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25 mars 2024 1 25 /03 /mars /2024 13:00
Poutine : après le sacre, un terrible attentat près de Moscou...

 

"Un attentat qui intervient moins d'une semaine après la réélection ou plutôt le sacre de Vladimir Poutine, et qui le fragilise dans un contexte où ses services de sécurité étaient accaparés par Kiev et avaient déjà connu un échec lors de l'opération d'Evguéni Prigojine. Le leader du Kremlin a donc souhaité très vite brouiller les pistes lors de sa première déclaration : aucune allusion à l'Etat Islamique... en revanche, il n'a pas hésité à cibler l'Ukraine.

De ses 25 années de règne sans partage, il tire sa toute-puissance, se pensant le mieux à même de protéger son pays, le mieux à même de museler toutes formes de contestations.

L'attaque de terroristes est-elle de nature à faire vaciller, à humilier le maître du Kremlin ?

 

Vladimir Poutine a attendu près de 20 heures après l'attentat, pour enfin prendre la parole...

Dans son allocution, il a désigné à mots à peine couverts l'Ukraine : "Ils ont tenté de se cacher en se dirigeant vers l'Ukraine. Selon nos informations, un chemin avait été préparé du côté ukrainien pour leur permettre de franchir la frontière."

A aucun moment dans son allocution, Vladimir Poutine n'a fait allusion à l'Etat Islamique qui a pourtant, par deux fois, revendiqué l'attaque.

Il y a 15 jours, l'ambassade américaine en Russie alertait d'un  risque d'attentat islamiste imminent. Dans un document officiel, elle recommandait même d'éviter les grands événements, comme les concerts...

Une alerte balayée d'un revers de main par Vladimir Poutine, 3 jours avant la tuerie :

"Les déclarations des occidentaux sur de possibles attaques terroristes en Russie ne sont que de purs chantages.", avait-il déclaré.

 

Toutes ces années, Vladimir Poutine n'a cessé de vanter les services secrets russes "infaillibles." Au lendemain de l'attaque, leur efficacité semble remise en cause même par la rue :

"C'est effrayant, parce que cela signifie que nos services secrets ne font pas leur travail correctement.", affirme un Russe.

Pour éviter d'être déstabilisé, Vladimir Poutine va tenter de capitaliser sur l'attentat, selon certains spécialistes : "Plus il y a des risques, plus il y a des menaces, plus les attentats sont importants, graves, monstrueux, plus Vladimir Poutine va pouvoir se poser en recours et ceux qui ne l'accepteront pas seront considérés immédiatement comme des traîtres et bien évidemment comme des complices de ceux qui ont fomenté l'attentat.", dit Frédéric Encel.

L'opposition redoute déjà un tour de vis et que Vladimir Poutine en profite pour radicaliser un peu plus son pouvoir...

Un casse-tête, une équation difficiles à résoudre politiquement pour le maître du Kremlin : une semaine après son sacre, il se retrouve face à l'attaque la plus sanglante depuis 20 ans. Il a en tout cas tranché en pointant un coupable idéal : l'Ukraine.

Dans son allocution, Vladimir Poutine a parlé de l'horreur de l'attentat, mais on a le sentiment qu'il veut que les Russes restent très concentrés sur l'ennemi ukrainien. En réalité, dans son allocution, il n'a pas porté d'accusation directe contre Kiev, mais il a dit que les assaillants avaient, selon lui, des complices en Ukraine et il a comparé ces assaillants à l'occupant nazi. Or, il faut savoir qu'aujourd'hui, en Russie, ce terme de "nazis" est fréquemment utilisé pour désigner les Ukrainiens et c'est probablement comme ça que l'aura compris une bonne partie du public qui a regardé cette allocution télévisée."

On le voit : Vladimir Poutine procède par insinuations de manière à charger les Ukrainiens et le camp occidental, alors qu'il vient de connaître un grave échec sécuritaire.

