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21 avril 2025 1 21 /04 /avril /2025 11:49
Elon Musk et sa légion d'enfants super intelligents...

 

Elles s'appellent Justine Wilson (avec qui Elon Musk a eu six enfants), Talulah Riley, Claire Boucher, alias Grimes, Shivon Zilis, Ashley St Clair et toutes celles que l'on ne connaît pas...

Elon Musk enchaîne ainsi les conquêtes, et il est aujourd’hui le père de 14 enfants, dont 13 reconnus officiellement ! Le dernier en date porte ce prénom :  Romulus, qui fut le premier roi légendaire de Rome...

 

"Aux Etats-Unis, Elon Musk sous le feu des critiques pour son département de l'efficacité gouvernementale, gère aussi ses enfants et leurs mères un peu comme ses entreprises...

 

L'homme le plus riche du monde jongle avec au moins 14 enfants, leurs mères, la politique et le business. Il dit vouloir avoir une légion d'enfants d'une intelligence supérieure, et il met tout en oeuvre pour arriver à ses fins."

Voyons mais comment appelle-t-on cette forme de sélection ? N'est-ce pas de l'eugénisme ? On est où là ? Dans le Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley ?

 

"C'est aussi l'obsession nataliste d'Elon Musk et la peur du déclin démographique : une enquête révèle ses propres méthodes pour se reproduire, recruter des mères potentielles, parfois en contactant des inconnues sur Twitter, avant l'Apocalypse, comme il l'a dit lui-même.

 

La mère de l'un de ses 14 enfants témoigne et parle d'un système de harem, elle affirme que le milliardaire lui aurait demandé de recruter d'autres mères porteuses pour se reproduire plus vite, elle affirme qu'il aurait exigé qu'elle accouche par césarienne pour que le cerveau du bébé soit plus gros, dit elle...

Et Elon Musk l'aurait pressé d'habiter dans un immense terrain du Texas, là où il envisage de réunir tous ses enfants et leurs mères.

 

Des méthodes très éloignées des standards conservateurs du Parti Républicain."

En effet, ce n'est pas là l'image de la famille traditionnelle chrétienne... on en est loin !

"La patron de SpaceX aurait aussi fait part à ses proches de son inquiétude à propos du taux de natalité plus élevé dans les pays du tiers monde, et évoqué son souhait de voir les personnes instruites se reproduire davantage."

 

Inquiétant, tout cela !  le patron de Tesla et SpaceX aurait eu aussi recours à la fécondation in vitro sélective pour n’avoir que des garçons.

Bienvenue dans le Meilleur des Mondes !

 

Sources :

à 4 minutes, 30 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-jeudi-17-avril-2025-1052730

 

https://www.facebook.com/letribunaldunetTV/videos/on-vous-pr%C3%A9sente-les-14-enfants-delon-musk-et-les-femmes-qui-ont-partag%C3%A9-sa-vie/984600229867164/

https://www.lepoint.fr/monde/une-legion-d-enfants-d-une-intelligence-superieure-comment-musk-voit-son-role-de-pere-16-04-2025-2587532_24.php

Elon Musk et sa légion d'enfants super intelligents...
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20 janvier 2025 1 20 /01 /janvier /2025 12:53
Afghanistan : un féminicide social...

 

En Afghanistan : des femmes emmurées vivantes, condamnées à l'emprisonnement à vie... une réalité terrible dont on ne parle guère...

"Depuis le retour au pouvoir des talibans en Afghanistan, en août 2021, la place des femmes dans l'espace public se réduit comme peau de chagrin...

Dernière mesure annoncée par le chef suprême des talibans : les fenêtres ayant vue sur des espaces résidentiels occupés par des femmes doivent être obstruées !

Une nouvelle illustration de la folie de ce régime. Et c'est tout aussi fou de devoir expliquer sérieusement que si cette mesure a été prise, c'est parce que le fait de voir des femmes travaillant dans des cuisines, dans des cours, peut engendrer des actes obscènes...

Le communiqué du porte-parole du gouvernement taliban précise même qu'en cas de construction d'un nouveau bâtiment, celui-ci devra être dépourvu de fenêtres par lesquelles il est possible de voir l'intérieur des habitations.

C'est la mairie des communes qui devra directement surveiller la bonne application du texte.

Est-il aussi nécessaire d'ajouter que les propriétaires sont invités à construire un mur ou à obstruer la vue pour éviter les nuisances causées aux voisins ?

Cette mesure sur les fenêtres vient s'ajouter au fait qu'actuellement les Afghanes ne peuvent plus étudier au delà du primaire, aller dans les parcs, les salles de sport, les salons de beauté ni quasiment sortir de chez elles sans chaperon.

Une récente loi leur interdit de chanter ou de déclamer de la poésie ! En vertu, comme les autres directives, d'une application ultra rigoriste de la loi islamique.

Il faut rappeler que, depuis le retour des talibans au pouvoir en août 2021, les femmes ont progressivement été chassées de l'espace public poussant l'ONU à dénoncer un apartheid de genre. Il faut rappeler aussi qu'à l'époque de leur retour on avait parlé de talibans modérés ! La nuance semble être morte depuis longtemps.

 

L'effacement des femmes Afghanes est-il une fatalité ?

L'association La Chaîne de l'espoir présente en Afghanistan ne veut pas s'y résigner et elle appelle à réagir...

Son président Eric Cheysson témoigne : "Ce qui se passe là, c'est une honte pour l'humanité ! Enfin, on n'a jamais vu ça, mais jamais ! 20 millions de femmes qui sont soumises... vous savez, c'est comme si on les étranglait au fur et à mesure et tous les mois, tous les deux mois, on laisse un peu moins d'air passer. Et on déconsidère la femme, comme si elle était porteuse de l'obscénité future... mais je trouve cela diabolique ! Est-ce qu'il ne faudrait pas éduquer les enfants, les jeunes enfants, les jeunes adolescents et les hommes afin qu'ils gèrent leurs pulsions et d'arrêter d'étrangler la vie quotidienne des femmes tous les mois ou tous les deux mois ? et je parle depuis le 15 août 2021... le 20 août, c'était : les femmes ne devaient plus parler à voix haute, elles devraient chuchoter, elles ne peuvent plus chanter, ne peuvent plus dire de la poésie, la voix ne doit pas porter.

