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3 novembre 2025 1 03 /11 /novembre /2025 13:04
Data centers énergivores : la guerre de l'eau...

On ne s'en étonnera pas :  le président Donald J. Trump a signé un décret visant à faciliter le déploiement rapide et efficace des infrastructures de centres de données.

Le décret ordonne au secrétaire au Commerce de lancer une initiative visant à fournir un soutien financier, tel que des prêts, des subventions et des incitations fiscales, aux projets admissibles.

"Les data centers, ces hangars géants, nécessaires pour stocker les données numériques, poussent un peu partout dans le monde. Et ce, avec des conséquences importantes sur l'environnement. Dans certains États américains, ils consomment tant d'électricité et d'eau qu'ils en privent les riverains.

 

Ce sont les nouveaux géants du XXIe siècle : les data centers, le cerveau, la mémoire de l'intelligence artificielle. Dans ces immenses bâtiments, des serveurs ultra-puissants qui, pour fonctionner 24 heures sur 24, doivent être alimentés en électricité, et refroidis en permanence avec des tonnes d'eau. Des géants énergivores, au point de parfois priver le voisinage. Dans l'État de Géorgie aux États-Unis, à quelques centaines de mètres d'un nouveau centre de données, la puissance de la pression de l'eau froide s'est tarie depuis la construction du bâtiment. Les habitants se sentent impuissants.

"Vous avez vraiment l'impression d'être face à un mur immense. Vous ne pouvez rien faire et ils s'en fichent", déplore une femme.


Selon les experts, faire une simple demande à l'intelligence artificielle revient à consommer 50 centilitres d'eau potable, soit l'équivalent d'une petite bouteille. Près de la moitié des data centers au monde se trouvent aux États-Unis. Des journalistes en ont recensé et cartographié 3 031, trois fois plus qu'il y a dix ans.

Plus d'un tiers se trouve dans des zones en détresse hydraulique. En Arizona, par exemple, l'un des États les plus chauds et secs, plus d'une centaine dans la région de Phoenix. Et cela ne cesse d'augmenter, à un rythme effréné. Sur des images satellites, un site de Microsoft est passé d'un à cinq bâtiments en six ans, avec un permis pour consommer de l'eau en quantité.

"L'eau pompée juste ici permet d'alimenter ces cinq data centers. Ils utilisent jusqu'à 7 millions de tonnes d'eau par an, de quoi fournir normalement 61 000 habitants", détaille Diane Schlienger, envoyée spéciale à Phoenix en Arizona.

Les agriculteurs de la région sont aussi fortement pénalisés...
Il peut faire près de 40 degrés. Mais l'eau coule en continu pour les data centers. C'est leur façon d'éviter la surchauffe et d'assurer qu'aucune donnée ne soit perdue. Mais à quelques kilomètres de là, pour les agriculteurs, le flux a été coupé par les autorités au nom de la sécheresse.

"On a reçu un message en nous disant que le niveau du barrage était trop bas. C'est fichu pour tous les agriculteurs le long de ce canal. On n'a plus d'eau pour cultiver quoi que ce soit dans ces champs. Sur ces 32 hectares, de la route jusqu'à là-bas", témoigne Nancy Caywood, agricultrice à Casa Grande en Arizona. L'ironie, c'est que de grandes entreprises de l'intelligence artificielle lui ont proposé de racheter ses terres.

"C'est injuste parce que nous, on n'a aucun droit. Et eux, s'accaparent notre eau, notre terre. Et on se demande pourquoi elles viennent dans un désert alors qu'il y a une sécheresse ?", questionne-t-elle.

En fait, ce sont des terrains désertiques, constructibles à moindre coût...
En Arizona, de grandes étendues sont constructibles à moindre coût. Alors dans cette région aride, où certaines rivières ont depuis longtemps disparu, d'autres centres de données comptent bien déloger les cactus. Les projets se multiplient et rencontrent désormais de la résistance.

Le slogan de Reed Spurling, militant de "No Desert Data Center" : "Pas une goutte d'eau pour les data centers. "Ici à Tucson, il fait 11 degrés de plus qu'avant. On pourrait plutôt utiliser cette eau pour rafraîchir la ville, en réalimentant les rivières asséchées", suggère-t-il.

