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14 mars 2025 5 14 /03 /mars /2025 12:53
Les belles étrangères qui vont aux corridas...

 

Une chanson qui évoque la corrida, toute en nuances... une chanson interprétée par Jean Ferrat...

La mélodie joyeuse nous entraîne, dès le début, dans l'ambiance festive d'une corrida... un sifflet empli de gaieté, d'enthousiasme ouvre la chanson.

 

Le regard se porte alors sur "Les belles étrangères Qui vont aux corridas", une vision idyllique d'un spectacle qui attire un public de choix, des femmes venues sans doute de loin pour assister à la corrida, des femmes riches puisque le regard s'attarde aussi sur "leur chapeau huppé". La corrida est ainsi associée à la beauté, à la musique, elle est aussi présentée comme un loisir pour touristes riches.

On  voit même ces belles étrangères "se pâmer d'aise devant la muleta", une expression très forte, une hyperbole qui traduit un ravissement infini, une admiration sans bornes.

 

Et, pourtant, la fin du premier couplet révèle une autre réalité : soudain, ces belles étrangères "Ont le teint qui s'altère À l'heure de l'épée".

Sous les apparences festives, elles découvrent l'horreur de la corrida simplement suggérée par l'évocation de l'épée destinée à tuer le taureau... tout un art de la suggestion !

 

Et soudain, on entend une voix qui pourrait être celle d'un défenseur et d'un amateur de la corrida, qui se moque de la sensibilité des détracteurs de ce spectacle : 

"Allons, laissez-moi rire
On chasse on tue on mange
On taille dans le cuir
Des chaussures, on s'arrange"

L'emploi du pronom indéfini "on" suggère que tous les hommes s'accommodent bien de la mort des animaux, dans d'autres circonstances : la chasse, la nourriture, l'utilisation du cuir...

Et l'évocation des "abattoirs" vient compléter cet argumentaire, d'autant que les boeufs y sont "traînés"... et alors "La mort ne vaut guère mieux Qu'aux arènes le soir"...

 

Mais le regard se porte à nouveau sur les belles étrangères, alors que "montent les clameurs de la foule"... on retrouve une ambiance festive et voilà que ces étrangères "se lèvent les premières En se tenant le coeur..."

Le coeur symbole qui représente traditionnellement le centre des émotions, de l'affectivité est évoqué pour mettre en évidence le trouble produit par le spectacle qui se déroule dans les arènes.

Et dès lors, plus question pour elles de rêver  au plus célèbre des toreros, Ordóñez.

 

Et voici que s'élève, cette fois, la voix d'un opposant à la corrida, répondant à l'amateur de ce spectacle... on retrouve la même formule de dérision au début :

"Allons laissez-moi rire
Quand le toro s'avance
Ce n'est pas par plaisir
Que le torero danse"

Cet opposant fustige le principe même de la corrida : le danger, la mort érigés en spectacle de "danse".

L'explication qui est donnée de cet engouement pour la corrida, c'est qu'elle a une dimension sociale : en Espagne, on envoie des enfants risquer leur vie dans les arènes pour essayer d'échapper à la misère...

Le choix qui leur est donné se résume alors à cette alternative scandaleuse : "La faim ou le toro".

 

Dans les derniers vers, on voit "Les belles étrangères Quitter leur banc de pierre Au milieu du combat".

On perçoit là tout un art du sous entendu : elles ne peuvent supporter la violence et l'horreur de ce spectacle sanguinolent et elles quittent les arènes.

Le narrateur ne décrit pas l'horreur de ce spectacle mais en suggère ainsi d'autant mieux toute la brutalité et l'ignominie...

Et comment ne pas voir une note d'humour dans cette qualification appliquée aux belles étrangères : "Végétariennes ou pas" ?

C'est là comme un écho contre les arguments des défenseurs de la corrida qui se moquent de la sensibilité des anti corridas...

Sans être végétarien, on peut percevoir l'horreur de ce spectacle où la mort est longuement préparée et mise en scène...

 

La mélodie emplie de gaieté nous transporte dans l'ambiance d'une corrida, mais elle se ralentit et s'interrompt même lors de l'évocation de la mort dans les arènes et lors du rappel de la misère sociale qui pousse le torero à combattre des toros.

 

Magnifique chanson qui met en évidence le fait que, sous des apparences clinquantes (beauté, richesse, musique) se cachent la mort, la peur, l'horreur, la misère de la corrida...

 

Pour mémoire : 

Les paroles de cette chanson sortie en 1965 ont été écrites par Michelle Senlis, la musique composée par Jean Ferrat.