Il y a 15 jours, autre décret : les femmes ne seraient plus autorisées à aller dans les écoles d'infirmières, de sages-femmes et dans les études médicales... on se dit : mais c'est inimaginable ! Puisque les femmes ne peuvent être soignées que par les femmes... moi, je le qualifie de féminicide social. On ne peut pas laisser cet enfer à ciel ouvert se développer. Et moi, je suis très étonné : je trouve que tous ces mouvements de libération de la femme sont extraordinaires et bravo à chaque mouvement : Me Too , etc.

Mais pourquoi ça s'arrête à la frontière de l'Afghanistan ? Je ne comprends pas. On n'a pas vu plus d'atteintes aux droits des femmes que ce qui se passe en Afghanistan. Et je trouve qu'il y a un certain silence comme si l'Afghanistan était passé sous la pile de toutes les urgences liées à l'Ukraine, bien sûr, Gaza, la Syrie et la liste est longue..."

 

Source : à 7 minutes

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-lundi-30-decembre-2024-8983760

Et aussi :

https://www.lepoint.fr/monde/voici-la-liste-de-tout-ce-que-les-femmes-afghanes-ne-peuvent-plus-faire-31-12-2024-2579007_24.php

 

 

 

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25 septembre 2024 3 25 /09 /septembre /2024 09:43
"Des peuples malheureux parce que les femmes sont malheureuses"...

 

Invité de l'émission La Grande Librairie, Kamel Daoud est venu présenter son ouvrage Houris... 

L'Algérie pendant les années de plomb, l'Algérie durant sa guerre civile. Ses victimes, ses bourreaux, la condition de la femme, c'est un peu tout cela que raconte Kamel Daoud dans Houris.

Son héroïne, Aube, est une miraculée. Petite fille à moitié égorgée le jour de l'an 2000, elle est recueillie par Khadija. Aube entame alors un long monologue avec celle qui pousse dans son ventre, qu'elle dénomme Houri...

 

Interrogé par Augustin Trapenard, Kamel Daoud évoque alors la condition des femmes musulmanes et dresse un vibrant réquisitoire contre le sort qui leur est réservé :

 

"Je crois profondément, je le crois sincèrement, ce n'est pas une pose, que dans le monde qu'on appelle arabo musulman, nous avons des peuples malheureux parce que les femmes sont malheureuses...

Comment voulez-vous qu'on ait des enfants élevés avec l'idée du bonheur par des femmes battues, enfermées ? Comment voulez-vous avoir des pays arabes développés lorsque la moitié de la population est enfermée à partir de 18 ans ?

Comment voulez-vous qu'on puisse nous enrichir, nous mettre debout, qu'on soit une civilisation, quand nous marions nos Marie Curie à 18 ans pour les enfermer ?

Comment voulez-vous qu'on avance si la femme n'est pas réparée ?"

Augustin Trapenard évoque ensuite une phrase terrible du livre de Kamel Daoud :

"Je t'évite de naître pour t'éviter de mourir à chaque instant."

La mort à petit feu, tel est le sort réservé aux musulmanes...

 

Delphine Minoui franco iranienne témoigne aussi :

"C'est la malédiction de naître au mauvais endroit, au mauvais moment et c'est le cas des femmes iraniennes, de femmes qui vivent au Moyen Orient, je pense aux Afghanes aujourd'hui, en particulier. Vous naissez, vous vous sentez condamnée d'avance, parce que vous savez que vous n'êtes pas du bon côté de l'histoire. Comment se construire dans l'effacement ? Comment se reconstruire dans l'oubli ?

Et ces femmes là n'ont que ce seul choix, dire : résister, c'est exister..."

Et Kamel Daoud rajoute :

"La femme n'est pas propriétaire de son corps, son corps appartient à tout le monde, au mari, au père, au plus fort dans le quartier, à l'histoire collective, aux divinités... mais vous vous rendez compte ? Habiter dans une maison qui n'est pas à vous, dans un corps qui n'est pas à vous, et on vous force à porter des vêtements qui ne sont pas vous..."

Delphine Minoui intervient alors :

"Corps prison, corps territorialisé, colonisé par ceux qui ont décidé à votre place..."

 

Des femmes réduites à néant, qui n'ont même plus le droit de parler, de chanter, de vivre, d'exister... des femmes muselées, prisonnières, victimes des hommes et de leur barbarie.

Quand cessera cette malédiction qui pèse sur les femmes ? 

 

 

Sources :

 

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-17/6457532-emission-du-mercredi-18-septembre-2024.html

 

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-monde-est-a-nous/parole-vetements-hygiene-regards-la-vie-des-femmes-afghanes-est-desormais-legalement-sous-le-controle-des-talibans_6693240.html

 

 

"Des peuples malheureux parce que les femmes sont malheureuses"...
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16 septembre 2024 1 16 /09 /septembre /2024 12:25
Affaire Pelicot : horreur et consternation...

 

Un procès qui choque toute la France : un mari, Dominique Pelicot qui pendant dix ans a organisé le viol de sa femme, droguée à son insu, par des dizaines d'hommes dont une cinquantaine sont sur le banc des accusés : ils ont entre 26 et 73 ans...

Un père de famille tranquille qui organise et filme le viol de son épouse chez lui, à Mazan, un village du Vaucluse... Dominique Pelicot a réalisé aussi des captations impudiques de sa fille et de ses belles filles, nues, filmées sous la douche.

 

Est-ce le procès de la culture du viol ?

Ce procès est une plongée dans l'horreur... des violences sexuelles imposées dans un cadre familial.

