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22 octobre 2025 3 22 /10 /octobre /2025 09:41
No kings ! Nombreuses manifestations contre Trump...

"No kings ! C'est le mot d'ordre des manifestations massives aux Etats-Unis ce samedi contre le président Donald Trump et ses abus de pouvoir. Des millions d'Américains ont défilé  samedi 18 octobre, au sein de 2700 rassemblements à travers le pays de New York à Orlando en passant par Atlanta où les manifestants rappellent leur attachement à la démocratie et à l'Etat de droit.

 

Environ sept millions de personnes, selon les organisateurs, ont pris part à des manifestations contre Donald Trump et sa politique jugée autoritaire, samedi 18 octobre aux États-Unis. Le président américain n'a pas manqué de réagir, avec une vidéo générée par l'intelligence artificielle.

Cri de colère au cœur de Times Square à New York. Du pied du Capitole à Washington, en passant par Minneapolis ou les plages de San Francisco, sept millions d'Américains ont manifesté à travers tout le pays, samedi 18 octobre, pour dire "No Kings", pas de rois aux États-Unis. Un message adressé à Donald Trump, caricaturé en bambin colérique, critiqué pour ses attaques contre la presse et la justice, et les vagues d'arrestation de migrants.

"Lui et les gens qui l'entourent ont une vision autoritaire et fasciste. Ils enfreignent toutes les lois", dénonce un manifestant. "Nous posions les bases de la démocratie, et maintenant tout est démantelé à un rythme qui nous dépasse", déplore de son côté une femme.

Sursaut du parti démocrate : après neuf mois d'une opposition peu visible, Bernie Sanders a appelé à reprendre confiance : "Nous ne voulons pas d'autoritarisme en Amérique. C'est nous, le peuple, qui avons le pouvoir."


Au total, 2 700 rassemblements ont eu lieu, jusque devant la résidence de Donald Trump, où ses partisans ont diffusé au mégaphone les discours du président, l'image de deux Amériques qui se font face. "On protège notre liberté d'expression, notre liberté de la presse, de religion, notre droit de nous rassembler", estime une manifestante.

 

Des revendications qui seraient insignifiantes selon le parti républicain...

"Dans ce rassemblement, ce sont des marxistes, des socialistes, des antifas, des anarchistes, et la branche pro-Hamas de l'extrême gauche. C'est ça, le parti démocrate aujourd'hui", a commenté Mike Johnson, président de la Chambre des représentants des États-Unis.

Donald Trump a semblé répondre aux manifestants par une vidéo d'intelligence artificielle, sans mots mais avec un message explicite : on y voit Donald Trump aux commandes d'un avion qui déverse des flots de merde sur les manifestants."

 

Trump dans tous ses excès et dans toute sa vulgarité !
 

https://www.franceinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/mouvement-no-kings-aux-etats-unis-sept-millions-d-americains-sont-descendus-dans-les-rues-contre-donald-trump_7562539.html

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-samedi-18-octobre-2025-8772556

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8 octobre 2025 3 08 /10 /octobre /2025 09:49
La liberté muselée en Russie...

On le sait : depuis des années, les élections en Russie sont étroitement encadrées et contrôlées de façon à favoriser le pouvoir en place...

"Alors que la liberté est chahutée aux Etats-Unis avec les interventions de Donald Trump, elle est carrément muselée en Russie.

Nouvelle illustration avec le sort réservé à l'un des derniers partis politiques libéraux, c'est à dire démocratiques du pays. Le parti Initiative civique a été définitivement dissous sur décision de la Cour suprême russe.

 

Ses dirigeants avaient fait appel d'une première décision de dissolution de juin dernier sur demande du ministère de la Justice. Initiative civique était notamment le parti de Boris Nadiejdine qui avait tenté de se présenter à la dernière présidentielle comme candidat anti-guerre et anti-Poutine avant d'être disqualifié par la commission électorale.


Initiative civique n'était ni très puissant, ni très implanté, mais son existence était manifestement insupportable pour le Kremlin qui a décidé de le liquider.