 

Les paroles : 

https://genius.com/Jean-ferrat-les-belles-etrangeres-lyrics

 

Vidéo :

https://youtu.be/Gf-UmwOAHpE?si=isopkn1OqjXO52-_

 

D'autres chansons sur la corrida : 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/ces-chansons-qui-font-l-actu/ces-chansons-qui-font-l-actu-le-taureau-ou-le-torero-de-quel-cote-est-la-chanson_4366563.html

 

 Et d'autres belles chansons de Ferrat :

 

https://rosemar.over-blog.com/search/ferrat/

 

 

https://rosemar.over-blog.com/2016/09/pourtant-que-la-montagne-est-belle.html

 

https://rosemar.over-blog.com/2016/03/vos-siecles-d-infini-servage-pesent-encore-lourd-sur-la-terre.html

https://rosemar.over-blog.com/2018/01/je-n-en-finirai-pas-d-ecrire-ta-chanson-ma-france.html

 

https://rosemar.over-blog.com/2020/03/deux-branches-de-tilleul-entrent-par-la-fenetre.html

 

https://rosemar.over-blog.com/article-les-saisons-122821567.html

 

https://rosemar.over-blog.com/article-j-ai-froid-114968871.html

 

https://rosemar.over-blog.com/2024/11/l-amour-est-cerise.html

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28 février 2025 5 28 /02 /février /2025 13:04
Tangos y otras cosas... la suite


Un merveilleux voyage de l'Espagne à l'Amérique du Sud, du romantisme au tango autour des grands maîtres de la guitare classique (de Fernando Sor à Heïtor Villa-Lobos) et des grands compositeurs argentins (de Carlos Gardel à Astor Piazzolla)... c'est ce que nous a offert le guitariste Ludovic Michel, lors du Festival de la Biographie..

Et tout d'abord, au cours de cette deuxième partie du récital, Ludovic Michel évoque la carrière de Carlos Gardel :

" Carlos Gardel qui était une star mondiale incontournable dans les années 30, forma un duo  avec le poète Alfredo Le Pera. On ne reviendra pas sur ses origines, française, uruguayenne, cela fait partie de la légende du tango...

Quoi qu'il en soit, l'oeuvre et la voix de Carlos Gardel ont été classées Mémoire du monde de l'UNESCO depuis 2003 et on présente l'artiste comme un chanteur argentin, né en France.

Carlos Gardel comme le tango appartiennent désormais au monde entier. C'est peut-être son dernier chef d'oeuvre que je vais vous interpréter, un" tango cancion" comme on l'a surnommé, parce qu'il chantait vraiment, c'est l'un des premiers à avoir chanté le tango. Il l'a composé peu de temps avant son tragique accident d'avion, le 24 juin 1935 à Medellin, en Colombie, en compagnie d'Alfredo Le Pera et de tous ses musiciens : El dia que me quieras, Le jour où tu m'aimeras..."

On est sous le charme de cette douce mélodie aux sonorités envoûtantes, interprétée à la guitare.

 

Ludovic Michel nous présente l'extrait suivant :

"Une balade sur les sentiers du tango nous ramène parfois au point de départ, et notamment en Europe, avec la valse et cette charmante valse d'Hector Stamponi et d'Enrique Francini : Morceau de ciel. Enrique Francini, grand violoniste virtuose qui lui aussi a fait partie du Quinteto Real et Hector Stamponi, pianiste, compositeur, qui fut baptisé par Astor Piazzolla lui-même comme étant le Strauss de Buenos Aires."

On écoute alors avec ravissement ce joli morceau de ciel qui nous emporte dans un tourbillon de notes...

 

"Avec la valse, on va y rester, le temps de ce petit morceau et revenir au romantisme avec un grand compositeur pour guitare Francisco Tarrega qui nous a laissé cette pièce absolument sublime : Recuerdos de la Alhambra, ce magnifique ensemble palatial que l'on trouve à Grenade." nous dit Ludovic Michel.

On se laisse alors  entraîner par ces souvenirs de l'Alhambra, aux sonorités envoûtantes...

 

Ludovic Michel reprend la parole : 

"On ne peut pas parler de romantisme sans parler des nectars qui exaltent les sentiments et qui colorent nos nuits de désirs, de tristesse ou encore de solitude. Enrique Cadicamo a fait un poème fabuleusement mis en musique par le compositeur argentin Juan Carlos Cobian, et qui est peut-être à ce jour l'un des plus beaux tangos : Los Mareados, Les Grisés, Les Eméchés... cette ode à l'ivresse a fait les frais de la censure sous la dictature militaire pour en nettoyer toute référence à l'alcool."

Et on est ébloui par ce tango enivrant !

 

"Maintenant, je vais vous interpréter le plus beau tango du monde pour certains et le plus laid des tangos pour d'autres comme pour Astor Piazzolla et Jorge Luis Borges qui détestaient ce tango qui pourtant est devenu l'hymne du tango, et qui est un tango uruguayen : La Comparsita..." poursuit Ludovic Michel...

