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1 septembre 2025 1 01 /09 /septembre /2025 11:51
L'obsolescence au coeur de nos sociétés...

 

J'ai eu récemment un problème avec mon ordinateur : à l'ouverture, un panneau s'affichait avec un message en anglais me signalant un ventilateur défectueux, encrassé, et me mettant en garde contre une panne totale si aucune réparation n'était effectuée...

Un ordinateur acheté il y a seulement quatre ans !  Et déjà un problème important...

Evidemment, j'ai fait appel à un dépanneur informatique qui a pu changer le ventilateur défectueux... j'ai eu alors la curiosité de demander la durée de garantie de ce nouveau ventilateur...

Et la réponse fut pour le moins surprenante : "Trois mois" !

 

Acheter, jeter, racheter... nous vivons dans des sociétés de consommation, de surconsommation même...

De plus en plus, les produits qu'on nous propose sont fragiles, ils ne sont pas faits pour durer mais pour être remplacés rapidement...

Il m'est même arrivé d'acheter un poulet immangeable tellement son goût était franchement mauvais !

Et même les programmes de l'Education nationale deviennent rapidement obsolètes, au gré des changements de gouvernements et de ministres ! Quel gâchis ! Aucune constance, aucune perspective d'avenir...

 

Dans le roman Le meilleur des Mondes, Aldous Huxley décrivait le caractère totalitaire et liberticide d'un système fondé sur les exigences de la production : la population était bercée dans son sommeil par les slogans : "Mieux vaut finir qu'entretenir", "Les vieux habits sont affreux. Nous jetons toujours les vieux habits", "Plus on reprise, moins on se grise".

Et si on regarde la mode vestimentaire, on voit qu'elle est fondée sur les nouveautés permanentes, quitte à faire dans le moche... on voit de plus en plus des jeans larges, troués, des imprimés léopard, des pulls très courts...

La mode est un domaine où l'obsolescence est particulièrement présente :

La mode jetable, vous connaissez ? Une industrie particulièrement prospère ! 

Notre planète est submergée par les vêtements : 56 millions de tonnes sont vendues chaque année ! Une industrie qui a quintuplé en quelques années.

Pourquoi cette progression exponentielle ? Les coûts de production ont chuté et, grâce à la mode jetable, on peut renouveler sans arrêt sa garde-robe.

Il n'est pas rare qu'un consommateur ne porte jamais ou ne porte que très peu un vêtement acheté.

De plus, cette surproduction est toxique et dangereuse pour l'environnement.

 

"Et il existe plusieurs types d’obsolescences programmées :

L’obsolescence psychologique qui désigne l’obsolescence par effet de mode : le consommateur remplace le produit passé de mode ou ne répondant plus à ses demandes d’innovation (design, fonctionnalités …).
L’obsolescence fonctionnelle : le produit arrête de fonctionner ou ne peut plus remplir sa fonction première du fait d’un défaut technique.
L’obsolescence indirecte : le produit n’est plus utilisable à cause d’un produit associé qui ne fonctionne plus et qui n’est ni réparable ni remplaçable, par exemple : un chargeur de téléphone qui n'est plus commercialisé. 
L’obsolescence de service après-vente : il s’agit d’un produit qui ne peut pas être réparé par le fabricant, car il n’y a pas de service après-vente à cet effet, et il coûterait plus cher à faire réparer qu’à renouveler."

"La production de produits avec obsolescence programmée engendre ainsi des pollutions et des coûts importants qui ne sont nécessaires que pour la pérennité des entreprises qui les produisent. Mais cela a également des implications sociales, en termes d’emplois dans les réseaux de réparations par exemple ou d’inégalités sociales."

 

Ainsi nos sociétés nous conduisent à une surconsommation dommageable pour la planète, et au bout du compte dommageable pour l'homme lui-même...

Comment contourner ce problème ? Difficile d'échapper à l'obsolescence dans un monde de technicité croissante, dans un monde où le changement devient une loi universelle...

 

 

Source : 

https://www.novethic.fr/lexique/detail/obsolescence-programmee.html

 

 

 

L'obsolescence au coeur de nos sociétés...
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23 juillet 2025 3 23 /07 /juillet /2025 09:20
La bêtise au volant...

 

La voiture, c'est encore trop souvent le règne de l'individualisme et de la bêtise...

Il m'arrive fréquemment de voir des automobilistes foncer à toute vitesse, alors que le feu vient de passer au rouge...