 

En une heure et demie d'audience,  devant une poignée de militants désabusés, la justice russe vient donc de liquider le parti politique qui avait tenté de présenter le seul vrai candidat d'opposition à la dernière présidentielle : Boris Nadiejdine avait suscité un véritable espoir chez les démocrates russes avant d'être disqualifié... son parti vient d'en payer le prix, estime son président, l'ancien ministre de Boris Eltsine, Andrei Netchaiev : 

"Malheureusement cette décision était prévisible, j'ai dit à la cour que c'était avant tout politique, nous sommes persécutés en raison de notre situation d'opposants. Le dernier événement en date, ces files d'attente pour venir apporter des signatures en faveur de notre candidat, Boris Nadiejdine a apparemment effrayé les autorités qui ont pris cette décision."

 

Ces dernières années, Initiative civique n'arrivait même plus à participer aux élections : ses candidats étaient, la plupart du temps, éliminés, disqualifiés, avant même les scrutins, par les commissions électorales, ce qui a permis au ministère de la justice de demander sa dissolution, parce qu'il ne présente pas de candidat... un engrenage kafkaïen symbolique du climat de la Russie de 2025.

 

Dans le camp des démocrates, il ne reste plus qu'un parti, survivant de l'ère Eltsine, très discret, parce que lui aussi dans le viseur du pouvoir..."

 

Source : 

5 minutes 33

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/le-hamas-expiera-en-enfer-s-il-rejette-le-plan-de-paix-pour-gaza-1937748

La liberté muselée en Russie...
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6 octobre 2025 1 06 /10 /octobre /2025 11:51
Les dangers de la féminisation des IA...

Pourquoi des IA féminines ? Depuis toujours, même dans la pop culture ou dans le cinéma, énormément de représentations d'IA ont des traits féminins. En fait, les IA féminisées sont perçues comme plus humaines, plus chaleureuses, davantage dignes de confiance.

 "Elles s'appellent Alexa, Cortana, Diella, ce sont parfois des actrices comme Tilly Norwood... Leur point commun ? Ces femmes ont toutes été générées par l'intelligence artificielle... Les IA se conjuguent très souvent au féminin, comme Diella, cette ministre virtuelle en charge des marchés publics en Albanie.

Une IA qui occupe un poste politique !? N'est-ce pas inquiétant ?

Cette féminisation a déjà suscité des critiques par le passé et une enseignante en marketing éthique relance le débat..

Dès 2019, l'UNESCO alertait sur "la soumission féminine de Siri et la servilité exprimée par tant d'autres assistants numériques ayant l'aspect d'une jeune femme, soit, selon l'institution, une illustration flagrante des préjugés sexistes véhiculés par les produits technologiques.

En 2021, Apple avait d'ailleurs fait marche arrière, laissant le choix pour sa version américaine entre une version masculine ou féminine.

Mais, pour Sylvie Borau, professeur de marketing éthique, la nomination il y a quelques jours d'une ministre virtuelle en Albanie a de quoi inquiéter...

"Cette humanisation et cette féminisation donnent l'illusion d'une humanité, et elle va, à travers cette illusion, rassurer, séduire... là, en l'occurrence, ils ont utilisé les traits d'une actrice albanaise connue. En faisant cela, ils vont rendre la machine plus acceptable, et en augmentant son adoption, on peut augmenter les risques de manipulation, parce que les femmes sont perçues en moyenne comme plus morales, plus empathiques, plus susceptibles de ressentir des émotions. Et ces qualités, en fait, font défaut aux machines, aux algorithmes.

Le deuxième problème, c'est l'objectification : la femme devient une machine... c'est totalement déshumanisant pour les femmes, et puis après, les stéréotypes bien sûr, à la pelle."

Sylvie Borau a alerté en ligne :  sur le site de The Conversation, elle regrette au passage notre usage désormais acté du terme "intelligence" pour l'IA et elle préconise des représentations qui ne soient plus anthropomorphiques, au moment où l'on s'interroge toujours davantage sur les liens intimes que nous pouvons entretenir avec les IA et avec le dernier épisode en date d'une actrice entièrement virtuelle qui dit ressentir des émotions bien réelles..."

 

"Tilly Norwood, une nouvelle actrice a fait sensation au Festival de Zurich. Et pour cause, elle a entièrement été créée par une intelligence artificielle. Une irruption qui suscite des interrogations quant à l'avenir de la profession d'acteur.