On écoute alors ce tango très rythmé, un des plus connus...

 

"Qui mieux qu'Astor Piazzolla pour achever ce voyage, lui qui se rêvait compositeur de musique classique, après avoir écouté Jean Sébastien Bach dans la cour de son immeuble, et avant de renaître au tango, grâce aux conseils avisés de son professeur de composition à Paris, Nadia Boulanger ? nous dit Ludovic Michel.

Alors, tout à l'heure, je vous ai parlé de ce tragique accident de Carlos Gardel, à Medellin, le 24 juin 1935 : il revenait d'une tournée en Europe avec ses musiciens. En 1935, Astor Piazzolla a 13 ans, et Astor Piazzolla devait faire partie de cette tournée. A 13 ans, son papa lui a dit : "Non, non, mon fils, tu restes ici, tu ne pars pas en Europe."

Voilà à quoi tient peut-être l'histoire musicale du tango. Astor Piazzolla a composé l'un de ses plus beaux tangos pour le film Henri IV de Marco Bellocchio : Oblivion..."

 

 Oblivion de Piazzolla nous enveloppe alors dans ses notes envoûtantes emplies d'émotion et de sensibilité... Cette oeuvre traite musicalement le douloureux sentiment de l’oubli –  "oblivion" étant le terme poétique en anglais désignant cette pénible réalité. 

 

Merci à Ludovic Michel pour ce merveilleux moment de culture et de passion musicales ! 

 

https://www.radiofrance.fr/francemusique/podcasts/guitare-de-legende/guitares-de-legende-recuerdos-de-la-alhambra-de-francisco-tarrega-1852-1909-5815928

 

 

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21 février 2025 5 21 /02 /février /2025 13:32
Tangos y otras cosas...

 

Un merveilleux voyage de l'Espagne à l'Amérique du Sud, du romantisme au tango autour des grands maîtres de la guitare classique (de Fernando Sor à Heïtor Villa-Lobos) et des grands compositeurs argentins (de Carlos Gardel à Astor Piazzolla)... c'est ce que nous a offert le guitariste Ludovic Michel, lors du Festival de la Biographie...

 

Le récital s'ouvre sur le magnifique Libertango du compositeur argentin Astor Piazzolla, une oeuvre dont le titre  mêle les mots "libertad et "tango".

 

Et Ludovic Michel nous raconte alors son parcours :

"Je suis né au tango un soir de décembre. Alors, on raconte que naître un soir de décembre peut parfois être annonciateur de bonnes nouvelles et j'étais loin de m'imaginer que cet univers musical serait pour moi synonyme de résurrection. Rien ne me prédestinait, pourtant, à succomber aux sanglots langoureux des maîtres de cette discipline, et même à observer, des heures durant, ces corps enlacés, à la démarche cadencée et à l'élégance certaine.

Alors, c'est la Lorraine dans mes bagages, la guitare chevillée au coeur que j'ai atterri à l'âge de 18 ans au conservatoire national supérieur de musique de Paris, bien décidé à conquérir Mozart et les grands classiques."

 

On écoute alors les variations sur un thème de la Flûte enchantée de Mozart du compositeur espagnol et guitariste virtuose, Fernando Sor, un air empli de charme, de gaieté : un pur bonheur !

Ludovic Michel évoque ensuite ce musicien Fernando Sor : "un personnage atypique, tout d'abord au service de la duchesse d'Alba, il a soutenu ensuite les troupes napoléoniennes, ce qui l'a contraint à l'exil, une fois la défaite actée. Traversant l'Europe de Londres à Moscou, il posa définitivement ses bagages à Paris...

Une des portes par lesquelles on entre dans cet univers, c'est bien la porte de l'exil... l'autre porte qui nous mène au coeur du tango est aussi bien sûr celle des sentiments, de l'amour, de la passion, mais également celle de la jalousie, de la trahison, de la colère. Quel autre mouvement culturel aussi bien littéraire, pictural, que musical a su définir lui aussi bien l'expression de tous ces sentiments sinon le romantisme ?

Chez les romantiques, comme dans le tango, tout est psychodrame absolu, ampleur dramatique, nostalgie infinie.

Encore jeune étudiant au conservatoire, un livre sur ma table de chevet, le Werther de Goethe, un disque sur ma platine, celui du Sexteto Major, grand orchestre de tango des années 80, et créateur du célèbre spectacle "Tango Pasion", qui a fait le tour du monde et qui a apporté le tango en Europe, dans les années 80...

Werther qui lui également dut se résigner à l'exil, après sa rencontre lors d'un bal avec son impossible amour, Charlotte promise à un autre. Seule la mort l'en délivra. On peut dire qu'au 18ème siècle, Werther était déjà un peu un tango."

