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26 mai 2016 4 26 /05 /mai /2016 15:46
Le chômage, une aubaine pour les patrons...

 

 

 

Le chômage se développe constamment dans nos sociétés où les machines, les ordinateurs s'imposent de plus en plus et viennent remplacer les hommes : caisses, guichets automatisés, robots...

 

Or, ce chômage ne permet-il pas aux patrons d'imposer leurs lois aux salariés ?

Les patrons ont, ainsi, à leur disposition une masse de travailleurs qu'ils peuvent utiliser à leur gré.

Le chômage ne transforme-t-il pas les salariés en objets de consommation que l'on peut jeter, changer, manipuler en toute impunité ?

 

Les patrons peuvent exiger de leurs salariés toutes sortes de conditions de travail, ils savent que la manne des chômeurs le leur permet.

On peut même se poser cette question : le chômage ne fait-il pas le bonheur des patrons ?

Alors que de plus en plus de grands patrons s'enrichissent, les salariés, eux, s'appauvrissent, leurs salaires stagnent ou régressent...

 

Où est la justice ? Où est l'équité ?

Au fond, le business de la pauvreté et du chômage peut rapporter gros à certains : c'est ignoble.

 

Qui n'a pas connu la peur de perdre son emploi ? Les gens se soumettent à toutes sortes d'injonctions et deviennent dociles dans les entreprises : la peur du chômage se répand.

Tout salarié sait qu'il peut perdre son emploi, car des millions de chômeurs attendent sa place.

Les grands patrons peuvent, ainsi, faire régner la terreur dans leurs entreprises.

Le chômage serait-il  au service des patrons ? 

Il pourrait même être le principal outil de "management" des grands groupes : il ne sera donc jamais éliminé, car le chômage fait régner la peur parmi les travailleurs et c'est par la peur qu'on gouverne les peuples, depuis la nuit des temps.

 

Ce fut d'abord la peur par la religion et par l'abus de pouvoir, le "fait du prince".

Et c'est maintenant la peur par le chômage de masse qui conduit, aussi, à des abus de pouvoir.

Les emplois précaires se multiplient, partout : horaires imposés, licenciements simplifiés, salaires au rabais. Quand on ne trouve pas de travail, on est prêt à courber l'échine et à se plier à toutes sortes de contraintes.

 

On le sait : les profits des grandes entreprises ne cessent de croître, en même temps qu'augmente le chômage.

C'est comme si le chômage était la source de tous ces profits.

C'est comme si le chômage était savamment entretenu pour soumettre les salariés.

 

Hélas, il faut craindre que le chômage ait encore un bel avenir devant lui, car il constitue une manne d'exploitation de tous les travailleurs.

 

Quand on découvre cette réalité, on comprend l'ampleur du problème : l'injustice, l'inhumanité gagnent du terrain et on assiste à des régressions qui sont intolérables.

 

Quand le chômage devient un outil d'asservissement de l'être humain, on ne peut que se révolter et remettre en cause le fonctionnement de nos sociétés.

 

 

 

 

Le chômage, une aubaine pour les patrons...
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23 mai 2016 1 23 /05 /mai /2016 12:51
Ken Loach : punir les pauvres, quelle indignité !

 

 

 

Le Festival de Cannes, ses paillettes, son luxe éhonté me hérissent souvent, mais cette nouvelle Palme d'or qui récompense le cinéma engagé de Ken Loach me réconcilie quelque peu avec cette fête du cinéma qui nous montre toute l'importance des messages délivrés, parfois, par le septième art.

 

Ken Loach vit dans un pays où sévit l'ultra-libéralisme : la Grande Bretagne, et il fustige ce système injuste qui punit les pauvres, les rejette, dès lors qu'ils ont à affronter des problèmes de santé...

 

"Moi, Daniel Blake" évoque le parcours d'un menuisier de 59 ans, qui, après des problèmes cardiaques, doit faire appel à l'aide sociale, puisque son médecin lui interdit de reprendre son activité...

 

Un véritable parcours du combattant au cours duquel ce modeste artisan, Daniel Blake doit affronter les incohérences du système administratif de son pays.