 

Source : à 6 minutes, 38 secondes

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/jt-de-20h-du-samedi-23-mars-2024_6407062.html

 

 

Poutine : après le sacre, un terrible attentat près de Moscou...
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commentaires

C
Voyons si je suis autorisé à poster :<br /> <br /> "Parlons d'autres bizarreries entourant l'attaque présumée de l'"IS-K" contre le Crocus City Center. Au départ, on nous a dit que quatre hommes armés étaient descendus d'une berline Renault au marquage unique et avaient commencé à tirer. Y avait-il un conducteur ? Ou bien les assaillants ont-ils laissé le véhicule sans surveillance pendant leur carnage ?<br /> <br /> Combien y avait-il de tireurs ? J'ai entendu dire qu'il y en avait au moins six - les quatre qui se sont échappés dans la berline Renault et les deux qui ont été abattus par le personnel de sécurité russe. Mais j'ai également vu l'interview d'un des spectateurs russes qui attendait le début du concert. Il affirme avoir désarmé l'un des terroristes et lui avoir porté un coup fatal. Donc, si mes calculs sont corrects, cela fait au moins 7 tireurs. D'où venaient les trois autres ? Y avait-il un autre véhicule ?<br /> <br /> Ensuite, nous avons assisté à la folle prestation de Matthew Miller lors de la conférence de presse du département d'État de lundi. Je répète la question que j'ai soulevée dans un article précédent : que savait le gouvernement américain et quand l'a-t-il su ? La "confiance" de Miller concernant les personnes non responsables est une véritable connerie. Au cours des 35 années pendant lesquelles j'ai eu des habilitations et me suis occupé directement des conséquences d'événements terroristes, je ne me souviens pas d'une seule fois où nous avions des informations préalables sur un attentat qui nous ont permis de dire, dans les minutes qui ont suivi, qui N'A PAS fait exploser la bombe, détourné l'avion ou tiré sur le club de danse. Pourtant, Miller, qui est un menteur invétéré, insiste sur l'innocence de l'Ukraine et s'appuie sur des tautologies pour défendre son point de vue.<br /> <br /> M. Miller insiste également sur le fait que les États-Unis ont "averti" la Russie. Pourtant, les preuves suggèrent le contraire. L'ambassadeur de Russie aux États-Unis, qui se trouve à environ trois miles de Main State, n'a pas été informé de la menace par le secrétaire d'État Blinken ou l'un de ses laquais. L'ambassade américaine à Moscou n'a pas non plus cherché à rencontrer le ministre des affaires étrangères Lavrov ou le chef du SVR pour les informer des "informations" que les États-Unis prétendaient détenir. Si vous avez connaissance d'une attaque terroriste imminente et que vous n'en informez pas la nation qui est confrontée à la menace, vous êtes naturellement soupçonné d'être impliqué ou entaché d'une manière ou d'une autre." <br /> <br /> https://sonar21.com/more-on-fridays-terrorist-attack-in-moscow/
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A
A Caius<br /> Comme d'habitude après chaque attentat les théories de la conspiration fleurissent, le contraire aurait été étonnant.<br /> On ne voit pas en quoi le crime profiterait aux ukrainiens, ni aux occidentaux de manière générale.<br /> <br /> Je reviens sur les attentats de Madrid qui ont été perpétrés juste quelques jours AVANT les élections générales. Le gouvernement de droite sentant le danger d'être accusé d'avoir mis l'Espagne dans la ligne de mire des terroristes à cause de son appui à la guerre d'Irak de Bush junior a tenté de coller la responsabilité des explosions des trains à Madrid sur le dos de l'ETA et mal lui en a pris car il a perdu les élections qu'il devait normalement gagner selon les sondages d'avant les attentats.<br /> <br /> Or, cette attentat-ci a été commis APRÈS le sacre de Poutine....Y' a un gros pb de timing pour coller ça sur le dos des ukrainiens qui deviennent, de facto , des victimes collatérales de représailles russes à coups de bombes et de missiles sur tout leur territoire et pas seulement sur la partie occupée par les russes....des victimes ukrainiennes qui ne vont retirer aucun bénéfice en échange de leur supposée complicité.<br /> Pour l'instant la revendication de l'EI reste et de loin l'explication la plus crédible.<br /> <br /> Pour ma part je ne vois d'autre intérêt "inconfessable", ni du côté russe, ni du côté occidental.<br /> <br /> Ce que je vois, par contre, c'est que dès que l'attentat a eu lieu il y a eu l'immense volonté de Poutine et de ses sbires d'accuser les ukrainiens de complicité. Une façon aussi de ne pas parler de l'échec de leurs services de sécurité, un échec pas forcément coupable d'ailleurs vu la difficulté de lutter efficacement contre l'intégrisme islamiste.