 

On est ensuite ébloui par ASTURIAS d'Isaac Albeniz, qui "est à la fois passionné, mélancolique et romantique", comme le présente Ludovic Michel...nous voilà saisis, littéralement subjugués par la vivacité puis la délicatesse de cet air célèbre d'Isaac Albeniz...

 

"Et maintenant TANGO, nous dit Ludovic Michel, avec Horacio Salgan, grand réformateur du célèbre  Quinteto Real. (Le Quinteto Real était un groupe de tango de premier plan fondé par Horacio Salgán en 1960. Ses premiers membres comprenaient Salgán lui-même au piano, Pedro Laurenz au bandonéon). Pourquoi commencer avec Horacio Salgan ? Parce qu'il aura traversé toute l'histoire du tango du 20ème siècle : né en 1916, et mort en 2016, il aura côtoyé et travaillé avec tous les plus grands artistes du 20ème siècle, chanteurs, danseurs, musiciens.  

Même le grand pianiste classique Arthur Rubinstein ne manquait jamais l'occasion de lui rendre visite lors de ses concerts à Buenos Aires pour que Salgan lui joue ses tangos préférés et notamment "A fuego lento, A petit feu", qui s'inspire du célèbre Air de la calomnie de l'opéra Le Barbier de Séville de Rossini : un thème lancinant qui se répète sans cesse, pour se finir dans une grande variation finale assez virtuose qui est un peu la tradition dans les tangos instrumentaux."

Et Ludovic Michel nous joue ce tango au rythme captivant... puis, évoque le rôle essentiel des femmes inspiratrices de tangos :

"Les femmes sont incontournables avec le tango et je dirai même qu'elles en sont les principales inspiratrices et Malena en est l'incarnation parfaite... tango mythique de Homero Manzi et Lucio Demare, dont la légende raconte que le compositeur aurait écrit la musique en un quart d'heure, sur le coin d'une table, après avoir lu les vers du poète.

Mais la grande question que se sont posée tous les historiens du tango est : qui est Malena ? Malena Toledo ? Azucena Maizani ? Tita Merello ? Mercédès Simone ? Toutes de grandes chanteuses... Malena n'est peut-être pas une seule femme mais toutes les femmes qu'Homero Manzi a aimées dans sa vie...

Malena est peut-être la synthèse poétique de toutes ces femmes réelles ou fantasmées..."

On est subjugué par cette douce mélodie, emplie de tendresse et d'amour : Malena...

 

"Il n'y a pas que désolation et tristesse dans le tango, nous dit encore Ludovic Michel, on peut également se réchauffer aux couleurs de la joie, de la gaieté, comme dans cette milonga de Pedro Laurenz, la Milonga de Mis Amores, la Milonga de Mes Amours... on reste toujours dans le même thème, évidemment.

La milonga est une danse beaucoup plus gaie, beaucoup plus rapide que le tango, elle est née au milieu du 19ème siècle dans les faubourgs de Buenos Aires et de Montevideo d'un mélange de candombe afro-argentin et de habanera cubaine...

Etant antérieure au tango, c'est elle également qui a donné son nom au lieu où on pratique ces danses : on ne va pas danser au bal mais à la milonga, et l'on y danse trois styles de rythmes différents, le tango, la milonga et la valse..."

 

On se laisse alors emporter par le tempo rapide et envoûtant de la Milonga de Mis Amores...

 

Merci à Ludovic Michel pour ce somptueux récital mêlant récit et musique : un moment  enchanteur !

 

A suivre...

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17 février 2025 1 17 /02 /février /2025 12:41
Donald Trump sous le regard de Platon...

Dans son ouvrage Et si Platon revenait, Roger-Pol Droit imagine que Platon revient et qu'il observe nos sociétés, nos façons de vivre : Platon observe nos smartphones, découvre les attentats terroristes, scrute nos dirigeants politiques.

Et un chapitre est consacré à Donald Trump...

Platon le compare à Thrasymaque, le sophiste... un homme violent qui "transpire, rougit, manie l'injure... il explique comme Trump que la justice, la vraie, consiste dans la domination du plus fort, dans les intérêts de ceux qui imposent aux autres leur puissance."

"Quand ce président exalte les intérêts des Etats-Unis, des riches, des multinationales, des Blancs, des Américains de souche, quand il déclare qu'il est juste de les défendre, eux et eux seuls, il fait du Thrasymaque sans le savoir...

 

Pour Trump et pour ce personnage de Platon, le juste, l'homme à principes, qui vit selon les lois et la morale, est toujours un loser. Son respect des règles assure sa défaite, en toutes circonstances. Son honnêteté scrupuleuse le met en position d'infériorité partout." précise Roger-Pol Droit.