 

La Grande Bretagne, on le sait, c'est le pays des petits boulots mal rémunérés, le pays où les salariés sont souvent contraints de cumuler deux ou trois emplois pour survivre, le pays où le prix des loyers explose.

 

Et certains auraient tendance à faire l'éloge de ce système ultra-libéral, dans lequel le chômage serait en voie d'extinction...

Mais à quel prix ?

 

En sacrifiant des millions de travailleurs, en sacrifiant des pauvres, en enrichissant les plus riches... le système ultra-libéral qui nous gouverne nous conduit au pire.

Le message de Ken Loach devrait être un avertissement pour ces puissants qui dirigent le monde, qui ne voient même plus les souffrances des peuples, qui les ignorent.

 

Ken Loach met bien en évidence les aberrations d'une telle politique, il déclare notamment :

"En Grande Bretagne, l'état fait pression pour que les gens trouvent du travail, et s'ils n'ont pas de travail, c'est leur faute. Les personnes malades sont les plus vulnérables... La manière dont l'état fonctionne qui consiste à punir les pauvres est une histoire spécifique à la Grande Bretagne, mais elle existe, aussi, dans le reste de l'Europe."

 

"Avec le désespoir, c'est l'extrême droite qui en profite, il faut rapporter l'espoir, dire qu'un autre monde est possible".  Tel est le message engagé qu'a délivré, aussi, Ken Loach, lors de la remise de la palme d'or à Cannes.

Un message fort, empli de conviction, un message essentiel, une mise en garde que beaucoup devraient méditer.

 

Et, hélas, l'actualité récente lui donne raison : on assiste partout à une montée dangereuse des populismes en Europe, aux Etats-Unis.

 

En Autriche, c'est l'extrême-droite qui bat des records pour les élections présidentielles, aux Etats Unis, c'est Donald Trump qui donne au monde entier des sueurs froides, avec des déclarations débridées et dangereuses.

 

Certains dénoncent, déjà, cette palme d'or, criant à l'hypocrisie, à la bonne conscience : des gens fortunés applaudissent Ken Loach, mais ils sont bien éloignés du monde des chômeurs, des salariés et de leurs difficultés.

 

C'est vrai, mais Ken Loach emporte la conviction, par sa simplicité, la sincérité de son film et le message qu'il délivre...

 

 

 

 

 

 

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11 mai 2016 3 11 /05 /mai /2016 11:53
Denis Baupin, un nouvel exemple de sexisme en politique, un de plus...

 

 

 

 

Le sexisme est présent partout, dans nos sociétés : dans le métro, dans les rues, où les femmes subissent, parfois, les assauts de harceleurs : injures, menaces, violences, gestes déplacés.

 

Dans le travail, il arrive que les femmes subissent une forme de sexisme de la part de supérieurs hiérarchiques...

Sur internet, le machisme se manifeste, sur de nombreux forums de discussions...

 

Mais le sexisme se manifeste plus particulièrement dans le monde politique où les hommes se sentent maîtres du jeu, où ils exercent depuis longtemps une domination.

 

Ces derniers jours, les langues se délient et plusieurs témoignages accablent Denis Baupin, député écologiste, mari d'Emmanuelle Cosse, actuelle ministre du logement.

Agression, harcèlement sexuel, propos déplacés et graveleux, appels téléphoniques insistants : Denis Baupin n'aurait pas fait "dans la dentelle".

 

Décidément, les hommes politiques investis et imbus de leurs pouvoirs semblent se distinguer par un sexisme exacerbé...

 

Après Dominique Strauss Kahn qui a défrayé le chronique par ses frasques sexuelles, après Eric Raoult, ex-maire UMP du Raincy, après Patrick Balkany, Georges Tron,  c'est au tour de Denis Baupin d'être cerné par des soupçons d'agressions sexuelles.

 

Face aux différents témoignages de femmes harcelées, Denis Baupin a décidé de porter plainte pour diffamation, niant complètement les faits. Il conteste fondamentalement "l'idée de harcèlement sexuel et plus encore d'agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers", a notamment déclaré son avocat.

