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18 mars 2024 1 18 /03 /mars /2024 13:11
Covid : Les profiteurs de la crise...


C'est  dans ce monde là que nous vivons : celui des profiteurs, des agioteurs, des spéculateurs pour qui seul l'argent compte, au mépris de la santé, de la dignité humaine et du bonheur des hommes...
 

"Dans le paysage de la biologie médicale, 6 sociétés règnent en maîtresses : les sociétés Eurofins, Gerba, Biogroup, Inovie, Unilabs et Synlab...

Pendant la période de la pandémie, elles se sont partagées la manne des tests PCR : à 73 euros le test au plus fort de la crise, ce fut un sacré gueuleton !

En 2020, le chiffre d'affaires du clan a bondi de 85% : 7 milliards d'euros versés intégralement par la sécu ! Et la sécu, c'est nous...

A l'automne 2022, au sortir de la pandémie, l'état annonce vouloir mettre un terme au festin.

"C'est un secteur qui a largement profité de la crise Covid.", dit alors le ministre de la santé, François Braun qui veut imposer aux labos une baisse des remboursements de la Sécu. L'objectif est d'économiser 1 milliard d'euros d'ici à 2026, soit 250 millions par an, un effort raisonnable, selon le ministre.

Les biologistes sont d'accord pour une économie de 250 millions d'euros, mais uniquement en 2023.

Pour faire plier le gouvernement, les labos ferment leurs portes pendant plusieurs jours, d'abord en novembre et en décembre 2022, puis en janvier 2023. Les Français ne peuvent plus réaliser ni test PCR ni analyse médicale de routine... Les biologistes, eux, viennent dans les médias justifier leur drôle de grève :

"La manne Covid est bien une fable et en fait, le gouvernement et la CNAM se servent de ce prétexte pour baisser durablement le remboursement de la Sécurité Sociale, et donc, c'est ce qui nous alerte. Les conséquences sont dangereuses. On ne peut pas jouer avec la santé des Français comme ça."

Il ne manquait plus que le chantage à l'emploi :

"On sait qu'on va être obligé forcément de réduire notre masse salariale et de jouer sur nos effectifs."

Au ministère de la Santé, l'homme qui a osé demander des économies aux laboratoires est interrogé par des journalistes : il s'agit de François Braun.

"Les labos ont répondu à une commande du gouvernement, lors de la crise du Covid, mais de fait, par l'argent de la Sécurité Sociale, il y a eu des bénéfices hors normes. Et l'argent de la Sécurité Sociale, c'est l'argent des Français et mon rôle est de le dépenser à bon escient."

Quatre jours après le départ de François Braun (à la suite d'un remaniement ministériel), un accord est signé avec les labos et il leur est, en fait, très favorable... ils devront faire d'ici à 2026 environ 550 millions d'euros d'économie bien loin du milliard voulu par François Braun.

Parmi ces labos qui se sont battus pour préserver la manne Covid : Eurofins, ce groupe français est le numéro 1 mondial des analyses, il est présent sur 4 continents, il teste les aliments, les produits pharmaceutiques, cosmétiques, l'environnement... et pendant la pandémie, Eurofins a développé ses propres réactifs et fait des tests PCR à gogo.

A la tête de cette entreprise prospère, se trouvent les frères Martin. Grâce au Covid, ils ont vu leurs résultats exploser.

Gilles Martin a révélé : "Le Covid a généré plus d'un 1,4 milliard d'euros de chiffre d'affaires sur un total de plus de 6,7 milliards d'euros..."

Question : qu'ont fait ces dirigeants de la manne Covid ? Impossible pour les journalistes de les interroger. Visiblement, les Martin veulent rester discrets sur les profits liés au Covid...

Les journalistes ont donc enquêté pour savoir ce qu'ils ont fait de cet argent.

 

En 2021, ils se sont versés 43 millions d'euros de dividendes. En pleine pandémie, au moment où le titre Eurofins atteint des sommets en bourse, ils vendent des actions... Résultat : plus de 51 millions d'euros de plus value.

Les deux frères vont alors investir dans un secteur qui n'a rien à voir avec la santé. Les frères se seraient lancés dans la location saisonnière de villas sur la Côte d'Azur.

A Saint-Jean Cap Ferrat : c'est sur cette péninsule entre Monaco et Nice que les frères auraient acheté des villas. Ce lieu attire depuis longtemps milliardaires, stars d'Hollywood ou encore oligarques russes.

Sur un site internet d'immobilier de luxe, les Martin proposent des villas à la location. Des villas d'un luxe éhonté : accès privé à la mer, piscine chauffée, hammam, cinéma privé, salle de fitness... avec cela on peut s'adjoindre les services d'un chef, d'un agent de sécurité, d'un majordome ou même louer un jet privé... bref tout comme dans un palace.

Prix de la location pour un mois : plus de 500 000 euros, le personnel de maison est compris dans ce tarif et très disponible... un chef peut être amené à cuisiner des pâtes bolognaises à 3 heures du matin, une véritable entorse au droit du travail !

Des locations saisonnières très lucratives ! Et les frères Martin ont bien l'intention d'en faire un business.

D'ici 3 à 4 ans, il y aura 11 villas en location !

Les Martin ont une holding familiale basée au Luxembourg qui détient elle-même six SCI, des sociétés civiles immobilières toutes créées en plein Covid, juste après que les deux frères ont vendu leurs actions.

Via ces SCI, les Martin ont acquis au moins 10 biens depuis 2021 pour des montants faramineux ! Montant total de ce patrimoine : plus de 200 millions d'euros !