Quelle absurdité ! Le feu est rouge, ils ne pourront pas aller au delà du feu avant un moment...

Mais curieusement, c'est comme si certains ou certaines voulaient démontrer la puissance de leur véhicule...

Et c'est aussi une dépense d'énergie inutile : plus on va vite, plus on dépense de l'essence...

 

Il est temps de ralentir, de prendre son temps, de se détendre... Il est temps de de ne plus se laisser soumettre à ce culte de la vitesse, à cette obsession de la performance...

 

Nous vivons sous le règne de la vitesse.

Notre monde est bien celui de l'accélération, de la vitesse : tout s'emballe, les innovations nous submergent sans arrêt, une innovation en chasse une autre, un système informatique en remplace un autre, un smartphone succède à un autre, une mode vient en supplanter une autre...

On nous propose sans arrêt des nouveautés, de nouveaux produits...

 

La vitesse ! C'est bien là une composante essentielle de nos sociétés ! Je suis, ainsi, étonnée de ce nouveau système informatique ou encore des tablettes tactiles où il suffit d'effleurer un écran pour passer d'une image à une autre !

A-t-on le temps de regarder vraiment ces images ? 

 

Dans le travail aussi, le temps s'accélère : l'informatique permet d'aller toujours plus vite.

La lecture sur internet s'apparente à un "sport de glisse", comme l'écrit Alain Finkielkraut : on passe d'un texte à un autre dans des lectures fugaces...

Ainsi, la vitesse nous fait vivre dans un monde superficiel : l'attention se perd, se délite et l'être humain est emporté dans un tourbillon d'informations diverses... et bien sûr, la réflexion en pâtit...

Oui, il est temps de ralentir et de cesser de se laisser entraîner dans cette spirale infernale de la vitesse !

 

Une lecture profitable sur le sujet :

 

Petite philosophie de la sieste

https://www.babelio.com/livres/Spitzer-Petite-philosophie-de-la-sieste/1840267

 

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/les-80/les-80-d-ali-baddou-du-vendredi-30-mai-2025-9877370

La bêtise au volant...
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10 juillet 2024 3 10 /07 /juillet /2024 09:32
Les petites mains de l'IA : une exploitation de la misère humaine...

 

"L’intelligence artificielle, c'est la promesse que l’ordinateur pourrait reproduire le raisonnement humain. Ce n’est pas de la science-fiction, c’est déjà notre quotidien. Quand vous déverrouillez votre téléphone, quand vous jouez avec des filtres ou essayez virtuellement vos nouvelles lunettes. Et vous allez voir que cette IA fait travailler des humains en chair et en os… très loin de la Silicon Valley, dans un des pays les plus pauvres du monde.

 

A Madagascar, dans les faubourgs de la capitale, des journalistes ont rendez-vous avec Andy. Il les reçoit chez lui. C’est là qu’il travaille… au rythme des sonneries incessantes de son ordinateur : "Ce sont des tâches qui arrivent !", dit Andy. 

Des tâches : autrement dit, des micro offres d’emploi proposées sur une plateforme d’Amazon dédiée à l’entraînement des algorithmes. Toute la journée, Andy compare des images pour entraîner des sites de commerce en ligne à trier les produits et ainsi mieux les suggérer aux consommateurs : "Ces deux images ne sont pas pareilles. Donc on clique sur 'non' simplement", explique Andy en faisant défiler sur son écran des images de chaussures, de rouge à lèvres, de fond de teint.

Autre tâche : cette fois, il doit qualifier des photos d’applications de rencontres : "On me demande si cette personne est acceptable. Je réponds 'ok'. Je peux choisir différentes options : est-ce qu'il est beau, est-ce qu'il a un beau sourire ?". Vous cherchez un partenaire souriant, amusant?… C’est un peu grâce au travail d’Andy que vous trouverez peut-être chaussure à votre pied.

 

Un travail répétitif… pour une somme dérisoire. Il gagne 6 centimes de dollar par tâche. Il lui faut en réaliser plus de 300 pour espérer gagner 20 euros par jour. Contacté, Amazon reconnaît que ces micro ouvriers indépendants sont une force de travail pour le développement de l'économie digitale.

Lorsqu'on lui demande s'il s'imaginait travailler un jour pour Amazon, Andy explique: "Non pas du tout, j'avais d'autres ambitions. Mais vous savez, la vie n'est pas un long fleuve tranquille".

