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13 mai 2024 1 13 /05 /mai /2024 12:19
Concours eurovision de la chanson : un spectacle affligeant...

 

J'avoue que je n'ai pas eu la patience de regarder longtemps le concours eurovision de la chanson : dès les premières images, un torrent de lumières criardes déferlaient sur la scène alors que des cris hystériques accueillaient les chanteurs et chanteuses...

Partout, le règne du mauvais goût, dans les décors, les costumes, les chorégraphies...

La plupart des participants semblaient se livrer à un concours d'originalité dans les tenues et les pas de danse...

Ainsi, par exemple, le gagnant du concours, Nemo, représentant de la Suisse, était revêtu d'un veste en plumes, et d'une jupette roses... sa prestation relevait, il faut le dire, d'une véritable performance : il chantait sur une plateforme ronde en mouvement qui le mettait souvent en déséquilibre ! Quasiment un exploit sportif !

Les yeux cernés de perles, les cheveux bouclés, le torse dénudé, les ongles démesurés, c'est original, c'est sûr !

Et assez vulgaire, tout de même...

 

Dans l'ensemble, beaucoup de mises en scène, à la façon des clips vidéos, et une certaine médiocrité dans les textes des chansons...

C'était tonitruant, coloré, bruyant mais décevant et carrément ennuyeux...

 

Ce concours devient ainsi une foire aux excentricités... un concours d'extravagances...

Un spectacle qui laisse trop de place aux apparences au détriment de la qualité des chansons interprétées par les concurrents... un signe des temps, sans doute.

 

Partout, le clinquant gagne du terrain : les voitures, les vêtements, les objets qu'on nous vend sont de plus en plus sophistiqués. Dans le domaine alimentaire, il s'agit aussi d'attirer l'oeil, de séduire les consommateurs grâce à toutes sortes d'artifices... Peu importe, au fond, la composition du produit, c'est l'apparence qui s'impose... L'industrie agro-alimentaire nous vend des produits artificiels qui perdent leur authenticité.

Pourquoi le concours eurovision de la chanson échapperait-il à cette règle ?

 

Le talent, le vrai se nourrit, il me semble, de simplicité, d'une certaine modestie.

Les artifices, la sophistication à outrance qui envahissent nos sociétés constituent des pièges trompeurs et néfastes.

Que dire des polémiques qui ont émaillé ce concours concernant la chanteuse israélienne, Eden Golan ? Menaces de mort, attaques sur les réseaux sociaux. C'est lamentable ! On mélange tout !

 

 

 

 

 

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21 février 2024 3 21 /02 /février /2024 10:45
Corée du Nord : censures tous azimuts...

 

"En Corée du Nord, il est interdit de consommer des vidéos de divertissement, provenant notamment du voisin du sud, sous peine d’être condamné à des travaux forcés ou à la peine de mort, comme le dit la loi.


La scène se passe en Corée du Nord  il y a quelques mois. Têtes baissées au centre de l’image, deux adolescents sont condamnés devant leurs camarades à douze ans de travaux forcés pour avoir regardé des séries sud-coréennes, formellement interdites par le régime nord-coréen.

Depuis 2020, Kim Jong-un durcit les règles pour lutter contre ce qu’il appelle la “culture réactionnaire”. En clair, le style vestimentaire à l’occidentale est banni, la coloration des cheveux interdite, les musiques et films produits à l’étranger totalement proscrits.

 Les Nord-coréens ont appris aussi, dans les pages du Journal des Travailleurs, Rodong Sinmun, que la coupe mulet et les jeans skinny étaient désormais interdits dans le pays.

Ces interdictions visent notamment les jeunes, plus facilement séduits par le mode de vie occidental, précise le journal. "Il faut se méfier du moindre signe du style de vie capitaliste et lutter pour s'en débarrasser".

 

Mais selon un activiste sud coréen, malgré la chape de plomb, les Nord Coréens parviendraient de plus en plus à contourner la censure.

 

 “Aujourd’hui, du matériel aussi petit qu’une clé USB peut stocker beaucoup de contenu culturel sud-coréen, cela accélère la propagation de cette culture sur le territoire nord-coréen et cela rend le gouvernement de la Corée du Nord très nerveux”, a expliqué Yui Haeng Cho, membre de l’Institut de recherche sud-coréen SAND.

