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23 avril 2025 3 23 /04 /avril /2025 09:29
Des soignants en souffrance...

 

"Une plainte pour harcèlement et homicide involontaire visant trois ministres a été déposée devant la Cour de justice de la République. Ils sont accusés de ne pas agir pour améliorer les conditions de travail dégradées des personnels dans les hôpitaux.

 

Trois ministres attaqués en justice pour harcèlement moral et homicide involontaire : c'est là une plainte inédite pour dénoncer des pratiques pouvant mener au suicide dans les hôpitaux.

 

 Dans un établissement de Poissy, le chef des urgences s’est donné la mort dans son bureau. Un suicide reconnu comme accident du travail. Un an et demi après, sa veuve dénonce l’épuisement de son mari et la pression quotidienne sur ce médecin qui cumulait trois postes.

"Il a enchaîné 37 jours d'affilée sans avoir 2 jours de repos consécutifs... des repos de garde absolument pas respectés. Il était entre ses soignants qui souffraient au quotidien et un manque de personnel énorme, avec des plannings infaisables..." témoigne la femme de ce médecin.

 

Une histoire que l'avocate de la famille souhaite porter devant  la Cour de justice de la République. Elle a réuni les plaintes de 19 personnes, familles de soignants qui ont mis fin à leurs jours, mais aussi infirmières ou directeurs d’hôpitaux.

 

Elle dénonce l’inaction des ministres successifs.

"Les ministres doivent répondre de leurs agissements quand il y a de telles conséquences mortifères. Avec toutes les alertes qu'il y a pu y avoir en interne, avec des corps d'inspection des ministères qui font des constats suffisamment alarmants et que rien ne change, là on se rend compte que malheureusement il y a un système d'impunité qui est organisé.", commente cette avocate.

Les alertes existent mais elles ne seraient pas toujours relayées. La loi du silence prévaut selon un cadre hospitalier..."

Surtout, pas de vagues, on connaît ce problème qui règne dans nos administrations...

"Un directeur qui remonte des éléments indésirables graves n'est peut-être pas aujourd'hui en odeur de sainteté auprès de sa tutelle, comme des cadres peuvent craindre que le déroulement de leur carrière puisse être bridé." témoigne le cadre hospitalier.

 

Contactés, les ministères concernés ne commentent pas cette plainte mais assurent investir pour améliorer les conditions de travail dans les hôpitaux..."

Et même dans les cliniques privées, il arrive que des médecins, des chirurgiens soient victimes de burn-out en raison de surcharges de travail, d'un manque d'effectif, ou du poids des charges administratives... Et bien sûr, l’épuisement professionnel menace la prise en charge des patients, qui voient la qualité de leurs soins diminuer.

 

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/conditions-de-travail-dans-les-hopitaux-trois-ministres-vises-par-des-plaintes-pour-harcelement-et-homicide-involontaire_7189737.html

Des soignants en souffrance...
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2 avril 2025 3 02 /04 /avril /2025 09:34
Compléments alimentaires : dangers !

 

Dans la série : on nous vend n'importe quoi... Certains compléments alimentaires censés améliorer notre santé se révèlent parfois dangereux, voire mortels...

C'est d'autant plus grave que ces produits sont accessibles à tous : on les vend même en supermarché ! 

 

"Les compléments alimentaires ne sont pas anodins : mieux vaut donc les acheter sur avis médical. C'est le message que voudrait faire passer l'ANSES, l'agence de sécurité sanitaire de l'alimentation.

Ces concentrés à base de plantes ou d'autres substances que l'on prend pour mieux se concentrer, pour améliorer ses performances, son sommeil ou sa beauté font l'objet d'une vigilance sanitaire rigoureuse.

Les consommateurs sont invités à déclarer leurs effets indésirables auprès de Nutrivigilance, ce dispositif piloté par l'ANSES travaille chaque année sur des centaines de cas...

En 2024, par exemple, il y a eu 500 signalements à Nutrivigilance. Il faut savoir qu'à l'inverse des médicaments, il n'y a pas d'autorisation de mise sur le marché préalable à la vente de compléments alimentaires. On ne fournit donc pas d'études sur l'efficacité ou l'absence de toxicité du produit, contrairement aux médicaments.

L'industrie, elle, est responsable de ce qu'elle vend, avec des contrôles, certes, mais comme dans l'agroalimentaire... en plus, sur internet, on trouve absolument tout et n'importe quoi en terme de compléments alimentaires.

De plus, lorsque nous sommes en pharmacie et que nous choisissons des gélules en vente libre, on a parfois l'impression d'acheter un médicament.

Cela peut être très grave : deux femmes, deux trentenaires ont avalé des "gummies" à base de vitamines et de minéraux, mais il y a dû y avoir une interaction entre leur pilule contraceptive et ces compléments.

 

"Des "gummies" qui étaient destinés à avoir des cheveux brillants, en bonne santé et ces deux jeunes femmes présentaient une hépatite, donc une infection du foie très sévère dont l'une d'elles a conduit a conduit à une greffe hépatique. Vous avez dû voir passer en début de mois l'alerte sur les compléments alimentaires contenant du Garcinia cambogia, une plante qui est utilisée dans les compléments alimentaires minceur, avec en Nutrivigilance un signalement de décès : une personne décédée en 2019, une personne qui n'avait pas d'antécédents médicaux et qui, au bout de quatre semaines ou cinq, a présenté une hépatite, avec une évolution fatale.

Il y avait également des cas de myocardites sévères avec des greffes du coeur." déclare Fanny Huret, responsable de Nutrivigilance.