 

Andy est devenu ce qu’on appelle un travailleur du clic. De quoi améliorer l’ordinaire à Madagascar, l’un des pays les plus pauvres du monde. 75% de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

 

En développant l'intelligence artificielle, le pays espère ainsi attirer de nombreux investisseurs. Et l’activité se structure. Pierre-Paul Ardile est Français, il a fondé Beepeeoo, une entreprise qui emploie 100 personnes à plein temps. Leur travail : entraîner l’IA pour le compte de clients issus de tous les secteurs.

 

"Nous travaillons pour le secteur agricole, la distribution, l'industrie, les services financiers, tous les secteurs sont touchés, décrypte Pierre-Paul Ardile. L'IA est une vague qui est irréversible. Ce qui attire nos clients français ici c'est le niveau de salaire et la qualité de la ressource humaine. Ici, on a des jeunes impliqués dans ce qu'ils font, qui parlent et écrivent très bien le français, ne font pas de fautes. Cela permet une très bonne qualité en termes de service rendu", poursuit-il. 

Les opérateurs gagnent une centaine d’euros par mois environ, c’est 3 fois le salaire moyen à Madagascar. "Pour nous les Malgaches, l'IA est vraiment une opportunité de création d'emplois. Bien sûr, il y a le robot, mais il y aura toujours un opérateur derrière pour assurer le côté humain", analyse Rova Rabetoviana, chef de projet chez Beepeeoo. 

 

Mais il n'y a pas que les entreprises qui entraînent leur IA à Madagascar... l'Etat français lui-même a indirectement recours aux travailleurs malgaches, par exemple pour entraîner l'algorithme à traquer les contribuables qui ne déclareraient pas leur piscine. Une pratique qui n'aurait plus cours depuis deux ans, dit Bercy...

Les impôts, mais aussi le ministère des armées, via un logiciel d'analyse d'images satellites, l'armée n'a pas répondu aux journalistes. Mais son sous traitant affirme qu'aucune donnée sensible n'est analysée hors de France...

 

Face à ce phénomène d'externalisation de l'IA, des chercheurs s'inquiètent de la précarité des travailleurs en bout de chaîne :

"Ces travailleurs sont les rouages invisibles de nos vies numériques. Ces tâches chronophages, et peu valorisées sont généralement externalisées par les entreprises technologiques à une foule de travailleurs précaires."

 

Et à Madagascar, certaines entreprises françaises préfèrent se faire discrètes : il faut dire que les données traitées sont parfois sensibles.

Un opérateur malgache qui souhaite rester anonyme affirme travailler pour le compte d’une société qui équipe nos supermarchés de caméras intelligentes censées détecter les comportements suspects et limiter les vols. Mais c’est bien à Madagascar que les vidéos sont visionnées. "Notre objectif c'est de trouver les vols. Ce sont eux qui envoient les vidéos, nous on les traite juste. En direct, en temps réel. Nous on envoie juste l'alerte et eux ils font l'arrestation des suspects". 

De la surveillance en temps réel, selon lui… L’entreprise française pour laquelle il travaille n’a pas souhaité  répondre aux journalistes, mais un concurrent, un autre fabricant de caméras intelligentes, Veesion, qui sous traite lui aussi à Madagascar réfute totalement cette existence de surveillance en temps réel. Il affirme  que les Malgaches ne font que qualifier les gestes suspects pour entraîner l’algorithme à les reconnaître: “Les personnes qui effectuent l'annotation sur des vidéos floutées et déjà pré-qualifiées par l’IA, le font à posteriori, à bref délai, et se contentent de transmettre les informations à notre intelligence artificielle dans le but de l’améliorer”, écrit la direction de Veesion.

Pourtant sur un document de formation destiné aux opérateurs malgaches, il est question de : “signaler des vols ou des tentatives de vols dans les magasins le plus rapidement possible” ou encore “d’avertir le magasin d’un comportement douteux”. 

L'entreprise Veesion précise qu'il s'agit d'un document rédigé par son prestataire malgache qui mérite une clarification. Veesion réaffirme qu'aucune surveillance en temps réel n'a lieu depuis Madagascar...

 

Contactée, la CNIL, la commission informatique et liberté dit avoir entamé des contrôles dans les magasins équipés de caméras intelligentes. Elle rendra ses conclusions dans les prochains mois..."