 

Ce procès public serait donc un ferme rappel à l’ordre.

"Il s'agit pour le gouvernement nord coréen de maintenir sa population et toute velléité de s'intéresser à l'ennemi n° 1, la Corée du Sud. Tout ce qui vient de Corée du Sud est jugé subversif. Donc, il est important toujours de donner l'exemple.

Les images de ce procès sont une image rare de la dureté du régime nord-coréen qui multiplie sans cesse les essais balistiques, une démonstration de force à l'adresse de la Corée du Sud que Kim qualifiait, il y a quelques jours encore, de son principal ennemi.

Ces mises en scène d'essais d'armes, dont certaines sont potentiellement capables de détruire des cibles en Corée du Sud, au Japon et même aux Etats-Unis, s'accompagnent d'une rhétorique de plus en plus jusqu'au-boutiste."

On sait aussi que la Corée du Nord fournit des armes à la Russie : l'armée ukrainienne a identifié des débris d'armes coréennes sur le terrain, des systèmes de lancement de missiles balistiques et plusieurs missiles balistiques.

Hélas, la guerre en Ukraine a relancé une course aux armements dans de nombreux pays...

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/coree-du-nord/coree-du-nord-deux-adolescents-condamnes-a-des-travaux-forces-pour-avoir-regarde-des-series-sud-coreennes_6316398.html

 

 

 

Corée du Nord : censures tous azimuts...
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13 décembre 2023 3 13 /12 /décembre /2023 10:38
A la mode de Poutine...

 

Le culte de la personnalité, ça vous dit quelque chose ? 

C' est l'adulation d'un chef d'État généralement encore en vie. Ce culte étant exploité à des fins de propagande, il caractérise un grand nombre de dictatures. La glorification du "chef, élevé au rang de leader charismatique", s'apparente à la vénération des saints et au culte du héros.

 

En Russie, ce culte de la personnalité se développe de plus en plus autour de Vladimir Poutine... au point que la mode s'en empare...

 Un défilé de mode "patriotique", tout à la gloire du président russe Vladimir Poutine, a été organisé à Saint-Pétersbourg, les vêtements s’inspirant d’une exposition d’un peintre pro-Kremlin intitulée "Président. Un homme à l’âme pleine de bonté."

On croit rêver à l'annonce de cette exposition qui glorifie le maître du Kremlin... "un homme à l'âme pleine de bonté !"

 

Des mannequins ont défilé à Saint-Pétersbourg, ville natale du président, vêtus de t-shirts, chemises ou pantalons ornés d’étoiles, de couronnes et de portraits de Vladimir Poutine aux couleurs vives, façon pop-art.

Des portraits de Vladimir Poutine partout sur des vestes, des t-shirts, des casquettes...

Une mode qui se transforme en propagande pour le régime, et pour son chef tout puissant...

Une mode militaire : vêtements larges, casquettes sombres, tenues à l'effigie dupliquée de Vladimir Poutine...

Une mode guerrière inquiétante... un défilé entier destiné à glorifier Vladimir Poutine ! Cela va très loin, tout de même !

 

Le peintre Alexeï Serguienko, admirateur de l’homme fort de la Russie et dont les œuvres ont inspiré la collection, a expliqué avoir choisi de montrer des couronnes, car il sait "que le président sera élu encore et encore."

Un poutinolâtre !

"J’ai donc peint cette image qui dit que nous aurons Poutine pour longtemps, pour toujours", a-t-il déclaré à l’AFP, en marge du défilé.

 

Un tel culte de la personnalité est dangereux : on magnifie à l'excès un dirigeant, un homme politique... c'est ce qui se passe dans les dictatures les plus féroces...

 

 

 

Sources :

 

https://www.cnews.fr/monde/2023-12-01/russie-un-defile-de-mode-la-gloire-de-vladimir-poutine-salue-un-homme-lame-pleine

 

https://www.lematin.ch/story/russie-vladimir-poutine-vaut-bien-un-defile-de-mode-patriotique-394403406673

 

 

A la mode de Poutine...
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15 novembre 2023 3 15 /11 /novembre /2023 10:31
Les bijoux dentaires : une mode absurde !