 

Il est vrai que Denis Baupin avait, lui-même participé à une campagne anti-harcèlement !

Dès lors, on ne peut que s'étonner de ces révélations qui mettent en cause un élu qui aurait dû être irréprochable.

Mais, les faux semblants, l'hypocrisie font, souvent, partie du monde politique...

 

Le sexisme, une forme de misogynie se répandent dans les plus hautes instances de la société et les hommes politiques s'en font une spécialité.

La femme considérée comme un jouet, méprisée, bafouée, harcelée : une telle image devrait appartenir à une autre époque.

 

Et, pourtant, les témoignages se sont multipliés à l'encontre de Denis Baupin qui semble s'être comporté, en maintes circonstances, comme un harceleur patenté.

 

Quels exemples nous donnent, donc, les hommes politiques ? Mensonges, déni de réalités, sexisme, machisme...

 

Le pouvoir qu'ils détiennent leur donne l'impression d'avoir tous les droits sur les plus faibles et notamment sur les femmes.

 

Denis Baupin, chaud lapin, aurait eu une conduite déplacée et vulgaire, à l'égard de nombreuses femmes qu'il a côtoyées...

 

Une fois de plus, le monde politique éclaboussé par des agissements sexistes, perd un peu plus de sa crédibilité.

 

 

 

 

 

 

 

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10 mai 2016 2 10 /05 /mai /2016 15:30
Les propos dangereux d'Emmanuel Todd...

 



Dans une interview accordée au journal Fakir, évoquant le phénomène Nuit debout,  Emmanuel Todd se livre, une fois de plus, à une déclaration plutôt hasardeuse.

Opposant les jeunes et les vieux, dans un schéma simpliste, il a notamment affirmé :

"Enfin ! La société française est sous la coupe des vieux et des banques. Non seulement pour les richesses, mais pour le pouvoir surtout : le suffrage universel devient un mode d’oppression des jeunes par les vieux, qui décident d’un avenir qu’ils n’auront pas à habiter. Je milite pour la mise à mort de ma génération. Donc, l’idée d’un territoire libéré, à la fois des vieux et des banques, ça ne me déplait pas. C’est pour cette raison que l’éviction de Finkielkraut m’est apparue comme une bonne nouvelle. Jusqu’ici, je trouvais les jeunes trop gentils, au vu de la domination qu’ils subissaient."

On perçoit, là, une forme de provocation, sans doute, mais aussi une opposition caricaturale et dangereuse entre jeunes et vieux : les conflits de génération ont toujours peu ou prou existé, mais il paraît maladroit de les souligner en ces termes, comme si les "vieux" détenaient toutes sortes de privilèges.

 

Ainsi, s'il est vrai que le chômage touche les jeunes, il n'en affecte pas moins les personnes plus âgées...


Je songe, par exemple, à ce témoignage d'une secrétaire de direction, expérimentée et diplômée qui galère, depuis 8 ans, pour essayer de retrouver du travail, un témoignage diffusé lors du journal de 20 heures sur France 2, mercredi 4 mai.

Et les exemples de ces chômeurs et chômeuses de plus de 55 ans sont légion...

La crise vaut pour tous, hélas : d'ailleurs, les personnes âgées ont elles-mêmes des enfants, des petits enfants et se sentent concernées par le sort qui leur est réservé.

Souvent, la solidarité joue : les parents ont à coeur d'aider les jeunes en difficulté, quand ils le peuvent.

Les vieux, les jeunes... ces distinctions sont absurdes et n'ont pas de sens : les jeunes d'aujourd'hui seront les vieux de demain, et s'ils rencontrent des difficultés, ils bénéficient, aussi, de progrès considérables : internet leur offre toutes sortes de possibilités que les personnes âgées n'ont pas connues.

De tels clivages ne sont pas cohérents.

Si certains vieux détiennent richesses et pouvoir, les jeunes bénéficient, pour la plupart, d'un confort inégalé qui n'existait pas dans les années cinquante ou soixante.

Il ne faut pas oublier, aussi que beaucoup de personnes d'un certain âge sont déjà affectées par le recul de l'âge de la retraite.

