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20 avril 2025 7 20 /04 /avril /2025 12:04
Jolie balade printanière dans les Landes...

 

Danser sur les vagues de l'océan,  se jouer de ses rouleaux impétueux ! Marcher sur l'immensité des plages ! Sentir les embruns marins ! Que du bonheur !

 

 

Sans oublier une escapade à vélo du côté de Hossegor... pour admirer les élégants pins des Landes, le lac...

 

 

Une belle balade encore à Moliets-et-Maa pour découvrir de pittoresques maisons basques aux murs décorés de motifs géométriques, le Courant d'Huchet et sa réserve naturelle... la chapelle Saint Laurent de Maa en pleine nature !

 

 

Nichée dans la pinède, la Chapelle Saint Laurent offre un magnifique havre de paix… C'est là que s'élevait dès le XII° siècle une commanderie de Templiers qui abritait les pèlerins empruntant la voie du littoral pour se rendre à St Jacques de Compostelle. Quelle sérénité, quelle beauté simple dans ce lieu !

 

 

S'allonger sur le banc des Miracles à Messanges et rêver à un monde meilleur...

 

 

Rouler, glisser dans les vagues de l'océan grâce à un bodyboard ! S'unir à la nature dans une parfaite harmonie de mouvements ! 

 

 

Tous les plaisirs d'une balade printanière dans les Landes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Photos : Christelle

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18 avril 2025 5 18 /04 /avril /2025 11:34
A l'ombre bleue du figuier...

 

Une merveilleuse chanson interprétée par Jean Ferrat, ainsi qu'un bel hommage à la nature déjà présente dans le titre : A l'ombre bleue du figuier...

 

Une chanson sur le temps qui passe irrémédiablement... Pour souligner la fuite du temps, le verbe "passer" est réitéré à cinq reprises dans le refrain... employé au présent, puis au passé composé, il marque une fuite inéluctable... Le poète évoque une saison particulière qui les résume toutes : "Passent, passent les étés"... C'est la saison par excellence du bonheur, de l'épanouissement comme le suggère bien l'indication de lieu : "À l'ombre bleue du figuier", image de beauté, de réconfort.

C'est la saison où l'on peut plus intensément communier avec la nature symbolisée ici par l'ombre apaisante d'un figuier. C'est la saison sans doute qui marque le plus la fuite du temps, car elle est associée plus particulièrement à la nature qui, elle, est immuable.

Mais on perçoit un bonheur devant l'évocation de ce passé, une joie épicurienne bien restituée par ce cadre magnifique : A l'ombre bleue du figuier...

 

Dans le premier couplet, le poète s'exprime à la première personne : J'étais comme les bergers, Un chien fou sur les talons
J'étais comme les bergers, Moitié blé moitié chardon".

L'imparfait vient encore mettre en évidence le thème de la fuite du temps, signalant un passé révolu... comparé à un berger, le poète se présente encore comme proche de la nature, communiant avec elle... on retrouve là les attributs d'un berger : "un chien fou" qui l'accompagne, et une nature complice " Moitié blé, moitié chardon", qu'elle soit cultivée ou sauvage. On peut percevoir une sorte de bonheur à parler de la jeunesse dans l'évocation de ce "chien fou".

 

Ainsi, la nature occupe une place essentielle dans les chansons de Jean Ferrat. L'espoir est aussi un de ses thèmes de prédilection, et on le retrouve dans cette chanson avec la vision du jour qui se lève, l'aurore symbolisant un renouveau : on entrevoit un enthousiasme qui caractérise la jeunesse dans cette expression :

"Voyant se lever le jour, j'y croyais à chaque fois"

Et l'espoir est aussi un rêve d'amour partagé, nous dit le poète, et il donne tant de bonheurs au point de se voir comme un "prince", puis un "roi".

 

On retrouve la présence de la nature dans le couplet suivant ainsi que l'élan de la jeunesse symbolisé par cette belle image de l'ivresse des oiseaux qui donne une impression de liberté infinie :

"Ivre comme les oiseaux, J'étais poussé par le vent
Ivre comme les oiseaux, Je me suis cogné souvent"

Le vent, les oiseaux permettent d'atteindre un monde céleste, fait de bonheurs mais aussi d'incertitudes, de douleurs, comme le suggère le verbe "cogner".