 

Encore une mode absurde ! Les bijoux dentaires... nos sociétés de surconsommation ne savent plus quoi inventer pour faire vendre toujours plus de nouveautés...

Une mode absurde et même dangereuse...

 "Un sourire clinquant. Qu’ils soient argentés ou multicolores, en forme de papillons ou de fleurs, les bijoux dentaires sont très populaires, notamment sur TikTok. Une tendance qui vient tout droit des années 2000.

Sur TikTok les kits de bijoux dentaires font fureur... 

Le hashtag "toothgems" dépasse les 470 millions de vues !

"Un truc pour appliquer la colle, la petite pince, c'est je pense si je ne suis pas capable d'appliquer le bijou avec mon doigt, ça c'est pour sécher la dent, ça c'est la petite lumière pour sécher la colle..." explique une jeune fille sur une vidéo.

"Ok, je commence, je sais vraiment pas où je vais... résultat : elle est figée, c'est trop beau ! Je pense que je vais en racheter !" conclut-elle.

 

Mais cette tendance ne fait pas l'unanimité bien sûr chez les dentistes. Certains déconseillent complètement de coller des bijoux sur les dents. Question de bon sens !

"Je comprends le côté esthétique et fun de se mettre quelque chose sur les dents. Mais rien ne doit être fait sans comprendre les dangers potentiels qu'il peut y avoir à coller des choses sur les dents avec des produits qui peuvent être interdits en France et non contrôlés." explique Nathalie Delphin, chirurgienne dentiste.

 

D’après la dentiste, orner ses dents de strass est une "agression pour celles-ci." "Ce qu’il faut comprendre c’est que pour qu’un bijou tienne, il faut mettre un acide particulier que seuls les chirurgiens-dentistes ont le droit d’utiliser, et qui va agresser l’émail. Ensuite il faut mettre un adhésif particulier. Si c’est mal fait, le risque peut aller jusqu’à la nécrose de la dent."

 

Ces strass peuvent tenir entre un mois et un an sur les dents. S’ils ne sont pas bien posés, "il y a un risque important qu’ils se délogent, qu’ils soient avalés ou même aspirés dans les voies respiratoires, en particulier pendant le sommeil", souligne le docteur Daniel Rubinshtein.

Effrayant !

 

Autre problème ? Des caries peuvent se former autour du bijou. Nathalie Delphin a déjà soigné plusieurs patients qui n’avaient pas eu une bonne expérience avec les strass dentaires. "Tout autour du bijou, il y avait une carie qui se formait avec une trace marron, noire, ça faisait mal", décrit la dentiste. "Si vous adoptez la tendance des strass, il faut donc veiller à avoir une hygiène bucco-dentaire impeccable."

 

Curieusement, d'autres acceptent de pratiquer la pose et la dépose de bijoux et recommandent vivement de se rendre chez un professionnel qui utilise des produits aux normes afin d'éviter une utilisation de produits de moindre qualité et dangereux pour la santé.

 

Mais quelle mode absurde ! 

 

 

Source :

https://www.huffingtonpost.fr/life/video/coller-des-strass-sur-les-dents-une-tendance-qui-est-loin-de-faire-l-unanimite-chez-les-dentistes_224588.html#:~:text=Une%20pratique%20%C2%AB%20tr%C3%A8s%20%C3%A0%20risque,%2C%20alerte%2Dt%2Delle.

 

 

Les bijoux dentaires : une mode absurde !
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30 août 2023 3 30 /08 /août /2023 09:43
L'invasion des acronymes...


Bien sûr, nous assistons à une véritable invasion de la langue anglaise sur internet : les publicitaires ont constamment recours à des termes venus d'outre-Manche...

"French days, it-shoes, slingback, fashion news, sense of seduction, battle de look, sun is back, c'est le moment de shopper..." j'en passe et des meilleures...

 

Une mode stupide à laquelle les gens se conforment...

Notre chef de l'état lui-même, Emmanuel Macron a volontiers recours à des termes anglais.