 

38 pays ont signalé des effets indésirables à propos de ce complément alimentaire. La plante est interdite dans les médicaments mais elle ne l'est pas dans les compléments alimentaires !"

 

 

 

Source : à 9 minutes 28

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-24-mars-2025-5633065

Compléments alimentaires : dangers !
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4 décembre 2024 3 04 /12 /décembre /2024 10:44
Des agriculteurs victimes des pesticides...

 

On en entend peu parler mais un certain nombre d' agriculteurs tombent malades, victimes de pesticides : un sujet tabou ?

"C'est un service unique en France : chaque jour, le Dr Sylvain Chamot reçoit au CHU d'Amiens des agriculteurs, des jardiniers, ou encore des fleuristes rendus malades par l'exposition aux produits phytosanitaires.


"L'objectif de la consultation est de voir si l'on peut faire un lien entre votre activité professionnelle et la maladie", précise le Dr Sylvain Chamot du CHU d'Amiens à deux de ses patients.

Un agriculteur souffre d'une leucémie. Le Dr Chamot le questionne pendant une heure et demie sur ses pratiques agricoles, il liste les produits utilisés, la durée des traitements  et évalue le degré d'exposition des professionnels aux pesticides. Ses questions ébranlent parfois les patients.


Ainsi, une agricultrice à qui l'on a diagnostiqué un cancer : "C'est compliqué de se dire qu'on a quelque chose qui peut se déclarer d'un seul coup et que l'on a peut-être provoqué par des produits que l'on a manipulés alors qu'il n'aurait pas fallu. Et pourquoi on a tous ces produits-là maintenant et qu'on nous laisse travailler avec ça, pourquoi ?", confie-t-elle, très émue.

"A aucun moment, il faut que vous vous sentiez coupable de quoi que ce soit. C'est la problématique des pesticides. Elle vous dépasse très très largement." dit le médecin.

"Quand je pense à mes enfants qui sont exposés à tout ça, ça me fait peur... comme disait le docteur, faut pas culpabiliser, mais c'est compliqué.", explique l'agricultrice.

 

D'après le médecin, le lien entre sa maladie et l'utilisation de pesticides est avéré : "Il n'y a pas de doute, vous serez reconnue en maladie professionnelle, ça ne pose pas de problème." 

Mais son dossier doit encore être examiné par le Fonds des victimes de pesticides, qui décide si oui ou non  le malade peut être indemnisé et à quelle hauteur.

 

Le Dr Sylvain Chamot fait une cinquantaine de consultations d'agriculteurs par an, et sur ces 50, le CHU d'Amiens a transmis 40 dossiers de victimes de pesticides.

La Picardie n'est pas la seule région très touchée, il y aussi le Maine et Loire ou encore la Martinique avec 53 cas à cause du chlordécone, le traitement des bananeraies.

En 2023, 13 millions d'euros d'indemnités ont été versés, soit quatre demandes validées sur cinq.

Mais le chemin pour être reconnu comme victime s'apparente parfois à un parcours du combattant. C'est le cas d'Antoine Lambert atteint d'un cancer du sang diagnostiqué il y a trois ans.

"C'est difficile, dès le matin, c'est compliqué de démarrer... avant, des choses que je pouvais faire, repartir bosser le soir sur des périodes un peu serrées au niveau météo, ben là, c'est plus possible. Je serai sous traitement à vie, sous une chimio orale, c'est tous les jours. Je ressemble à une batterie d'un vieux téléphone portable. Je n'ai plus d'énergie.", témoigne cet agriculteur.

Il a fait une demande d'indemnisation en 2021, son cancer figure dans la liste des pathologies professionnelles du régime agricole. Pourtant, il reçoit un refus. Il attaque alors la décision en justice. Un an plus tard, quelques jours avant l'audience, le fonds d'indemnisation l'informe avoir changé d'avis.

"J'ai bien fait de contester, parce que si j'avais pas contesté, mon dossier, j'imagine même pas une seconde qu'ils seraient revenus dessus." dit l'agriculteur.

Le fonds lui propose 550 euros d'indemnités par mois mais pour l'agriculteur qui n'est plus en état de travailler, on est loin du compte. Sa bataille judiciaire se poursuit...

Son cas est loin d'être isolé : 48 demandes ont fait l'objet d'une contestation l'année dernière sur 639 décisions d'indemnisation. Une commission d'enquête parlementaire critique aussi un manque de communication :

"L'information des agriculteurs relative à l'existence du fonds semble largement perfectible. L'activité du fonds reste en deçà des estimations réalisées."

Le fils de Florence est né avec une malformation génitale pouvant être liée aux pesticides. Pourtant, à l'époque, Florence ne travaillait pas dans les champs. Les médecins étudient donc son exposition aux pesticides à travers l'activité de son père, horticulteur et de son beau-père, céréalier. A l'époque, ils ne portaient aucune protection.

Au CHU d'Amiens, le docteur Chamot aide Florence à récupérer les preuves de son exposition aux produits phytosanitaires...

En un an, le docteur a reçu sept patientes seulement, pour des expositions prénatales aux pesticides, pourtant, les victimes ne manquent pas, selon lui, mais le sentiment de culpabilité l'emporte.

"Venir à ces consultations, c'est particulièrement compliqué : tumeurs cérébrales, leucémies...  des enfants meurent, et "c'est peut-être mon travail qui a causé ça". Donc les gens ont beaucoup de mal à venir en consultation." explique le docteur.

Il y aurait 10 000 maladies en lien avec les pesticides."

 

"Pourquoi on nous laisse travailler avec tous ces produits ?" interroge une agricultrice. Oui, pourquoi ?