W
ALEA<br /> <br /> Je dis tout simplement que les véritables ennemis , ce sont les djihadistes . Il me semble que c'est pourtant facile à comprendre . J'ai dit ce que j'avais à dire . Je ne veux surtout pas entrer dans une polémique stérile. Bonne soirée ALEA
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R
caius<br /> <br /> oui, un point de vue totalement différent :<br /> <br /> https://www.indianpunchline.com/putins-victory-is-a-geopolitical-reality/<br /> <br /> <br /> "La personnalité politique du président Vladimir Poutine occupe aujourd’hui la scène mondiale comme un colosse !"
A
Merci Caius pour cet article dont le contenu est "discutable" mais qui a le mérite de nous montrer que le point de vue occidental n'est certainement pas "universel".<br /> Comprendre la perception des autres pays et les relations qu'elles nouent (à tort ou à raison) avec la Russie est la seule manière d'avoir une vue d'ensemble "intelligente".
C
Pour ce qui concerne les relations de la Russie avec les pays majoritairement musulmans d'Asie centrale voici un article éclairant, je crois :<br /> <br /> <br /> LA VICTOIRE DE LA RUSSIE EN UKRAINE RÉSONNE EN ASIE CENTRALE<br /> Par M. K. BHADRAKUMAR<br /> <br /> L'étonnante victoire de la Russie dans la bataille d'Avdeevka et la déroute de l'armée ukrainienne renforcent la crédibilité de la Russie en tant que fournisseur de sécurité pour la région de l'Asie centrale. L'esprit éclairé de l'Asie centrale ne perd pas de vue que la Russie a, à elle seule, mis l'OTAN sur le banc de touche. <br /> <br /> Il s'agit là d'un moment décisif, qui vient s'ajouter au confort résultant de la nouvelle normalité en Afghanistan, grâce à l'engagement diplomatique efficace de la Russie auprès des talibans. <br /> <br /> Un autre cercle vicieux de la propagande occidentale est en train de s'épuiser, fondé sur les hypothèses erronées selon lesquelles l'influence de la Russie en Asie centrale est en "déclin" (Wilson Centre), que les États d'Asie centrale "sortent de l'ombre de la Russie et affirment leur indépendance comme jamais depuis l'effondrement du communisme en 1991" (Financial Times) et que, dans le sillage de la guerre en Ukraine, les dirigeants d'Asie centrale "pourraient bien être en train de se demander combien de temps Poutine pourra rester au pouvoir en Russie" (Radio Free Europe / Radio Liberty).<br /> <br /> En réalité, les performances économiques de la région en 2023 ont enregistré une croissance impressionnante du PIB de 4,8 %. La Russie a contribué à cette réussite. La guerre en Ukraine a conduit les entreprises occidentales à se retirer du marché russe, ce qui a créé de nouvelles opportunités pour les États de la région. Dans le même temps, les conditions imposées par les sanctions ont incité les entreprises et les capitaux russes, ainsi que les citoyens russes, à délocaliser leurs activités dans la région d'Asie centrale.<br /> <br /> Les entrepreneurs d'Asie centrale n'ont pas manqué les occasions lucratives de s'approvisionner en biens et en technologies occidentaux pour le marché russe. Ils ont dû marcher sur la corde raide en veillant à respecter les sanctions occidentales, tout en renforçant leur interdépendance et leur intégration avec les marchés russes. La reprise de l'économie russe et sa croissance de 3,6 % l'année dernière ont créé des opportunités commerciales pour les pays d'Asie centrale. <br /> <br /> Les politiques de Moscou visent à une "renaissance" des relations de la région avec la Russie. La nouvelle façon de penser à Moscou a amené Poutine à jouer un rôle actif pour maintenir un rythme élevé de contacts avec les dirigeants d'Asie centrale à un niveau personnel, en utilisant tous les formats d'interaction disponibles, tant bilatéraux que régionaux. L'approche russe a permis aux États de la région d'adopter une position "neutre" sur la guerre.