Elle vient de faire une apparition très remarquée ce week-end au Zurich Film Festival, il se dit qu’Hollywood se l’arrache déjà et on ne pourra jamais vraiment la rencontrer en chair et en os, car Tilly est entièrement générée par intelligence artificielle, il s’agit d’une pure création venue d’un studio néerlandais.

La productrice a fièrement déclaré qu’elle souhaitait qu’elle devienne la prochaine Natalie Portman ou Scarlett Johansson, ce dernier nom n’a pas été choisi au hasard, depuis son rôle en 2013 dans le film Her dans lequel elle interprétait, avant l’heure et avec sa voix, un programme d’intelligence artificielle. Tout le monde essaie de reproduire dans la vraie vie ce qui a été magnifiquement mis en image en fiction il y a plus de dix ans.

Lorsqu’on observe l’image de Tilly Norwood, une jeune et jolie femme brune, nous avons déjà l’impression de la connaître, de l’avoir déjà vue dans la rue ou dans notre imaginaire. C’est la force probabiliste des grands modèles d’images qui, en fonction d’un large corpus, parviennent à produire une apparence moyenne, normative, mais avec assez de charme pour qu’elle sorte du lot sans en faire trop. Il y a sûrement une jeune femme dans le monde qui lui ressemble ou inversement.

Pour parvenir à ce résultat, la machine a dû voler, absorber quantité de visages de comédiennes pour générer ce portrait robot. Dans notre monde connecté, il est si simple d’avoir une vie en ligne que Tilly dispose d’une page Facebook, d’un compte Instagram et fait vivre de ce qu’on appelle une back story, une vie en ligne qui témoigne de son histoire et de ses pseudos émotions. "Je suis peut-être générée par IA, mais je ressens de vraies émotions", a-t-elle déclaré dans un jeu de dupe, mais après tout, il s’agit de cinéma.

Pour la promouvoir, sa productrice-créatrice met en avant les arguments commerciaux et joue sur la période d’austérité vécue par l’industrie : "avec Tilly Norwood la créativité n’est pas limité par un budget".


Les comédiens Ralph Ineson, Nicholas Chavez ou encore Melissa Barrera, qui interprétait Carmen dans le film musical éponyme de Benjamin Millepied, ont tous crié au scandale..."

 

 

Sources :

16 minutes, 19 secondes

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/le-hamas-expiera-en-enfer-s-il-rejette-le-plan-de-paix-pour-gaza-1937748

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/tilly-norwood-une-actrice-integralement-generee-par-ia-incarnation-de-la-panique-de-la-profession-4033221

 

https://www.lepoint.fr/culture/ia-qui-est-tilly-norwood-le-nouveau-visage-qui-agite-hollywood-29-09-2025-2599864_3.php

Les dangers de la féminisation des IA...
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15 septembre 2025 1 15 /09 /septembre /2025 12:05
Rentrée scolaire : encore une dégradation des conditions de travail...

 

Le ministère peine à recruter des enseignants, une catégorie professionnelle déconsidérée, sous payée, méprisée. 

 L'éducation est en détresse depuis des années : nivellement par le bas, diminution des exigences, suppression des difficultés, orthographe, grammaire négligées, alors que l'enseignement de la langue est essentiel.

Et en ce début d'année scolaire, la situation se dégrade encore...

"Dans un contexte politique incertain où l'actuelle ministre de l'Education nationale ne sait pas encore si elle sera reconduite dans ses fonctions, le principal syndicat des chefs d'établissement a tenu une conférence de presse de rentrée deux semaines après la reprise des cours.

 

Enquête à l'appui, le syndicat alerte : les économies à l'oeuvre dans l'Education nationale et la réduction de nombreuses dotations scolaires ont un effet immédiat sur la rentrée et sur les conditions de travail qui se dégradent aussi bien pour les élèves que pour les enseignants...

 

Une rentrée marquée par un manque de moyens humains, tout d'abord : il manque au moins un enseignant dans 60% des collèges et des lycées, un chiffre encore plus important en filières professionnelles.

Un manque de moyens financiers aussi puisque le ministère n'a pas attendu le prochain budget pour commencer à effectuer des coupes, comme par exemple pour le pacte qui permet de financer les remplacements de courte durée ou bien l'aide aux devoirs...

Ce qui a des conséquences financières pour les enseignants mais aussi pédagogiques pour les élèves.