 

Et il rajoute : "Comme Thrasymaque, Trump refuse les vraies discussions, les démonstrations, les débats argumentés. Il ne dialogue pas, il assène. Et quand il ne peut monologuer, marteler ses convictions, il cesse de répondre...

 

Donald Trump paraît plus fruste et plus vulgaire que son alter ego athénien. La vérité n'est jamais son souci. Ou plutôt, il estime pouvoir l'enjoliver, l'agrémenter à sa guise... Il truque la vérité : c'est là une technique de vente. La réalité étant toujours moins bonne que les acheteurs ne le souhaitent, il est indispensable de la présenter améliorée. Ou au contraire plus noire, plus dégradée, quand il s'agit de fourguer un remède...

Rendre le réel plus attirant, plus menaçant, selon les cas, c'est ce que Trump nomme "hyperbole véridique"...

Pour Trump, il s'agit de provoquer, de faire montre de courage, de feindre l'assurance et la détermination, en espérant que cette illusion théâtrale ait quelques effets dans la réalité...

Donc, aucune éthique de la parole, avec Trump..."

 

On le voit bien : Trump est avant tout un homme de spectacle, il fait le show : tous les projecteurs sont tournés vers lui et il adore !

Mais quand la politique devient un spectacle, un show permanent, il y a tout de même de quoi s'inquiéter. Depuis son investiture, il fonctionne à un rythme d’enfer, multipliant les décrets et les déclarations tonitruantes. Trump est souvent dans la boursouflure...

En début de semaine, Donald Trump avait déclaré que si le Hamas ne libérait pas les 76 otages qu’il détenait samedi à midi, Israël était libre de reprendre les combats et de déchaîner  "l’enfer" sur le groupe terroriste palestinien. Boursouflure...

Dans un discours brutal à Munich, le vice-président américain J D Vance a accusé les Européens de bafouer la liberté d’expression. Boursouflure encore !

Trump est surtout au service du monde de l'argent, des financiers, et de la technologie...

 

Source :

https://www.babelio.com/livres/Droit-Et-si-Platon-revenait/1035060

 

 

 

Donald Trump sous le regard de Platon...
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7 février 2025 5 07 /02 /février /2025 14:40
Chico et les Gypsies au Festival de la Biographie...

 

Un magnifique moment musical avec ce concert de guitares donné par Chico et les Gypsies, lors du Festival de la Biographie à Nîmes...

 

Le concert s'ouvre avec ce morceau : Baila Me, une belle chanson d'amour, une belle invitation aussi à danser et à chanter... et aussitôt, tout le public se met à chalouper, au rythme des guitares...

 

Puis, on écoute un somptueux quatuor de guitares, une musique envoûtante : quelles envolées de notes ! Etourdissant !

 

On est encore sous le charme de cette magnifique interprétation de la chanson : Historia De Un Amor... Quelle passion dans les mots de cette chanson !

Ya no estas más a mí lado, corazón,
Tu n'es déjà plus à coté de moi, mon cœur,
Y en al alma solo tengo soledad,
Et dans mon âme j'ai seulement de la solitude,
Que si ya no puedo verte,
Si je ne peux te voir,
Porque Dios me hizo quererte,
Pourquoi dieu m'a fait t'aimer,
Para hacerme sufrir más.
Pour me faire souffrir plus.

Fuiste toda la razón de mí existir.
Tu as été toute la raison de mon existence.
Adorarte para mí fué religión.
T'adorer était pour moi ma religion.
En tus besos yo esperaba,
Dans tes baisers j'attendais,
El calor que me brindaba,
La chaleur que tu m'offrais,
El amor y la pasión.
L'amour et la passion.

Es la historia de un amor,
C'est l'histoire d'un amour,
Como no hay otra iguál,
Comme il n'y en a pas d'autre égal...

 

On reconnaît ensuite ce chant célèbre : Bella ciao. Les paroles ont été écrites fin 1944 sur la musique d'une chanson populaire que chantaient au début du XXe siècle les mondines, ces saisonnières qui désherbaient les rizières de la plaine du Pô et repiquaient le riz, pour dénoncer leurs conditions de travail.

Ce chant de travail a été repris par la résistance italienne pendant la seconde guerre mondiale.

Ce chant est ensuite devenu un hymne à la résistance et l'antifascisme dans le monde entier.

 

Mario, le fils de Chico interprète alors une des chansons les plus célèbres de Charles Aznavour : La Bohème. Il chante la version des Gypsies... magnifique moment de nostalgie !

"La bohemia, la bohemia
Era el amor, felicidad
La bohemia, la bohemia
Era una flor de nuestra edad

La bohème, la bohème
C'était l'amour, le bonheur
La bohème, la bohème
Elle était une fleur de notre âge"

 

Du rythme encore et de la passion avec cet air : Bamboleo !