Le besoin de rentabilité à tout prix de nos sociétés ? L'influence et les mensonges du lobby des pesticides ? Le règne de l'argent ?

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/pesticides-ces-agriculteurs-malades-de-leur-travail_6923153.html

Des agriculteurs victimes des pesticides...
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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 13:44
Se soigner aux USA : un parcours du combattant...

Les Etats-Unis : une des plus grandes puissances mondiales, et pourtant de nombreux habitants ont des difficultés pour se soigner...

"C'est un pays où le passage chez le médecin peut vous coûter l'équivalent de quatre pleins d'essence. Aux Etats-Unis, se rendre à l'hôpital, c'est parfois choisir de s'endetter.

Du Texas à l'Alabama, beaucoup d' Américains peinent à se soigner...

Victime d’un malaise cardiaque, Ronald, 41 ans, a passé quatre jours à l’hôpital, sans être assuré. Lui qui a toujours eu une santé de fer n'a pas d'assurance. Il a ensuite reçu plusieurs factures pour un total de plus de 36 000 dollars de frais médicaux.. facture du chirurgien, celle des deux infirmières qui se sont occupées de lui aux urgences... Il ne pouvait pas payer. Il a lancé une cagnotte en ligne et espère négocier un tarif à la baisse, car aux Etats-Unis on peut négocier ses factures de santé.

"Je vais leur dire : si vous divisez par deux, je pourrais rembourser un peu tous les mois et garder un peu de marge pour les soins suivants." déclare ce patient.

Comme lui, près d’un Américain sur deux déclare avoir des dettes médicales.

Dans l’Alabama, l’un des États les plus pauvres, se soigner est devenu un luxe que beaucoup d’habitants ne peuvent plus se payer.

"C'est très cher et il y a peu de médecins disponibles..." dit une femme.

"Les gens pauvres, comme moi, repoussent leur visite chez le docteur le plus longtemps possible", confie une autre femme. 

Et quand les patients ne se soignent plus, c'est le système de santé qui  vacille. À Thomasville, une zone rurale, un hôpital flambant neuf vient de fermer, il y a quelques semaines à peine. 

C'est un hôpital fantôme...

Le maire, Sheldon Day, s’est battu pendant des années pour faire ouvrir cet établissement privé, qui était l’un des mieux équipés de la région : scanner, IRM.

"Le hall était rempli de patients attendant d'être reçus, c'était le plus bel hôpital rural aux Etats-Unis." témoigne le maire.

Le Covid a coupé son élan, les médecins ont déserté, l'hôpital vivait au dessus de ses moyens. Les rentrées d’argent n’étaient plus suffisantes, de nombreux patients ne pouvant pas payer. 

Des hôpitaux criblés de dettes et un système au bord de l'effondrement...

 

Alors, certains cherchent donc à repenser le modèle. À Tuscaloosa (Alabama), une entreprise qui produit de l’aluminium a créé sa propre clinique, où les employés comme leur famille peuvent se soigner gratuitement.

"J'arrive à passer plus de temps avec les patients, à discuter avec eux et à les voir plus fréquemment.", témoigne un médecin.

Les salariés peuvent voir un généraliste sans rendez-vous, consulter un spécialiste ou récupérer leurs médicaments.

"On a aussi quatre laboratoires d'analyse et on fait tout sur place..." dit le directeur des ressources humaines.

La société dépense plus de 10 millions de dollars par an mais elle s'y retrouve, malgré tout.

"Quand les salariés ne se soignent pas, ils finissent par avoir une maladie très grave et très chère à couvrir, car ils n'ont pas reçu de soins depuis tellement d'années qu'il faudra une période de convalescence très longue. Avec cette clinique dans l'entreprise, on réussit à éviter ce genre de cas de figure." explique le directeur des ressources humaines.

 

De plus en plus d’entreprises choisissent ce modèle indépendant... Le signe d'un système de santé malade où se soigner est devenu un parcours du combattant."

 

La prévention : ce devrait être le maître mot d'un médecine efficace et utile pour tous...

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/presidentielle-americaine-a-la-rencontre-de-l-amerique-qui-peine-a-se-soigner_6863336.html

 

 

 

Se soigner aux USA : un parcours du combattant...
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1 juillet 2024 1 01 /07 /juillet /2024 12:11
De plus en plus de déserts médicaux...

30,2% de la population française vivent dans un désert médical (62,4% en Île-de-France)... Difficile de se soigner dans certaines régions en France.

"La Creuse fait face à un manque criant de médecins. À l'approche des élections législatives, le sujet est l'une des priorités des habitants du département.


Dans la Creuse, toutes les routes mènent bien à un médecin, à condition d'être prêt à rouler et rouler des kilomètres. Dans ce département, le RN est arrivé en tête des Européennes, au coeur de  la campagne des déserts médicaux. 

 

Dans un village, une maison médicale toute neuve a été construite. Mais elle est désespérément vide. En face, les voisins sont désabusés.

"Combien a été dépensé pour ça ?" demande une journaliste.

"Oh ! Au moins, 500 000. Ce serait bien qu'il y ait quelqu'un... parce qu'actuellement, pour aller chez le médecin, on fait une heure de route. Ce serait bien d'avoir quelqu'un en face. Ici, il n'y a personne qui vient, c'est beaucoup d'argent dépensé..." témoigne une livreuse en boulangerie. Elle a voté Raphaël Glucksmann, aux élections européennes.

"Cela va compter dans votre vote, cette situation là ?" questionne la journaliste.