Quant à l'éviction d'Alain Finkielkraut de Nuit debout, si c'est une bonne nouvelle pour Emmanuel Todd, on ne peut que le regretter.

Cette éviction s'est faite sous des insultes, des injures dégradantes et indignes.

Et elle ne peut, en aucun cas, grandir ceux qui s'y sont prêtés.

Alors que les insultes prennent de l'ampleur, un peu partout, sur la toile et ailleurs, alors que les insultes remplacent souvent les arguments, il convient de les condamner...

Que peut-on, donc, retenir des affirmations d'Emmanuel Todd ?

La primauté des banques, le pouvoir de l'argent qui sont scandaleux... c'est indéniable et Emmanuel Todd les fustige, à juste titre.

Mais, pour le reste, il vaut mieux oublier cette déclaration du sociologue, car, en se livrant à des oppositions caricaturales, Emmanuel Todd ne fait pas vraiment progresser le débat.

 

Voulant soutenir le mouvement Nuit debout, il use d'une argumentation simpliste : s'il a raison de dénoncer le pouvoir de l'argent, sa réflexion paraît néanmoins bien sommaire et réductrice.


 

La déclaration d'Emmanuel Todd :

 
http://www.fakirpresse.info/emmanuel-todd-nuit-debout-contre-le-grand-vide


Le reportage du journal de 20 heures sur France 2 :
 
http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/recherche-d-emploi-les-difficultes-d-une-senior_1435910.html

 

Une chanson de Brassens :

 https://youtu.be/KJECg66AgGY


 

 

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6 mai 2016 5 06 /05 /mai /2016 13:44
Le narcissisme triomphant...

 

 

 

 

Les vies privées qui s'affichent sur les réseaux sociaux, le culte de la beauté, et du corps, les selfies, les clichés de SOI qui envahissent la toile, le MOI JE qui déborde... notre monde est bien celui du narcissisme triomphant...

 

Certains publient, sans vergogne, leur Curriculum vitae sur internet, se présentant de manière avantageuse, mettant en avant leurs diverses compétences, parfois même des diplômes réels ou imaginaires... 

On a l'impression que chacun veut se "vendre" et faire sa propre promotion !

 

Il est vrai que la publicité nous cerne et nous encercle : sommes-nous à ce point influencés et aveuglés par l'univers publicitaire ?

Sommes-nous tous devenus des "vendeurs" de rêves ?

Sommes-nous tous englués dans une société de consommation sans âme ?

 

Les hommes politiques eux-mêmes n'hésitent pas à faire étalage de leurs prétendues qualités : c'est Bruno Lemaire qui considère que son intelligence est un obstacle dans la course à l'élection présidentielle, par exemple...

C'est François Hollande qui lors de sa campagne déclamait : "MOI, président..."

C'est Nicolas Sarkozy qui affiche, sans cesse, une forme d'autosatisfaction et de suffisance démesurées...

Le débat d'idées tend à s'évanouir au profit d'un affrontement d'EGO. C'est l'image qui prime sur les idées.

 

Les adolescents, eux, passent leur temps à se photographier, à échanger des photos sur les différents réseaux sociaux. Accrochés à leur portable, ils sont sollicités, sans cesse, par des écrans.

 

Sur certains sites, des individus se donnent de l'importance, s'enflent de qualités, prétendent même donner des leçons aux autres.

L'EGO se répand sur la toile, à tel point que tout un chacun se satisfait de soi-même, et que certains se gargarisent de leurs propres discours.

 

Et quand l'EGO triomphe, l'autre n'existe plus, l'autre s'efface et disparaît.

 

Nous vivons dans une société où l'individualisme se développe : il faut parler plus que les autres, s'imposer par le verbe, si bien que certains ne savent même plus écouter !

 

Ils se complaisent dans un verbiage incessant, refusant la parole aux autres.

 

Et pourtant, l'écoute et le respect des autres sont essentiels :  ils ont, pourtant, tendance à être dévalorisés.

Le mépris, l'orgueil, la suffisance s'imposent sur la toile... ce qui va, souvent, de pair avec un manque de réflexion...

