui empoisonne l'Amérique aujourd'hui vient de l'armoire à pharmacie !

Les victimes, des citoyens ordinaires, sont emportés par ce qu'il faut bien appeler une véritable épidémie.

Ces opioïdes sont particulièrement dangereux : ils peuvent provoquer un arrêt respiratoire.

Au cours de l'émission, on entend le témoignage de certains patients : un père de famille de 51 ans, chef de chantier, devenu SDF, toxicomane, après un accident du travail... Il n'avait jamais connu de problème de drogue ni d'alcool. Mais, un jour, il est tombé d'un échafaudage, il s'est cassé la clavicule, arraché une partie de l'épaule... un médecin spécialiste de la douleur lui a alors prescrit des opioïdes en quantité. Il est devenu accro aux pilules.

Il a tout perdu, sa maison, sa voiture, sa famille, il a même volé de l'argent à ses proches pour se procurer ces substances... il avait pourtant confiance en son médecin.

Un autre patient atteint de douleurs d'estomac s'est vu prescrire des opioïdes et il est rapidement devenu dépendant.

Ces médicaments seraient cent fois plus puissants que l'héroïne.

A l'origine de cette épidémie, il y a une pilule miracle présentée comme telle : l'oxycontin, un antidouleur, à base d'opium.

Pendant des années, des médecins ont fait la publicité de ces substances : "pas de dépendance, pas de risque d'addiction", affirmaient-ils. Les ventes ont été dopées, à grand renfort de campagnes publicitaires.

Evidemment, le laboratoire qui fabrique et vend l'oxycontin a fait fortune : Purdue Pharma. A la tête de cette entreprise, la famille Sackler est l'une des dynasties les plus puissantes aux USA.

 

Il faut préciser que ces médicaments sont aussi prescrits en France : 10 à 12 millions de Français en consomment.

Ainsi, le Tramadol est très utilisé dans notre pays, et déjà des patients sont victimes d'addiction.

 

On peut même se procurer du Tramadol, sans ordonnance, auprès de certains pharmaciens complaisants.

Ainsi, le mal qui ravage l'Amérique a traversé l'Atlantique : on consomme de plus en plus d'opioïdes en France. Est-ce là le prochain scandale sanitaire qui va frapper notre pays ?

 

 

Source  : vidéo à 33 minutes

 

https://www.france.tv/france-2/envoye-special/899663-envoye-special.html

 

 

 

 

 

Les opioïdes : mort sur ordonnance...
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