"Moi, je vais éplucher les propositions, et en fonction des propositions, je verrai ce que je vais voter à ce moment-là.", répond la dame.


Pour 117 000 habitants, il reste 109 médecins dans le département. Un tiers est proche de l’âge de la retraite. Certains l'ont même dépassé comme la seule praticienne de la commune : elle a près de 2000 patients et cherche toujours un successeur.

"On espère pouvoir trouver quelqu'un peut-être même deux personnes. Les gens défilent dans la rue pour la retraite à 60 ans... nous, on est au-delà, bien au-delà. Moi, je ne me vois pas travailler jusqu'à 80 ans.", déclare le docteur Marie-Pierre Roussange.

"Même contre une aide financière ?"

-"Ah non, non !" répond le médecin.

 

Dans la salle d'attente, une mère de famille s'inquiète, d'autant plus que pour les spécialistes, c'est encore pire : soit une heure de route, soit des mois d'attente.

"Moi, j'ai une carie infectée et j'ai une autre dent qui commence à être attaquée, et j'ai rendez-vous au mois de novembre..." témoigne la jeune mère de famille.

Elle compte s'abstenir aux prochaines élections.

"Vous ne pensez pas qu'on pourrait changer les choses ?" insiste la journaliste.

"Cela fait un vote de plus, mais concrètement, je ne suis pas sûre que cela va changer grand chose à notre vide actuel.", répond la jeune femme.

 

Le manque de médecins, de spécialistes ne concerne pas que les villages : à Guéret, préfecture du département, un couple d'hôteliers alsaciens s'est installé, il y a deux ans... ils n'ont trouvé ni pédiatre, ni dentiste. Pour se faire soigner, ils n'ont qu'une solution...

"On monte en Alsace pour aller chez le dentiste pour mon mari qui en a pour une heure de soins, ou pour moi pour vingt minutes de soins... mais cela nous fait faire 7 heures de route..." témoigne la jeune femme.

Et parfois, ils ont simplement renoncé à leur santé : les urgences étaient trop loin.

"Et si la majorité présidentielle propose de recruter plus de médecins étrangers ?" interroge la journaliste.

"Moi, je pense qu'il faudrait plus de médecins, qu'ils viennent de l'étranger, de la France, de n'importe où, il nous faudrait des médecins..." répond la jeune femme.

 

La situation est d'autant plus critique que les officines qui pallient en partie le manque de médecins dans les villages sont aussi de moins en moins nombreuses. Les gérants partent à la retraite. Et des pharmacies, aucun programme législatif n'en parle...

 

De nombreux praticiens partent à la retraite sans être remplacés. Les patients sont de plus en plus nombreux à renoncer à se faire soigner, avec un retard de diagnostic et de prise en charge. Les médecins également en souffrent : le nombre de patients augmente et le rythme est difficile à suivre."

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/societe/deserts-medicaux-dans-la-creuse-les-habitants-font-des-kilometres-pour-se-soigner_6614109.html

 

 

De plus en plus de déserts médicaux...
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18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 13:11
Covid : Les profiteurs de la crise...


C'est  dans ce monde là que nous vivons : celui des profiteurs, des agioteurs, des spéculateurs pour qui seul l'argent compte, au mépris de la santé, de la dignité humaine et du bonheur des hommes...
 

"Dans le paysage de la biologie médicale, 6 sociétés règnent en maîtresses : les sociétés Eurofins, Gerba, Biogroup, Inovie, Unilabs et Synlab...

Pendant la période de la pandémie, elles se sont partagées la manne des tests PCR : à 73 euros le test au plus fort de la crise, ce fut un sacré gueuleton !

En 2020, le chiffre d'affaires du clan a bondi de 85% : 7 milliards d'euros versés intégralement par la sécu ! Et la sécu, c'est nous...

A l'automne 2022, au sortir de la pandémie, l'état annonce vouloir mettre un terme au festin.

"C'est un secteur qui a largement profité de la crise Covid.", dit alors le ministre de la santé, François Braun qui veut imposer aux labos une baisse des remboursements de la Sécu. L'objectif est d'économiser 1 milliard d'euros d'ici à 2026, soit 250 millions par an, un effort raisonnable, selon le ministre.

Les biologistes sont d'accord pour une économie de 250 millions d'euros, mais uniquement en 2023.

Pour faire plier le gouvernement, les labos ferment leurs portes pendant plusieurs jours, d'abord en novembre et en décembre 2022, puis en janvier 2023. Les Français ne peuvent plus réaliser ni test PCR ni analyse médicale de routine... Les biologistes, eux, viennent dans les médias justifier leur drôle de grève :

"La manne Covid est bien une fable et en fait, le gouvernement et la CNAM se servent de ce prétexte pour baisser durablement le remboursement de la Sécurité Sociale, et donc, c'est ce qui nous alerte. Les conséquences sont dangereuses. On ne peut pas jouer avec la santé des Français comme ça."

Il ne manquait plus que le chantage à l'emploi :

"On sait qu'on va être obligé forcément de réduire notre masse salariale et de jouer sur nos effectifs."

Au ministère de la Santé, l'homme qui a osé demander des économies aux laboratoires est interrogé par des journalistes : il s'agit de François Braun.

"Les labos ont répondu à une commande du gouvernement, lors de la crise du Covid, mais de fait, par l'argent de la Sécurité Sociale, il y a eu des bénéfices hors normes. Et l'argent de la Sécurité Sociale, c'est l'argent des Français et mon rôle est de le dépenser à bon escient."

Quatre jours après le départ de François Braun (à la suite d'un remaniement ministériel), un accord est signé avec les labos et il leur est, en fait, très favorable... ils devront faire d'ici à 2026 environ 550 millions d'euros d'économie bien loin du milliard voulu par François Braun.