<br /> <br /> Pour les étrangers, le problème de compréhension réside très souvent dans le fait que les attitudes de l'Asie centrale sont rarement manifestes et que, dans des circonstances spécifiques (telles que la guerre en Ukraine), elles doivent être discernées en termes de tendances. Ainsi, le message politique du défilé du 9 mai à Moscou l'année dernière, lorsque tous les présidents d'Asie centrale ont rejoint Poutine lors des cérémonies sur la Place Rouge, était un geste massif de soutien à la Russie - et à Poutine personnellement. <br /> <br /> Tout au long de l'année 2023, les États d'Asie centrale ont été la cible d'un effort diplomatique sans précédent de la part de l'Occident pour maintenir les sanctions contre la Russie. Le secrétaire d'État américain Antony Blinken et le président français Emmanuel Macron se sont rendus dans la région. Deux sommets historiques au format "C5+1" ont été organisés par le président Joe Biden et le chancelier allemand Olaf Scholz, respectivement à Washington et à Berlin. <br /> <br /> Mais les interlocuteurs occidentaux ont refusé de voir l'écriture sur le mur. L'homologue kazakh de M. Blinken lui a dit qu'Astana "ne ressentait aucune menace ni aucun risque de la part de la Fédération de Russie". Les déclarations conjointes publiées à l'issue des deux sommets du "C5+1" n'ont même pas mentionné l'Ukraine !<br /> <br /> La nouvelle approche de Poutine relègue le grand jeu au second plan et donne la priorité à l'enrichissement des relations de la Russie avec les États d'Asie centrale, en particulier dans les domaines économique et humanitaire. Cette approche a manifestement dissipé le syndrome du "grand frère". Les réunions de M. Poutine avec ses homologues du Tadjikistan, de l'Ouzbékistan et du Kazakhstan, qui se sont tenues mercredi à Kazan, se sont déroulées dans une atmosphère manifestement détendue. (ici, ici et ici) <br /> <br /> Il est intéressant de noter qu'Emomali Rahmon, le président tadjik, a souhaité à M. Poutine non seulement de réussir "tout ce qu'il entreprend", mais aussi d'avoir des "nerfs d'acier". Kassym-Jomart Tokayev, président du Kazakhstan, a souligné de manière significative que "sous votre direction (celle de M. Poutine), la Russie a obtenu des succès notables et impressionnants. En fait, vos déclarations et vos actions façonnent l'agenda mondial". La remarque de Tokayev est particulièrement remarquable, car les analystes occidentaux l'avaient repéré comme un mutin potentiel contre Poutine dans les steppes !<br /> <br /> Toutefois, en dernière analyse, si les relations de sécurité de la Russie avec la région d'Asie centrale se sont transformées au cours des deux dernières années, c'est parce que les efforts coordonnés de Moscou pour forger des liens avec les talibans ont gagné du terrain ces derniers temps. Ils ont contribué à atténuer la perception de la menace que représente l'Afghanistan dans la région d'Asie centrale.<br /> <br /> Si le schéma traditionnel de réponse à la perception de la menace consistait à recourir à des moyens militaires et à isoler la région de l'Afghanistan, la diplomatie russe a adopté une approche radicalement différente en s'engageant de manière constructive avec les Talibans (bien que les Talibans continuent d'être une organisation proscrite par la loi russe) et en s'efforçant de faire de ces derniers une partie prenante dans l'établissement de liens de coopération au sein d'une matrice d'intérêts mutuels. Cela a porté ses fruits. <br /> <br /> Moscou estime que le régime des talibans a considérablement stabilisé la situation en Afghanistan et qu'il est dans l'intérêt de la Russie d'aider l'administration de Kaboul à lutter efficacement contre les éléments extrémistes dans le pays (en particulier l'État islamique, dont on sait qu'il est un héritage de l'occupation américaine de l'Afghanistan). La Russie a tiré parti de son influence sur les États d'Asie centrale pour veiller à ce que les forces de "résistance" anti-talibans soutenues par l'Occident ne soient pas sanctuarisées. <br /> <br /> Bien entendu, l'objectif stratégique est que les services de renseignement occidentaux ne soient pas en mesure de manipuler des éléments afghans en roue libre pour déstabiliser à nouveau la région d'Asie centrale ou le Caucase.