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/intelligence-artificielle/video-a-madagascar-les-petites-mains-bien-reelles-de-l-intelligence-artificielle_6515243.html

 

 

 

 

Les petites mains de l'IA : une exploitation de la misère humaine...
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27 septembre 2023 3 27 /09 /septembre /2023 09:33
Des taxis sans chauffeur : une bonne idée ?

 

Un chauffeur invisible au volant : non, ce n'est pas un film de science fiction !

"Des capteurs par dizaines autour de la voiture : à San Francisco, on les appelle les robots cars, 500 taxis autonomes qui ont fait de la ville un laboratoire à ciel ouvert...

Des véhicules régulièrement mis en cause pour leur dysfonctionnement : un carrefour bloqué en raison d'un bug, un feu rouge grillé sans raison ou une queue de poisson...

Alors, faut-il avoir peur des robots taxis ? Font-ils plus d'erreurs que les humains ? Des journalistes ont tenté l'expérience dans les rues de la ville.

Tout commence par une application, la course est commandée et le taxi arrive quelques minutes plus tard.

16 caméras, toutes sortes de capteurs sur le toit. Pour ouvrir la portière, il y a de nouvelles habitudes à prendre : il faut utiliser son portable. Il faut déjà savoir comment rentrer, depuis son portable.

"Je ne sais pas s'il faut dire bonjour", déclare le journaliste...

“Musique d’ascenseur, atmosphère très  apaisée”, note Frank Génauzeau, journaliste.  

Et quand on est prêt, un petit écran est placé devant le client pour commencer la course.

C'est parti ! L'expérience commence par des consignes de sécurité : "Avec cette course, vous êtes projeté dans le futur, mais cela ne vous dispense pas de boucler votre ceinture."

Il est également rappelé de ne toucher ni le volant ni les pédales.

 La voiture respecte les limitations, met toujours son clignotant et peut détecter les passants. 

Sur l'écran, des blocs blancs représentent tous les véhicules ou piétons qui entrent dans le champ de vision des capteurs.

"Si vous n'aimez pas être dérangés pendant votre course, c'est idéal, si vous aimez discuter avec le chauffeur, en revanche, on peut dire que le robot n'a pour l'instant pas le même niveau de conversation, mais il vous propose de choisir la musique et c'est déjà pas mal..." déclare le journaliste.

Mais dans une montée, ça se complique derrière des vélos... "On va voir s'il essaie de les doubler ou pas."

Le robot taxi n'interprète pas le signe de la main d'un des cyclistes qui l'invite à passer.

"On sent que le robot est un peu embêté quand même : beaucoup d'informations à gérer en même temps : des voitures qui arrivent en face, les vélos..."

Mais il finit tout de même par se décider : tant pis s'il faut couper la double ligne jaune...

Soyons honnêtes. Nous aurions peut-être fait pareil.

Un peu plus loin : autre situation complexe et gros coup de freins, en raison de motos en face et de piétons sur le bord de la route...

Le journaliste arrive enfin à destination. "Cela s'est très bien passé, mais ça n'est pas toujours le cas."

 

En effet, ces robots taxis font débat à San Francisco...

Sur les réseaux sociaux, pas un jour ou presque sans qu'un incident soit signalé.

"Encore une de ces satanées voitures qui bloque la rue : un robot taxi n'a pas détecté les travaux devant lui et s'est retrouvé les quatre roues dans le béton fraîchement coulé.

D'autres situations sont plus inquiétantes : par exemple, un accident avec un véhicule d'urgence, ce qui a provoqué la colère des pompiers.

Alors, des activistes ont lancé l'opération "Licorne", en inhibant les voitures à l'aide de simples plots placés sur les capots. D'autres expriment leur mécontentement de façon beaucoup plus radicale, en détruisant les capteurs à coups de marteau.

Malgré les dysfonctionnements, l'état de Californie vient d'autoriser les robots taxis à étendre leur activité, ce qui divise les habitants de la ville...

"Au début, je ne voyais pas le problème et puis je me suis retrouvée devant un taxi sans chauffeur, et là j'ai eu peur.", dit une jeune femme.

"Vous ne vous débarrasserez jamais des conducteurs qui font n'importe quoi sur la route : ceux qui conduisent en état d'ébriété ou qui conduisent mal, alors que la technologie, elle, va continuer à progresser.", déclare un autre Américain.

Ces robots sont moins chers qu'un VTC ou un taxi mais font-ils plus ou moins d'erreurs que les conducteurs humains ?