Parmi ces labos qui se sont battus pour préserver la manne Covid : Eurofins, ce groupe français est le numéro 1 mondial des analyses, il est présent sur 4 continents, il teste les aliments, les produits pharmaceutiques, cosmétiques, l'environnement... et pendant la pandémie, Eurofins a développé ses propres réactifs et fait des tests PCR à gogo.

A la tête de cette entreprise prospère, se trouvent les frères Martin. Grâce au Covid, ils ont vu leurs résultats exploser.

Gilles Martin a révélé : "Le Covid a généré plus d'un 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires sur un total de plus de 6,7 milliards d'euros..."

Question : qu'ont fait ces dirigeants de la manne Covid ? Impossible pour les journalistes de les interroger. Visiblement, les Martin veulent rester discrets sur les profits liés au Covid...

Les journalistes ont donc enquêté pour savoir ce qu'ils ont fait de cet argent.

 

En 2021, ils se sont versés 43 millions d'euros de dividendes. En pleine pandémie, au moment où le titre Eurofins atteint des sommets en bourse, ils vendent des actions... Résultat : plus de 51 millions d'euros de plus value.

Les deux frères vont alors investir dans un secteur qui n'a rien à voir avec la santé. Les frères se seraient lancés dans la location saisonnière de villas sur la Côte d'Azur.

A Saint-Jean Cap Ferrat : c'est sur cette péninsule entre Monaco et Nice que les frères auraient acheté des villas. Ce lieu attire depuis longtemps milliardaires, stars d'Hollywood ou encore oligarques russes.

Sur un site internet d'immobilier de luxe, les Martin proposent des villas à la location. Des villas d'un luxe éhonté : accès privé à la mer, piscine chauffée, hammam, cinéma privé, salle de fitness... avec cela on peut s'adjoindre les services d'un chef, d'un agent de sécurité, d'un majordome ou même louer un jet privé... bref tout comme dans un palace.

Prix de la location pour un mois : plus de 500 000 euros, le personnel de maison est compris dans ce tarif et très disponible... un chef peut être amené à cuisiner des pâtes bolognaises à 3 heures du matin, une véritable entorse au droit du travail !

Des locations saisonnières très lucratives ! Et les frères Martin ont bien l'intention d'en faire un business.

D'ici 3 à 4 ans, il y aura 11 villas en location !

Les Martin ont une holding familiale basée au Luxembourg qui détient elle-même six SCI, des sociétés civiles immobilières toutes créées en plein Covid, juste après que les deux frères ont vendu leurs actions.

Via ces SCI, les Martin ont acquis au moins 10 biens depuis 2021 pour des montants faramineux ! Montant total de ce patrimoine : plus de 200 millions d'euros !

Ces villas auraient-elles été achetées grâce aux remboursements de la Sécurité Sociale ? Un expert financier explique : "Comme dans toutes les crises, il y a des profiteurs, ils ont vendu des actions au bon moment avant que ça décline, pour empocher une plus-value considérable, ils ont réinvesti l'argent dans ces SCI, cela peut paraître a priori étonnant que des laboratoires d'analyse, financés par la Sécurité Sociale, puissent générer suffisamment d'argent pour avoir in fine ce type d'investissement très coûteux et sans doute particulièrement lucratif."

Au total, les Martin ont déboursé 68 millions d'euros. Pour le reste, ils ont eu un bon coup de pouce des banques : 136 millions ! Et cet emprunt n'est pas contracté par les propriétaires mais par les SCI.

"Cela permet aux Martin d'agrandir leur patrimoine immobilier de manière très conséquente, en mettant très peu d'argent et d'ici quelques années, ils seront propriétaires de toutes ces villas, en ayant pris personnellement quasiment aucun risque, avec en plus un intérêt fiscal : réduire considérablement les frais de succession, si les Martin font une donation rapide."

Les patrons d'Eurofins ont refusé catégoriquement les demandes d'interviews des journalistes.

Ils ont envoyé un mail : Sur les investissements immobiliers du Cap Ferrat, ce serait notamment "pour soutenir l'activité touristique et l'emploi dans le sud de la France durement touchée par la pandémie."

Quant aux profits liés au Covid, ils rappellent que "Eurofins a contribué à protéger la santé, à ralentir la diffusion du virus et à assurer la reprise de la vie sociale suite aux confinements..."

Bref, les frères Martin ont bonne conscience, toute honte bue !

En deux ans de crise Covid, la fortune personnelle des frères Martin aurait doublé !

Si le Covid a autant profité aux labos, c'est parce que, ces dernières années, la biologie médicale s'est complètement transformée...

Des petits laboratoires de quartier sont devenus en 30 ans des mastodontes ultra rentables.

Avant, un laboratoire ne pouvait appartenir qu'a un seul biologiste et un biologiste ne pouvait détenir qu'un seul laboratoire : la santé ne devait pas être commerciale et devait être protégée par des règles contraignantes.

A partir de 1995, ces verrous vont progressivement sauter : des lois successives autorisent les biologistes à se regrouper et à ouvrir leur capital à des investisseurs extérieurs.

L'idée, c'est d'avoir des labos plus importants, qui sont capables de traiter des volumes d'analyse plus importants, en centralisant leurs activités.

Aujourd'hui, 6 entreprises détiennent 80% des 4200 sites en France... et leurs affaires sont devenues si rentables qu'elles attirent des acteurs purement financiers. Quoi de plus sûr comme payeur que l'Assurance maladie ? La Sécurité Sociale paye très rapidement.