 

Les gens s'isolent devant leur écran : "googuelisés", ils n'ont qu'une envie... dominer, gagner, triompher de l'autre, dans une compétition d'EGO permanente.

 

Ne serait-il pas temps de revenir à une forme d'attention aux autres, à un respect, une forme de modération ?

 

Les réseaux sociaux, internet ne devraient pas servir à annihiler les autres, ils devraient, au contraire, constituer un lien...

 

Or, le plus souvent, hélas, c'est la compétition qui l'emporte. C'est l'EGO qui s'impose et qui triomphe !

 

 

 

 

http://www.marianne.net/dictature-du-moi-je-les-reseaux-sociaux-nous-menent-superficialite-100242595.html

 

 

 

 

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20 avril 2016 3 20 /04 /avril /2016 15:29
Nuit debout : la honteuse éviction d'Alain Finkielkraut...

 

 

 

 

Exclure une personnalité, un philosophe, d'un débat démocratique, ce n'est pas glorieux, c'est même indigne de cette organisation qui se réclame de la liberté d'expression : Nuit debout.

 

Alain Finkielkraut méritait, sans doute, d'être entendu et accueilli, au sein de ces discussions qui se veulent ouvertes à tous.

 

Pourquoi l'avoir exclu ? Pourquoi l'avoir condamné au silence, pourquoi des insultes ont-elles fusé à son encontre ?

 

C'est une certitude : ce mouvement contestataire s'est discrédité par cette attitude de rejet et de mépris...

 

Cette exclusion peut même rappeler de tristes heures de notre histoire, hélas !

Alain Finkelkraut, penseur, philosophe n'a-t-il plus sa place, en France, dans une libre discussion ?

 

De telles évictions sont dangereuses, mais elles sont fréquentes, surtout quand une foule se laisse entraîner par des réactions primaires, dénuées de réflexion...

La foule, guidée par la haine, peut se laisser aller aux pires dénigrements, la foule n'hésite pas à vilipender, agresser, exclure.

Un article paru sur le journal Le Monde tend à minimiser les faits : "Dans une vidéo, on voit bien un homme cracher en direction de l’académicien... Mais c’est la personne qui tient la caméra qui reçoit le crachat..."

Est-ce là une excuse ? Le crachat a raté sa cible, mais le geste reste odieux et inadmissible...

Comment peut on admettre de tels comportements et les excuser ?

 

Un autre extrait de cet article :

"Selon un billet de blog de plusieurs  participants à la commission accueil et sérénité de la Nuit debout, le philosophe serait resté plus d’une heure  avant d’être pris à partie."

La belle affaire ! Alain Finkielkraut aurait, donc, pu assister à quelques débats, avant de se faire évincer et insulter.

Certains vont jusqu'à imaginer qu'il s'agit d'un "coup monté" de la part d'Alain Finkielkraut, comme si le philosophe était lui-même coupable des invectives qu'il a essuyées !

 

Je le rappelle et le répète : l'insulte ne peut, en aucun cas, servir d'arguments, l'insulte instinctive et primaire est scandaleuse.

 

L'insulte relève du réflexe et s'oppose à une véritable réflexion, si, en plus, elle s'accompagne de crachats, on atteint le comble de l'ignominie.

 

Exclure, invectiver, insulter, cracher ... de telles attitudes concentrent, à la fois, arrogance et mépris.

 

Il faut condamner ces exclusions du débat démocratique : mon expérience m'a démontré tout le mépris dont est capable une foule, tout le déchaînement de violences auquel une foule peut se laisser entraîner...

Le plus souvent, la foule se conformant à des meneurs, ne respecte plus rien.

 

Crachats et insultes sont du même ordre. Crachats et insultes discréditent ceux qui se livrent à ces débordements.

 

 

L'article du journal Le Monde, intitulé "Alain Finkielkraut expulsé de Nuit debout : les faits..."
 

 

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/04/18/alain-finkielkraut-expulse-de-nuit-debout-les-faits_4904275_4355770.html

 

 Selon Caroline De Haas, militante féministe, à l’initiative de la pétition Loi travail, non merci...