Gisèle Pelicot, la victime a voulu que ce procès soit public. Elle sait qu'elle incarne toutes les victimes : des femmes réduites à leur corps, à leur fonction sexuelle... des femmes réduites à l'état d'objets.

Et, en face, le manque d'empathie des accusés qui se présentent comme des victimes ! Des hommes ordinaires qui ont commis l'impensable...

Comment en est-on arrivé là ?

Tous les jours, dans toutes les juridictions de France, on juge des dossiers de viol... le viol est un crime de masse et un crime de l'ordinaire : viol de prédation, viol de domination, viol de la réappropriation, viol de l'opportunité (c'est l'occasion qui fait le viol).

Certains disent que ce sont des pulsions biologiques (les pauvres hommes ! ils sont comme ça)...

 

Les femmes ont, de plus, de grandes difficultés à porter plainte, parce qu'on ne les croit pas. Et dans ce procès, ce qui vraiment spécifique, c'est qu'il y a des images, des photos, des vidéos qui ont été saisies sur l'ordinateur de Dominique Pelicot. 20 000 photos et vidéos ! Les preuves sont accablantes...

Depuis une dizaine d'années, on voit éclater des affaires de violences sexuelles, des affaires de pédo criminalité qui suscitent une immense indignation, et qui, comme des bulles, explosent et disparaissent.

 

Ceux qu'on retrouve sur les bancs des accusés, c'est la société française en miniature :  ils ont entre 26 et 73 ans. Ils ont des frères et sœurs, des voisins, des compagnes, des enfants. Ils sont maçon, jardinier, journaliste, précaire, infirmier, militaire, ingénieur, gardien de prison, retraité, pompier, conseiller municipal... Ils n’ont pas de pathologie mentale et pour la plupart, pas d’antécédents judiciaires. Certains ont été victimes avant d’être bourreaux. Leurs vies sont à la fois singulières et banales. Ils sont 50, ils sont un peu monsieur tout le monde. 

 

Le viol, c'est souvent celui ou celle qui le subit qui en a honte, et cela peut prendre des années pour convaincre la personne qu'elle n'y est pour rien... venir le dire en public, c'est très important dans la poursuite du chemin. La publicité des débats est donc importante.

"Il faut que la honte change de camp", a dit Gisèle Pelicot.

Dominique Pelicot a été lui-même victime de viol dans l'enfance, marqué par un climat incestuel dans sa famille. Une mère soumise à un père autoritaire et incestueux avec une petite fille placée chez eux à l’âge de 5 ans. Dominique Pélicot avait coupé les ponts avec son père et n’avait pas assisté à ses obsèques.

 

Mais nous sommes aussi dans une société qui autorise les hommes à prendre le pouvoir : certains hommes qui n'ont pas subi de violences dans l'enfance commettent des viols.

Les femmes au service des hommes : c'est une image qui perdure dans nos sociétés. Les femmes doivent de l'attention, du sexe, du plaisir, du travail aux hommes : c'est toute cette culture qu'il faut changer.


L'affaire des viols de Mazan va-t-elle ouvrir, en plus, la porte à la résolution de deux autres cold cases ? Absent du procès pour raisons de santé depuis lundi 9 septembre, Dominique Pelicot est accusé d'avoir drogué celle qui est désormais son ex-épouse, pour ensuite la violer et la faire violer par des dizaines d'inconnus recrutés sur internet. Mais l'enquête a permis de le relier à deux autres affaires remontant aux années 1990, pour lequel il est désormais directement inquiété. 

Le septuagénaire à la personnalité trouble a, en effet, été mis en examen pour une tentative de viol en Seine-et-Marne remontant à 1999. Son ADN ayant été retrouvé sur les lieux, il a reconnu les faits, mais conteste avoir utilisé une arme. Malgré ses dénégations, Dominique Pelicot est également mis en examen depuis l'automne 2022 pour le viol et le meurtre en 1991 de Sophie Narme, 23 ans, dans le 19e arrondissement de Paris.

Dans ces deux affaires, qui n'ont pas encore été jugées, le mode opératoire est identique, avec deux femmes droguées à l'éther "dans le cadre d'une visite d'appartement, les deux victimes étant toutes deux agentes immobilières", précisait, début 2023, le parquet de Nanterre.

Les enquêteurs continuent de fouiller le passé de Dominique Pelicot... d'autres affaires jusqu'ici non élucidées pourraient ressurgir.

 

Décidément un dossier très lourd : le procès doit durer quatre mois.

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/proces-des-viols-de-mazan-le-profil-trouble-du-mari_6776071.html

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/saison-5/6441911-mazan-le-proces-des-bons-peres-de-famille.html

 

 

 

Affaire Pelicot : horreur et consternation...
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28 juin 2024 5 28 /06 /juin /2024 12:35
Pour fêter la poésie et la musique avec Eléon Daniel...

 

La poésie est musique, la musique est poésie : on ne peut pas les dissocier... La poésie dit souvent l'essentiel : la beauté du monde, sa fragilité, l'amour, l'amitié, mais aussi les détresses, les malheurs, le désarroi, la souffrance.

A l'occasion de la Fête de la Musique, Eléon Daniel la chante et la met à l'honneur avec un choix de merveilleux poèmes à découvrir ou redécouvrir...

D'abord, le célèbre Dormeur du Val de Rimbaud :

"C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c’est un petit val qui mousse de rayons."

Comment mieux évoquer les splendeurs rayonnantes de la nature ? On sait comment s'achève ce poème : avec une dénonciation des horreurs de la guerre...

Et l'interprétation d'Eléon Daniel vient souligner ce contraste.

 

Puis, on écoute avec délice ce poème plein de fraîcheur de Victor Hugo : La coccinelle... l'histoire d'un rendez-vous manqué...

"Elle me dit : Quelque chose
Me tourmente. Et j'aperçus
Son cou de neige, et, dessus,
Un petit insecte rose.

J'aurais dû - mais, sage ou fou,
A seize ans on est farouche,
Voir le baiser sur sa bouche
Plus que l'insecte à son cou.