Ces villas auraient-elles été achetées grâce aux remboursements de la Sécurité Sociale ? Un expert financier explique : "Comme dans toutes les crises, il y a des profiteurs, ils ont vendu des actions au bon moment avant que ça décline, pour empocher une plus-value considérable, ils ont réinvesti l'argent dans ces SCI, cela peut paraître a priori étonnant que des laboratoires d'analyse, financés par la Sécurité Sociale, puissent générer suffisamment d'argent pour avoir in fine ce type d'investissement très coûteux et sans doute particulièrement lucratif."

Au total, les Martin ont déboursé 68 millions d'euros. Pour le reste, ils ont eu un bon coup de pouce des banques : 136 millions ! Et cet emprunt n'est pas contracté par les propriétaires mais par les SCI.

"Cela permet aux Martin d'agrandir leur patrimoine immobilier de manière très conséquente, en mettant très peu d'argent et d'ici quelques années, ils seront propriétaires de toutes ces villas, en ayant pris personnellement quasiment aucun risque, avec en plus un intérêt fiscal : réduire considérablement les frais de succession, si les Martin font une donation rapide."

Les patrons d'Eurofins ont refusé catégoriquement les demandes d'interviews des journalistes.

Ils ont envoyé un mail : Sur les investissements immobiliers du Cap Ferrat, ce serait notamment "pour soutenir l'activité touristique et l'emploi dans le sud de la France durement touchée par la pandémie."

Quant aux profits liés au Covid, ils rappellent que "Eurofins a contribué à protéger la santé, à ralentir la diffusion du virus et à assurer la reprise de la vie sociale suite aux confinements..."

Bref, les frères Martin ont bonne conscience, toute honte bue !

En deux ans de crise Covid, la fortune personnelle des frères Martin aurait doublé !

Si le Covid a autant profité aux labos, c'est parce que, ces dernières années, la biologie médicale s'est complètement transformée...

Des petits laboratoires de quartier sont devenus en 30 ans des mastodontes ultra rentables.

Avant, un laboratoire ne pouvait appartenir qu'a un seul biologiste et un biologiste ne pouvait détenir qu'un seul laboratoire : la santé ne devait pas être commerciale et devait être protégée par des règles contraignantes.

A partir de 1995, ces verrous vont progressivement sauter : des lois successives autorisent les biologistes à se regrouper et à ouvrir leur capital à des investisseurs extérieurs.

L'idée, c'est d'avoir des labos plus importants, qui sont capables de traiter des volumes d'analyse plus importants, en centralisant leurs activités.

Aujourd'hui, 6 entreprises détiennent 80% des 4200 sites en France... et leurs affaires sont devenues si rentables qu'elles attirent des acteurs purement financiers. Quoi de plus sûr comme payeur que l'Assurance maladie ? La Sécurité Sociale paye très rapidement.

Le dernier labo en date à avoir cédé aux sirènes de la finance, c'est INOVIE... plus d'un milliard d'euros de chiffre d'affaire pendant le Covid !

Cette machine à cash attire des fonds d'investissements étrangers.

Un biologiste d'INOVIE raconte sous anonymat : "En août 2021, on nous apprend qu'on va être racheté, on nous dit que le prix de nos parts est valorisé à 320%, donc on s'est retrouvé après la vente avec plus de 3 millions d'euros. Gagner tous ces millions, c'est très attrayant, mais moi personnellement, je suis choqué, parce qu'on est une profession médicale et on est payé par les remboursements de la Sécu."

Avec ce pactole, sur les quelques 400 biologistes associés, certains partent à la retraite, d'autres réinvestissent dans le groupe une partie de la somme qu'ils ont touchée.

"On a commencé à voir qu'on était sous la coupe des financiers, quand les volumes des PCR Covid ont baissé, ils ont serré la vis et là on l'a très vite senti." Depuis l'arrivée des nouveaux actionnaires, la direction aurait une priorité : augmenter la rentabilité du groupe coûte que coûte...

Une infirmière du groupe INOVIE témoigne : "Seule la rentabilité compte, plutôt que la qualité relationnelle, il faut aller vite, le patient est devenu un client, nous, on n'est plus personnel soignant, on est un outil de rentabilité..."

Elle dénonce la pression managériale et la dégradation des conditions de travail.

"La qualité, c'est la rapidité maintenant, je suis contrainte de bousculer les gens, c'est une maltraitance.", dit-elle.

Pour cette infirmière, cette situation serait une conséquence de la financiarisation de la santé dans laquelle son groupe s'est engouffré.

Climat social délétère, burn-out, mépris, fatigue du personnel, polyvalence, flexibilité, suppression de postes, l'argent à tout prix, prise en charge des assurés qui se dégrade, course effrénée à la rentabilité...

 

Source :

https://www.france.tv/france-2/cash-investigation/5695812-energie-covid-les-profiteurs-de-crise.html

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9 octobre 2023 1 09 /10 /octobre /2023 12:18
Le difficile combat des victimes de médicaments...

 

Des patients victimes d’erreurs médicales avérées luttent afin de se faire indemniser par l’Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux, un organisme créé en 2002.

Un rude combat pour des patients fragilisés par la maladie...

"Vivre au quotidien avec la narcolepsie. Jeanne, 23 ans, se débat avec cette maladie du sommeil, lourdement handicapante.

"Je suis exténuée, ça m'est encore arrivé hier.", témoigne la jeune femme.

Et on appelle cela des effets "secondaires" !

 

Chaque jour, elle doit prendre un cocktail de médicaments pour dompter sa maladie.

"Sans traitement, je vais faire une sieste toutes les deux heures..."

 

À ce combat, s’ajoute celui pour obtenir réparation auprès de l’ONIAM (Office National d'Indemnisation des Accidents Médicaux). La maladie de Jeanne s’est déclarée peu de temps après son vaccin contre la grippe H1N1, en 2009.

Comme cinq millions de Français, Jeanne a reçu l'injection, elle avait 9 ans à l'époque.