Le dernier labo en date à avoir cédé aux sirènes de la finance, c'est INOVIE... plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaire pendant le Covid !

Cette machine à cash attire des fonds d'investissements étrangers.

Un biologiste d'INOVIE raconte sous anonymat : "En août 2021, on nous apprend qu'on va être racheté, on nous dit que le prix de nos parts est valorisé à 320%, donc on s'est retrouvé après la vente avec plus de 3 millions d'euros. Gagner tous ces millions, c'est très attrayant, mais moi personnellement, je suis choqué, parce qu'on est une profession médicale et on est payé par les remboursements de la Sécu."

Avec ce pactole, sur les quelques 400 biologistes associés, certains partent à la retraite, d'autres réinvestissent dans le groupe une partie de la somme qu'ils ont touchée.

"On a commencé à voir qu'on était sous la coupe des financiers, quand les volumes des PCR Covid ont baissé, ils ont serré la vis et là on l'a très vite senti." Depuis l'arrivée des nouveaux actionnaires, la direction aurait une priorité : augmenter la rentabilité du groupe coûte que coûte...

Une infirmière du groupe INOVIE témoigne : "Seule la rentabilité compte, plutôt que la qualité relationnelle, il faut aller vite, le patient est devenu un client, nous, on n'est plus personnel soignant, on est un outil de rentabilité..."

Elle dénonce la pression managériale et la dégradation des conditions de travail.

"La qualité, c'est la rapidité maintenant, je suis contrainte de bousculer les gens, c'est une maltraitance.", dit-elle.

Pour cette infirmière, cette situation serait une conséquence de la financiarisation de la santé dans laquelle son groupe s'est engouffré.

Climat social délétère, burn-out, mépris, fatigue du personnel, polyvalence, flexibilité, suppression de postes, l'argent à tout prix, prise en charge des assurés qui se dégrade, course effrénée à la rentabilité...

 

Source :

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/5695812-energie-covid-les-profiteurs-de-crise.html

Covid : Les profiteurs de la crise...
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9 octobre 2023 1 09 /10 /octobre /2023 12:18
Le difficile combat des victimes de médicaments...

 

Des patients victimes d’erreurs médicales avérées luttent afin de se faire indemniser par l’Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux, un organisme créé en 2002.

Un rude combat pour des patients fragilisés par la maladie...

"Vivre au quotidien avec la narcolepsie. Jeanne, 23 ans, se débat avec cette maladie du sommeil, lourdement handicapante.

"Je suis exténuée, ça m'est encore arrivé hier.", témoigne la jeune femme.

Et on appelle cela des effets "secondaires" !

 

Chaque jour, elle doit prendre un cocktail de médicaments pour dompter sa maladie.

"Sans traitement, je vais faire une sieste toutes les deux heures..."

 

À ce combat, s’ajoute celui pour obtenir réparation auprès de l’ONIAM (Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux). La maladie de Jeanne s’est déclarée peu de temps après son vaccin contre la grippe H1N1, en 2009.

Comme cinq millions de Français, Jeanne a reçu l'injection, elle avait 9 ans à l'époque.

Mais sa vie a basculé. En plus de la narcolepsie, la moindre émotion peut entraîner une perte brutale du tonus musculaire dans tout son corps.

"Les yeux qui commencent à se fermer, la mâchoire qui tombe et petit à petit, c'est tout le corps, les jambes qui commencent à flageoler, et puis après, cela va jusqu'à la chute. On se sent impuissant, on veut commander son corps, mais ce n'est pas possible, ça ne répond pas." témoigne encore la jeune femme.

Partout en Europe, les autorités sanitaires ont établi le lien entre le vaccin et ces pathologies. Alors, Jeanne a demandé réparation à l’ONIAM. Malgré trois expertises médicales et deux décisions de justice qui lui donnent raison, l’organisme public refuse de reconnaître le lien de cause à effet dans son cas.

"On a une sensation de double peine, on se sent incompris, on se sent un peu maltraité, comme si on nous considérait pas. Ils attendent que je lâche afin de ne pas avoir à m'indemniser."

 

 

Créé en 2002, l’ONIAM était censé apporter une réponse humaine aux victimes d’accidents médicaux et proposer un accord à l'amiable plus rapide que les tribunaux.  Mais en 2017, la Cour des comptes rend un rapport accablant.

Elle fustige un opérateur lourdement défaillant, déplore des dysfonctionnements aux conséquences lourdes pour les victimes.

"Dans notre cabinet, nous avons environ 2500 dossiers déposés à l'ONIAM.", dit un avocat. Il dénonce les agissements de l'organisme public.

"L'ONIAM qui était une très bonne idée s'est un peu dévoyé. Il y a une sorte de philosophie de la méfiance. L'ONIAM n'est pas une assurance privée qui doit veiller à sa rentabilité."

 

Pour la famille Martin, le bras de fer avec l'ONIAM  a commencé il y a cinq ans...

Epileptique, la mère a été traitée avec de la Dépakine. Conséquences : ses deux enfants sont nés avec de lourds handicaps : visage marqué, troubles de l'apprentissage et de l'interaction sociale pour Salomé et pour Nathan, des problèmes neurologiques, des malformations et un autisme reconnu.

Pourtant, l'organisme public multiplie les demandes de justificatifs.

"Il faut retrouver les tickets d'autoroute de 2008, quand on allait faire opérer Nathan, à l'hôpital. Je n'attends plus rien, pas de compassion, pas de compréhension.", témoigne la mère.