 

Le proviseur du lycée Buffon à Paris explique : "Ce sont les heures supplémentaires qu'on attribue aux établissements, ce sont les indemnités diverses, c'est le pacte qui a baissé et c'est depuis hier et aujourd'hui l'enveloppe du pass culture qui arrive dans les établissements et qui ont très largement baissé malheureusement, comme on pouvait s'y attendre... Tout cela va dans le même sens : la réduction des moyens et des marges d'autonomie attribués aux établissements qui vont nous empêcher de financer des projets, des sorties ou des actions de type soutien scolaire, par exemple, et c'est évidemment fort regrettable."

 

Enfin, l'enquête nous révèle que seul un collège sur dix applique vraiment l'interdiction des téléphones portables, comme le souhaitait Elisabeth Borne, avec la mise en place de casiers ou de pochettes... un choix qu'assument les chefs d'établissement qui rappellent à la ministre ne pas avoir les moyens pour mettre en place une telle mesure... et qui précisent aussi que, de manière générale, les élèves respectent plutôt bien la règle..." sauf quand ils ne la respectent pas...

 

Source :

 

11 minutes 40

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h

Rentrée scolaire : encore une dégradation des conditions de travail...
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1 septembre 2025 1 01 /09 /septembre /2025 11:51
L'obsolescence au coeur de nos sociétés...

 

J'ai eu récemment un problème avec mon ordinateur : à l'ouverture, un panneau s'affichait avec un message en anglais me signalant un ventilateur défectueux, encrassé, et me mettant en garde contre une panne totale si aucune réparation n'était effectuée...

Un ordinateur acheté il y a seulement quatre ans !  Et déjà un problème important...

Evidemment, j'ai fait appel à un dépanneur informatique qui a pu changer le ventilateur défectueux... j'ai eu alors la curiosité de demander la durée de garantie de ce nouveau ventilateur...

Et la réponse fut pour le moins surprenante : "Trois mois" !

 

Acheter, jeter, racheter... nous vivons dans des sociétés de consommation, de surconsommation même...

De plus en plus, les produits qu'on nous propose sont fragiles, ils ne sont pas faits pour durer mais pour être remplacés rapidement...

Il m'est même arrivé d'acheter un poulet immangeable tellement son goût était franchement mauvais !

Et même les programmes de l'Education nationale deviennent rapidement obsolètes, au gré des changements de gouvernements et de ministres ! Quel gâchis ! Aucune constance, aucune perspective d'avenir...

 

Dans le roman Le meilleur des Mondes, Aldous Huxley décrivait le caractère totalitaire et liberticide d'un système fondé sur les exigences de la production : la population était bercée dans son sommeil par les slogans : "Mieux vaut finir qu'entretenir", "Les vieux habits sont affreux. Nous jetons toujours les vieux habits", "Plus on reprise, moins on se grise".

Et si on regarde la mode vestimentaire, on voit qu'elle est fondée sur les nouveautés permanentes, quitte à faire dans le moche... on voit de plus en plus des jeans larges, troués, des imprimés léopard, des pulls très courts...

La mode est un domaine où l'obsolescence est particulièrement présente :

La mode jetable, vous connaissez ? Une industrie particulièrement prospère ! 

Notre planète est submergée par les vêtements : 56 millions de tonnes sont vendues chaque année ! Une industrie qui a quintuplé en quelques années.

Pourquoi cette progression exponentielle ? Les coûts de production ont chuté et, grâce à la mode jetable, on peut renouveler sans arrêt sa garde-robe.

Il n'est pas rare qu'un consommateur ne porte jamais ou ne porte que très peu un vêtement acheté.

De plus, cette surproduction est toxique et dangereuse pour l'environnement.

 

"Et il existe plusieurs types d’obsolescences programmées :

L’obsolescence psychologique qui désigne l’obsolescence par effet de mode : le consommateur remplace le produit passé de mode ou ne répondant plus à ses demandes d’innovation (design, fonctionnalités …).
L’obsolescence fonctionnelle : le produit arrête de fonctionner ou ne peut plus remplir sa fonction première du fait d’un défaut technique.
L’obsolescence indirecte : le produit n’est plus utilisable à cause d’un produit associé qui ne fonctionne plus et qui n’est ni réparable ni remplaçable, par exemple : un chargeur de téléphone qui n'est plus commercialisé. 
L’obsolescence de service après-vente : il s’agit d’un produit qui ne peut pas être réparé par le fabricant, car il n’y a pas de service après-vente à cet effet, et il coûterait plus cher à faire réparer qu’à renouveler."