Mais sa vie a basculé. En plus de la narcolepsie, la moindre émotion peut entraîner une perte brutale du tonus musculaire dans tout son corps.

"Les yeux qui commencent à se fermer, la mâchoire qui tombe et petit à petit, c'est tout le corps, les jambes qui commencent à flageoler, et puis après, cela va jusqu'à la chute. On se sent impuissant, on veut commander son corps, mais ce n'est pas possible, ça ne répond pas." témoigne encore la jeune femme.

Partout en Europe, les autorités sanitaires ont établi le lien entre le vaccin et ces pathologies. Alors, Jeanne a demandé réparation à l’ONIAM. Malgré trois expertises médicales et deux décisions de justice qui lui donnent raison, l’organisme public refuse de reconnaître le lien de cause à effet dans son cas.

"On a une sensation de double peine, on se sent incompris, on se sent un peu maltraité, comme si on nous considérait pas. Ils attendent que je lâche afin de ne pas avoir à m'indemniser."

 

 

Créé en 2002, l’ONIAM était censé apporter une réponse humaine aux victimes d’accidents médicaux et proposer un accord à l'amiable plus rapide que les tribunaux.  Mais en 2017, la Cour des comptes rend un rapport accablant.

Elle fustige un opérateur lourdement défaillant, déplore des dysfonctionnements aux conséquences lourdes pour les victimes.

"Dans notre cabinet, nous avons environ 2500 dossiers déposés à l'ONIAM.", dit un avocat. Il dénonce les agissements de l'organisme public.

"L'ONIAM qui était une très bonne idée s'est un peu dévoyé. Il y a une sorte de philosophie de la méfiance. L'ONIAM n'est pas une assurance privée qui doit veiller à sa rentabilité."

 

Pour la famille Martin, le bras de fer avec l'ONIAM  a commencé il y a cinq ans...

Epileptique, la mère a été traitée avec de la Dépakine. Conséquences : ses deux enfants sont nés avec de lourds handicaps : visage marqué, troubles de l'apprentissage et de l'interaction sociale pour Salomé et pour Nathan, des problèmes neurologiques, des malformations et un autisme reconnu.

Pourtant, l'organisme public multiplie les demandes de justificatifs.

"Il faut retrouver les tickets d'autoroute de 2008, quand on allait faire opérer Nathan, à l'hôpital. Je n'attends plus rien, pas de compassion, pas de compréhension.", témoigne la mère.

L'ONIAM  a fini par proposer une indemnisation aux enfants : 360 000 euros pour Nathan, 100 000 pour Salomé... des montants bien plus bas que ceux que les tribunaux prononcent habituellement.

Mais épuisés par ce combat, les enfants Martin ont préféré accepter.


L’ONIAM n’a pas souhaité s’exprimer devant les caméras, mais a répondu par écrit : "La création de l'ONIAM a constitué une avancée importante pour la démocratie sanitaire et les droits des patients [...]. Depuis sa création, l'office a instruit 95 000 demandes d’indemnisation."
 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie-le-combat-des-victimes-d-erreurs-medicales-pour-obtenir-reparation_6106143.html

 

 

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11 septembre 2023 1 11 /09 /septembre /2023 12:11
Un monde inhumain : tout passe par des machines...

 

Vous devez renouveler votre carte d'identité ? Désormais, il faut remplir une pré demande sur internet, répondre à un questionnaire détaillé, puis prendre un rendez-vous dans une mairie, et cette prise de rendez-vous se fait encore sur internet, donc à l'aide d'un ordinateur, d'une machine...

On imagine les difficultés des gens qui ne savent pas bien maîtriser l'outil informatique... ou encore de tous ceux qui sont privés d'internet.

 

Vous souhaitez prendre un rendez-vous auprès d'un médecin spécialiste ?

Vous tombez sur un répondeur qui diffuse sans arrêt le même message, encore une machine, donc.

Vous téléphonez pendant des heures sans succès... car après le message, la ligne sonne occupée.

Soudain, comme par miracle, vous entendez ce message : "Ne quittez pas, une secrétaire va prendre votre appel... Ne quittez pas, une secrétaire va prendre votre appel... Ne quittez pas, une secrétaire va prendre votre appel... Ne quittez pas, une secrétaire va prendre votre appel... etc" pendant plus d'une demi-heure, et au bout du compte, la ligne sonne encore occupée.

On imagine le désarroi du patient qui ne peut obtenir de rendez-vous...

 

Dans de nombreux secteurs, les machines remplacent les humains.

Est-ce vraiment un progrès ? 

On peut se poser la question...

Certes, avec les machines, on peut penser gagner du temps... on pourrait penser que la machine libère l'homme...

Mais, en fait, l'homme doit alors vivre au rythme des machines, se plier à une forme de domination...

 

Nous vivons de plus en plus entourés de machines, et même pour nous divertir, nous utilisons des écrans de plus en plus diversifiés et nombreux : ordinateurs, tablettes, smartphones, téléviseurs...

"Un Français passe désormais huit heures par jour devant son écran, en moyenne (quatre heures de télévision, et quatre heures sur internet, tous supports confondus, hors temps de travail)... notre attention est désormais considérée comme une ressource fondamentale qu'il s'agit de capter pour accroître le profit...", écrit Cyril Dion dans son ouvrage Petit manuel de résistance contemporaine. 

Notre économie fonctionne aussi grâce à des machines... L'organisation de l'économie se fait autour des transports. La dépendance de l'économie aux moyens de transport est totale...

Encore des machines : voitures, trains, avions, bateaux...

En France, quand les gens vont au travail, c'est en voiture à 80%.

 

Dans ce monde voué aux machines, quelle place reste-t-il pour l'humain ?

 

 

 

 

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1 mars 2023 3 01 /03 /mars /2023 10:45
Et on appelle ça de l'esthétique ?