L'ONIAM  a fini par proposer une indemnisation aux enfants : 360 000 euros pour Nathan, 100 000 pour Salomé... des montants bien plus bas que ceux que les tribunaux prononcent habituellement.

Mais épuisés par ce combat, les enfants Martin ont préféré accepter.


L’ONIAM n’a pas souhaité s’exprimer devant les caméras, mais a répondu par écrit : "La création de l'ONIAM a constitué une avancée importante pour la démocratie sanitaire et les droits des patients [...]. Depuis sa création, l'office a instruit 95 000 demandes d’indemnisation."
 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie-le-combat-des-victimes-d-erreurs-medicales-pour-obtenir-reparation_6106143.html

 

 

Le difficile combat des victimes de médicaments...
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11 septembre 2023 1 11 /09 /septembre /2023 12:11
Un monde inhumain : tout passe par des machines...

 

Vous devez renouveler votre carte d'identité ? Désormais, il faut remplir une pré demande sur internet, répondre à un questionnaire détaillé, puis prendre un rendez-vous dans une mairie, et cette prise de rendez-vous se fait encore sur internet, donc à l'aide d'un ordinateur, d'une machine...

On imagine les difficultés des gens qui ne savent pas bien maîtriser l'outil informatique... ou encore de tous ceux qui sont privés d'internet.

 

Vous souhaitez prendre un rendez-vous auprès d'un médecin spécialiste ?

Vous tombez sur un répondeur qui diffuse sans arrêt le même message, encore une machine, donc.

Vous téléphonez pendant des heures sans succès... car après le message, la ligne sonne occupée.

Soudain, comme par miracle, vous entendez ce message : "Ne quittez pas, une secrétaire va prendre votre appel... Ne quittez pas, une secrétaire va prendre votre appel... Ne quittez pas, une secrétaire va prendre votre appel... Ne quittez pas, une secrétaire va prendre votre appel... etc" pendant plus d'une demi-heure, et au bout du compte, la ligne sonne encore occupée.

On imagine le désarroi du patient qui ne peut obtenir de rendez-vous...

 

Dans de nombreux secteurs, les machines remplacent les humains.

Est-ce vraiment un progrès ? 

On peut se poser la question...

Certes, avec les machines, on peut penser gagner du temps... on pourrait penser que la machine libère l'homme...

Mais, en fait, l'homme doit alors vivre au rythme des machines, se plier à une forme de domination...

 

Nous vivons de plus en plus entourés de machines, et même pour nous divertir, nous utilisons des écrans de plus en plus diversifiés et nombreux : ordinateurs, tablettes, smartphones, téléviseurs...

"Un Français passe désormais huit heures par jour devant son écran, en moyenne (quatre heures de télévision, et quatre heures sur internet, tous supports confondus, hors temps de travail)... notre attention est désormais considérée comme une ressource fondamentale qu'il s'agit de capter pour accroître le profit...", écrit Cyril Dion dans son ouvrage Petit manuel de résistance contemporaine. 

Notre économie fonctionne aussi grâce à des machines... L'organisation de l'économie se fait autour des transports. La dépendance de l'économie aux moyens de transport est totale...

Encore des machines : voitures, trains, avions, bateaux...

En France, quand les gens vont au travail, c'est en voiture à 80%.

 

Dans ce monde voué aux machines, quelle place reste-t-il pour l'humain ?

 

 

 

 

Un monde inhumain : tout passe par des machines...
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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 10:45
Et on appelle ça de l'esthétique ?

 

De plus en plus de jeunes femmes ont recours à la médecine et à la chirurgie esthétiques : la mode des lèvres pulpeuses fait des ravages... 

Et on appelle ça de l'esthétique ? On en perçoit tout de suite le côté artificiel et même franchement laid.

Ces jeunes femmes qui ont recours à cette chirurgie ressemblent à des poupées gonflables.

Aucun naturel, de l'artifice avant tout... la tyrannie du look qui s'impose...

La beauté n'est-elle pas liée à la personnalité et à l'individualité de chacune ?

 

"Des lèvres charnues, des poitrines généreuses, une peau sans aspérité. Sur les réseaux sociaux, la beauté est souvent stéréotypée. La chirurgie esthétique n’est plus taboue, même chez les plus jeunes. 

 À 21 ans, une jeune fille est déjà habituée aux injections. Dans la seringue, de l’acide hyaluronique, une molécule aux propriétés hydratantes, qui gonfle la lèvre artificiellement. "J’avais des lèvres vraiment très, très fines. Pour ma part, c’était un complexe", se justifie-t-elle. Son amie, 21 ans elle aussi, a reçu une injection il y a une semaine, et reconnaît à demi-mot l’influence des réseaux sociaux sur sa décision.

"Je suis beaucoup sur les réseaux sociaux et je pense que inconsciemment, ça nous influence beaucoup, même si aujourd'hui, je dis ; Non, c'est personnel, je pense que ça joue aussi beaucoup."

 

En 2019, les 18-34 ans ont gagné une place au classement du nombre d’interventions esthétiques. Ils devancent désormais les 50-60 ans. Un médecin dit même parfois refuser des mineures, et confirme le rajeunissement de sa patientèle. Parmi ses patients, il y a aussi de jeunes actifs, comme une femme de 25 ans, complexée par ses cernes, qui dit-elle, "la desservent au travail".

"Je suis très contente, un changement radical. Merci beaucoup !" témoigne la jeune femme.

"Il y a beaucoup de réunions à faire, tout le temps, tout le temps, tout le temps. C'est très important d'avoir un visage qui est lisse, très important d'avoir un visage qui est bien."