"Finkielkraut, en spécialiste de la provocation et de l’invective, a voulu faire un coup"

 

http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/04/19/finkielkraut-en-specialiste-de-la-provocation-et-de-l-invective-a-voulu-faire-un-coup_4904853_3232.html

 

 

 

 

 

 

 

Nuit debout : la honteuse éviction d'Alain Finkielkraut...
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19 avril 2016 2 19 /04 /avril /2016 13:14
Après le Sarkozysme... le "fadisme"...

 

 

 

Après des années de Sarkozysme, où le président en exercice suscitait d'âpres commentaires sur sa personnalité envahissante, voilà que François Hollande reçoit la palme du "fadisme" qui lui a été décerné par un de nos philosophes : Michel Onfray...

 

Michel Onfray a trouvé l'intervention télévisée de François Hollande "fade". "Il a inventé le fadisme", a-t-il, ainsi, déclaré... "On écoute, on attend la fin en se disant qu'il y aura peut-être quelque chose, mais on découvre que pendant tout ce temps-là, ça a été un long discours apolitique..."

"Ce n'est pas un président... il n'a rien dit, c'est un bon communicant et non un homme politique..."

 

Le chef de l'état, en cette occasion, subit l'assaut de commentaires très critiques, venus de tous bords.

Michel Onfray ainsi que de nombreux commentateurs, des journalistes ont pourfendu le président, pour sa piètre prestation.

 

Mon but n'est pas, ici, de défendre un président dont le bilan ne brille pas par ses résultats.

Mais, je ne peux m'empêcher de constater l'impasse dans laquelle se trouve notre pays.

 

Nous venons de subir la gouvernance de deux hommes politiques aux tempéraments opposés, et ni l'un ni l'autre n'ont su apporter des solutions aux problèmes de notre société : le chômage, l'éducation, la crise, les migrants aux portes de l'Europe...

Deux hommes différents, mais on ne perçoit pas vraiment des lignes de fracture dans les politiques menées...

Après un hyper-président, François Hollande est décrit, à l'inverse, comme un fantôme de président.

 

"Fadisme ? Sarkozysme ?" D'un côté, comme de l'autre, l'alternance a abouti aux mêmes résultats : de nombreux français excédés par leur président, en fin de mandat.

 

Entre un président fade et un autre hyperactif, les bilans se ressemblent, bien que le mandat de François Hollande ne soit pas encore terminé.

 

Il semble que les clivages droite et gauche se resserrent et n'existent plus vraiment.

Il semble que ce soit l'Europe qui nous gouverne, et nous impose sans arrêt des mesures de rigueur.

La France est bloquée entre la gauche et la droite.

Ces mots "gauche, droite" ont-ils, même, encore un sens ?

Après la loi sur le travail proposé par le gouvernement, on peut en douter...

 

Bien sûr, quelques mesures prises par le gouvernement de François Hollande ont été positives et bénéfiques : la possibilté pour les salariés qui ont à leur actif une carrière longue de prendre leur retraite à 60 ans, le recrutement d'enseignants, par exemple.

 

Mais ces actions restent limitées.

Dans cette impasse, on peut craindre le retour d'une droite dure qui prendra des décisions de plus en plus difficiles...

 

 

 

Michel Onfray sur France Culture :

 

http://www.franceculture.fr/emissions/le-monde-selon-michel-onfray/michel-onfray-le-quinquennat-supprime-la-fonction

 

 

 

 

 

 

Après le Sarkozysme... le "fadisme"...
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4 avril 2016 1 04 /04 /avril /2016 12:59
La fraude fiscale jusqu'à l'écoeurement...

 

 

 

 

Le "Panama papers", un scandale financier, mis à jour par le journal Le Monde et de nombreux autres médias, nous démontre, une fois de plus, que notre monde globalisé est en perte de repères.

 

L'argent devient le but suprême d'une société où le capitalisme s'impose et triomphe d'une manière exacerbée et dangereuse.

 

De nombreuses personnalités, dont les noms ont été révélés, se retrouvent éclaboussées par ce scandale financier.