<br /> <br /> Les talibans se sont montrés très réceptifs aux ouvertures russes visant à renforcer l'État afghan. Récemment, les talibans sont allés jusqu'à boycotter une conférence sur l'Afghanistan organisée par les Nations unies les 18 et 19 février au Qatar. Il s'agissait en réalité d'une tentative maladroite des États-Unis de renouer le dialogue avec les talibans sous prétexte de promouvoir le "dialogue intra-afghan" (ce qui signifiait essentiellement le retour des mandataires afghans de l'Occident vivant en exil en Europe et en Amérique). <br /> <br /> Certes, les talibans ont compris le plan de jeu occidental visant à reconstruire leur réseau de renseignements en Afghanistan et l'ont contré en posant des conditions à leur participation à la conférence de Doha, notamment qu'ils soient le seul représentant de l'Afghanistan à la réunion. Les talibans se sont également opposés à la nomination d'un envoyé spécial des Nations unies en Afghanistan, dont la tâche principale serait de promouvoir le "dialogue intra-afghan". <br /> <br /> Dans un communiqué publié avant la réunion de Doha, le ministère des affaires étrangères des talibans a accusé la communauté internationale "d'impositions unilatérales, d'accusations et de pressions". L'aspect le plus intéressant de la pantomime qui s'est déroulée à Doha est qu'à la demande des Talibans, la délégation russe qui a participé à la réunion de Doha a refusé de rencontrer les soi-disant "représentants de la société civile" d'Afghanistan. Cela indique que la Russie a commencé à travailler avec les talibans en tant que dirigeants de facto de l'Afghanistan.<br /> <br /> En effet, les États d'Asie centrale accueillent chaleureusement cette brillante initiative diplomatique de la Russie visant à renforcer la sécurité et la stabilité régionales. Le niveau de confiance de la région à l'égard des dirigeants talibans a déjà atteint un point tel que, lors de la rencontre avec Poutine à Kazan mercredi, le président ouzbek Mirziyoyev a soulevé la "question importante" de l'avancement, par l'Ouzbékistan et la Russie, de la construction d'un nouveau chemin de fer via l'Afghanistan, reliant l'Asie centrale aux régions adjacentes et au marché mondial.<br /> <br /> https://www.indianpunchline.com/russias-victory-in-ukraine-resonates-in-central-asia/
A
Willy. Je vous comprends bien. Permettez-moi juste une remarque sans aucune volonté d'entrer dans des polémiques stériles.<br /> Poutine faisait partie des dirigeants qui devaient nous aider à lutter contre l'intégrisme radical, et d'une certaine manière son aide était plus que bienvenue.<br /> Aujourd'hui, 2 ans après son attaque sur l'Ukraine en violation du droit international c'est lui-même qui pose un énorme problème à toute la communauté internationale (un gros problème en plus du djihadisme). <br /> Nous voila donc tous plongés dans un monde qui était déjà très dangereux et qui l'est devenu bien plus. Le djihadisme n'a pas provoqué une explosion des budgets militaires de tous les pays. Par contre l'attaque contre l'Ukraine reconditionne toute notre architecture de défense. L'Allemagne pour ne citer qu'elle vient de consacrer 100 milliards d'euros à son budget défense. En terme de toxicité qu'est-ce qui est le plus nocif pour notre planète? La folle aventure guerrière de Poutine ou le djihadisme ?....D'un point de vue strictement militaire c'est Poutine qui relance la course aux armements à un moment où l'humanité avait d'autres défis vitaux à relever( épuisement ressources énergetiques, rechauffement climatique, faim dans le monde,etc...).<br /> Donc quand on parle de qui sont nos ennemis, force est de constater qu'on en a malheureusement plusieurs. Le djihadisme est très préoccupant certes...mais le fait que le risque d'une 3ème guerre mondiale ne soit pas définitivement exclu aussi. Et même en supposant que, comme je l'espère la 3 ème guerre mondiale sera évitée, les conséquences du conflit ukrainien sont et de loin les plus impactantes pour nous tous.
W
Je trouve personnellement qu'il aurait été préférable de faire un hommage aux 140 morts et 150 blessés de Moscou que de parler de Poutine . On le connaît Poutine , on sait comment il instrumentalise tous les événements , mais ce n'est pas lui tout de même qui a organisé cet attentat, à moins de sombrer dans le plus profond des complotismes . Poutine et tous ses apparatchiks, ce n'est pas le peuple Russe. Il ne faut pas faire des amalgames. Le peuple Russe a suffisamment souffert au cours de son Histoire , mais il a su rester debout et fier . Il ne faut pas se tromper d’ennemis . Le Bataclan, Nice, l'attentat contre Israël et donc celui de Moscou c'est l’œuvre des djihadistes . Ce sont eux les véritables ennemis !!!!! et dans tous ces attentats , ce sont les civils Hommes Femmes et enfants qui en paient le tribut . Alors le moins qu'on puisse faire c'est d'avoir de la compassion et de la sollicitude pour ces Russes qui ne demandaient rien , comme on l'avait fait pour les autres attentats . Apparemment , d'après ce que j'ai lu les hommages ne se multiplient pas beaucoup, et voyez vous , c'est ce qui me dérange , mais bon .......