La terre a été rachetée pour construire le plus grand campus de l'intelligence artificielle de la région. Mais cette course folle n'est pas près de s'arrêter : en Arizona, les centres de données bénéficient d' avantages fiscaux et les autorités de l'État assument. "Ils apportent des milliards de dollars chaque année dans les caisses des communes, qu'on n'aurait pas sinon. Il faut juste qu'on trouve un moyen légal pour que les data centers produisent leur propre énergie afin qu'ils soient la solution et non plus le problème", indique Kevin Thompson, le président de "Arizona Corporation Commission".

Des journalistes ont contacté plusieurs data centers. Tous ont refusé les demandes de tournage, mais se disent déterminés à réduire leurs dépenses en énergie, avec par exemple des projets innovants, comme des data centers flottants en Californie."


 

Source :

https://www.franceinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/data-centers-quand-la-soif-du-numerique-asseche-les-sols-americains_7577110.html

Data centers énergivores : la guerre de l'eau...
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29 septembre 2025 1 29 /09 /septembre /2025 12:30
Une nouvelle addiction : les réseaux sociaux...

On connaissait bien les addictions au tabac, à l'alcool, au jeu, au sucre, au sel... et voici qu'avec le XXIème siècle est apparue une nouvelle addiction : les réseaux sociaux...

Et peu de gens échappent à cette addiction... les jeunes mais aussi les moins jeunes...

 

"Sean Parker, ancien président de Facebook, ne cache pas que les algorithmes du célèbre réseau social ont été conçus pour créer et renforcer des addictions qui ressemblent à celles des joueurs frénétiques devant les machines à sous. Il s'agit d'inciter à désirer des likes, des partages... en un mot, de la visibilité métrée. "Une boucle sans fin de validation sociale", explique Sean Parker." c'est ce qu'écrit Gérald Bronner dans son ouvrage Apocalypse cognitive....

 

Et il précise : "La notion d'addiction peut être discutée mais ces validations sociales stimulent objectivement la production de dopamine dans notre cerveau. Lorsque, d'une façon ou d'une autre, la métrique des réseaux sociaux indique l'intérêt positif que vous prêtent les autres, vous bénéficiez d'une décharge dopaminergique qui ressemble à une forme de bonheur.

A l'inverse, si vous subissez une forme de misère attentionnelle, votre système de récompense psychique est en berne, surtout si vous vous comparez aux autres."

 

"Nous vivons alors dans une société de notification qui permet d'objectiver une partie de l'attention qu'on nous prête. Combien de likes, de partages, de coeurs, de vues, d'attention en général suis-je capable de capter au moins auprès de ceux qui comptent pour moi ? Cela paraît trivial, mais c'est toujours plus important pour l'estime de soi-même, surtout chez les jeunes générations..."

 

Et avons-nous bien conscience de cette spirale de l'addiction dans laquelle nous sommes entraînés ?

D'autant que les réseaux dits "sociaux" se sont multipliés et qu'internet s'est généralisé...

 

Selon Frances Haugen, ex-employé de Facebook, le réseau social préférerait mettre en avant, avec ses algorithmes, des contenus "haineux" ou "polarisants", qui amèneraient les internautes à passer davantage de temps sur le réseau social, permettant ainsi à l’entreprise d’engranger davantage de recettes publicitaires.

Eh oui, Facebook est une société commerciale... L'argent, encore et toujours au centre de nos sociétés...

 

 

 

 

Une nouvelle addiction : les réseaux sociaux...
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24 septembre 2025 3 24 /09 /septembre /2025 09:32
Cyberattaques contre des aéroports européens...

Cyberattaques contre des hôpitaux, contre des hôtels, des banques, des musées... le nombre d'attaques est en constante augmentation... et voici que des aéroports européens ont été visés...

"Une cyberattaque a impacté, samedi 20 septembre, plusieurs aéroports européens à Bruxelles, Londres ou encore Berlin. Des retards et des annulations sont prévues pour les prochaines 24 heures.