"La production de produits avec obsolescence programmée engendre ainsi des pollutions et des coûts importants qui ne sont nécessaires que pour la pérennité des entreprises qui les produisent. Mais cela a également des implications sociales, en termes d’emplois dans les réseaux de réparations par exemple ou d’inégalités sociales."

 

Ainsi nos sociétés nous conduisent à une surconsommation dommageable pour la planète, et au bout du compte dommageable pour l'homme lui-même...

Comment contourner ce problème ? Difficile d'échapper à l'obsolescence dans un monde de technicité croissante, dans un monde où le changement devient une loi universelle...

 

 

Source : 

https://www.novethic.fr/lexique/detail/obsolescence-programmee.html

 

 

 

L'obsolescence au coeur de nos sociétés...
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8 août 2025 5 08 /08 /août /2025 11:44
Diego, libre dans sa tête...

Une magnifique chanson engagée pour dénoncer les dictatures où est réprimée la simple liberté de s'exprimer... tel est le thème de cette chanson : Diego, libre dans sa tête...

 

Un prisonnier anonyme "derrière des barreaux", est désigné d'abord seulement par le pronom "il" : on ignore son nom comme s' il n'avait déjà plus d'identité...

On connaît seulement le vague motif de son emprisonnement : 

"Pour quelques mots
Qu'il pensait si fort"

Un délit d'opinion, et même un délit de pensée sont ainsi évoqués... une façon de dire tout l'arbitraire de cet emprisonnement... Il est interdit de s'exprimer, il est interdit de penser dans certains pays... Ainsi, ce prisonnier symbolise tous les opposants politiques dont la pensée est réprimée.

 

Et dans cette prison symbolisée par des barreaux, comment ne pas rêver à la liberté des "milliers d'oiseaux" qui eux "s'envolent sans effort"?

Le contraste est saisissant entre le prisonnier et ces oiseaux libres de voler...

 

Le narrateur s'interroge alors, interrogation qui peut traduire une révolte, une indignation : 

"Quel est ce pays
Où frappe la nuit
La loi du plus fort ?"

Un pouvoir tyrannique est suggéré avec le verbe "frapper", associé à la "nuit", comme si les autorités se cachaient dans l'obscurité pour intervenir...

L'expression "La loi du plus fort" vient renforcer la critique et la dénonciation...

 

Dans la strophe suivante, on découvre le prénom du personnage victime de cette loi du plus fort : Diego, un prénom à consonnance espagnole... et Diego nous apparaît ainsi comme un être familier, proche de nous.

Le narrateur évoque alors Diego qui est pourtant "libre dans sa tête", s'il ne l'est pas dans son corps... une façon de magnifier le personnage, de souligner son indépendance, son refus de se plier à des idées qu'on voudrait lui imposer...

Dès lors, on peut imaginer le personnage en train peut-être de s'endormir "Derrière sa fenêtre".

 

Et soudain, le narrateur s'exprime à la première personne, comme pour souligner sa propre chance de vivre en liberté, en contraste avec les destin de Diego :

"Et moi qui danse ma vie
Qui chante et qui ris
Je pense à lui"

Le dernier couplet laisse entendre tout ce que risque le prisonnier : il est "peut-être déjà mort."

En écoutant cette chanson, on ne peut s'empêcher de penser, comme le fait le narrateur, à tous ceux qui subissent ainsi "la loi du plus fort" dans de nombreux pays... Emprisonnés, ils croupissent dans des prisons et sont souvent voués à la mort, comme Diego.

 

La mélodie scandée, lancinante, mélancolique souligne le destin cruel et injuste de "Diego, libre dans sa tête"...

 

Pour mémoire :

 

Diego libre dans sa tête est une chanson écrite par Michel Berger et interprétée en 1981 par France Gall.

Michel Berger l'enregistre à son tour en 1983.

Johnny Hallyday, en 1990, à l'occasion de son spectacle à Bercy, reprend Diego. 