 

De plus en plus de jeunes femmes ont recours à la médecine et à la chirurgie esthétiques : la mode des lèvres pulpeuses fait des ravages... 

Et on appelle ça de l'esthétique ? On en perçoit tout de suite le côté artificiel et même franchement laid.

Ces jeunes femmes qui ont recours à cette chirurgie ressemblent à des poupées gonflables.

Aucun naturel, de l'artifice avant tout... la tyrannie du look qui s'impose...

La beauté n'est-elle pas liée à la personnalité et à l'individualité de chacune ?

 

"Des lèvres charnues, des poitrines généreuses, une peau sans aspérité. Sur les réseaux sociaux, la beauté est souvent stéréotypée. La chirurgie esthétique n’est plus taboue, même chez les plus jeunes. 

 À 21 ans, une jeune fille est déjà habituée aux injections. Dans la seringue, de l’acide hyaluronique, une molécule aux propriétés hydratantes, qui gonfle la lèvre artificiellement. "J’avais des lèvres vraiment très, très fines. Pour ma part, c’était un complexe", se justifie-t-elle. Son amie, 21 ans elle aussi, a reçu une injection il y a une semaine, et reconnaît à demi-mot l’influence des réseaux sociaux sur sa décision.

"Je suis beaucoup sur les réseaux sociaux et je pense que inconsciemment, ça nous influence beaucoup, même si aujourd'hui, je dis ; Non, c'est personnel, je pense que ça joue aussi beaucoup."

 

En 2019, les 18-34 ans ont gagné une place au classement du nombre d’interventions esthétiques. Ils devancent désormais les 50-60 ans. Un médecin dit même parfois refuser des mineures, et confirme le rajeunissement de sa patientèle. Parmi ses patients, il y a aussi de jeunes actifs, comme une femme de 25 ans, complexée par ses cernes, qui dit-elle, "la desservent au travail".

"Je suis très contente, un changement radical. Merci beaucoup !" témoigne la jeune femme.

"Il y a beaucoup de réunions à faire, tout le temps, tout le temps, tout le temps. C'est très important d'avoir un visage qui est lisse, très important d'avoir un visage qui est bien."

 

 Et pour ceux dont l’image est le principal outil de travail, la chirurgie et la médecine esthétique sont souvent comme une seconde nature.

Ainsi, une influenceuse réalise chaque jour des vidéos où elle se met en scène avec son compagnon. Sur les réseaux, elle se filme aussi lors de ses rendez-vous à la clinique.

En échange de cette mise en avant, son médecin lui offre des séances gratuites.

"ça coûte un certain prix, 400 euros l'injection, oui, ça coûte assez cher..." dit-elle.

De nouveaux seins à 19 ans, des injections dans les lèvres, le front, les cernes, la jeune fille a bien changé depuis les photos prises avant les interventions !

Mais elle est ravie du résultat, elle se rend chez son chirurgien tous les 6 mois...

"Dans ma vie, c'est devenu un acte banal", dit-elle...

 

Une banalisation contre laquelle mettent en garde certains professionnels.

Seul un médecin peut réaliser des injections.

Dernièrement, de nombreux patients ont été victimes de faux praticiens peu scrupuleux quant à l’hygiène et à la qualité des produits injectés."

 

Comment peut-on se laisser influencer par ces modes absurdes, coûteuses, dangereuses ?

 

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/sante/patient/chirurgie-esthetique-les-jeunes-accros-aux-injections-et-au-bistouri_5664818.html

 

 

Et on appelle ça de l'esthétique ?
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21 avril 2022 4 21 /04 /avril /2022 11:34
Les Chinois se révoltent !

 

En Chine, la tension monte à Shanghai, après deux semaines de confinement intégral, la capitale économique chinoise fait face à sa plus plus grave flambée épidémique depuis le début de la pandémie.

La quasi-totalité des 25 millions d'habitants sont confinés depuis le début avril, avec des difficultés d'accès à la nourriture.

 Des frigos vides, des manifestations d’habitants affamés réclamant d’être secourus par les autorités, des structures médicales aux abois, des animaux domestiques abattus en pleine rue parce que soupçonnés de porter le virus... Sur les réseaux sociaux et dans le récit des correspondants occidentaux sur place, le confinement de Shanghai est une épreuve terrible.

" Expliquez-moi, si tous les supermarchés sont fermés, qu'est-ce que j'achète ? Qu'est-ce que je mange ? Qu'est-ce que je bois ? Vous êtes en train d'affamer les gens !", hurle un Chinois.

Une dictature sanitaire effrayante ! On comprend que les Chinois se révoltent devant de telles mesures qui entravent toute liberté.

Comment peut-on enfermer les gens sans nourriture, sans possibilité de sortir, de respirer, de vivre ?

 

La colère de la population a pris une nouvelle tournure jeudi 14 avril, avec des affrontements entre policiers et habitants. Les forces de l'ordre étaient venues expulser des résidents pour transformer leurs appartements en centre d'accueil pour des personnes positives...

Mais les habitants ne se sont pas laissés faire : la tension était très forte devant l'entrée d'une résidence dans la partie nord de Shanghai, les habitants affrontaient les forces de l'ordre. Les policiers sont venus exécuter une décision des autorités qui prévoient de transformer neuf bâtiments de la résidence en centres de quarantaine pour personnes positives.

 

Les locataires sont sommés de quitter leurs appartements pour rejoindre d'autres logements qui leur ont été attribués... Mais certains refusent et tentent de s'opposer physiquement à la construction d'une clôture de quarantaine entre les bâtiments.

Des femmes à genoux suppliaient les policiers mais les résidents étaient finalement emmenés un à un par les forces de l'ordre.

 

Tout cela est la conséquence directe de la stratégie zéro Covid qui prévoit d'isoler chaque personne positive.