 

Une de mes amies me transmet régulièrement ses "news"... et je corrige en utilisant le terme français "nouvelles".

Il est vrai qu'internet nous influence et nous façonne mais nous ne devrions pas céder à cet endoctrinement par la langue.

 

Et voici que les sigles et les acronymes fleurissent aussi partout ! PIB produit intérieur brut, IVG, interruption volontaire de grossesse, OGM, organisme génétiquement modifié, SDF, sans domicile fixe, CIO, HLM... et encore le FMI... les ZUP, les ZEP... le VTT.

De plus en plus, on s'exprime par sigles, par acronymes... et on a tendance ainsi à perdre la substance de la langue, le goût des mots....

La région PACA au lieu de la Provence ! nous dit Alain Finkielkraut et on perd ainsi toute la poésie du mot !

 

Ces sigles sont parfois incompréhensibles : il y a les ZUP, les TOC, les TCA, le PAP... le GIEC... de quoi se perdre dans un dédale de lettres... Et connaissez-vous les ZFE ? C'est tout nouveau, ça vient de sortir !

Et bien sûr, l'IA... et Chat GPT... les GAFAM.

Un langage abscons qui a tendance à devenir invasif.

Dans le domaine politique, les acronymes se répandent aussi : du RN au PC en passant par les LR, le PS, EELV et la NUPES, et LIOT...

Ces abréviations sont agaçantes : il nous faut retrouver le plaisir de dire et de savourer les mots...

 

La tentation du SMS s'immisce partout : la région PACA, non ! La Provence, oui, un mot ancien, un mot latin "provincia" rempli d'histoire, aux sonorités chantantes, comme l'est l'accent du sud...

 

Il nous faut résister à cette invasion d'acronymes alors qu'ils se répandent de plus en plus.

 



Source :

 

https://www.lepoint.fr/societe/zfe-oqtf-ptz-comment-les-acronymes-abiment-le-monde-17-07-2023-2528598_23.php

 

 

L'invasion des acronymes...
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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 10:45
Et on appelle ça de l'esthétique ?

 

De plus en plus de jeunes femmes ont recours à la médecine et à la chirurgie esthétiques : la mode des lèvres pulpeuses fait des ravages... 

Et on appelle ça de l'esthétique ? On en perçoit tout de suite le côté artificiel et même franchement laid.

Ces jeunes femmes qui ont recours à cette chirurgie ressemblent à des poupées gonflables.

Aucun naturel, de l'artifice avant tout... la tyrannie du look qui s'impose...

La beauté n'est-elle pas liée à la personnalité et à l'individualité de chacune ?

 

"Des lèvres charnues, des poitrines généreuses, une peau sans aspérité. Sur les réseaux sociaux, la beauté est souvent stéréotypée. La chirurgie esthétique n’est plus taboue, même chez les plus jeunes. 

 À 21 ans, une jeune fille est déjà habituée aux injections. Dans la seringue, de l’acide hyaluronique, une molécule aux propriétés hydratantes, qui gonfle la lèvre artificiellement. "J’avais des lèvres vraiment très, très fines. Pour ma part, c’était un complexe", se justifie-t-elle. Son amie, 21 ans elle aussi, a reçu une injection il y a une semaine, et reconnaît à demi-mot l’influence des réseaux sociaux sur sa décision.

"Je suis beaucoup sur les réseaux sociaux et je pense que inconsciemment, ça nous influence beaucoup, même si aujourd'hui, je dis ; Non, c'est personnel, je pense que ça joue aussi beaucoup."

 

En 2019, les 18-34 ans ont gagné une place au classement du nombre d’interventions esthétiques. Ils devancent désormais les 50-60 ans. Un médecin dit même parfois refuser des mineures, et confirme le rajeunissement de sa patientèle. Parmi ses patients, il y a aussi de jeunes actifs, comme une femme de 25 ans, complexée par ses cernes, qui dit-elle, "la desservent au travail".

"Je suis très contente, un changement radical. Merci beaucoup !" témoigne la jeune femme.

"Il y a beaucoup de réunions à faire, tout le temps, tout le temps, tout le temps. C'est très important d'avoir un visage qui est lisse, très important d'avoir un visage qui est bien."