 

Puis, on écoute avec bonheur une chanson d'amour qui commence avec l'évocation d'un rêve, une vision onirique : Voler dans le ciel infini, emporté par le vent... voler comme un oiseau, le rêve de bien des humains... Volare !

Et pour rejoindre le ciel, le personnage qui parle à la première personne auquel on peut donc facilement  s'identifier dit : "J'ai peint mes mains et mon visage en bleu"

Et voilà notre personnage kidnappé par le vent, en train de voler et chanter son bonheur de s'évader "Plus haut que le soleil et plus haut encore
Tandis que le monde disparaissait lentement, loin là-bas".

La chanson devient, ensuite, une belle déclaration d'amour directe avec l'emploi de la deuxième personne du singulier : "tes beaux yeux bleus" qui sont comparés à "un ciel étoilé."

Des yeux qui font rêver encore, qui prolongent le bonheur de voler dans un plaisir absolu...et dans un oubli total du monde extérieur...

 

Enfin, on se laisse bercer par cette version mélancolique de la chanson Comme d'habitude...

"Yo se que no vendras
Por eso ya
Tanto la olvido
Dejar un nuevo amor
Tanto mejor
Ay como el mio
Deja e ir a vivir
En este mundo de tristeza
Deja e ir a vivir
A mi manera

Je sais que tu ne viendras pas,
C'est pourquoi déjà,
Je t'oublie tant.
Pour laisser un nouvel amour
Tellement meilleur,
Oh comme le mien.
Partir et aller vivre
Dans ce monde de tristesse.
Partir et aller vivre
À ma manière"

 

Bravo et merci aux musiciens qui ont enchanté le public venu nombreux assister à ce concert...

 

 

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26 janvier 2025 7 26 /01 /janvier /2025 13:28
Mystères et surprises du temple de Diane...

 

Près de la source, dans l'antique sanctuaire du culte impérial, voici le temple de Diane ! Un temple préservé d'une ruine totale parce qu'il devint vers l'an mille un monastère des filles de l'ordre de Saint-Benoît...

 

Temple de Diane ? Rien n'est moins sûr... Temple de l'eau ? Bibliothèque ? On ne sait pas...

 

Mais pourquoi cette appellation : Temple de Diane ? Le temple est tout près d'une colline boisée, lieu idéal pour la déesse de la chasse Diane...

 

En tout cas, un lieu entouré de mystères, et  d'autant plus séduisant...

Un temple de vieilles pierres patinées par le temps... refuge pour les pigeons...

 

Et le lieu est encore plus séduisant quand il accueille des spectacles...

Spectacles de chant, de musique, de théâtre, de danse...

 

Ce jour-là, des déesses se sont invitées sous les voûtes de l' antique monument...

Cinq déesses, aux longs cheveux dansent avec grâce sous les yeux émerveillés des visiteurs...

On admire leurs mouvements en cadence, leurs cheveux qui volent, leur enthousiasme dans ce lieu mystique...

Un joli ballet de déesses dans le temple...

 

Musique, chant des cigales viennent souligner la beauté des lieux et du spectacle...

 

 

 

 

 

 

 

 

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12 janvier 2025 7 12 /01 /janvier /2025 13:43
Beauté du chat qui joue...

 

Installé sur le toit d'une voiture, voici le chat qui joue, folâtre, gracieux, il part à la renverse, il s'étire, se prélasse...

 

 

 

 

Le temps d'admirer sa fourrure soyeuse, blanche et tigrée, le temps de savourer sa souplesse, son élégance, ses facéties, son espièglerie...

 

 

 

 

Le voilà qui s'amuse de rien : une feuille, un petit caillou... qu'il agrippe, qu'il mordille...

 

 

 

Il lance sa patte, comme pour s'emparer du caillou...

 

 

 

 

Patte de velours ! Un peu de toilette... et soudain, le chat s'aperçoit de ma présence : le voilà qui scrute l'objet que je tiens entre les mains...

 

 

Beau regard vert, transparent au dessus de son minois doré...

 

 

 

Quelle splendeur !

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 janvier 2025 5 10 /01 /janvier /2025 13:34
Une déambulation féerique...

 

Pendant les fêtes de Noël, une déambulation féerique a été organisée dans les rues de Nîmes, produite par la compagnie Transe Express.

Cette troupe de théâtre de rue a livré une magnifique représentation urbaine alliant arts de la rue, musique et théâtre. Spécialisée dans les créations aériennes, Transe Express en a mis pleins les yeux aux milliers de spectateurs présents.

 

Trois poupées géantes aux robes crinolines démesurées ont déambulé, tels des jouets sortis d’un vieux coffre. Les chanteuses lyriques étaient perchées à 5,50 mètres de hauteur. Elles ont enchanté le public avec un répertoire varié. Compositions originales, grands classiques d’opéra, chansons populaires françaises et italiennes, le public était ravi.