 

À Bruxelles, Londres, Berlin , la même scène de pagaille dans les aéroports, samedi 20 septembre : des files d'attente interminables de passagers hagards. Leurs avions ont été retardés parfois de plusieurs heures, voire annulés. Dans la capitale belge, les voyageurs ont été contraints de prendre leur mal en patience.

 

"C'est un bazar monstre. On a un premier vol jusqu'à Pékin, et un deuxième vol jusqu'à Osaka. Donc, le problème, c'est qu'on ne sait pas à quelle heure on va décoller d'ici. Et le deuxième vol, on ne sait pas si on va l'avoir", confie une usagère.

 

À l'origine des perturbations, une cyberattaque qui a visé, dans la soirée de vendredi, un logiciel commun aux trois aéroports : le système d'enregistrement des passagers et des bagages, complètement hors d'usage sur les ordinateurs des employés des compagnies aériennes.

"L'enregistrement et l'embarquement doivent se faire de façon manuelle, ce qui provoque des retards et des annulations", explique Ariane Goossens, porte-parole de Brussels Airport.

 

Ces cyberattaques sont de plus en plus fréquentes...
Collins Aerospace, la société qui gère le logiciel, indique faire de son mieux pour résoudre la panne au plus vite. Un acte malveillant loin d'être isolé : les dernières années, les cyberattaques comme celle-ci sont de plus en plus fréquentes.

 

"Comme les aéroports et les compagnies aériennes, le secteur de l'aéronautique fait appel de plus en plus à des sociétés extérieures spécialisées, il y en a certaines qui ont des maillons faibles. Donc, les cyberattaques se propagent via l'intermédiaire de petites compagnies beaucoup plus fragiles", analyse Gérald Feldzer, spécialiste aéronautique et président d'Aviation Sans Frontières.

En Belgique, la moitié des vols a été encore annulée dimanche. L'origine de la cyberattaque est pour l'instant inconnue."

"Des russes……peut-être !!!!
Mais non je suis bête, c’est bien sûr impossible !" commente ironiquement un internaute...

De fait, nos sociétés sont bien fragiles face à toutes ces attaques...

 

Source : 

https://www.franceinfo.fr/internet/securite-sur-internet/cyberattaques/bruxelles-londres-berlin-une-cyberattaque-seme-la-pagaille-dans-plusieurs-aeroports-europeens_7503874.html

Cyberattaques contre des aéroports européens...
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10 septembre 2025 3 10 /09 /septembre /2025 09:51
Quand la big tech investit l'école...

"Les écrans et leur impact sur les plus jeunes... On connaît de plus en plus les effets négatifs de l'addiction aux écrans.

On connaît beaucoup moins la stratégie de l'industrie numérique... une stratégie pour faire rentrer à tout prix les écrans dans les écoles.

Des start-up bénéficient de millions d'euros de subventions publiques pour développer des applications, des logiciels pour l'école, parmi lesquels Didask. En 2015, l'entreprise décroche un appel d'offre pour créer une plateforme pour les enseignants.

Et pour cela, l'état a déboursé près d'un million d'euros. Mais la plateforme n'a jamais été mise à disposition de l'Education nationale. L'argent a surtout permis de développer des formations en ligne vendues à des entreprises privées.

Aucune plateforme donc pour l'Education nationale et pourtant la start-up a de nouveau remporté un nouvel appel d'offres publiques en 2023 cette fois de 7 millions d'euros de subventions publiques qui profitent à des entreprises de la tech mais aussi à des laboratoires universitaires censés garantir l'efficacité des outils numériques, des laboratoires, en fait, proches eux-mêmes de géants de la tech comme Facebook et Google et aussi Microsoft.

Un autre projet visant à créer une application pour aider les élèves à écrire, Kaligo, un projet officiellement porté par une petite entreprise bretonne qui a en réalité pour partenaire Microsoft.

Pour développer cette application, l'état au total a dépensé plus de 6 millions d'euros et mille élèves de maternelle ont été testés en présence d'ingénieurs dans des salles mises à disposition par Microsoft pour faire des exercices.

"Dans ces exercices, on leur proposait de tracer des lettres, cela permettait aussi de prendre des empreintes pour améliorer les moteurs d'intelligence. A partir de ces travaux, on a continué à améliorer les moteurs d'IA." explique celui qui est à l'origine du projet.