Mais avec plus de 20 000 nouveaux cas enregistrés chaque jour à Shanghai ces centres sont saturés et il faut donc trouver de la place coûte que coûte, quitte à expulser des locataires de leurs logements.

La Chine est l'un des derniers pays au monde à appliquer la stratégie zéro Covid, une stratégie qui lui a réussi dans un premier temps mais cela peut-il durer ?

L'objectif est d'empêcher la circulation du virus là où quelques cas ont été détectés. C'est compliqué quand il y a des dizaines de milliers de cas.

Les seuls qui peuvent se déplacer à Shanghai, ce sont évidemment les agents qui mettent en oeuvre la prévention et le contrôle des épidémies.

Le Parti Communiste chinois insistait sur le fait que 700 000 de ses membres à Shanghai ont participé au travail de prévention et de contrôle des épidémies.

Il y a un lien entre gestion sanitaire et gestion politique de l'épidémie. Les maires sont surveillés par les autorités centrales et il n'est pas rare lorsqu'il y a des flambées épidémiques même limitées que certains dirigeants locaux soient sanctionnés, en étant, par exemple démis de leurs fonctions.

Il y a une inquiétude au sein du Parti Communiste : on voit se multiplier des articles pour rappeler que la gestion qui est celle du Parti Communiste est la bonne...

Par exemple, un long article dans le Quotidien du Peuple pour rappeler l'amour de Xi Jinping pour le peuple, l'objectif étant d'expliquer le bien-fondé de la stratégie chinoise et d'expliquer que le Parti est dévoué (contrairement aux régimes politiques à l'étranger) au bien-être de la population et à la vie d'abord.

La stratégie est présentée comme un inconvénient momentané mais au service d'un avantage sur le plus long terme.

Comme le mécontentement gronde, il faut justifier la politique menée par le PC.

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/confinement/covid-19-la-revolte-des-habitants-de-shanghai-exasperes-par-le-confinement_5090755.html

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-enjeux/les-enjeux-du-vendredi-15-avril-2022

 

 

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7 février 2022 1 07 /02 /février /2022 12:35
"Des mouroirs ignobles..."

 

"Des mouroirs ignobles...", telle est l'expression utilisée par un des personnages du roman de Houellebecq Anéantir, pour évoquer les EHPAD.

Et qui est ce personnage ? Il s'agit d'une femme médecin chef de l'hôpital où se trouve le père du héros de l'histoire, Paul Raison.

Et que dit-elle exactement à ce sujet ? "Les EHPAD ont une mauvaise réputation et c'est loin d'être injustifié, il est vrai que dans l'ensemble ce sont des mouroirs ignobles, je ne devrais pas dire ça, mais à mon avis les EHPAD sont l'une des plus grandes hontes du système médical français."

Une expression qui fustige et dénonce un système dans lequel les maisons de retraite sont gérées comme de véritables usines qui doivent être rentabilisées. Mais que reste-t-il d'humain dans ce management ?

De plus, cet avis est exprimé par un médecin, quelqu'un qui connaît bien le problème dont elle parle.

 

Encore une fois, Houellebecq décrit bien les réalités de notre temps : le scandale des EHPAD ORPEA vient de le souligner.

Un livre, "Les Fossoyeurs", paru le mercredi 26 janvier chez Fayard, fait trembler cette chaîne de maisons de retraite. L'auteur et journaliste, Victor Castanet, accuse le leader européen des maisons de retraite de maltraitances sur des résidents d'EHPAD.

Dans ce livre, il décrit un système où les soins d’hygiène, la prise en charge médicale, voire les repas des résidents sont "rationnés" pour améliorer la rentabilité du groupe.

C'est scandaleux ! Mais ce business de la vieillesse existe depuis longtemps : j'avais écrit un article à ce sujet en 2017.

On feint de découvrir une réalité qui n'est pas nouvelle !

Assez d'hypocrisie ! 

Depuis des années, ce scandale perdure et rien n'a été fait pour améliorer la situation des EHPAD par les gouvernements successifs... RIEN !

Voici ce que j'écrivais en 2017 :

 

Les grands groupes du business de la vieillesse affichent des taux de croissance considérables, 15 % par an. Le groupe Korian a fait 3 milliards d'euros de chiffre d'affaire en 2016 !

L'équipe de Pièces à conviction n'a pas reçu l'autorisation de filmer, mais en caméra cachée, un journaliste a pu visiter un établissement de cette "chaîne".

Les tarifs sont prohibitifs : un hébergement coûte entre 3464 euros et 4443 euros par mois !

Dans les publicités pour ce groupe, on peut voir des résidents heureux, des personnels contents de travailler.

Mais ce tableau idyllique est bien éloigné de la réalité : certains salariés révèlent des manques... des résidents qui restent 6 ou 7 heures dans des couches souillées... des couches inadaptées pour des personnes âgées, qui sont en plus rationnées afin de faire des économies, des résidents livrés à eux-mêmes dans les couloirs, complètement désorientés.

Des repas qui sont préparés au moindre coût : 4, 35 euros par jour et par pensionnaire ! Comment ne pas parler, alors, de restriction alimentaire ? 

De telles conditions de vie sont indignes : en France, le pays des droits de l'homme, comment peut-on admettre que des personnes âgées, sans défense, soient traitées ainsi ?

 

 

http://rosemar.over-blog.com/2017/10/le-scandaleux-business-de-la-vieillesse.html

 

 

https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/dans-l-enfer-des-maisons-de-retraite

"Des mouroirs ignobles..."
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15 décembre 2021 3 15 /12 /décembre /2021 09:30
Vers une obligation vaccinale ?

 

L'obligation vaccinale va-t-elle s'imposer en France ? Tel est le titre d'un débat diffusé sur France Culture... La question est posée... preuve, sans doute, que cette solution est envisagée ?