 

 Et pour ceux dont l’image est le principal outil de travail, la chirurgie et la médecine esthétique sont souvent comme une seconde nature.

Ainsi, une influenceuse réalise chaque jour des vidéos où elle se met en scène avec son compagnon. Sur les réseaux, elle se filme aussi lors de ses rendez-vous à la clinique.

En échange de cette mise en avant, son médecin lui offre des séances gratuites.

"ça coûte un certain prix, 400 euros l'injection, oui, ça coûte assez cher..." dit-elle.

De nouveaux seins à 19 ans, des injections dans les lèvres, le front, les cernes, la jeune fille a bien changé depuis les photos prises avant les interventions !

Mais elle est ravie du résultat, elle se rend chez son chirurgien tous les 6 mois...

"Dans ma vie, c'est devenu un acte banal", dit-elle...

 

Une banalisation contre laquelle mettent en garde certains professionnels.

Seul un médecin peut réaliser des injections.

Dernièrement, de nombreux patients ont été victimes de faux praticiens peu scrupuleux quant à l’hygiène et à la qualité des produits injectés."

 

Comment peut-on se laisser influencer par ces modes absurdes, coûteuses, dangereuses ?

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/chirurgie-esthetique-les-jeunes-accros-aux-injections-et-au-bistouri_5664818.html

 

 

Et on appelle ça de l'esthétique ?
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2 février 2022 3 02 /02 /février /2022 09:48
"Cette publicité qui rend désirable tout ce qui détruit la planète..."

 

"La force, le pouvoir, les puissances de l'argent viennent inonder de publicités diverses et variées tous nos imaginaires. Cet argent vient faire de la publicité et rendre désirable tout ce qui détruit la planète.", déclare l'écologiste Marie Toussaint.

"On ne lutte pas à armes égales et tant qu'on n'aura pas fait tomber ce pouvoir, alors, on continuera à nous vendre ce qui constitue des forces de mort."

 

Et que nous vendent les publicités ?

Des grosses voitures, des SUV, des bolides... au lieu de fabriquer des petites voitures économes en énergie, les constructeurs automobile s'acharnent à sortir des modèles puissants, coûteux, énergivores.

 

Que dire des écrans de télévision ? Toujours plus grands, toujours plus impressionnants, à tel point qu'ils atteignent des dimensions gigantesques.

 Des écrans "led", ultra-plats, certes, mais aux dimensions écrasantes.


Qui peut avoir envie d'acquérir des appareils si envahissants ?

Pour ma part, je me refuse à une telle mégalomanie, à cette gabegie technologique, qui n'a aucune utilité.

En passant dans le rayons des téléviseurs d'un grand magasin, on se sent comme écrasé par cette débauche d'écrans surdimensionnés. C'est un monde effrayant où les écrans dévorent l'espace, où les objets s'emparent de l'environnement, où l'on se sent minuscule...
Des téléviseurs de plus d'un mètre, parfois un mètre cinquante, qui sont si encombrants qu'on en est, à la fois, étonné et inquiet.

 

Les smartphones eux, s'ils  sont d'une taille raisonnable, deviennent de plus en plus sophistiqués : on nous incite à acheter le dernier modèle présenté comme toujours plus performant.

Michel Houellebecq se moque ainsi de cette fuite en avant au début de son roman Anéantir : "Bastien Doutremont prenait souvent des photos avec son iPhone désuet- on devait en être à la génération 23, il s'était arrêté à la 11."

 

Dans les publicités, c'est le luxe qui s'affiche le plus souvent : un luxe éhonté, d'autant que certains n'ont pas les moyens d'y accéder.

Des sacs, des parfums, des montres, des voitures de luxe...

C'est ainsi que l'on crée des besoins nouveaux et totalement superflus.

L'industrie du vêtement fonctionne de la même manière : on nous incite à acheter une mode qui se renouvelle sans cesse... nouvelles formes, nouvelles couleurs, nouveaux tissus...

Aucune limite et nous nous laissons emporter par ce système productif.

Comment y résister ?

Les hommes politiques eux-mêmes se soumettent au pouvoir de l'économie et de l'argent.