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R
willy, des hommages ont été rendus aux victimes de ce terrible attentat : malgré le fossé diplomatique qui s’est creusé entre la Russie et le monde occidental, la Maison-Blanche ainsi que de nombreux chefs d’État ou gouvernements d’Europe ont exprimé leur compassion à la Russie, et ont condamné l’attentat.<br /> <br /> <br /> https://www.lefigaro.fr/international/attentat-a-moscou-malgre-le-fosse-diplomatique-avec-la-russie-le-monde-occidental-exprime-ses-condoleances-20240323<br /> <br /> <br /> Il faut condamner toute forme de violence, mais aussi la violence de Poutine qui a lancé les Russes dans une guerre ignoble. Non ?
A
Et bien Willy je trouve que pleurer les morts c'est bien et c'est important, mais qu'il est plus important encore que ces morts ne soient surtout pas instrumentalisés pour commettre d'autres crimes au moment où j'écris ces lignes...Or, c'est très exactement ce que fait Poutine en ce moment avec les ukrainiens.
A
Caius me signale sur mon article INDODANA qu'il ne peut pas répondre à mon article sur l'attentat du Crocus pas plus qu'il ne peut répondre au tien non plus...pffff!!!....les pb sont récurrents sur cette plateforme...
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R
Commentaire de ALEA JACTA EST (qui n'a pas pu le poster en raison de pb techniques)<br /> <br /> <br /> Poutine a fait une 2 ème intervention pour rectifier les erreurs de communications assez surréalistes de la première dans laquelle il n' a même pas cité les 3 revendications de l'Etat islamique( ce qui est vraiment assez fou quand on y pense...) mais insiste lourdement sur la "fenêtre" de sortie ukrainienne des terroristes alors que son grand copain Loukashenko président de la Bielorussie le contredit.<br /> <br /> https://www.sudouest.fr/international/europe/ukraine/attentat-de-moscou-loukachenko-contredit-poutine-et-dit-que-les-assaillants-ont-d-abord-essaye-de-fuir-en-bielorussie-19105385.php<br /> <br /> Ça fait très désordre ...Par ailleurs, peut-on imaginer les ukrainiens idiots au point de protéger la sortie des assaillants d'une manière aussi évidente?<br /> Poutine qui demande aux responsables de la commission d''enquête de chercher du côté de l'Ukraine...C'est comme si il leur disait: " je tiens le vrai coupable, à vous maintenant de faire votre boulot...".<br /> Il ne reste plus à la commission d'enquête que de lui répondre " Ok chef ! Message reçu...".🤦‍♂️🤦‍♂️🤦‍♂️<br /> Cela nous donne une petite idée du crédit qu'il faudra accorder dans les jours qui viennent aux preuves apportées par les russes. Toutes leurs infos seront à prendre avec d'énormes pincettes.<br /> <br /> Poutine qui parle de tout sauf du fait qu'il a été prévenu par les américains, qu'il s'est moqué d'eux et que ses services ont tardé plus d'une heure pour se rendre sur les lieux de l'attentat...Pas très sérieux tout ça...<br />
R
Il est possible de le signaler dans l'administration...
A
Ça devait arriver tôt ou tard . On aborde le même thème aujourd'hui.<br /> <br /> http://alea-jacta-est-ex-posteur.over-blog.com/2024/03/quand-poutine-instrumentalise-un-attentat-et-designe-le-seul-coupable-qui-l-interesse.html<br /> <br /> Les ukrainiens ont tous les motifs d'être très inquiets avec cet attentat complètement instrumentalisé.<br /> Bonne journée l'amie
Répondre
R
Le chef du Kremlin a reconnu lundi pour la première fois que l’attaque, revendiquée par Daech, avait été commise par des islamistes, tout en continuant à sous-entendre un lien avec l’Ukraine.... Pour la première fois, il évoque des islamistes, il est bien obligé, mais il persiste à cibler les Ukrainiens, une façon de justifier une prochaine mobilisation ??<br /> <br /> <br /> Belle soirée, AJE
A
J'ai écrit mon billet à chaud car ce week-end j'étais complètement pris avec le festival de musique. En te lisant j'ai rectifié certaines de mes formulations tout en maintenant mon ton accusateur.