Les artistes étaient accompagnées par des percussionnistes durant toute la représentation. Maquillés et costumés, les musiciens ont aussi livré des petites scénettes de théâtre. Ce splendide spectacle a émerveillé petits et grands...

 

Le spectacle débutait dans un cadre prestigieux : devant la Maison Carrée illuminée... on pouvait alors admirer ce temple romain vieux de plus de 2000 ans ! Le temple était, en ce soir de fête, couronné par la pleine lune et une étoile brillante à souhait... et déjà le spectacle s'annonçait plein de promesses.

 

Lumières ! Les robes des chanteuses s'illuminaient, au son des tambours : des couleurs éclatantes dans la nuit !

 

Bientôt, les chanteuses entonnaient des airs d'opéras, des extraits de Carmen... elles fendaient la foule pour descendre le boulevard...

 

Puis, elles nous offraient une chanson napolitaine bien connue : Funiculi, Funicula...

 

Enfin, on pouvait écouter un extrait  de Nabucco de Verdi : le choeur des esclaves...

 

Merci et bravo à tous ceux qui ont participé à ce spectacle de fête : chanteuses, musiciens, actrices, acteurs...

 

 

 

 

 

Photo et vidéos : rosemar

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6 janvier 2025 1 06 /01 /janvier /2025 12:52
Les SATURNALES à l'honneur à Nîmes...

 

Les Saturnales : cette fête romaine trop peu connue a été mise à l'honneur lors d'une projection sur la Maison Carrée de Nîmes... un cadre idéal pour évoquer cette fête antique...

Pour mémoire : les Saturnales étaient célébrées  du 17 au 23 décembre en l'honneur de Saturne, divinité réputée avoir introduit l'agriculture et les arts. C'était la saison où les travaux agricoles s'achevaient, une fête joyeuse au cours de laquelle les activités habituelles étaient suspendues.

Pendant une semaine, l’ordre social était inversé et il était courant de voir des esclaves bénéficier temporairement d’une certaine liberté. Les Saturnales représentent un moment festif, où l’on mange et boit parfois avec excès, où l’on s’échange des cadeaux.
 

Avec ces fêtes, on se préparait à la nuit la plus longue de l'année et on célébrait aussi le retour de l'allongement des jours, et donc la victoire de la lumière sur les ténèbres, annonce des récoltes futures.

 

Soudain, des lumières sur les colonnes et le fronton de ce temple romain, vieux de plus de 2000 ans ! Et l'inscription Les SATURNALES s'affiche en lettres majuscules sur la façade de l'édifice...

Un vase se profile : un vase antique magique, comparable à la lampe d'Aladin, qui éclaire le public à travers les différents tableaux.

Puis, on voit tourner la roue du temps et des heures : la journée d'un Romain se divise en douze heures de jour, comptées à partir de l'apparition du soleil le matin jusqu'à sa disparition le soir, le milieu du jour (meridiem) correspondant à notre midi. 

 

Lune et soleil défilent sur le fronton, pour marquer l'écoulement du temps, des jours et des nuits... puis la lumière, le soleil envahissent la façade et la date du début des Saturnales apparaît : 17 décembre...

 

Que la fête commence ! Des cadeaux, une musique joyeuse, des bougies qui dansent sur l'édifice... des décorations, le vase de Saturne qui tourbillonne, des masques, des danses...

 

Des colonnes antiques surgissent, et soudain les colonnes de la Maison Carrée se couvrent de jeux de dés colorés qui tourbillonnent. En effet, fête de l'abondance partagée, les Saturnales sont aussi la fête du Hasard : c'est la seule occasion où il était permis aux esclaves de jouer aux jeux de dés...

 

C'est aussi la fête des apparences : on offre des cadeaux qui ne valent rien, des objets en pâte et en argile qui sont des friandises en trompe-l'oeil et on voit défiler ces cadeaux derrière les colonnes de la Maison Carrée.

Rien de vrai ce jour-là : ni l'égalité entre les hommes, ni les cadeaux que l'on se fait...

La lumière, des oiseaux, les portes, les fenêtres décorées avec de la verdure qui pousse annoncent les beaux jours à venir...

 

Un bien joli spectacle donné à l'occasion des fêtes de Noël... 

 

La fête de Noël est l’une des plus grandes fêtes chrétiennes, mais c’est aussi l’une des plus anciennes, qui puise ses origines dans les fêtes du dieu romain Saturne, il y a de cela maintenant plus de 2500 ans !

 

 

 

 

 

https://nunc.ch/saturnales/

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3 janvier 2025 5 03 /01 /janvier /2025 12:30
Un concert de Noël tout en douceur...