 

 

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-2/3035293-l-ecologie-peut-elle-faire-rever.html

"Cette publicité qui rend désirable tout ce qui détruit la planète..."
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11 octobre 2021 1 11 /10 /octobre /2021 11:21
Facebook sur la sellette...

 

"Après 6 heures d’une panne mondiale sans précédent ce lundi 4 octobre, les services de Facebook Instagram et WhatsApp ont réémergé dans la nuit...

 

L’impact de cette panne est néanmoins sévère. Elle a montré comment Facebook, utilisé par 3 milliards et demi de personnes, est devenue une plateforme pivot dans le monde entier, avec ses services de messageries, de vidéo en direct ou de réalité virtuelle. Dans certains pays, Facebook est synonyme d’Internet, comme en Inde, au Birmanie..."

 

3 milliards et demi de personnes connectées à Facebook !

C'est fou !

Pour ma part, je refuse de m'inscrire sur ce site : quel est donc ce besoin de montrer sa vie, d'étaler sa vie privée, photos à l'appui ? 

 

Notre temps est celui de la "culture du narcissisme.", écrivait déjà Christopher Lasch en 1979.

"Nous sommes sans cesse et en tout lieu confrontés à des personnes égocentriques, qui ne sont pas intéressées par des relations à long terme et par l'avenir, qui ne ressentent pas le besoin de se voir intégrées à quelque chose qui les dépasse, qui n'ont pas le sens de l'histoire, qui n'obéissent qu'aux injonctions du moment et sont constamment à la recherche d'elles-mêmes. Vivre dans l'instant est la passion dominante-vivre pour soi-même et non pour ses ancêtres et la postérité."

 

On constate aussi une posture exhibitionniste... on se montre, on s'exhibe, on se met en scène...

La plupart des adolescents ont un compte Facebook : ils se conforment à une mode, un phénomène de société, et certains voient dans ce réseau social un moyen indispensable de rester connectés avec une multitude d'amis... Plus on a d'amis, plus on est valorisé...

Mais quelle illusion ! L'amitié, la vraie, se vit en direct.

Michel Onfray évoque ainsi "une ivresse de la virtualité", dans son ouvrage L'art d'être Français... "une ivresse qui permet aux adolescents et aux adultes d'accumuler des amis qu'ils n'ont jamais vus et ne verront jamais. Ces amis numériques contribuent au narcissisme des propriétaires des comptes à partir de leur seul nombre : le règne de la quantité plutôt que la qualité..."

 

Cette panne mondiale survient , en plus, au moment où une ex-employée de Facebook,  Frances Haugen, accuse, documents à l’appui, le groupe de choisir "les profits plutôt que la sûreté" de ses utilisateurs dans un entretien diffusé par la chaîne américaine CBS.

 

Selon Frances Haugen, le réseau social préférerait mettre en avant, avec ses algorithmes, des contenus "haineux" ou "polarisants", qui amèneraient les internautes à passer davantage de temps sur le réseau social, permettant ainsi à l’entreprise d’engranger davantage de recettes publicitaires.

Eh oui, Facebook est une société commerciale qui détient, en plus, un monopole sur la toile...

Retenir l'attention des internautes, c'est là une pratique qui se généralise et se banalise sur les réseaux sociaux.

 

Illustration de cette tendance, selon Frances Haugen ? L’attaque du Capitole de Washington par des partisans de l’ex-président Donald Trump, le 6 janvier 2021. Facebook, de son côté, se défend d’avoir joué tout rôle dans ces faits.

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux-des-reseaux-sociaux/facebook-attaque-sur-tous-les-fronts

 

 

Facebook sur la sellette...
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27 août 2021 5 27 /08 /août /2021 08:33
Une société du prêt-à-jeter...

 

Nous vivons dans une société où tout nous pousse à consommer : les publicités omniprésentes, la mode, les cartes de crédit, les soldes, les petits prix, les commerces qui regorgent de toutes sortes de produits...

Et si nous ne consommons pas, l'économie est à la peine, la sacro-sainte croissance est menacée.

Nous vivons dans une société d'hyperconsommation...