 

"Depuis que l'Autriche a annoncé que le pays allait mettre en place l'obligation vaccinale pour le 1er février et que le nouveau gouvernement allemand a décidé de la faire voter au début de l'année qui vient, ce qui apparaissait improbable encore il y a quelques semaines est devenu une hypothèse plausible en France.

 

Epidémiologistes et médecins rappellent que notre pays est un pionnier de cette obligation pour nombre de vaccins et en appellent à la responsabilité de chacune et de chacun pour mettre fin à l'épidémie.

 

Tandis que les défenseurs des libertés publiques s'insurgent, eux, contre la fin de la liberté de choix des individus quant à leur corps et à leur santé."

 

"Cette pandémie ne s'arrêtera qu'à deux conditions : soit elle rencontrera une immunité collective acquise par la maladie et compte tenu du fait que le covid est une maladie qui n'immunise pas bien, pas longtemps, et qu'il y a de nombreux variants, cela risque de durer plusieurs années, soit cette immunité collective qui est le seul moyen de mettre fin à une pandémie sera acquise par la vaccination, la vaccination universelle, et pour ce qui concerne chaque pays, il importe (parce que chaque pays est responsable de sa politique vaccinale) de mettre en place cette vaccination universelle.

Alors, il y a différents moyens d'y parvenir : il y a la persuasion, l'incitation et puis l'obligation...

Pour ce qui concerne l'académie nationale de médecine, nous avons fait une recommandation au mois de mai." explique Yves Buisson, épidémiologiste.

 

Laurent Chambaud, médecin, déclare quant à lui : "Nous avons maintenant à notre disposition un vaccin, ce vaccin se révèle en tout cas efficace sur la diminution des cas graves et donc des décès, et il est important de promouvoir cette vaccination le plus possible. La France est un des pays dans lesquels le taux de vaccination est le plus important, en tout cas chez les adultes.

"On a déjà une obligation pour une partie de la population, les professionnels soignants, et on a eu un mécanisme d'incitation fort en France. C'est un pays où l'obligation vaccinale est présente depuis très longtemps et le débat devra de toutes façons avoir lieu.

L'Allemagne, l'Autriche n'ont pas une tradition d'obligation vaccinale.

Pour arriver à contrôler cette pandémie, il faut la regarder au niveau mondial, et donc plus on va avoir de divergences dans la façon dont les pays fonctionnent, moins on sera en capacité de pouvoir contrôler l'évolution de cette pandémie."

 

Mathieu Slama, essayiste, défenseur des libertés, répond aux scientifiques : "J'ai l'impression que la science nous dit quoi faire, et là, on a deux scientifiques éminents qu'on ne saurait contredire, car j'imagine que ce que vous dites est tout à fait juste d'un point de vue scientifique, ils nous disent quoi faire et comment mener nos politiques.

Depuis le début de cette crise, les scientifiques nous disent dans les médias qu'il faut confiner les Français, donc on a confiné les Français, ils nous ont dit ensuite qu'il fallait mettre des couvre-feux, on a mis des couvre-feux, ils nous ont dit : il faut mettre un pass sanitaire, on a mis un pass sanitaire, et maintenant, j'ai l'impression qu'il y a une sorte de consensus, les scientifiques nous disent : mettons en place l'obligation vaccinale.

La politique, ce n'est pas appliquer la science. La politique, c'est quelques chose qui prend en compte d'autres aspects : l'obligation vaccinale pose une question démocratique majeure sur la question de la citoyenneté, puisque obliger les gens à se faire vacciner, c'est d'une part, toucher à leurs libertés fondamentales de manière très forte, mais surtout, cela crée de facto une sous catégorie de citoyens : ceux qui décideront quand même de ne pas se faire vacciner vont être mis en marge de la société, ce qui est gravissime..."

 

Selon Yves Buisson, "Une décision d'obligation vaccinale doit tenir compte de l'acceptabilité de la population. Nous en sommes parfaitement conscients. Là, il s'agit d'une pandémie qui a tué énormément de monde, qui a tué plus de 120 000 Français et plusieurs millions de personnes dans le monde et qui n'a pas fini de tuer. Quand on dit obligation, il faut bien préciser les choses, on ne va pas forcer les gens entre deux policiers, non, on ne vaccinera jamais personne de force. La vaccination ne peut se faire contre le gré des personnes... ne serait-ce que pour des questions d'éthique médicale.

S'il y a obligation vaccinale, il y aura une proportion de personnes qui refuseront la vaccination.

Moi, je trouve scandaleux que ces personnes acceptent de continuer de faire courir un virus mortel. Il faut savoir de quel côté on se place. Moi, en tant que médecin et scientifique, je considère que ces gens-là sont extrêmement dangereux.

Refuser de se faire vacciner ? Pourquoi ? Les motifs sont très vaseux, très flous." explique Yves Buisson.

 

Réponse de Mathieu Slama : "Vous faites une erreur parce que vous considérez qu'un non vacciné est un malade... Non, un non vacciné n'est pas un malade, c'est un citoyen comme vous et moi, qui paie ses impôts, qui a sa vie, qui la mène comme il veut, qui fait peut-être des mauvais choix, c'est un citoyen comme les autres et ce n'est pas un malade potentiel. Dans cette crise, on est devenus un peu tous très paranos à considérer autrui comme un malade et la vaccination serait le seul moyen à garantir qu'un être humain est autorisé à vivre socialement.

Par ailleurs, un citoyen a des raisons d'être inquiet par ce vaccin : il considère qu'il n'y a pas assez de recul ou il a le sentiment que le coût bénéfices-risques n'est pas à son avantage. C'est son droit de se poser des questions.

D'autre part, depuis deux ans, notre état de droit est en ruines et ce qui se joue, c'est notre modèle démocratique.

On s'enferme soi-même à suivre des règles qui ne sont pas toujours favorables."