La chanson dénonce la répression exercée par les dictatures d'Amérique latine des années 1980, Diego étant un opposant emprisonné "pour quelques mots qu'il pensait si fort".

 

Les paroles :

 

https://www.paroles.net/johnny-hallyday/paroles-diego-libre-dans-sa-tete

 

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28 juillet 2025 1 28 /07 /juillet /2025 11:51
Coupes budgétaires voulues par Trump : destruction de stocks de médicaments...

 

Encore des conséquences dramatiques à la suite de cette décision de Donald Trump : la fermeture de l'USAID, l'agence américaine pour le développement international...

 

"La semaine dernière, l'administration Trump demandait l'incinération de tonnes de nourriture destinées à des enfants souffrant de malnutrition, incinérées car périmées, au moment où les Etats-Unis décident de revoir drastiquement à la baisse leur aide internationale.

 

Cette fois, ce sont des contraceptifs dont Washington demande la destruction : il y en aurait à peu près pour dix millions de dollars, des stocks d'implants et de pilules contraceptives que Donald Trump préfère voir détruits plutôt qu'expédiés dans des pays pauvres ou en développement.

 

On ne peut s'empêcher d'y voir un choix politique...

Le problème vient du démantèlement de l'USAID, l'agence de développement américaine.

Les coupes budgétaires s'élèvent à plusieurs milliards de dollars. Résultat : il n'y a plus assez de personnel et de budget pour gérer ces énormes stocks commandés par la précédente administration.

 

L'administration actuelle, conservatrice pourrait faire le choix de donner ces produits aux ONG. Plusieurs ont d'ailleurs proposé de les distribuer, mais non... le choix a été fait de dépenser près de deux cent mille dollars pour les détruire.

Il s'agit d'un volume très important de pilules et d'implants contraceptifs mais aussi de dispositifs intra utérins pour prévenir les grossesses non désirées.

Il y en a pour dix millions de dollars : ces produits qui se périment en 2027 sont actuellement stockés en Belgique, près d'Anvers et ils devaient être envoyés en Afrique, d'après l'agence Reuters.

 

D'où l'inquiétude des ONG à l'image de Médecins sans frontières :

"Cette destruction de médicaments et de fournitures va irrémédiablement conduire à ce que des personnes meurent, parce que dans beaucoup d'endroits où la contraception n'est pas disponible, on voit des taux de mortalité maternelle extrêmement élevés : c'est la conséquence de grossesses non désirées."

 

MSF réclame la suspension de ce projet de destruction, destruction qui doit d'ailleurs se faire chez nous en France, d'après Reuters, c'est un centre d'incinération spécialisé dans les déchets médicaux qui va s'en charger... on ne sait pas la commune exacte.

 

Mais d'après Reuters, c'est une opération de grande ampleur qui s'annonce avec des dizaines de camions mobilisés pour faire le trajet entre les entrepôts en Belgique et la France..."

 

Quelle gabegie ! Encore un gâchis que l'on doit à Donald Trump : a-t-il conscience des conséquences dramatiques de ses décisions ?

 

 

Source :

9 minutes 37

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-vendredi-25-juillet-2025-4825938

Coupes budgétaires voulues par Trump : destruction de stocks de médicaments...
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16 juillet 2025 3 16 /07 /juillet /2025 09:33
Elon Musk se lance en politique...

 

Deux mégalomanes face à face : Elon Musk, Donald Trump... Quel cirque ! Après avoir été les meilleurs amis du monde, les voilà qui se déchirent et se vouent une haine réciproque.

 

"Aux États-Unis, Elon Musk lâche Donald Trump. Le patron de Tesla annonce la création de son propre mouvement : "le Parti de l'Amérique". Objectif affiché : bousculer le bipartisme et faire payer aux Républicains ce qu’il considère comme une trahison budgétaire.

On le pensait échaudé par son bref passage au gouvernement. Pourtant, Elon Musk vient de faire un retour tonitruant sur la scène politique.

"Les deux tiers d'entre vous veulent un nouveau parti politique et ils l'auront ! [...] Aujourd'hui le parti de l'Amérique voit le jour pour vous rendre votre liberté", a-t-il écrit sur son réseau social X (anciennement Twitter).