 

Et comme l'écrit Konrad Paul Liessman, "la société de consommation devrait en fait s'appeler la société du prêt-à-jeter, et pas seulement, parce que la stratégie dominante pour se débarrasser des objets consiste encore et toujours à les jeter au lieu de les recycler.

Au delà de cette pratique, jeter devient l'une des formes essentielles de l'utilisation d'un bien : on le voit, on l'achète, on le jette."

"Jette, achète...", telle est la devise de nos sociétés...

 

Les fabricants eux-mêmes font en sorte que les produits soient rapidement périmés : c'est le règne de l'obsolescence programmée.

La mode vestimentaire ne cesse de se renouveler : nouveaux modèles, nouvelles formes, nouveaux coloris, nouvelles longueurs, etc.

Les smartphones sont conçus pour ne durer que deux années.

Et Konrad Paul Liessmann d'évoquer les pics de consommation à Noël : "On achète une énorme quantité d'articles qui, sans avoir été utilisés -ils sont même souvent restés dans leur emballage d'origine- prennent très vite le chemin de la poubelle."

 

Nous jetons aussi des tonnes de nourriture. Chaque année, ce sont 1,3 milliards de tonnes de nourritures qui sont jetées ou perdues sur l’ensemble du globe !

Cette masse correspond à 1/3 des aliments que l’on produit sur la planète ! Paradoxalement, quelque 815 millions d’individus souffrent de la faim dans le monde.

 Plus on a accès à de grandes quantités de nourriture, plus on gaspille. Un Malien jette en moyenne 9 fois moins qu’un Français ou un Américain par an : 11kg contre 95kg ! Plus on peut consommer, plus on consomme. Rien qu'avec ce que l'Europe jette chaque année, on pourrait nourrir 1 milliard de personnes.

 

Ainsi, comme l'écrit Konrad Paul Liessmann, "les déchets sont l'affaire de l'homme. La nature ne connaît pas de déchets : tout ce qui voit le jour et meurt au cours du cycle naturel est réintroduit dans celui-ci, se transforme, change d'apparence, de forme, de fonction, mais rien n'est mis au rebut... Seul l'homme produit des déchets."

 

Et le philosophe de conclure : "Aller jusqu'à produire des objets, ce qui est parfois très énergivore, pour qu'ils se retrouvent à la poubelle sans même avoir été utilisés, frôle le cynisme quand d'innombrables personnes n'ont toujours pas le strict nécessaire pour vivre."

Le recyclage est sans doute une des solutions au problème... mais il faudrait aussi repenser notre façon de produire et de consommer... 

Vaste programme !

 

 

 

https://toogoodtogo.fr/fr/blog/penseataplanete-gaspillage-alimentaire-2019

 

 

 

 

Une société du prêt-à-jeter...
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6 avril 2021 2 06 /04 /avril /2021 09:19
Le succès de la mode jetable...

La mode jetable, vous connaissez ? Une industrie particulièrement prospère ! J'avoue que je suis moi-même tentée par cette mode facilement accessible, peu chère, et plutôt jolie.

Notre planète est submergée par les vêtements : 56 millions de tonnes sont vendues chaque année ! Une industrie qui a quintuplé en quelques années.

Pourquoi cette progression exponentielle ? Les coûts de production ont chuté et, grâce à la mode jetable, on peut renouveler sans arrêt sa garde-robe.

Il n'est pas rare qu'un consommateur ne porte jamais ou ne porte que très peu un vêtement acheté.

De plus, cette surproduction est toxique pour l'environnement.

 

A l'origine de cette mode jetable, une entreprise : Zara qui appartient au groupe espagnol, Inditex, leader mondial de cette industrie du vêtement.

Inditex possède plusieurs marques : Zara et Zara Home, Pull and Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarius, Oysho et Uterqüe.

Le patron de l'entreprise Amancio Ortega est la 6ème fortune mondiale.

 

Le secret de son succès : Ortega s'inspire des modèles haut de gamme, mais il vend ses vêtements à bas prix. Ainsi une mode élitiste devient accessible à tous.

La marque possède toute la chaîne de production, depuis les usines jusqu'aux boutiques... Ainsi, pas de perte de temps pour produire et vendre...