 

Selon Laurent Chambaud, il faut continuer le travail de conviction.

 

 Yves Buisson, lui, considère qu'il faut aller plus haut, il faut qu'on ait un taux de couverture vaccinale de plus de 90%... on est à 76%, c'est la raison pour laquelle on a toujours de nouvelles vagues, et on aura d'autres vagues encore, d'autres hospitalisations, d'autres morts.

 

Mathieu Slama évoque encore le cas de l'Autriche : "En Autriche, avant que soit décidée l'obligation vaccinale, une autre mesure avait été annoncée qui était le confinement des personnes non vaccinées, donc si vous n'êtes pas vaccinés, on vous interdit toute vie sociale, et là, on franchissait une étape très grave : on considérait qu'il y avait une catégorie de citoyens qui ne méritaient plus de vivre une vie sociale comme les autres.

Et en France, il y a eu alors un sondage : 60% des Français étaient favorables à de telles mesures de confinement...

C'est donc une forme de consentement aux mesures qui ont été prises. Ce qui est inquiétant, c'est que depuis les attentats terroristes, une partie de la population française réclame des mesures de protection et voit de moins en moins de problèmes aux atteintes de l'état à leurs libertés. C'est exactement ce qu'on vit depuis le début de cette crise sanitaire. 

Cela doit nous interroger sur le déclin démocratique très fort qu'on est en train de vivre.

Déjà le pass sanitaire, c'est le fait de conditionner l'accès à la citoyenneté à un vaccin : c'est quelque chose de complètement inédit en France. C'est là une révolution politique sans précédent."

 

 

Laurent Chambaud, lui, insiste sur le fait qu'en Europe "on cherche désespérément une capacité de réagir de la même manière, et on n'y arrive pas. La compétence dans le domaine de la santé reste au niveau des états.

De plus, ce virus continue à circuler de manière très forte dans les pays en développement : il faudrait revoir la façon dont on peut, au niveau mondial, gérer cette épidémie."

 

Vaste programme ! Est-ce réalisable ? Pour ma part, je suis perplexe... Certains pays pauvres manquent de vaccins : comment peut-on envisager une vaccination universelle ?

 

 

Source :

 

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/covid-l-obligation-vaccinale-va-t-elle-s-imposer

 

 

 

 

 

Vers une obligation vaccinale ?
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29 octobre 2021 5 29 /10 /octobre /2021 08:45
L'hôpital en manque de soignants...

 

"Les hôpitaux tournent au ralenti en France !

 

A la Timone, à Marseille, plusieurs chambres doubles n'accueillent qu'un seul patient : les soignants ne sont pas assez nombreux pour ouvrir tous les lits.

 

Une infirmière témoigne : "C'est un service d' hépato-gastroentérologie où il y a normalement 28 lits, et actuellement dix sont fermés, faute de personnel infirmier."

A Marseille, il y a aujourd'hui 448 lits fermés sur 2700, soit 16 % des capacités.

A la Timone, une cadre de santé avait besoin de 6 infirmières de nuit au mois d'octobre : aucun de ces 6 postes n'a été pourvu.

"Souvent, c'est l'équipe de jour qui fait les nuits et elles sont payées en heures supplémentaires ou sinon, c'est quelqu'un d'un autre secteur, d'un autre hôpital...", explique cette cadre de santé.

 

Conséquence de cette pénurie : beaucoup d'examens et d'opérations déprogrammées dans certaines pourtant urgentes.

Un professeur de la Timone commente encore : "C'est tous les examens qu'on réalise pour dépister le cancer, biopsier les cancers, ce qui permet ensuite de débuter un traitement. Sans ces examens, on ne peut pas prendre en charge les patients, pour des pathologies qui sont très graves."

Et Marseille n'est pas un cas isolé.

 

Au niveau national, le conseil scientifique tire le signal d'alarme et parle d'un pourcentage important de lits fermés : environ 20 % , touchant tous les secteurs de soin.

 

Le gouvernement lui-même reconnaît que des services ont dû fermer temporairement, faute de personnels.

 

Certains soignants ont même changé de vie après la crise du Covid-19 pour cause de conditions de travail trop difficiles.

C'est le cas dans le service d'un chirurgien parisien qui témoigne : "Ce sont des infirmières qui, pendant la crise du Covid, ont vu leurs amis, leur famille faire du télétravail, gagner plus qu'elles, chez elles, tranquillement, pendant qu'elles devaient aller à l'hôpital, étaient changées de secteur dans lequel elles travaillaient, allaient en réanimation, prenaient des risques, tout ça pour des salaires de misère."

Le gouvernement annonce lancer une grande enquête nationale pour connaître plus précisément la situation de chaque hôpital..."

 

Vraiment ? Comme si le gouvernement ne connaissait pas la crise que traverse l'hôpital depuis longtemps en France !

Les services d'urgence étaient en grève bien avant la crise du Covid !

Les soignants sont depuis longtemps débordés de travail : mal payés, exploités, victimes de burn-out, la coupe est pleine !

 

Et on ose dire que les Français ne travaillent pas assez ! "Nous sommes un pays qui travaille moins que les autres", a récemment déclaré Emmanuel Macron.

Cela fait des décennies que l'hôpital public est malade... Cela fait des années qu'on assiste à des dysfonctionnements graves.

Des urgences saturées, des malades qui ne sont pas bien pris en charge, trop tardivement soignés.

 

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/hopitaux-publics-20-de-lits-fermes-actuellement-en-france-pourquoi_4823801.html

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2 août 2021 1 02 /08 /août /2021 08:24
Covid-19 : des injonctions contradictoires...

 

Ce virus qui rend fou : tel était le titre de l'ouvrage publié en 2020 par Bernard-Henri Lévy...

Et, de fait, le Covid-19 n'en finit pas de produire des vagues successives de contaminations... et de prises de position contradictoires...