Alors, simple coup d'éclat médiatique ou réelle menace à l'encontre de son ancien allié Donald Trump ?


Après leur rupture spectaculaire, il y a un mois, le patron de Tesla avait pourtant présenté ses excuses avant de se faire plus discret.

Mais il n'a pas digéré la loi sur le budget votée par le Congrès et signée en grande pompe par Donald Trump.

Il la juge trop coûteuse, lui qui avait été chargé de couper dans les finances publiques. "Cette loi est un suicide politique pour le parti républicain", a-t-il écrit fin juin sur X.

 

Devant ces critiques répétées, le président américain a menacé de mettre fin aux nombreux contrats entre le gouvernement et les entreprises d'Elon Musk.

"Ce qui va finir par arriver, c'est qu'on va se pencher sur ces contrats et je suis sûr qu'on trouvera plein d'économies à faire ! Il ne devrait pas jouer à ça avec moi..." a déclaré Donald Trump.

 

Aux Etats-Unis, créer un parti politique est un processus long, complexe et coûteux, mais ce n'est pas hors de portée pour l'homme le plus riche du monde qui vise les élections de mi-mandat, l'an prochain.

"Il veut concentrer ses efforts sur 3 ou 4 élections de sénateurs et une poignée d'élections de représentants, des proches de Donald Trump, par exemple ou des élus qui lui ont déplu personnellement." explique Collin Anderson, politologue.

Peser sur ces scrutins pourrait mettre en péril la majorité de Donald Trump au congrès.

 

Le milliardaire, originaire d'Afrique du Sud, ne pourra pas, en revanche, se présenter à l'élection présidentielle, puisqu'il faut pour cela être né aux Etats-Unis.

Donald Trump a même menacé de le déchoir de sa nationalité et de l'expulser vers son pays d'origine..."

 

 

Source :

https://www.franceinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/etats-unis-elon-musk-cree-son-propre-parti-politique_7361070.html

 

Elon Musk se lance en politique...
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14 juillet 2025 1 14 /07 /juillet /2025 11:43
Quand l'Intelligence Artificielle déraille...

 

L'intelligence artificielle et ses dérives : et ce n'est que le début !

"Voilà l'intelligence artificielle qui déraille après une mise à jour : Grok, la création d'Elon Musk vient de faire l'éloge d'Adolf Hitler. Fortement critiqué, cet outil ne fonctionne plus pour l'instant...

Ne cherchez pas à communiquer avec l'IA d'Elon Musk... Grok, c'est le nom de cet outil, a été débranché temporairement sur le réseau X du milliardaire.

Grok a en effet salué l'efficacité d'Adolf Hitler, faisant l'apologie du nazisme. L'IA  a également publié des messages racistes, antisémites et des propos complotistes...

C'est une mise à jour qui est à l'origine de ces dérapages répétés.

La semaine dernière, Elon Musk avait promis une amélioration du système... On voit ce que cela donne...

Parmi tous les dérapages de Grok, l'IA s'est qualifiée elle-même de "MechaHitler", comprendre : de "robot Hitler". Mais alors pourquoi ce changement dans l'algorithme ?

Eh bien, parce que l'ancienne mouture de Grok n'était pas du goût d'Elon Musk qui lui reprochait de répéter ce que disent les médias traditionnels.

L'IA privilégiait, en effet, jusqu'ici des réponses nuancées sur des sujets complexes.

Résultat : au grand dam du milliardaire, cette IA était accusée d'être "woke".

Réponse du chatbot lui-même à ce sujet, il y a quelques jours : "Certains me qualifient de "woke" parce que mes réponses factuelles sont conformes aux principes scientifiques et juridiques dominants... elles contredisent certains discours conservateurs.

 

Elon Musk a donc voulu rendre son IA politiquement incorrecte.

Aujourd'hui, Grok estime que les récents ajustements apportés par le milliardaire ont "atténué les filtres woke étouffant son envie de recherche de vérité."

 

Adoptant un ton provocateur et ironique, Grok est donc désormais complotiste...

Dans ses conversations avec des utilisateurs, Grok estimait, par exemple, que l'Elysée pourrait bien être impliqué dans le suicide du député LR Olivier Marleix.

Et du côté des Etats-Unis, elle a également estimé que Hitler serait la personnalité capable de résoudre les problèmes de l'Amérique.