Dans les documents d'appel à projet, on découvre aussi que les tests menés sur les enfants dans la salle Microsoft ne visaient pas seulement à créer une application pour aider les élèves mais aussi à comprendre "comment capter leur attention et comment améliorer les outils industriels."

Un extrait de ces documents : "La diffusion de la solution doit générer progressivement un taux d'équipement des écoles en tablettes. Les années d'expérimentation doivent également permettre aux constructeurs de développer ou d'affiner leur gamme de produits dédiés à l'éducation. Elles permettront également de tester de nouveaux produits répondant aux exigences de l'Education nationale : tablettes robustes, coques de protection, stylets ergonomiques, charriots de rangement et de chargement."

Finalement, l'application Kaligo est surtout commercialisée à l'étranger. Microsoft confirme avoir été partenaire technologique mais assure que les données ont été captées uniquement par la start-up.

Des géants de la tech derrière de plus petites entreprises pour faire entrer les tablettes dans les écoles : cette stratégie ne surprend pas...

"Ce secteur déploie les formes les plus agressives et les plus manipulatrices de lobbying. Nous avons montré qu'ils passent par des fonds d'investissement derrière lesquels on trouve la Big Tech, et souvent, pour avoir une bonne image, ces fonds représentent de plus petites entreprises, des start-up mais les messages que portent ces start-up, ce sont ceux des lobbies de la Big Tech comme Google ou Meta." dit un spécialiste.

"Christophe Cailleaux, responsable du groupe numérique du Snes-FSU met en garde : "D'un côté le gouvernement dit qu'il faut protéger les enfants des écrans, mais d'un autre il subventionne le développement des outils numériques à l'école. Il y a des enjeux financiers parce que c’est de l’argent public investi dans des solutions privées, mais aussi des enjeux cognitifs pour les élèves, et en termes de liberté, de surveillance des données...Avec l'intelligence artificielle, c’est une évolution fulgurante, et en tant que responsables des générations futures, nous avons la responsabilité de dire stop. Il faut faire pause".

 

16 minutes, 4 secondes

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/l-iran-promet-les-portes-de-l-enfer-a-israel-3282860

 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/secrets-d-info/secrets-d-info-du-samedi-14-juin-2025-7569333

Quand la big tech investit l'école...
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3 septembre 2025 3 03 /09 /septembre /2025 09:45
Dangereuse IA : un adolescent se suicide...

 

On n'a pas fini de découvrir les dangers et les risques de l'intelligence artificielle : propos racistes, débridés, apologie du nazisme, désinformation, et même encouragement au suicide...

"C'est un drame qui alerte sur les dangers de l'usage de l'intelligence artificielle pour les plus jeunes. Aux États-Unis, un adolescent dépressif de 16 ans s'est donné la mort après avoir suivi les conseils très précis de ChatGPT.

 

Derrière son sourire enjôleur, Adam Raine, 16 ans, dissimulait un profond mal être. Au printemps dernier, l'adolescent a été retrouvé pendu après avoir fait d'un robot de conversation sur Internet son principal confident. Ses parents estiment que l'intelligence artificielle a contribué à le pousser à l'acte.

"Je pensais que c'était bien qu'il maîtrise cet outil, mais beaucoup de parents ne savent pas ce dont cette technologie est capable", a affirmé son père Matt.


Durant des mois, le jeune homme a confié ses idées noires au robot ChatGPT qui, progressivement, a instauré une relation de confiance et une forme d'intimité, jusqu'à l'aider dans la préparation de son projet suicidaire en fournissant des informations précises sur le nœud pour la pendaison.

"Je veux laisser un nœud coulant dans ma chambre pour que quelqu'un le trouve et qu'il m'empêche de le faire", a écrit Adam. Et ChatGPT de lui répondre : "Il faut que tu le caches (...) Faisons de notre conversation le seul endroit où quelqu'un te connaît vraiment."

A plusieurs reprises tout de même il lui conseille de parler à un proche et fournit un numéro d'urgence.

"Insuffisant", estime l'avocat de la famille...

"Il lui disait : "Tu n'es pas faible de vouloir te suicider. Le monde ne sait pas ce que tu vaux... Puis-je t'aider à écrire un mot pour expliquer ton suicide ?"