Et le poète était alors à la recherche d'une lumière représentée par "une lampe", et d'un idéal qui peut être symbolisé par "un drapeau" :

Non sans humour, il évoque ses déboires : la perte de "quelques plumes", de quelques illusions sans doute, mais "j'ai gardé mon chapeau", dit-il, signifiant qu'il a su garder la tête droite, fidèle à ses idées.

 

Dans le dernier couplet, c'est le Ferrat chanteur qui est dépeint, un Ferrat pour qui l'amour est essentiel :

"A la bouche une chanson
Dans mon cœur un amour fou"

On perçoit aussi un rêve, un désir de laisser une empreinte dans la mémoire... Le poète imagine que, plus tard, son identité sera sujet de conversation ou de curiosité. Il imagine aussi un hommage empli de délicatesse avec la belle image de "roses-thé" lancées en son souvenir.

La chanson s'achève sur l'idée d'une paix intérieure, d'une complète sérénité, d'un destin accompli :

"Moi je dormirai tranquille
Heureux d'avoir pu chanter"

 

La mélodie pleine de tendresse restitue la douceur et le bonheur des souvenirs : si on perçoit un peu de nostalgie dans les paroles, la musique et la beauté des évocations de la nature nous font percevoir gaieté et enchantement.

 

Pour mémoire :

Cette chanson sortie en 1972 a été écrite par Michelle Senlis, la musique a été composée par Jean Ferrat.

 

Les paroles :

https://genius.com/Jean-ferrat-a-lombre-bleue-du-figuier-lyrics

 

 

 

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13 avril 2025 7 13 /04 /avril /2025 12:29
Printemps rayonnant au bord de l'eau !

 

Les marronniers, le long du canal, se parent de panaches verdoyants : un foisonnement de feuilles s'empare des arbres...

 

 

Sur l'eau d'un bleu profond, des reflets de verdures dessinent des tableaux impressionnistes aux teintes éblouissantes !

 

 

Les arbres déploient leurs branches aux lourds rameaux de feuilles épanouies...

 

 

 

Près du jet d'eau, sous le soleil, resplendit une écharpe irisée de lumières...

 

 

Des arbres de Judée, en robe de printemps, s'habillent de teintes d'un rose vif... tandis que les micocouliers revêtent leur parure de feuilles légères, aériennes, traversées par des rayons solaires...

 

 

 

Sur l'eau, nuages, éclats de feuilles, soleil se mêlent encore dans de somptueux tableaux !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 avril 2025 7 06 /04 /avril /2025 12:22
Le miracle du printemps...

 

Soudain, près des troncs et des branches noircies de l'hiver, des feuilles légères surgissent sur les marronniers...

 

 

Le ciel bleu rayonne devant ces teintes nouvelles de verts...

 

 

 

Dans l'eau du canal, les poissons semblent aussi fêter l'arrivée du printemps : ils dansent, frétillent, se déhanchent,  parcourus de reflets solaires...

 

 

 

Des fleurs dorées, d'autres bleutées attirent tous les regards...

 

 

Des envols éblouissants d'oiseaux éveillent des envies de liberté, d'évasion, de voyages...

 

 

 

Sur l'eau du canal, le soleil lance des pluies d'étoiles scintillantes...

 

 

 

 

Dans les jardins, les genêts d'Espagne répandent leurs éclats dorés et leur doux parfum de printemps...

 

 

 

Les nuits plus douces nous offrent encore des pluies d'étoiles flamboyantes !

 

 

 

 

 

 

 

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4 avril 2025 5 04 /04 /avril /2025 11:43
Mon pays était beau...

Encore une belle célébration du pays natal et de la vie rurale d'autrefois dans cette chanson de Jean Ferrat : Mon pays était beau... un titre et un texte empli de lyrisme, de nostalgie...

Le refrain qui ouvre la chanson oppose un passé fait de beauté, de simplicité, d'harmonie à un présent devenu invivable... L'imparfait suggère ce passé qui semblait immuable, éternel, alors que le présent vient rompre cette illusion...

L'harmonie qui régnait parvenait à rassembler "l'homme le cheval et le bois et l'outil" : l'humain, l'animal, l'arbre, l'objet étaient réunis, mis sur le même plan, comme unis par un lien indéfectible... L'homme et la nature ne pouvaient être dissociés, ils étaient intimement liés, comme le suggère bien l'énumération...

Mais de manière allusive, le poète évoque un "grand saccage" et fait ce constat amer :

 "Personne ne peut plus simplement vivre ici"

L'adverbe "simplement" est à prendre sans doute aussi dans son sens fort : avec simplicité... La vie simple a disparu, l'harmonie est rompue, sans doute en raison de la modernité qui s'est installée, qui a "saccagé" les paysages, fait fuir les gens...