On eût dit un coquillage ;
Dos rose et taché de noir.
Les fauvettes pour nous voir
Se penchaient dans le feuillage.

Sa bouche franche était là :
Je me courbai sur la belle,
Et je pris la coccinelle ;
Mais le baiser s'envola.

- Fils, apprends comme on me nomme,
Dit l'insecte du ciel bleu,
Les bêtes sont au bon Dieu,
Mais la bêtise est à l'homme."

 

On aime aussi ce bel hommage aux femmes dans ce texte de Victor Hugo : Les femmes sont sur la terre...
 

"Les femmes sont sur la terre
Pour tout idéaliser ;
L’univers est un mystère
Que commente leur baiser.

C’est l’amour qui pour ceinture
A l’onde et le firmament,
Et dont toute la nature,
N’est, au fond, que l’ornement.

Tout ce qui brille, offre à l’âme
Son parfum ou sa couleur ;
Si Dieu n’avait fait la femme,
Il n’aurait pas fait la fleur.

À quoi bon vos étincelles,
Bleus saphirs, sans les yeux doux ?
Les diamants, sans les belles,
Ne sont plus que des cailloux ;"

 

Et encore cet autre hommage aux femmes de Gérard de Nerval :

 

"Une femme est l’amour, la gloire et l’espérance ;
Aux enfants qu’elle guide, à l’homme consolé,
Elle élève le coeur et calme la souffrance,
Comme un esprit des cieux sur la terre exilé.

Courbé par le travail ou par la destinée,
L’homme à sa voix s’élève et son front s’éclaircit ;
Toujours impatient dans sa course bornée,
Un sourire le dompte et son coeur s’adoucit.

Dans ce siècle de fer la gloire est incertaine :
Bien longtemps à l’attendre il faut se résigner.
Mais qui n’aimerait pas, dans sa grâce sereine,
La beauté qui la donne ou qui la fait gagner ?
"

 

Puis, c'est une invitation au voyage avec Le Relais de Gérard de Nerval... Bonheurs, mélancolie au programme...

"En voyage, on s’arrête, on descend de voiture ;
Puis entre deux maisons on passe à l’aventure,
Des chevaux, de la route et des fouets étourdi,
L’oeil fatigué de voir et le corps engourdi.

Et voici tout à coup, silencieuse et verte,
Une vallée humide et de lilas couverte,
Un ruisseau qui murmure entre les peupliers, –
Et la route et le bruit sont bien vite oubliés !

On se couche dans l’herbe et l’on s’écoute vivre,
De l’odeur du foin vert à loisir on s’enivre,
Et sans penser à rien on regarde les cieux…
Hélas ! une voix crie : « En voiture, messieurs ! »"

 

On écoute encore une magnifique évocation du printemps, toute en nuances, avec ce poème de Nerval : Avril...

Déjà les beaux jours, – la poussière,
Un ciel d’azur et de lumière,
Les murs enflammés, les longs soirs ; –
Et rien de vert : – à peine encore
Un reflet rougeâtre décore
Les grands arbres aux rameaux noirs !

Ce beau temps me pèse et m’ennuie.
– Ce n’est qu’après des jours de pluie
Que doit surgir, en un tableau,
Le printemps verdissant et rose,
Comme une nymphe fraîche éclose
Qui, souriante, sort de l’eau.

 

On est ébloui par ce poème de Victor Hugo, qui raconte l'émerveillement des enfants pour la lecture... Victor Hugo a découvert, très jeune, le bonheur de la lecture : il raconte cette expérience, dans un de ses poèmes les plus connus, extrait des Contemplations, intitulé Aux Feuillantines.
Les Feuillantines étaient un ancien couvent désaffecté où résida la mère de Hugo de 1809 à 1812... Ce poème nous replonge dans le monde merveilleux de l'enfance : Victor Hugo évoque ses deux frères, sa mère, dans une scène familière...


"Nous grimpâmes un jour jusqu'à ce livre noir ;
Je ne sais pas comment nous fimes pour l'avoir,
Mais je me souviens bien que c'était une Bible.

Ce vieux livre sentait une odeur d'encensoir.
Nous allâmes ravis dans un coin nous asseoir.
Des estampes partout ! quel bonheur ! quel délire!

Nous l'ouvrîmes alors tout grand sur nos genoux,
Et dès le premier mot il nous parut si doux
Qu'oubliant de jouer, nous nous mîmes à lire."

Et comment ne pas être ému par le personnage du mendiant décrit par Hugo ?

"Un pauvre homme passait dans le givre et le vent.
Je cognai sur ma vitre; il s’arrêta devant
Ma porte, que j’ouvris d’une façon civile.
Les ânes revenaient du marché de la ville,
Portant les paysans accroupis sur leurs bâts.
C’était le vieux qui vit dans une niche au bas
De la montée, et rêve, attendant, solitaire,
Un rayon du ciel triste, un liard de la terre,
Tendant les mains pour l’homme et les joignant pour Dieu.
Je lui criai : – Venez vous réchauffer un peu."

 

On écoute encore un des plus célèbres sonnets de Verlaine : Mon rêve familier..., une vision onirique de la femme...

"Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant
D'une femme inconnue, et que j'aime, et qui m'aime
Et qui n'est, chaque fois, ni tout à fait la même
Ni tout à fait une autre, et m'aime et me comprend..."

 

On aime la sensualité entre désir et retenue de ce poème de Rimbaud : Première soirée :

Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.

Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d’aise
Ses petits pieds si fins, si fins.

 

On découvre la Chanson des Ingénues de Verlaine :
 

"Nous sommes les Ingénues
Aux bandeaux plats, à l'oeil bleu,
Qui vivons, presque inconnues,
Dans les romans qu'on lit peu.
Nous allons entrelacées,
Et le jour n'est pas plus pur
Que le fond de nos pensées,
Et nos rêves sont d'azur ;
Et nous courons par les prés
Et rions et babillons
Des aubes jusqu'aux vesprées,
Et chassons aux papillons ;
Et des chapeaux de bergères
Défendent notre fraîcheur
Et nos robes - si légères -
Sont d'une extrême blancheur ;"

 

Comment ne pas apprécier la fraîcheur de ce poème de Rimbaud ?