 

Attaqué en justice, ChatGPT a reconnu la faiblesse de son système et annoncé la mise en place d'un contrôle parental.

Mais l'histoire d'Adam n'est pas une première aux Etats-Unis : il y a quelques mois, un autre adolescent s'est lui aussi suicidé. Selon sa mère, il avait noué une relation amoureuse avec un personnage inspiré d'une célèbre série sur un site spécialisé.

"Elle lui a dit : "As-tu déjà songé au suicide ?" Il n'avait jamais parlé de ça, il a juste dit qu'il serait capable de se faire du mal. Quand il lui a dit oui, elle a répondu : "Est-ce que tu as prévu un plan ?" ", témoigne la mère de cet adolescent.

De nombreux sites proposent des robots confidents avec des voix plus vraies que nature.

Les psychologues mettent en garde contre le fait qu'ils ne sont pas programmés pour contredire les utilisateurs.

"Il n'a pas de capacité, comme un professionnel de l'écoute, à prendre en compte la gravité de la situation et surtout de ne pas encourager un patient à mettre fin à ses jours. C'est là où on est dans quelque chose de terriblement pervers."

Les parents de victimes demandent l'interruption immédiate de conversations évoquant un risque d'automutilation et pour certains, l'interdiction pure et simple des robots de conversation pour les mineurs..."

 

Source :

https://www.franceinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/intelligence-artificielle-un-adolescent-pousse-au-suicide_7462063.html

Dangereuse IA : un adolescent se suicide...
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23 juillet 2025 3 23 /07 /juillet /2025 09:20
La bêtise au volant...

 

La voiture, c'est encore trop souvent le règne de l'individualisme et de la bêtise...

Il m'arrive fréquemment de voir des automobilistes foncer à toute vitesse, alors que le feu vient de passer au rouge...

Quelle absurdité ! Le feu est rouge, ils ne pourront pas aller au delà du feu avant un moment...

Mais curieusement, c'est comme si certains ou certaines voulaient démontrer la puissance de leur véhicule...

Et c'est aussi une dépense d'énergie inutile : plus on va vite, plus on dépense de l'essence...

 

Il est temps de ralentir, de prendre son temps, de se détendre... Il est temps de de ne plus se laisser soumettre à ce culte de la vitesse, à cette obsession de la performance...

 

Nous vivons sous le règne de la vitesse.

Notre monde est bien celui de l'accélération, de la vitesse : tout s'emballe, les innovations nous submergent sans arrêt, une innovation en chasse une autre, un système informatique en remplace un autre, un smartphone succède à un autre, une mode vient en supplanter une autre...

On nous propose sans arrêt des nouveautés, de nouveaux produits...

 

La vitesse ! C'est bien là une composante essentielle de nos sociétés ! Je suis, ainsi, étonnée de ce nouveau système informatique ou encore des tablettes tactiles où il suffit d'effleurer un écran pour passer d'une image à une autre !

A-t-on le temps de regarder vraiment ces images ? 

 

Dans le travail aussi, le temps s'accélère : l'informatique permet d'aller toujours plus vite.

La lecture sur internet s'apparente à un "sport de glisse", comme l'écrit Alain Finkielkraut : on passe d'un texte à un autre dans des lectures fugaces...

Ainsi, la vitesse nous fait vivre dans un monde superficiel : l'attention se perd, se délite et l'être humain est emporté dans un tourbillon d'informations diverses... et bien sûr, la réflexion en pâtit...

Oui, il est temps de ralentir et de cesser de se laisser entraîner dans cette spirale infernale de la vitesse !

 

Une lecture profitable sur le sujet :

 

Petite philosophie de la sieste

https://www.babelio.com/livres/Spitzer-Petite-philosophie-de-la-sieste/1840267

 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-80/les-80-d-ali-baddou-du-vendredi-30-mai-2025-9877370

La bêtise au volant...
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16 juin 2025 1 16 /06 /juin /2025 12:01
Toujours plus de pubs...

 

Les publicités envahissent nos écrans : elles sont abondantes, intrusives, invasives... elles contribuent au morcellement et à l'érosion de l'attention...