 

 Et pour ceux dont l’image est le principal outil de travail, la chirurgie et la médecine esthétique sont souvent comme une seconde nature.

Ainsi, une influenceuse réalise chaque jour des vidéos où elle se met en scène avec son compagnon. Sur les réseaux, elle se filme aussi lors de ses rendez-vous à la clinique.

En échange de cette mise en avant, son médecin lui offre des séances gratuites.

"ça coûte un certain prix, 400 euros l'injection, oui, ça coûte assez cher..." dit-elle.

De nouveaux seins à 19 ans, des injections dans les lèvres, le front, les cernes, la jeune fille a bien changé depuis les photos prises avant les interventions !

Mais elle est ravie du résultat, elle se rend chez son chirurgien tous les 6 mois...

"Dans ma vie, c'est devenu un acte banal", dit-elle...

 

Une banalisation contre laquelle mettent en garde certains professionnels.

Seul un médecin peut réaliser des injections.

Dernièrement, de nombreux patients ont été victimes de faux praticiens peu scrupuleux quant à l’hygiène et à la qualité des produits injectés."

 

Comment peut-on se laisser influencer par ces modes absurdes, coûteuses, dangereuses ?

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/chirurgie-esthetique-les-jeunes-accros-aux-injections-et-au-bistouri_5664818.html

 

 

Et on appelle ça de l'esthétique ?
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21 avril 2022 4 21 /04 /avril /2022 11:34
Les Chinois se révoltent !

 

En Chine, la tension monte à Shanghai, après deux semaines de confinement intégral, la capitale économique chinoise fait face à sa plus plus grave flambée épidémique depuis le début de la pandémie.

La quasi-totalité des 25 millions d'habitants sont confinés depuis le début avril, avec des difficultés d'accès à la nourriture.

 Des frigos vides, des manifestations d’habitants affamés réclamant d’être secourus par les autorités, des structures médicales aux abois, des animaux domestiques abattus en pleine rue parce que soupçonnés de porter le virus... Sur les réseaux sociaux et dans le récit des correspondants occidentaux sur place, le confinement de Shanghai est une épreuve terrible.

" Expliquez-moi, si tous les supermarchés sont fermés, qu'est-ce que j'achète ? Qu'est-ce que je mange ? Qu'est-ce que je bois ? Vous êtes en train d'affamer les gens !", hurle un Chinois.

Une dictature sanitaire effrayante ! On comprend que les Chinois se révoltent devant de telles mesures qui entravent toute liberté.

Comment peut-on enfermer les gens sans nourriture, sans possibilité de sortir, de respirer, de vivre ?

 

La colère de la population a pris une nouvelle tournure jeudi 14 avril, avec des affrontements entre policiers et habitants. Les forces de l'ordre étaient venues expulser des résidents pour transformer leurs appartements en centre d'accueil pour des personnes positives...

Mais les habitants ne se sont pas laissés faire : la tension était très forte devant l'entrée d'une résidence dans la partie nord de Shanghai, les habitants affrontaient les forces de l'ordre. Les policiers sont venus exécuter une décision des autorités qui prévoient de transformer neuf bâtiments de la résidence en centres de quarantaine pour personnes positives.

 

Les locataires sont sommés de quitter leurs appartements pour rejoindre d'autres logements qui leur ont été attribués... Mais certains refusent et tentent de s'opposer physiquement à la construction d'une clôture de quarantaine entre les bâtiments.

Des femmes à genoux suppliaient les policiers mais les résidents étaient finalement emmenés un à un par les forces de l'ordre.

 

Tout cela est la conséquence directe de la stratégie zéro Covid qui prévoit d'isoler chaque personne positive.

Mais avec plus de 20 000 nouveaux cas enregistrés chaque jour à Shanghai ces centres sont saturés et il faut donc trouver de la place coûte que coûte, quitte à expulser des locataires de leurs logements.

La Chine est l'un des derniers pays au monde à appliquer la stratégie zéro Covid, une stratégie qui lui a réussi dans un premier temps mais cela peut-il durer ?

L'objectif est d'empêcher la circulation du virus là où quelques cas ont été détectés. C'est compliqué quand il y a des dizaines de milliers de cas.

Les seuls qui peuvent se déplacer à Shanghai, ce sont évidemment les agents qui mettent en oeuvre la prévention et le contrôle des épidémies.

Le Parti Communiste chinois insistait sur le fait que 700 000 de ses membres à Shanghai ont participé au travail de prévention et de contrôle des épidémies.

Il y a un lien entre gestion sanitaire et gestion politique de l'épidémie. Les maires sont surveillés par les autorités centrales et il n'est pas rare lorsqu'il y a des flambées épidémiques même limitées que certains dirigeants locaux soient sanctionnés, en étant, par exemple démis de leurs fonctions.

Il y a une inquiétude au sein du Parti Communiste : on voit se multiplier des articles pour rappeler que la gestion qui est celle du Parti Communiste est la bonne...

Par exemple, un long article dans le Quotidien du Peuple pour rappeler l'amour de Xi Jinping pour le peuple, l'objectif étant d'expliquer le bien-fondé de la stratégie chinoise et d'expliquer que le Parti est dévoué (contrairement aux régimes politiques à l'étranger) au bien-être de la population et à la vie d'abord.

La stratégie est présentée comme un inconvénient momentané mais au service d'un avantage sur le plus long terme.

Comme le mécontentement gronde, il faut justifier la politique menée par le PC.

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-la-revolte-des-habitants-de-shanghai-exasperes-par-le-confinement_5090755.html

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux/les-enjeux-du-vendredi-15-avril-2022

 

 

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