Le problème, disent les experts, c'est qu'il n'y a pour l'instant pas assez de données pour se prononcer.

"Les sociétés de robots taxis sont très réticentes à communiquer, personne ne veut laver son linge sale en public. Il faut les obliger à publier des données précises sur les incidents qui sont répertoriés." témoigne un ingénieur, spécialiste des voitures autonomes...

Les sociétés concernées soulignent en revanche qu'il n'y a eu aucun mort ni aucun blessé grave sur le premier million de kilomètres parcourus par leurs véhicules, la preuve, disent-elles, que les robots taxis sont plus sûrs au volant que vous et moi et qu'ils ont un avenir au coeur de nos grandes villes."

 

 Sauf que, selon un rapport des pompiers daté du 15 août, deux véhicules pourraient être responsables de la mort d'un homme victime d'un accident de la route. C'est en tout cas ce qu'affirment les pompiers de la ville. Dans un rapport obtenu par Forbes, les sapeurs-pompiers accusent deux taxis autonomes d'avoir bloqué une ambulance pendant plusieurs minutes, le 14 août dernier. 

Et que dire de tous les emplois supprimés ? Que dire de tous ces véhicules chargés de capteurs et des ingérences informatiques que cela suppose ? Que dire de la déshumanisation provoquée par ces robots ?

 De plus, ces robots taxis, avec tous leurs capteurs, consomment beaucoup d’énergie, est-ce vraiment bon pour la planète ? 

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/automobile/etats-unis-les-taxis-sans-chauffeur-sement-la-pagaille-a-san-francisco_6067878.html

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/un-monde-connecte/a-san-francisco-les-taxis-autonomes-derapent-4445133

Des taxis sans chauffeur : une bonne idée ?
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31 mai 2023 3 31 /05 /mai /2023 09:45
La voiture électrique : elle agit et pense pour vous...

 

Une voiture dont les rétroviseurs et les poignées se déploient à l'ouverture, une voiture qui freine en cas d'obstacle, une voiture bardée de capteurs, de caméras, avec écrans, avec GPS.

C'est la nouvelle voiture électrique... un sommet de sophistications et d'électronique...

Mais quelle place pour l'humain ? C'est une voiture qui voit, qui pense, qui agit pour vous...

Et c'est là l'avenir de la voiture qu'on nous promet à grands renforts de publicités...

Bien sûr, avec tant d'équipements et de sophistications, elle coûte très cher à l'achat. Est-ce donc une voiture réservée aux riches ?

Tous ces équipements me semblent superflus : un luxe inutile qui chosifie l'être humain, lui enlève ses capacités d'agir, de penser, d'exister...

Quelle gabegie !

 

Que va devenir l'humain si les objets agissent et pensent à sa place ? C'est encore une étape vers la voiture autonome.

Une voiture connectée qui permettra une surveillance généralisée...

 

On imagine tout le réseau routier surveillé, quadrillé, tous les déplacements observés à la loupe... le règne de Big Brother est en train de se mettre en place.

En Chine, c'est déjà chose faite, et c'est terrifiant... les citoyens sont sous surveillance, ils sont fichés, notés, évalués en fonction de leur comportement.

La connectivité généralisée nous entraîne vers un monde inhumain, désincarné, triste.

On imagine tous nos déplacements répertoriés, toutes nos sorties en voiture filmées...

 

Quant à la sophistication extrême des voitures électriques, elle peut être source de pannes diverses : on perçoit toute la fragilité de ces équipements technologiques...

Et, lorsqu'on connaît la difficulté à dépanner un smartphone ou un ordinateur – on l'envoie en général au rebut –, il y a tout lieu de s'alarmer de cette fragilité.

La voiture électrique est devenue, dans l'esprit de certains dirigeants, une solution globale, ce qui traduit un excès manifeste de confiance.

 

De plus, on ne peut occulter  la problématique du recyclage des batteries, de leur composition, de leur provenance (la Chine) et de la pollution sur tout le cycle de vie des véhicules électriques.

La voiture électrique est elle vraiment écologique ?

 

 

Source :

 

.https://www.lepoint.fr/automobile/securite/la-voiture-electrique-moins-fiable-que-la-voiture-thermique-31-03-2022-2470409_657.php

La voiture électrique : elle agit et pense pour vous...
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4 juillet 2022 1 04 /07 /juillet /2022 11:03
Bidouillages au Baccalauréat...