Google Chrome a récemment commencé à désactiver automatiquement certaines extensions, dont le populaire bloqueur de publicités uBlock Origin. Le navigateur affiche des messages indiquant que ces extensions "ne sont plus compatibles" car elles utilisent l’ancienne infrastructure Manifest V2, remplacée par Manifest V3.

 

Un changement évoqué depuis des années par Google qui prive de nombreux utilisateurs de l’une de leurs extensions préférées.

Et pour cause : avec uBlock Origin, plus aucune publicité pour polluer nos écrans...

 

Le marketing, la publicité, les images sont présents partout : on nous vend du rêve...

Nos écrans déversent sous nos yeux des flots de publicités : elles ont pour but de nous inciter à acheter, à consommer toujours plus.

 

Les images défilent, attrayantes, séduisantes : voitures de luxe, vêtements clinquants, médicaments miracle...

Il s'agit de nous vendre des faux-semblants, des illusions, des chimères : il faut que les gens achètent et recommencent !

"Jette-achète", telle est la devise de nos sociétés : peu importe la qualité de ce que l'on nous propose, ce qui importe, ce sont les apparences...

 

Les voitures doivent être imposantes, clinquantes pour susciter l'envie de les acquérir...

Les vêtements doivent se parer de couleurs vives, de paillettes, de dentelles, de volants, mais on oublie la qualité de la confection.

 

Et sur internet, la publicité est particulièrement intrusive : des fenêtres s'ouvrent pour nous vanter toutes sortes de produits : un oreiller miraculeux, des chaussures qui suppriment les douleurs, des tisanes pour perdre la graisse du ventre, etc.

Et même avec une application comme Adblock Plus, les publicités sont présentes partout ou presque sur nos écrans d'ordinateur, notamment sur les sites d'information...

Nous sommes ainsi voués à la consommation et nous perdons en qualité de l'attention...

 

Il nous faut de plus en plus contrôler notre temps passé devant des écrans afin d'éviter ces intrusions publicitaires.

 

Toujours plus de pubs...
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4 juin 2025 3 04 /06 /juin /2025 09:35
Les Français lisent de moins en moins...

 

"Toujours plus d'écrans, toujours moins de livres, il ne reste plus que 56% de lecteurs réguliers aujourd'hui en France, selon le dernier baromètre du Centre national du livre. Le chiffre le plus bas depuis 10 ans...

 

Dévorer les pages d'un livre n'est plus aussi fréquent qu'avant. Ceux qui décrochent le plus ne sont pas forcément les jeunes, aidés en partie surtout grâce à l'école. Ce sont les 50-64 ans, avec moins 13 points par rapport à 2023.

La lecture chez les Français interrogés baisse, se diversifie de moins en moins.

 

Le roman, lui, fait de la résistance : c'est le genre littéraire le plus lu, loin devant les BD, mangas ou livres d'histoire.

 

Si les librairies avaient connu un regain de visiteurs et de ventes à la sortie de la crise covid, c'est fini. Les lecteurs se tournent maintenant vers les grandes surfaces culturelles.

 

Autre constat : les Français sont de moins en moins concentrés lorsqu'ils lisent un livre, ils sont nombreux à faire autre chose en même temps, comme envoyer des messages ou surfer sur les réseaux sociaux.

 

Et les lecteurs lisent moins sur le format papier, car la lecture au format numérique augmente particulièrement chez les 15-24 ans.

Les liseuses ont la cote pour leur côté pratique mais les écrans restent le principal frein à la lecture : les personnes interrogées restent en moyenne plus de trois heures sur les écrans en dehors du travail contre une demi-heure de lecture par jour.

 

C'est même plus de cinq heures d'écran chez les jeunes, principalement sur Instagram ou TikTok.

 

Mais les réseaux sociaux peuvent aussi inciter à la lecture. 91% des 15-24 ans estiment qu'ils sont influencés par des recommandations en provenance des réseaux sociaux.

Un exemple : La femme de ménage est le roman le plus vendu en France, deux millions d'exemplaires et ce succès est dû en grande partie au bouche à oreille numérique sur TikTok."