"On n’est pas sérieux, quand on a dix-sept ans.
− Un beau soir, foin des bocks et de la limonade,
Des cafés tapageurs aux lustres éclatants !
− On va sous les tilleuls verts de la promenade.
Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin !
L’air est parfois si doux, qu’on ferme la paupière ;
Le vent chargé de bruits, − la ville n’est pas loin -,!
A des parfums de vigne et des parfums de bière…"

 

On est ému par la douce mélancolie de ces vers célèbres de Verlaine :

"Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme!
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.

La cloche, dans le ciel qu'on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l'arbre qu'on voit,
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.

- Qu'as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu'as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?"

 

La jeunesse encore chantée par Tristan Corbière :

"Elle était riche de vingt ans,
Moi j'étais jeune de vingt francs,
Et nous fîmes bourse commune,
Placée, à fonds perdu, dans une
Infidèle nuit de printemps...

La lune a fait [un] trou dedans,
Rond comme un écu de cinq francs,
Par où passa notre fortune :
Vingt ans ! vingt francs !... et puis la lune !"

 

On est séduit par ce poème intitulé Impression fausse de Verlaine, entre prison et rêve de liberté :
 

"Dame souris trotte,
Noire dans le gris du soir,
Dame souris trotte
Grise dans le noir.
 
On sonne la cloche,
Dormez, les bons prisonniers !
On sonne la cloche :
Faut que vous dormiez.
 
Pas de mauvais rêve,
Ne pensez qu’à vos amours.
Pas de mauvais rêve :
Les belles toujours !
 
Le grand clair de lune !
On ronfle ferme à côté.
Le grand clair de lune
En réalité !
 
Un nuage passe,
Il fait noir comme en un four.
Un nuage passe.
Tiens, le petit jour !
 
Dame souris trotte,
Rose dans les rayons bleus.
Dame souris trotte :
Debout, paresseux !"

 

Et quelle fraîcheur dans ce texte de Hugo: La pauvre Fleur disait au papillon céleste !

 

Enfin, un bel hymne à la nature, limpide, empli de simplicité, avec un poème de George Sand : A Aurore...

"La nature est tout ce qu’on voit,
Tout ce qu’on veut, tout ce qu’on aime.
Tout ce qu’on sait, tout ce qu’on croit,
Tout ce que l’on sent en soi-même.

Elle est belle pour qui la voit,
Elle est bonne à celui qui l’aime,
Elle est juste quand on y croit
Et qu’on la respecte en soi-même.

Regarde le ciel, il te voit,
Embrasse la terre, elle t’aime.
La vérité c’est ce qu’on croit
En la nature c’est toi-même."

 

 

Bravo et merci à Eléon Daniel pour ce joli moment, pour la mise en musique et l'interprétation de toutes ces poésies, dans des conditions difficiles : le vent, le bruit de la circulation, les passants de la rue...

 

 

 

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1 mai 2024 3 01 /05 /mai /2024 11:54
Un rappeur condamné à mort en Iran...

 

Il s'appelle Toomaj Salehi : il vient d'être condamné à mort pour les paroles de ses chansons dans lesquelles il dénonce le régime islamiste en Iran...

Condamné à mort pour des mots dénonciateurs !

 

"Ses textes sans concession font trembler les Mollahs, il a deux millions d'abonnés dans son pays, une star que le régime iranien vient de condamner à mort...

Chef d'accusation : "corruption sur terre", selon la charia. Son tort est de protester contre la République islamique dans ses chansons... dont voici un extrait :

"Etudiants et professeurs, ingénieurs et travailleurs, Nous hurlons nos droits jusqu'à rendre sourde la dictature, Femme, vie, liberté, nous nous battrons jusqu'à la mort..."

 

Dès le début de la contestation en Iran, fin 2022, le chanteur s'était engagé auprès des femmes qui retiraient leur voile. Arrêté et incarcéré, il a osé dénoncer la torture lors de sa brève libération. "J'ai été longuement torturé pendant ma détention, ils me frappaient sur les mains, les pieds, quand j'essayais de me protéger avec les mains, ils m'ont brisé les doigts", avait-il déclaré face à une caméra.

Un témoignage qui lui vaut aujourd'hui une condamnation à mort, signe selon son avocat, Dylan Slama, de la fébrilité du régime de Téhéran :

"La justice iranienne utilise vraiment tout ce qu'elle peut pour faire condamner les opposants. C'est une justice politique. Mais s'agissant de Toomaj, ça prend des proportions vraiment extraordinaires puisque la condamnation à mort pour de simples paroles, c'est quelque chose que l'on pourrait qualifier de barbare..."

 

853 Iraniens exécutés l'an dernier, un record depuis 2015.

Aujourd'hui, la révolte n'est pas éteinte, mais c'est à bas bruit qu'elle se poursuit : des femmes qui continuent de retirer leur voile, de faire des rassemblements festifs.

"C'est une manière de s'opposer à cette idéologie mortifère du régime qui leur demande d'être tristes, d'être des martyrs... "

Une résistance non violente pour contourner la répression.

"La contestation est moins spectaculaire, elle est tout aussi courageuse et dangereuse, et elle est répandue dans toutes les couches et toutes les générations de la société iranienne"...déclare Aida Tavakoli, présidente de l'Association "We are Iranian Students".

Aujourd'hui les fans et les proches du rappeur espèrent une mobilisation internationale pour le sauver..."

 

On ne peut qu'admirer le courage de ce rappeur qui dénonce un régime d'un autre temps, despotique et cruel... un héros comme sont des héroïnes ces manifestantes iraniennes qui refusent le joug des barbus, au prix de leur vie.