Mais rien n'est dit explicitement : tout est suggéré...

L'évocation du présent se poursuit dans les vers suivants :

"Il pleut sur ce village
Aux ruelles obscures
Et rien d'autre ne bouge"

La pluie, l'obscurité, le vide, l'absence de mouvements, de vie restituent une ambiance faite de tristesse et de désolation... quoi de plus triste qu'un village abandonné ? On songe au roman de Giono : Regain... , Giono décrit lui aussi dans son oeuvre une harmonie, une véritable fusion de l'homme et de la nature. L'histoire est celle d'un village abandonné : Aubignane. Tous sont partis. Panturle se retrouve seul dans ce village de Haute-Provence battu par les vents au milieu d’une nature âpre et sauvage. 

 

Autre marque de désolation dans la chanson de Jean Ferrat : le silence qui règne dans ce village abandonné.

Et le poète en appelle à ce silence dans une apostrophe solennelle, avec des métaphores emplies de poésie :

"O silence
Tendre et déchirant violon
Gaie fanfare"

Associé paradoxalement à un instrument de musique, et à une fanfare, ce silence semble curieusement à la fois pénible et réconfortant... pénible car il marque une absence, une beauté disparue,  réconfortant parce qu'il permet un repli intérieur capable de préserver le souvenir de cette beauté passée essentielle...

Le poète en appelle même à ce silence comme une ultime protection, il devient un "grand manteau de nuit", il devient un refuge pour oublier la réalité présente trop déchirante... dans une vision onirique,il devient un oiseau aux "ailes géantes", magnifique image empruntée au monde de la nature et qui renvoie bien à cette "beauté sauvage" que regrette et désire le poète...

 

La mélodie douce restitue une harmonie et une mélancolie face à un monde qui semble perdu... elle se ralentit et devient plus triste encore lors de l'évocation du présent.

 

Pour mémoire : cette chanson sortie en 1980  a été écrite et composée par Jean Ferrat...

 

Les paroles :

https://genius.com/Jean-ferrat-mon-pays-etait-beau-lyrics

 


 

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30 mars 2025 7 30 /03 /mars /2025 12:22
Des poissons dans les nuages...

 

Des poissons dans les nuages, des poissons qui rêvent ou qui font rêver ? 

 

 

 

Des poissons magiciens qui traversent les nuages ?

 

 

 

On les voit sur le canal déambuler doucement dans des nuées vaporeuses... on les voit effleurer des flocons de nuées...

 

 

 

Un poisson doré se faufile avec élégance entre les nuages... Un autre traverse allègrement les branches d'un arbre...

 

 

 

Un autre encore, tel un fantôme, se meut avec souplesse et finit par se fondre dans des nuées légères, brumeuses...

 

 

 

 

On entend aussi sur le canal le doux murmure des oiseaux... Ainsi se rejoignent le monde céleste et le monde aquatique, par la magie de l'eau !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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23 mars 2025 7 23 /03 /mars /2025 13:15
Des éclairs blancs sur le miroir de l'eau...

 

En ce début de printemps, des pluies abondantes ont fait déborder le plan d'eau...

 

 

 

L'eau transparente, limpide s'est emparée des berges et les cygnes caracolent près de l'antique source, sur les replis des ondes...

 

 

Des éclairs blancs sur le miroir de l'eau...

 

 

 

L'eau ridée de vagues se pare de teintes chatoyantes, de moires aux couleurs nuancées de vert, de bleu...

 

 

 

On admire la parure de plumes éclatantes et ondoyantes d'un des cygnes, alors qu'il s'avance près de la rive... Quelle grâce infinie !

 

 

Nuées cotonneuses, aériennes, légères sur le plan d'eau... Magnifique ondoiement de plumes sous le vent !

 

 

Les reflets bleutés de l'eau magnifient les robes lumineuses des deux oiseaux...

 

 

 

 

 

 

 

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16 mars 2025 7 16 /03 /mars /2025 12:42
Le regard fascinant du chat...

 

A travers les feuillages, il m'observe de son oeil vert en amande, cerclé de noir...

 

 

Quelle concentration ! Quelle curiosité !

 

 

Dès qu'il m'a aperçue, il s'est réfugié dans les fourrés pour m'épier et savoir si un quelconque danger le menaçait...