Une idée marketing de génie ! Les magasins vendent sans cesse des nouveautés, ce qui incite les consommateurs à revenir, une façon d'attirer la clientèle avec des prix peu élevés, afin d'éviter ce que l'on appelle "le remords du consommateur."

Autre idée de génie : Zara ne fait pratiquement pas de publicité, ce qui génère des économies.

 

Dans le passé, la mode obéissait à des critères stricts, elle ne concernait que les élites, désormais, la mode touche tout le monde.

On s'habille en fonction de ce qui nous va et nous plaît. Et grâce à des petits prix, la mode permet d'améliorer l'image de soi.

La mode jetable est, en fait, une copie du luxe à bas prix, avec juste quelques différences, pour que les marques ne soient pas traînées devant les tribunaux.

 

Depuis des décennies, on nous a inoculé le virus de la nouveauté. Pendant des millénaires, les gens vivaient dans la répétition. Désormais, nous sommes des drogués de la nouveauté : la tradition n'est plus légitime.

Pourquoi ? Sans doute, parce que les gens sont tout le temps exposés sur les réseaux sociaux : être bien habillé, c'est être bien accepté.

De plus, les gens ont l'impression de faire des économies en achetant ces produits à bas prix.

 

Les marques font aussi appel à des "influenceuses" avec des applications de shopping qui créent un effet de drogue. Internet devient un grand centre commercial.

Et cette frénésie d'achats touche aussi les hommes, notamment les plus jeunes.

 

La demande explose : les livraisons de ces vêtements représentent 10 % des gaz à effet de serre des transports. L'impact écologique est donc important.

 

De plus, à vêtement jetable, travail jetable : ce business génère légion de travailleur précaires, les livreurs.

Il existe aussi ce que l'on appelle "l'ultra fast fashion" : une industrie qui vend des vêtements encore moins cher et qui s'adresse aux jeunes. Certains vêtements sont vendus à 5 euros, des vêtements tape à l'oeil, vite jetés.

 

Certains de ces vêtements sont fabriqués au Royaume Uni, à Leicester qui est un centre de production de fast fashion : les conditions de travail y sont dignes du tiers monde.

Dans les ateliers de confection, les fenêtres sont obstruées, les locaux ne sont pas chauffés en plein hiver, le travail est très mal rémunéré.

A Leicester, la moitié de la population est d'origine étrangère : c'est une main d'oeuvre fragile, peu éduquée, facilement exploitable. Les journées de travail sont harassantes, interminables, les ouvriers n'ont pas de contrat de travail.

On peut parler d'un véritable esclavage moderne. Les conditions de travail ont favorisé la propagation de l'épidémie de Covid.

 

Il faut savoir aussi que l'industrie textile est la deuxième industrie la plus polluante au monde après le pétrole.

On présente souvent la viscose, cette soie artificielle, comme un produit écologique issu de la fibre de bois.

Mais c'est une illusion : il faut de nombreux produits chimiques pour transformer le bois en tissu, des produits toxiques, très dangereux , acide sulfurique et CS2.

En Inde, dans la région où sont fabriquées ces fibres synthétiques, les gens sont atteints de symptômes neurologiques graves, cécité, atteintes vasculaires, handicaps, des problèmes de santé liés à la pollution de l'eau.

L'entreprise Birla fournit finalement de l'eau potable aux habitants, car les dirigeants savent qu'ils sont responsables de a pollution.

Mais, pour cultiver, les paysans utilisent encore l'eau polluée des puits. Et comme l'usine donne du travail aux gens, les habitants de la région laissent faire... 

 

Avec la mode jetable,  la demande mondiale de viscose explose.

De plus, la durée de ces vêtements est souvent limitée : les fibres s'abîment vite. Seulement 10 % peuvent être revalorisés.

Est-il possible de freiner la "fast fashion" ? En fait, si l'on arrête d'acheter ce type de vêtements, ce n'est pas une bonne solution pour l'économie.

On ne verra donc pas la fin de la mode jetable !

Encore un problème pour lequel nous n'avons pas de solutions...

 

 

Source :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/089135-000-A/fast-fashion-les-dessous-de-la-mode-a-bas-prix/

 

Le succès de la mode jetable...
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