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/iran/manifestations/iran-un-rappeur-condamne-a-mort-pour-ses-mots_6510431.html

 

 

 

 

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26 avril 2024 5 26 /04 /avril /2024 12:18
 "Ce qu’on exige de la mère du XXIe siècle est exorbitant..."

Elisabeth Badinter était l'invitée de La Grande Librairie ce mercredi 24 avril : elle a présenté son ouvrage intitulé Messieurs, encore un effort :

"Faire un bébé aujourd'hui, c'est accepter une moindre rémunération tout en assumant les contraintes de la double journée, c'est supporter, bien davantage que le père, le poids psychologique de la parentalité. Les mentalités évoluent, dit-on... Pas assez, et sûrement pas assez vite, et même les politiques natalistes sont insuffisantes, qui ciblent les aides à la petite enfance, alors que la charge mentale des mères se prolonge bien au-delà."

 

"Le problème qui se pose actuellement concerne avant tout les hommes qui, hélas, ne font pas les efforts nécessaires pour que les femmes aient envie d'avoir un enfant de plus, parce que, dans la famille, il y a encore une inégalité des sexes qui est très lourde pour les femmes...

Pourquoi cette persistante inégalité des sexes dans la famille ?

C'est dû en grande partie à ce qu'on appelle les stéréotypes de genre, à savoir si une femme fait des enfants, elle est mère, elle s'occupe de son bébé, il faut constamment penser à mille choses qui vous prennent la vie, j'avais envie de dire, qui vous bouffent la vie.

Et c'est fatigant, surtout quand on travaille à temps complet. Ce qui est quand même le cas de beaucoup de femmes aujourd'hui en France. Et donc, trop c'est trop...

Au fond, il ressort de tout cela au bout du bout, que les femmes en font toujours plus que les hommes."

 

Ménage, vaisselle, entretien du linge, rangements, cuisine : le travail accompli par les femmes reste très lourd et pesant.

Même si les hommes prennent part à certains de ces travaux, les femmes accomplissent le plus souvent la plupart de ces tâches...

C'est à elles que reste dévolu l'entretien de la maison, c'est à elles que sont réservés cuisine, ménage.

 Et, en même temps, dorénavant les femmes travaillent...

Mais quel boulot d'être une femme ! C'est un travail à part entière...

 Les femmes qui ont des enfants, qui travaillent, doivent jongler sans arrêt entre les obligations de leur profession et le temps dévolu à leur famille.

 Alors, bien sûr, certains hommes font des efforts mais le partage des tâches reste très inégalitaire.

Voyez-vous beaucoup d'hommes faire le ménage, la vaisselle, la cuisine ?

 Dans  ce domaine, les habitudes restent bien ancrées : les hommes répugnent à faire le ménage ou la cuisine...

Il est même des hommes qui adorent voir leurs femmes s'adonner à ces activités ménagères : ils regardent, avec bonheur, leur femme s'activer, tandis qu'ils s'affalent sur un canapé.

 

"La charge mentale : toutes ces pressions, toutes ces injonctions, comment les femmes réagissent face à cela ? Une partie des femmes se laisse faire, elles se laissent happer par cette nouvelle éducation qu'on appelle éducation positive, éducation bienveillante qui est née au début du XXIème siècle et qui avait pour objectif de tracer les postulats de la "bonne mère".

Et alors, au lieu de soulager les mères, cette nouvelle éducation apporte un surplus d'angoisses, d'anxiété, d'exaspération des femmes.

L'une des causes principales de la dénatalité serait la révolution féministe inachevée. On n'en a pas pris assez compte.

Pendant 40 ans, il y a eu des progrès considérables pour les femmes, à la fin du vingtième siècle, les trente dernières années, l'influence de Simone de Beauvoir, les féministes américaines ont été extrêmement bien entendues des femmes, et ainsi, on a fait des études plus longues, les femmes ont compris qu'il y avait là un moyen d'accéder à plus de liberté, à plus d'indépendance.

Et ce qui est très intéressant, c'est que le phénomène de dénatalité est le même dans tous les pays industrialisés, de l'ouest à l'est, de l'Italie à la Corée du sud, partout où l'on confond femme et mère, la natalité chute.

J'habite devant un jardin et j'avais remarqué quelque chose : c'est qu'on emmenait nos enfants au bac à sable et les mères montraient un ennui stupéfiant, et j'ai senti là une lassitude de la maternité. Je ne partageais pas cet ennui parce que je n'étais pas une mère à temps complet, je travaillais.

Il y a 50 ans, beaucoup de femmes ne travaillaient pas, elles étaient à plein temps à la maison.

Depuis 20 ans, 30 ans, on fait vraiment de gros efforts pour reculpabiliser les femmes. Pourquoi ? Parce qu'aujourd'hui, on peut ne pas avoir d'enfants, c'est votre choix. Les femmes françaises se posent de plus en plus la question : est-ce que vraiment j'ai envie d'avoir un enfant ? Et elles font une chose qu'il était impensable de faire avant, c'est à dire le calcul des plaisirs et des peines... Qu'est-ce qu'un enfant va m'apporter et aussi quel prix je dois payer ?

Les femmes de ma génération jamais n'ont imaginé se poser la question : est-ce que je vais faire un enfant ou pas ? Cela allait de soi... d'abord pour beaucoup, la maternité représentait l'achèvement d'une nature féminine, on allait jusqu'au bout de sa nature, et donc on était une femme, comme disait Beauvoir, complète. Si on n'avait pas d'enfant, on était un pruneau sec.

 

Tout change dans le début des années 70, avec la loi Veil et le droit de prendre une pilule comme contraception.

Il y a aussi un risque qui pèse sur les droits des femmes, y compris le droit à disposer de leur corps. Ce droit à disposer de son corps, à mes yeux, n'est pas négociable. C'est une liberté obtenue après des siècles de non liberté. Je considère, pour ma part, qu'une femme dispose entièrement de son corps, et je me suis même heurtée à certaines collègues féministes : si une femme voulait se prostituer, à condition qu'elle n'y soit pas contrainte par des proxénètes ou autres, elle faisait ce qu'elle voulait.