 

On ne s'étonnera pas de trouver dans cette liste certains noms : Michel Platini, Lionel Messi, Jérôme Cahuzac, Patrick Balkany, des proches de Vladimir Poutine, de Bachar el Assad, le roi Salman d’Arabie saoudite, et bien d'autres...

 

 Ainsi, Patrick Balkany qui côtoie les plus hautes sphères de la société, ami de Nicolas Sarkozy,  soupçonné de fraude fiscale, d'emploi fictif, de détournement de fonds, a déjà un lourd arriéré et un passé chargé d'affaires douteuses.

 

D'autres noms seront encore dévoilés au cours de la semaine, et notamment celui d'un parti National, également impliqué dans cette affaire.

Un bémol toutefois : dans cette enquête, aucun nom américain n'a été cité, pour l'instant... curieux oubli, tout de même, et on attend plus de révélations à ce sujet.

 

"Les grands de ce monde", des sportifs, des hommes politiques, des milliardaires soupçonnés de blanchiment d'argent, d'évasion fiscale... désormais nous comprenons mieux les difficultés de nos économies, face à ces détournements. 

Si les gens les plus riches parviennent à échapper à l'impôt, à cacher des sommes colossales au fisc, c'est aussi un manque à gagner colossal pour chaque pays concerné...

 

La fraude fiscale jusqu'à l'écoeurement, c'est bien l'impression que nous donne cet énième scandale qui atteint des proportions inégalées...

 

Une société panaméenne, Mossack Fonseca, se chargeait de toutes les opérations, afin de dénicher des paradis fiscaux pour ses clients de différents pays...

 

12 chefs d'Etat dont 6 en activité, 128 responsables politiques et hauts fonctionnaires de premier plan du monde entier, et 29 membres du classement Forbes des 500 personnes les plus riches de la planète, se retrouvent dans la liste de ces clients.

 

Comment s'étonner que le monde soit en crise ?  Une telle dérégulation conduit aux pires injustices... Notre système bancaire est, de plus, complice de ce mécanisme à l'origine de la fraude fiscale, puisque les banques servent d'intermédiaires.

 

Ces gens riches qui veulent devenir encore plus riches nous disent un monde où la morale n'a plus de sens, où l'argent achète tout, où il remplace toutes les autres valeurs, un monde en perdition.

 

 

 

 

 

 

La fraude fiscale jusqu'à l'écoeurement...
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31 mars 2016 4 31 /03 /mars /2016 13:39
Il s'appelle Olivier Fric...

 

 

 

Il s'appelle Olivier Fric, un nom prédestiné, sans doute... il est le mari d'une certaine Anne Lauvergeon, au nom tristement célèbre, associé désormais au scandale Areva...

 

Areva, un fiasco français dont on n'a pas fini d'entendre parler, une gestion catastrophique et calamiteuse de ce géant du nucléaire, des affaires douteuses et juteuses pour Olivier Fric, le mari de l'ex-patronne d'Areva...

 

Olivier Fric, conseiller dans le domaine de l'énergie aurait spéculé sur le rachat de l'entreprise Uramin, trois mines d'uranium en Afrique qui se sont révélées totalement inexploitables, un fiasco qui a coûté plus de deux milliards et demi d'euros.

Areva aurait maquillé ses comptes pour masquer ce désastre financier.

 

Le mari d'Anne Lauvergeon, Olivier Fric,  aurait, quant à lui, réalisé une plus-value de 300.000 euros, en investissant dans la société d'exploration minière Uramin, quelques jours avant que celle-ci ne soit rachetée par le groupe alors dirigé par son épouse !

 

Le scandale Areva n'a, donc, pas fini de faire des vagues, sans doute : les révélations se succèdent et il est probable que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.

 

Il est vrai qu'avec un tel nom, FRIC, l'appât du gain semble inéluctable : il semble, aussi, que le couple Anne Lauvergeon, Olivier Fric était bien assorti.

 

Malgré les dénégations de l'ex-patronne d'Areva, on perçoit une collusion, et une complicité dans cette affaire et  la façon de gérer une entreprise que l'on croyait promise à un bel avenir... 

 

C'est, du moins, ce que l'on nous a fait miroiter, pendant des années...