Un virus qui se déploie, qui mute sans arrêt, qui devient de plus en plus contagieux..

Nouvelles vagues de contaminations et reconfinement en Martinique, le taux d'incidence de la Covid-19 continue aussi de se dégrader sur le territoire métropolitain, notamment en Occitanie. Une évolution de la pandémie qui pourrait pousser le gouvernement à remettre en place un confinement...

 

Face au virus, le vaccin, nous dit-on, est LA SOLUTION.

Il semble que le vaccin empêche les formes graves de la maladie, bien qu' il ne bloque pas la transmission du virus.

 

Mais, les instances médicales se livrent, sur ce sujet, à des injonctions contradictoires : c'est ainsi que la Fédération hospitalière de France veut rendre la vaccination obligatoire pour tous.

Face au variant Delta, Frédéric Valletoux appelle dans le Journal du dimanche à changer de stratégie et à rendre la vaccination obligatoire pour tous.

Pour le président de la FHF, le pass sanitaire "a fonctionné à court terme, mais ne suffira pas à atteindre une vraie immunité collective". L’obligation serait également une "mesure simple, claire et efficace", contrairement à la mise en place du pass sanitaire qui cristallise encore tensions et incompréhensions. "Il est temps d’aller au-delà de l’incitation pour franchir la dernière marche", déclare Frédéric Valletoux.

 

Parallèlement, l'OMS critique la stratégie des pays riches et appelle à ne pas vacciner les plus jeunes.

"L'Organisation mondiale de la santé a demandé le 21 juillet dernier aux pays riches de ne pas vacciner les plus jeunes et à faire don de leurs doses en surplus aux pays pauvres. Une déclaration qui semble avoir peu d'écho en France, alors que Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Éducation nationale, a indiqué mercredi 28 juillet que les collégiens et les lycéens non vaccinés ne pourraient plus participer à des activités ou être présents en classe, si nécessaire."

 

De fait, face à une pandémie, une épidémie mondiale qui frappe tous les pays dans une économie mondialisée, comment espérer juguler un virus, si certaines populations pauvres n'ont pas accès à la vaccination ?

On se retrouve face à une impasse...

On le voit : une fois de plus, les instances médicales ont des avis divergents.

Une fois de plus, on ne sait pas quelle stratégie adopter face au virus.

 

 

 

https://www.lepoint.fr/sante/la-federation-hospitaliere-de-france-veut-rendre-la-vaccination-obligatoire-01-08-2021-2437474_40.php

 

https://www.lefigaro.fr/flash-actu/covid-19-l-oms-critique-la-strategie-des-pays-riches-et-appelle-a-ne-pas-vacciner-les-plus-jeunes-20210728

Covid-19 : des injonctions contradictoires...
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15 juillet 2021 4 15 /07 /juillet /2021 10:54
Didier Raoult et les vaccins...

 

En 2020, le professeur Didier Raoult se montrait extrêmement dubitatif sur l'efficacité des vaccins dans la lutte contre le Covid.

 

 Il avait notamment déclaré : "Trouver un vaccin pour une maladie qui n'est pas immunisante... c'est même un défi idiot. Près de 30 milliards de dollars ont été dépensés pour celui contre le VIH, voyez le résultat ! (...) Il est déjà difficile de vacciner correctement contre la grippe, alors contre un nouveau virus... Honnêtement la chance qu'un vaccin pour une maladie émergente devienne un outil de santé publique est proche de zéro", affirmait-il.

 

Et voici que Didier Raoult prend désormais position pour la "vaccination systématique" des soignants.

 


Didier Raoult, le controversé professeur marseillais, le dit à son tour : les soignants doivent se faire vacciner ! Dans un tweet publié  vendredi 9 juillet, le médecin spécialiste des maladies infectieuses s’est dit "favorable à la vaccination systématique des personnels soignants, avec les vaccins recommandés pour leur classe d’âge."

Jeudi, le médecin s’était déjà prononcé auprès de l’AFP en faveur de la vaccination de la "population à risque d’être particulièrement surexposée, ou à risque de faire des formes graves."

 

Un tel revirement a de quoi surprendre !

Bien sûr, il n' y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

 

Mais, de fait, Didier Raoult a souvent fait des déclarations contradictoires. En matière de rétropédalage, le professeur est, au cours de la pandémie, devenu un spécialiste.

Sa surmédiatisation l'a conduit à dire tout et son contraire...

 

En tout cas, le fan club de Didier Raoult risque d'être déçu par ses récentes déclarations : curieux ! Le professeur Raoult semble avoir renoncé à promouvoir l'utilisation de l'hydroxychloroquine...

 

Lui qui suscitait tant d'attention auprès de son public et dont les analyses étaient reprises au mot près peine à convaincre ceux qui sont opposés à la vaccination. Y compris son propre avocat, Fabrice Di Vizio, qui refuse fermement l'obligation de vaccination chez les soignants. "Et bien il a tort ! C’est aussi bête que ça ! Bienvenue dans le monde humain où des gens ont raison sur certains points et tort sur d’autres !" a-t-il déclaré sur Twitter.

 

Le professeur Raoult est-il rentré dans le rang ?

A-t-il compris que la seule solution contre le coronavirus est désormais la vaccination ?

 

 

Sources :

 

 

https://www.nouvelobs.com/vaccination-anti-covid-19/20210709.OBS46379/didier-raoult-prend-position-pour-la-vaccination-systematique-des-soignants.html

 

https://www.marianne.net/societe/sante/didier-raoult-soutient-la-vaccination-systematique-pour-les-soignants-les-antivax-en-pls

 

https://www.lepoint.fr/societe/covid-19-didier-raoult-invite-le-personnel-soignant-a-se-faire-vacciner-09-07-2021-2434876_23.php

 

 

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