Je suis inquiète : il faut aussi tenir compte du contexte international, du contexte politique... il y a quand même de plus en plus de pays même en Europe, qui deviennent ultra conservateurs, on pourrait dire d'extrême droite, et avec l'extrême droite, souvent apparaissent des exigences religieuses extrêmement strictes...

Et cela me fait peur, je me dis que si on devait voir arriver majoritairement en Europe des réticences, voire des interdictions, voire des limitations de la maîtrise du corps des femmes, cela serait, à mes yeux, une catastrophe.

Le monde ne va pas bien, il est en révolution, est-ce que ce sera au bénéfice des libertés ou le contraire ? Il y a trop de bouleversements politiques, économiques, démographiques et je me dis que peut-être nous achevons une grande période de libertés... je ne suis pas tellement optimiste.

Je ne serais pas si étonnée que d'ici quelque temps certains pays abandonnent l'abolition pour rétablir la peine de mort, je ne pense pas à la France, mais à une atmosphère générale dans les pays occidentaux en fonction de la montée des extrémismes."

 

Source :

https://www.france.tv/france-5/la-grande-librairie/saison-16/5857521-emission-du-mercredi-24-avril-2024.html

 

 

 

 

 "Ce qu’on exige de la mère du XXIe siècle est exorbitant..."
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22 avril 2024 1 22 /04 /avril /2024 11:25
Iran : la répression s'accentue...

 

"Depuis l'attaque de l'Iran menée contre Israël dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril, le régime iranien accentue la répression contre les femmes qui ne portent pas le voile. Face à ce durcissement, la population résiste autant que possible.


Sur une vidéo, on voit des femmes brutalement arrêtées par la police dans les rues de Téhéran parce qu'elles ne portent pas le voile, on entend des cris de protestation et on perçoit l'impuissance de ceux qui filment. Des scènes similaires se multiplient dans la capitale iranienne depuis samedi 13 avril, depuis que la police a annoncé renforcer ses contrôles sur le port obligatoire du foulard. Comment expliquer le durcissement du régime iranien après des mois de relative tolérance ?

Un journaliste local a interrogé des femmes confrontées à cette nouvelle répression... une architecte de 35 ans ne porte plus le voile depuis plusieurs mois... selon elle, ce raidissement est lié aux tensions avec Israël.

Mais, à Téhéran, elle continue de conduire, les cheveux découverts, malgré le danger...

Elle témoigne : "Si on est arrêté au volant sans le foulard, on sait qu'on n'a plus le choix et qu'on va suivre un stage pour apprendre à bien le porter... c'est la seule façon de récupérer notre véhicule qui est saisi. C'est un comble pour nous ! Le gouvernement fait ça pour mettre la pression sur la population et pour détourner la population du conflit avec Israël."

Une démonstration de force de la ligne dure du régime iranien, visible avec la présence accrue de policiers à chaque carrefour de Téhéran...

Prise au piège, une majorité de la population continue de résister et la solidarité se manifeste par tous les moyens.

Sur les réseaux sociaux, les internautes se livrent des conseils pour résister à la répression.

"Comment réagir, si la police des moeurs vous interpelle ? C'est un tutoriel : à l'aide de l'intelligence artificielle qui circule sur les réseaux sociaux, des conseils sont donnés en cas d'arrestation :

"Appelez les autres à l'aide, filmez", il y a même des schémas pour apprendre à s'échapper...

Dans un clip militant, les femmes finissent par gagner leur droit de choisir...

 

Le soir, à l'abri des regards sur les hauteurs de Téhéran, la jeunesse iranienne veut encore continuer d'y croire... les femmes se dévoilent, des couples s'embrassent librement.

Mais une Iranienne de 40 ans, comme beaucoup d'autres,  craint le durcissement de ces derniers jours :

"Depuis l'attaque sur Israël, on est très stressé, on a peur d'un nouveau conflit, et la vraie guerre ici, c'est celle que les autorités mènent dans les rues contre les femmes pour nous contrôler... en fait, on subit une double guerre."

Face à face, plus que jamais, un état qui se raidit et une population excédée qui pourrait de nouveau se rebeller..."

Des lois qui sont la négation de la vie : interdiction de faire la fête, de chanter, interdiction de danser, et même pour les filles, interdiction de penser...

 

Source :
 

https://www.francetvinfo.fr/monde/iran/iran-au-c-ur-d-une-population-sous-tension_6494582.html

Iran : la répression s'accentue...
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11 décembre 2023 1 11 /12 /décembre /2023 13:32
Huit enfants par femme russe, tel est le souhait de Vladimir Poutine...

La Russie se heurte à un problème démographique...


" La démographie du plus vaste pays du monde est marquée par un rétrécissement étourdissant. On ne parle pas seulement des 10 000 russes morts au combat depuis le début de la guerre en Ukraine. Mais d’une tendance bien antérieure à celle-ci, une tendance qui trace une ligne de déclin depuis la chute de l’Union soviétique.

 

Naissance, espérance de vie, solde migratoire, surmortalité liée à l’alcoolisme et à ses conséquences, notamment les accidents de la route et maintenant la guerre en Ukraine : tous les voyants sont au rouge. 

 

Et l’avenir est sombre : un jeune sur deux songe à vivre de façon permanente à l'étranger. Le politologue Bruno Tertrais, dans un article disponible sur le site de l’Institut Montaigne, évoque ainsi la crainte "pour la Russie d’être un jour absorbée par l'Asie. Appelons cela, dit-il, une insécurité démographique." Ainsi, Vladimir Poutine déclarait il y a peu : "Le destin de la Russie et ses perspectives historiques dépendent de combien nous serons." 

 

"La piste d'une augmentation de la natalité a d'abord été privilégiée, explique Tatiana Kastouéva-Jean, des députés ont avancé des initiatives sur l'interdiction des avortements et le besoin de valoriser l'image d'une famille avec trois enfants. Cependant, ces initiatives n'ont pas trouvé d'écho favorable, en dépit de la montée du conservatisme dans la société russe sous l'influence, à la fois du discours politique du Kremlin et de l'Eglise orthodoxe."