 

Et désormais, le contribuable français doit payer la note de ce fiasco et de ces malversations financières éhontées.

 

 Anne Lauvergeon affirme que son mari n'est pas coupable et rejette la responsabilité sur un ancien associé : "C’est l’ex-associé de mon mari, un ancien trader, qui gérait les fonds de leur entreprise et décidait des placements". Cet associé aurait donc fait "un grand nombre d’investissements, dans le secteur minier notamment, et dans Uramin en particulier", a-t-elle déclaré.

 

Tous les moyens sont bons pour esquiver les responsabilités, dans une affaire où Anne Lauvergeon a, pourtant, conduit une grande entreprise à la faillite.

 

Anne Lauvergeon, on peut le rappeler, a, tout de même, été décorée de la légion d'honneur par François Hollande en  mars 2014.

 

 

 

 

 

 

Il s'appelle Olivier Fric...
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26 février 2016 5 26 /02 /février /2016 14:15
Il est intelligent et, en plus, il a du coeur...

 

 


Les déclarations des hommes politiques se succèdent et apportent leur lot de surprises et d'étonnements : il y a quelques jours, c'était au tour de Bruno Le Maire de présenter sa candidature aux primaires de la droite, en vue de l'élection présidentielle de 2017.

Et depuis, le candidat Bruno Le Maire multiplie les déclarations auprès des médias : on a droit à un florilège de propos sidérants, mettant en évidence la fatuité et l'autosatisfaction de notre classe politique...

Bruno Le Maire a, d'abord, affirmé que son "intelligence (était) un obstacle" pour devenir président de la République, une trop grande intelligence constituant un handicap pour ce poste...

Puis, invité sur BFMTV, Bruno Le Maire est revenu sur ses propos et a précisé :
"J'ai une formation intellectuelle et j'ai cru pendant très longtemps, que parce qu'on comprenait un problème, on pouvait y apporter des solutions et que l'intelligence permettait d'apporter des solutions... Mais après avoir sillonné le pays et avoir rencontré des gens qui sont confrontés à des difficultés que je n'ai pas connues... il faut bien le constater : c'est une erreur de penser que l'intelligence, seule, peut apporter une réponse aux problèmes des gens. C'est le cœur, c'est le coeur qui permet de comprendre les problèmes et d'y apporter des solutions."

Intelligent, sensible aux difficultés que rencontrent les gens, Bruno Le Maire se présente, donc, comme un candidat rempli de qualités.

Pourtant, à n'en pas douter, il lui en manque  une qui paraît essentielle : la modestie et le sens de la mesure.

Les hommes politiques semblent, ainsi, avoir perdu le contact avec les réalités, et se comportent comme s'ils vivaient dans un monde virtuel, comme si les français pouvaient adhérer à de telles déclarations qui dérapent vers une outrecuidance et une suffisance, hors de propos.

Ces dérapages desservent ceux qui s'en rendent coupables : un homme politique n'est pas là, pour se livrer à un panégyrique personnel, non, il se doit de faire des propositions concrètes, apporter des solutions aux problèmes des gens.

Avec un peu de réalisme, les responsables politiques devraient prendre conscience que les déclarations d'intention ne suffisent plus, et que les français ne peuvent y souscrire.

Décidément, comme je le disais dans un article précédent, la modestie n'est plus une vertu de notre époque : elle a tendance à disparaître, d'autant que les hommes politiques n'en donnent guère l'exemple...

La modestie s'accompagne souvent de retenue, de raison et de réflexion...


De plus, l'intelligence n'est-elle pas, avant tout, une faculté de percevoir, de comprendre et d'appréhender les réactions des gens ?

En se déclarant trop intelligent, et plein de générosité, Bruno Le Maire suscite à la fois la raillerie et la suspicion...


 
La déclaration de Bruno Lemaire :

 http://www.ouest-france.fr/politique/les-republicains/bruno-le-maire-prefere-avoir-du-coeur-quetre-intelligent-4056091



Uu autre article : C'est un modeste

 

http://rosemar.over-blog.com/2016/02/c-est-un-modeste.html

 

Il est intelligent et, en plus, il a du coeur...
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