 

 

 

Les oreilles dressées, il ne me quitte pas des yeux, attentif à chacun des mes mouvements...

 

 

 

Le temps pour moi d'admirer sa belle robe blanche, son masque ombré de brun au dessus de son regard fixe...

 

 

 

 

Le chat nous donne ainsi des leçons d'attention, de curiosité, de beauté !

 

 

 

 

 

 

 

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9 mars 2025 7 09 /03 /mars /2025 12:33
Premières fleurs...

 

Premières fleurs qui annoncent le printemps... des parfums nouveaux et  légers s'envolent dans le jardin...

 

 

Des tourbillons de fleurs de viburnum aux teintes lumineuses, des fleurs qui rayonnent de candeur... Quelle élégance dans les tons pastels de blanc, de rose !

 

 

 

Des genêts d'Espagne déploient leurs papillons de fleurs aux éclats de lumières...

 

 

 

Des pâquerettes éclairent  le gazon de leurs teintes solaires...

 

 

 

De petites fleurs bleues de romarin répandent leurs senteurs de soleil, de garrigue...On y voit les splendeurs du sud, de grands ciels bleus balayés par le vent, les collines de Provence...

 

 

 

 

Un mimosa nous éblouit de ses panaches aux couleurs d'or...  et encore des bouquets tourbillonnants de viburnums dans le jardin ! 

 

 

 

 

 

 

 

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7 mars 2025 5 07 /03 /mars /2025 12:44
Restera-t-il un chant d'oiseau ?

 

Une chanson interprétée par Jean Ferrat qui évoque la disparition possible des oiseaux, un sujet dont on parle peu face aux menaces de guerres qui envahissent la planète...

Prête-t-on encore la moindre attention aux oiseaux ? Dans nos villes, leurs chants s'effacent déjà dans le bruit des moteurs de voitures... De nombreuses espèces disparaissent aussi, on ne les voit plus...

 

Dès le début de la chanson, une question désabusée nous est posée :

"Que restera-t-il sur la terre
Dans cinquante ans"

Et les constats qui suivent sont effrayants : la pollution est partout dans "les rivières, les fleuves, les océans", et nous l'acceptons, comme le suggère l'emploi du pronom indéfini "on" et du présent de l'indicatif :

"On empoisonne les rivières
Les océans
On mange des hydrocarbures
Que sais-je encore"

Le verbe "empoisonner" est particulièrement fort et souligne comme une volonté d'anéantir et de détruire cette ressource si précieuse : l'eau... Le problème, c'est que les hommes en sont eux-mêmes victimes en "mangeant des hydrocarbures"...

Et de citer un exemple concret : 

"Le Rhône charrie du mercure
Des poissons morts"

Toute la chaîne alimentaire est ainsi saccagée...

 

Le refrain vient alors s'inquiéter de l'avenir sombre réservé aux "enfants des temps nouveaux" : "Restera-t-il un chant d'oiseau". Telle est la question désabusée que pose le poète se souciant de la planète et de l'avenir des enfants...

 

Une expression familière vient ensuite souligner encore la folie de nos sociétés : 

"Le monde a perdu la boussole".

Le "pétrole, l'atome" règnent en maîtres : l'un pollue nos "plages", l'autre s'impose comme un nouveau Dieu, "un Seigneur", à qui l'on voue un culte...

Et le poète s'inquiète de cette prolifération de l'atome : 

"Qu'en ferons-nous c'est une affaire
Qui me fait peur"

 

Le constat qui suit est désolant : 

"A peine le malheur des hommes
Est-il moins grand
Que déjà pourrissent les pommes
Des nouveaux temps"

Et le dernier couplet est un appel insistant aux enfants grâce au procédé de répétition et à l'emploi de l'impératif :

"Enfants enfants la terre est ronde
Criez plus fort
Pour que se réveille le monde
S'il n'est pas mort"

Mais ce dernier vers démontre encore l'apathie de notre monde face au désastre écologique que nous connaissons.

 

Magnifique chanson mise en valeur par la voix chaleureuse de Jean Ferrat ! La mélodie lancinante se fait plus douce et flûtée dans le refrain avec l'évocation du chant des oiseaux menacé de disparition...

 

Pour mémoire :

Les paroles de cette chanson sortie en 1962 ont été écrites par Claude Delécluse...

 

Les paroles :

 

https://genius.com/Jean-ferrat-restera-t-il-un-chant-doiseau-lyrics


 

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