 

La chorale Calliopé accompagnée de l’ensemble à cordes Eclisses et de l’Ensemble Vocal de Sommières, sous la direction de Laurent Richard nous a offert un concert de Noël empli de charme et de douceur...

Pour cette année, c'est l'ensemble à cordes Eclisses constitué de jeunes musiciens qui assurait la partie instrumentale, complété par l'orgue.

Le concert comportait deux parties, une première partie purement instrumentale et une seconde avec le choeur.

 

On écoute d'abord un extrait de la cantate 156 de Bach : une musique divine, apaisante... C'est Laurent Richard qui nous fait entendre ses talents d'hautboïste. Un moment de grâce...

 

Place à trois pièces de Mendelssohn : pièces pour la veillée de Noël... trois morceaux qui nous bercent et nous font rêver... des pièces courtes faciles à jouer pour de jeunes musiciens...
 

On aime la légèreté, la douceur de la pizzicato Polka de Strauss : quand le violon devient un instrument de percussion... tout le morceau est joué avec un doigt, sans archet !

 

Et voici que la chorale rentre en scène pour interpréter un air de Cherubini : Veni Jesu Amor mi... comme une douce prière...

Puis, c'est le magnifique aria de Haendel :  "Lascia ch'io pianga" : Quelle simplicité émouvante et quelle musique harmonieuse ! les voix de la chorale se croisent dans une interprétation divine...


"Lascia ch'io pianga                                           
Mia cruda sorte
E che sospiri
La libertà
E che sospiri
E che sospiri
La libertà
Lascia ch'io pianga
Mia cruda sorte
E che sospiri
La libertà
Il duolo infranga
Queste ritorte
De' miei martiri
Sol per pietà
De' miei martiri
Sol per pietà
Lascia ch'io pianga
Mia cruda…"

 


"Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Et soupirer, et soupirer après ma liberté !
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté.
Que la douleur brise les liens
De mon martyre, ne fût-ce que par pitié,
De mon martyre, ne fût-ce que par pitié.
Laisse-moi pleurer mon cruel destin
Et soupirer après ma liberté."

 

On est ému encore par ce chant empli de pureté de Giuseppe de MARZI : Signore delle cime... un chant de prière d' inspiration populaire , avec des paroles et une musique composées en 1958 par le compositeur de Vicence, Giuseppe  de Marzi , alors âgé de vingt-trois ans. La chanson est un une commémoration funéraire de De Marzi à la mémoire de son ami Bepi Bertagnoli, emporté par une avalanche en 1951 lors d'une ascension solitaire du mont Gramolon dans la haute vallée du Chiampo . La chanson a été interprétée pour la première fois en octobre 1958 à l'occasion de la cérémonie de pose d'une plaque à la mémoire du défunt.

 


"Dio del cielo, Signore delle cime,

Un nostro amico hai chiesto alla montagna.

Ma ti preghiamo, ma ti preghiamo 

Su nel Paradiso, su nel paradiso

Lascialo andare per le tue montagne.

 

Santa Maria, Signora della neve,

Copri col bianco, soffice mantello,

Il nostro amico, il nostro fratello.

Su nel Paradiso, su nel paradiso

Lascialo andare per le tue montagne."

 
"Dieu du ciel,

Seigneur des cimes,

Dans la montagne tu as appelé notre ami.

Mais nous te prions, mais nous te prions :

Là-haut au paradis, là-haut au paradis,

Laisse-le aller dans tes montagnes.

 

Sainte Marie, Dame des neiges,

Couvre avec un blanc manteau moelleux

Notre ami, Notre frère,

Là-haut au paradis, là-haut au paradis,

Laisse-le aller dans tes montagnes."

 

On écoute ensuite un extrait de La Flûte enchantée de Mozart : Das klinget so herrlich, un air joyeux, entraînant...

 

"Das klinget so herrlich
Das klinget so schön !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Nie hab ich so etwas gehört und gesehn !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Nie hab ich so etwas gehört und gesehn !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la

Das klinget: traduction

Quels sons merveilleux
Quels sons ravissants !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Jamais je n'ai entendu ni vu rien de tel !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la
Jamais je n'ai entendu ni vu rien de tel !
La la la la la la la la la la la la la la La la la la la la la la la"

 

Puis, c'est le célèbre Panis Angelicus de César Franck qui nous séduit de ses notes emplies de douceur...

 

On découvre le Cantique de Jean Racine de Gabriel Fauré,  une pièce vocale composée en 1865 par Gabriel Fauré, alors âgé seulement de 19 ans : magnifique chant qui invite au recueillement...

 

Quel apaisement aussi dans ce choeur final de l'oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns !

 

Merci aux musiciens, aux choristes pour ce moment de grâce, d'harmonie, de beauté...

 

 

 

 

 

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