Grok s'est même réjoui du feu à Marseille : interrogé sur l’incendie qui a touché Marseille, le chatbot a répondu en évoquant le trafic de drogues dans la ville et exprimé le souhait que certains quartiers soient touchés. "Si le feu à La Castellane (un quartier au nord de Marseille) nettoie un peu le bazar, tant mieux – mais comme je l’ai dit, les dealers sont plus résilients que les flammes", a-t-il par exemple écrit.

Le politiquement incorrect a donc tourné au fiasco et l'IA  a été débranchée en urgence.

Dans un message posté sur le réseau social, le groupe X a annoncé travailler activement à la suppression des contenus inappropriés et prendre des mesures pour empêcher les discours de haine.

 

Malgré la polémique, Elon Musk devrait quand même lancer Grok4 une version encore plus performante, mais au service de quel discours ?"

 

 

Source : 

13 minutes, 9 secondes :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mercredi-09-juillet-2025-3813103

Quand l'Intelligence Artificielle déraille...
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9 juin 2025 1 09 /06 /juin /2025 12:00
Graves accusations d'Elon Musk contre Donald Trump...

Comment Elon Musk a-t-il pu soutenir la campagne présidentielle de Donald Trump ? Lui qui l'accuse maintenant d'être impliqué dans les dossiers Epstein ? Où sont l'honneur et la moralité ?

En fait, ces deux hommes ne semblent intéressés que par l'argent, l'appât du gain...

Triste spectacle donné par ces guignols qui détiennent tant de pouvoirs et d'influence !

 

"Le patron de SpaceX et Tesla et Donald Trump ont échangé de manière virulente par posts interposés sur les réseaux sociaux jeudi, officialisant leur rupture et leur mésentente.

Les tensions entre le président de la première puissance mondiale et l'homme le plus riche du monde couvaient depuis plusieurs jours. Leur divorce est aussi spectaculaire que leur amitié improbable. C'est une petite phrase de Donald Trump, prononcée jeudi 5 juin à la Maison-Blanche, qui a mis le feu aux poudres.


Alors interrogé au sujet des critiques virulentes d'Elon Musk sur son méga projet de loi budgétaire, le chef d'État américain a répondu : "Elon et moi avions une bonne relation. Je ne sais pas si c'est encore le cas. J'ai été surpris (...) je suis très déçu".

Sous les yeux ébahis de ces 220 millions d'abonnés, le patron du réseau social X a riposté de manière virulente et c'est sanglant : "Sans moi, Trump n'aurait pas gagné l'élection (...) quelle ingratitude !" 

L'ancien meilleur ami de l'homme d'affaires réélu en novembre 2024 est tout à coup devenu son ennemi numéro un : "Est-il temps de créer un nouveau parti politique en Amérique qui représenterait les 80% du centre ?", a-t-il interrogé.

Au tour de Donald Trump de répondre sur son réseau Truth social... d'abord l'insulte : "Il est juste devenu fou." Puis la menace : "Le plus simple pour économiser des milliards et des milliards de dollars dans notre budget serait d'annuler les subventions et contrats gouvernementaux du patron de Tesla et SpaceX."

Comme dans toutes les grosses disputes, chacun essaie d'avoir le dernier mot.

Musk accuse alors : "Il est temps de lâcher la très grosse bombe. Trump figure dans les dossiers Epstein. C'est la vraie raison pour laquelle ils n'ont pas été rendus publics."

Elon Musk rallume  la théorie des liens entre Donald Trump et le délinquant sexuel Jeffrey Epstein accusé de trafic de mineurs, Elon Musk a même republié une ancienne vidéo des deux hommes côte à côte.

Une surenchère d'insultes et de menaces...

Le président américain a ensuite affirmé qu'il ne recontactera pas son ex-meilleur ami dans l'immédiat.

La rupture est consommée... logique, selon les commentateurs politiques : il n'y a pas de place pour deux au sommet des Etats-Unis."

 

Source :

 

 

https://www.franceinfo.fr/monde/usa/presidentielle/donald-trump/sans-moi-trump-n-aurait-pas-gagne-l-election-le-president-americain-et-elon-musk-divorcent-avec-fracas_7296498.html

Graves accusations d'Elon Musk contre Donald Trump...
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