 

Poutine a ainsi rendu récemment un vibrant hommage à la famille nombreuse : "Rappelons que dans les familles russes, beaucoup de grands-mères et arrière grands-mères avaient sept, huit enfants, voire plus... Préservons et ravivons ces merveilleuses traditions."

Vladimir Poutine a un gros souci de démographie : et la guerre en Ukraine aggrave ce souci... des morts, des exilés, des blessés...

 

Huit enfants par femme ! Voici de nouveau la femme réduite au rôle de poule pondeuse, comme elle pouvait l'être autrefois...

Quelle régression !

Une biologiste russe élue à la Douma affirme même : "Il faut cesser d'orienter les femmes vers des études supérieures. Nous devons arrêter de multiplier le nombre de jeunes qui accèdent à l'enseignement supérieur..."

Les femmes interdites d'études supérieures ! Encore une régression pour la condition des femmes...

De la même façon, "dans un discours adressé aux femmes du pays, le dictateur  nord-coréen Kim Jong-un, proche de son homologue Vladimir Poutine, a supplié ces dernières de faire plus d'enfants sans négliger l'éducation communiste qu'il convient de leur apporter. Le tout en versant une larme avant de s'essuyer avec un  mouchoir.

Dans ce pays, parmi les plus pauvres de la planète, nombreuses sont les familles faisant le choix de n'avoir qu'un seul enfant par manque de moyens."

 

Sources :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/et-maintenant/et-maintenant-du-jeudi-24-mars-2022-6611450

 

 

https://www.ladepeche.fr/2023/12/06/video-scene-surrealiste-a-pyongyang-kim-jong-un-fond-en-larmes-lors-dun-discours-adresse-aux-meres-de-famille-11625256.php
 

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29 novembre 2023 3 29 /11 /novembre /2023 10:35
La drogue s'invite même au sénat !

 

Les trafics de drogue gangrènent notre pays et même un lieu de pouvoir comme le sénat devient un repaire de dealers, il y a de quoi s'inquiéter...

 

" Sandrine Josso députée a confié qu'elle était encore en état de choc six jours après les faits qu'elle dénonce.

"C'était mardi dernier", raconte-t-elle. Elle est invitée à célébrer la réélection du sénateur Joël Guerriau chez lui. Mais le goût du champagne qu'il lui sert l'interpelle.

"J'ai bu une première gorgée et j'ai trouvé que le champagne n'avait pas le même goût que d'habitude..."

Quinze minutes plus tard, elle raconte les premières sueurs, les premières palpitations, puis elle assiste à cette scène qui va l'effrayer : le sénateur était dans la cuisine et il remettait un sachet blanc dans un tiroir sous le plan de travail.

Persuadée que le sénateur l'a droguée, elle veut s'échapper et commande un taxi.

"D'abord j'ai cru mourir d'une crise cardiaque, j'ai cru mourir parce que j'ai pensé qu'il allait abuser de moi, parce que dans l'ascenseur je ne tenais plus debout."

Des analyses ont révélé la présence d 'ecstasy dans l'organisme de la députée.

Joël Guerriau a donc été mis en examen, soupçonné d'avoir drogué Sandrine Josso à son insu pour la violer ou l'agresser sexuellement...

Des accusations démenties par le sénateur...

"Mon client se battra pour démontrer qu'il n'a jamais voulu administrer à sa collègue de travail et amie de longue date une substance pour abuser d'elle.", déclare son avocat.

Et pourtant, les analyses prouvent le contraire... et les explications données par le sénateur sont totalement lunaires et surréalistes !

Lors de sa garde à vue, le sénateur de Loire-Atlantique a invoqué de nombreux problèmes personnels, dont la mort de son chat, pour expliquer la présence d’ecstasy chez lui !

"Je suis désolé de ce qui s'est produit, je n’avais pas conscience de tout ça, je ne sais pas les conséquences de ce genre de produit", a d’abord déclaré le sénateur à la commissaire de police qui l’interrogeait le 15 et 16 novembre dernier.

Celui qui assure ne pas connaître la nature exacte de la poudre retrouvée dans sa cuisine lors des perquisitions, a affirmé qu’un autre sénateur le lui avait donné. Ensuite, il a expliqué pourquoi il avait accepté de prendre ces sachets, évoquant les élections sénatoriales, "des moments difficiles psychologiquement, très lourds". "Je voulais essayer, je suis un peu fou pour ça", a-t-il encore affirmé.

Puis, Joël Guerriau explique avoir finalement rétropédalé et ne pas avoir consommé de stupéfiant pendant la campagne des sénatoriales. Il ressort finalement les sachets d’ecstasy à la mi-novembre à cause de problèmes personnels, dit-il. Premièrement, le sénateur de Loire-Atlantique avait peur de se retrouver seul à Paris après sa réélection au Sénat. Deuxièmement, l’homme de 66 ans invoque la mort de son chat Papichat. Et troisièmement, le cancer d’un ami à lui.

Ces trois raisons l’auraient conduit, selon lui, à verser le sachet de poudre blanche dans une coupe de champagne, qu’il ne boira pas, expliquant ne "pas boire d’alcool tout seul". Joël Guerriau juge qu’ il est possible que ce soit ce verre qu’il a ensuite tendu à Sandrine Josso."

 

Ainsi, d'après le témoignage du sénateur, de la drogue circule dans notre assemblée de sénateurs ! ? C'est pour le moins inquiétant et désastreux.

Quel exemple donnent les hommes politiques ?!

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/politique/affaire-joel-guerriau-la-deputee-sandrine-josso-temoigne-a-la-television_6198123.html

 

https://www.huffingtonpost.fr/france/article/joel-guerriau-mis-en-examen-pour-avoir-drogue-la-deputee-sandrine-josso-a-livre-une-audition-lunaire_226073.html

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