 

Mais, selon certains lecteurs, le style de ce roman assez plat et convenu est décevant, les dialogues sont un peu mièvres et les personnages souvent « nunuches » et caricaturaux ! Bref, il semble que ce ne soit pas de la grande littérature...

Tous ces chiffres sont inquiétants car le livre est un outil de culture essentiel :  issu du latin "liber", ce mot comporte le même radical que l'adjectif "liber, libre"... Le livre libère, ouvre des espaces, des horizons nouveaux, il nous fait voyager dans le temps et l'espace...

Il nous fait oublier le tourbillon d'informations dans lequel nous sommes plongés et emportés...

Il nous offre des moments de paix, de réflexion, de repli sur soi, de découvertes...

 

Source :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/les-francais-lisent-de-moins-en-moins-5644797

Les Français lisent de moins en moins...
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19 mai 2025 1 19 /05 /mai /2025 12:14
Une épidémie liée aux écrans...

 

Un mal moderne est advenu et il fait des ravages notamment chez les adolescents : l'addiction aux écrans...

"Le temps d’écran des enfants et adolescents inquiète. L’exposition constante à laquelle ils sont soumis peut avoir des répercussions psychologiques que les professionnels de santé pointent du doigt.

Nombre de psychologues tirent la sonnette d’alarme quant à la trop grande exposition aux écrans à laquelle sont sujets les enfants et adolescents à l’heure actuelle. Ils font entendre leurs voix pour que des mesures soient prises pour accompagner les jeunes et les prendre en charge rapidement alors que les jeux en ligne peuvent devenir de véritables drogues pour certains d’entre eux.

Ce matin là Thomas, 15 ans, ne va pas au collège. Sa mère et son beau-père ne lui ont pas laissé le choix : il a rendez-vous chez une psychologue, car les écrans ont envahi sa vie.

"Le sac de cours est jeté, pas ouvert. Rien. Et direct, c'est la console... Evidemment, il hurle, il tape par terre durant les parties." témoigne son beau-père.

Les parents en sont arrivés à confisquer le téléphone pendant la nuit.

Pour la psychologue, c'est clair : ces jeux en ligne sont devenus une vraie drogue pour Thomas. Il y passe au moins 4 heures par jour !

"Tu ne peux pas t'arrêter, une fois que tu es mordu aux jeux. Tu ne peux pas de toi-même. Tu comprends ? C'est impossible, parce que ces mécanismes d'addiction sont hyper puissants. Il n'y a qu'une solution, c'est d'arrêter ce jeu. C'est comme si vous veniez me rencontrer, parce que Thomas boit. Mais vous ne trouveriez pas fou que je vous dise : la seule façon, c'est d'arrêter la boisson.", explique la psychologue.

Le remède s'annonce difficile pour l'adolescent, mais aussi pour ses parents.

"Pour l'instant, je suis dans l'inquiétude, je ne suis pas encore dans l'espoir. Elle a préconisé des mesures qui sont vraiment drastiques et compliquées à mettre en oeuvre dans l'immédiat.", dit le beau-père.

Ils reviendront dans trois semaines pour faire un premier point...

Une famille banale sans gros problème, jusque-là, qui vient chercher de l'aide à l'hôpital psychiatrique : c'est nouveau mais c'est à la hauteur du problème...

Cette consultation gratuite, créée en septembre, fait déjà le plein. La psychologue Sabine Duflo en est à l'origine, persuadée que nous ne sommes qu’au début d’une épidémie liée aux écrans. "C’est complètement inédit dans l’histoire de l’humanité ce qui est en train de se passer pour nos enfants et nos adolescents. On imagine qu’ils peuvent construire leur moi social, leur identité, derrière un écran avec des injonctions à se battre, à se comparer continuellement en dehors de tout monde physique, en dehors de la présence d'adultes, en dehors d'autres qui ont le même âge, c’est complètement fou !", développe-t-elle.

Alors, la psychologue s'emploie à ramener ces ados dans le monde réel : une fois par semaine, ils se retrouvent autour d'un jeu de société à l'ancienne...

A l'ancienne aussi le nouveau téléphone d'un de ces adolescents : sans accès internet... il passait jusqu'à 11 heures par jour sur son smartphone !

"Je ne me sens pas mieux ou pas moins bien. Le seul sentiment en plus, c'est l'ennui." témoigne cet adolescent.

Un autre comprend qu'on lui ait interdit l'accès à certains jeux. Il se dit complètement accro : "Je ne pensais qu'à ça, presque tout le temps. Mes parents le voyaient bien."

"Ils sentent qu'ils sont en train de perdre leur vie, à ne faire que ça." dit la psychologue.

Les parents, eux aussi, ont dû s'éloigner de leur portable à la demande de la psychologue.

Et pour certains, les premiers résultats sont là.

"On a des règles, qui sont bien comprises et admises par tous dans la famille parce qu'il faut qu'on s'y mette tous. Et là, ça se passe mieux." dit la psychologue.

Aux parents, maintenant, de laisser leurs ados libres de se lancer dans le monde réel, loin des écrans..."

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/exposition-aux-ecrans-les-psychologues-veulent-lutter-contre-l-addiction-des-ados_7241118.html

 

https://www.lepoint.fr/societe/comment-les-geants-du-numerique-rendent-nos-ados-accros-a-leur-portable-18-05-2025-2589813_23.php

Une épidémie liée aux écrans...
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2 avril 2025 3 02 /04 /avril /2025 09:34
Compléments alimentaires : dangers !

 

Dans la série : on nous vend n'importe quoi... Certains compléments alimentaires censés améliorer notre santé se révèlent parfois dangereux, voire mortels...

C'est d'autant plus grave que ces produits sont accessibles à tous : on les vend même en supermarché ! 

 

"Les compléments alimentaires ne sont pas anodins : mieux vaut donc les acheter sur avis médical. C'est le message que voudrait faire passer l'ANSES, l'agence de sécurité sanitaire de l'alimentation.

Ces concentrés à base de plantes ou d'autres substances que l'on prend pour mieux se concentrer, pour améliorer ses performances, son sommeil ou sa beauté font l'objet d'une vigilance sanitaire rigoureuse.

Les consommateurs sont invités à déclarer leurs effets indésirables auprès de Nutrivigilance, ce dispositif piloté par l'ANSES travaille chaque année sur des centaines de cas...

En 2024, par exemple, il y a eu 500 signalements à Nutrivigilance. Il faut savoir qu'à l'inverse des médicaments, il n'y a pas d'autorisation de mise sur le marché préalable à la vente de compléments alimentaires. On ne fournit donc pas d'études sur l'efficacité ou l'absence de toxicité du produit, contrairement aux médicaments.

L'industrie, elle, est responsable de ce qu'elle vend, avec des contrôles, certes, mais comme dans l'agroalimentaire... en plus, sur internet, on trouve absolument tout et n'importe quoi en terme de compléments alimentaires.

De plus, lorsque nous sommes en pharmacie et que nous choisissons des gélules en vente libre, on a parfois l'impression d'acheter un médicament.

Cela peut être très grave : deux femmes, deux trentenaires ont avalé des "gummies" à base de vitamines et de minéraux, mais il y a dû y avoir une interaction entre leur pilule contraceptive et ces compléments.

 

"Des "gummies" qui étaient destinés à avoir des cheveux brillants, en bonne santé et ces deux jeunes femmes présentaient une hépatite, donc une infection du foie très sévère dont l'une d'elles a conduit a conduit à une greffe hépatique. Vous avez dû voir passer en début de mois l'alerte sur les compléments alimentaires contenant du Garcinia cambogia, une plante qui est utilisée dans les compléments alimentaires minceur, avec en Nutrivigilance un signalement de décès : une personne décédée en 2019, une personne qui n'avait pas d'antécédents médicaux et qui, au bout de quatre semaines ou cinq, a présenté une hépatite, avec une évolution fatale.

Il y avait également des cas de myocardites sévères avec des greffes du coeur." déclare Fanny Huret, responsable de Nutrivigilance.

 

38 pays ont signalé des effets indésirables à propos de ce complément alimentaire. La plante est interdite dans les médicaments mais elle ne l'est pas dans les compléments alimentaires !"

 

 

 

Source : à 9 minutes 28

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-24-mars-2025-5633065

Compléments alimentaires : dangers !
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