 

 

"On connaîtra bientôt les résultats du Bac, le temps pour les professeurs de terminer de noter les copies et le temps d'harmoniser ces notes.

Cette harmonisation a toujours existé, la nouveauté, c'est que c'est un logiciel qui en est chargé aujourd'hui.

 

Est-ce donc Noël en plein été pour les bacheliers ? Certaines de leurs notes aux épreuves du Bac auraient été massivement relevées, d'un, deux, voire trois points, selon des correcteurs qui dénoncent un tripatouillage informatique.

 

Pour percer le secret des notes du Bac, il faut aller sur Santorin, non ! pas l'île grecque ! mais un logiciel de l'Education nationale : sur cette application réservée aux correcteurs, une prof de français découvre que les 35 copies de spécialité qu'elle avait corrigées ont toutes été relevées d'un point.

 

"J'ai des collègues qui avaient déjà des moyennes de 12, 5 /13 sur un paquet, ce qui est tout de même une grosse moyenne, qui ont vu remonter leurs copies de un à deux points, ça devient énorme, ça perd un peu son sens, je trouve cela méprisant pour notre travail. Cela veut dire qu'on considère que l'on n'a pas corrigé correctement nos copies..."

 

Mais d'où viennent tous ces points en plus ?

Ceux qui les accordent sont les inspecteurs d'académie... Leur objectif ? Rattraper les écarts de moyennes entre différents sujets ou différents correcteurs, en modifiant les notes.

 

L'Education nationale appelle cela l'harmonisation et la pratique depuis longtemps.

Mais la nouveauté, cette année, c'est que cette opération peut désormais se faire en deux clics, sur des dizaines de milliers de copies à la fois. Il peut y avoir 30 000 copies !

 

De quoi inquiéter un inspecteur syndicaliste.

"Cela va très loin, parce qu'il n'y a pas de contrôle. On pourrait très bien cibler une moyenne à l'avance, par exemple, de manière qu'une discipline soit affichée à telle ou telle hauteur de notes, pour être plus présentable."

Contacté, le Ministère de l'Education nationale conteste tout ciblage de résultats, et insiste sur la transparence du processus.

"Auparavant, les correcteurs n'étaient pas automatiquement prévenus sur leur lot de copies, lorsqu'il y avait une harmonisation des notes. Alors que, maintenant, via Santorin, ils ont la possibilité d'en voir le détail."

 

Le Ministère ajoute que l'harmonisation peut se faire autant en ajoutant des points qu'en en retirant aux candidats.

Pas tout à fait vrai, en pratique selon un syndicat d'enseignants : "En théorie, l'harmonisation peut se faire autant vers le haut que vers le bas. En pratique, elle se fait vers le haut, il s'agit d'éviter des redoublements massifs qui coûtent  très cher au système. Et aujourd’hui on est sur des taux du bac qu’il faut maintenir très haut."

L'an dernier, le bac général affichait un taux de réussite supérieur à 97 %. Soit 21 points de plus qu’il y a 25 ans."

 

Encore une fois, c'est l'économie qui prime ! Triste réalité ! Une économie qui s'impose à l'hôpital, à l'école, dans les EHPAD...

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/education/reforme-du-bac/video-baccalaureat-polemique-sur-un-logiciel-pour-relever-les-notes_5229499.html

 

https://lagedefaire-lejournal.fr/le-logiciel-santorin-nest-pas-une-farce/

 

 

 

 

 

 

 

Bidouillages au Baccalauréat...
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17 mars 2021 3 17 /03 /mars /2021 09:39
Et si nous avions enfin le droit de "buller" ?

 

Dans le cadre de la semaine de la langue française : Dix mots qui ne manquent pas d'air !

Le verbe "buller"...

Et si, pour une fois, on "bullait" ? Si nous avions enfin le droit de paresser, de ne rien faire, de laisser libre cours à notre imagination, de rêver...

Le droit à la paresse... Existe-t-il dans nos sociétés vouées à la vitesse et à la performance ?

 

"La paresse est le seul péché capital que le capital ne peut accepter", écrit Christian Godin dans son ouvrage intitulé Ce que sont devenus les péchés capitaux.

Il précise : "Ce que la société ne supporte pas chez le paresseux, c'est qu'il n'accomplit pas sa fonction de travailleur et de consommateur rapide qui fait tourner efficacement la machine économique."

"Travailler, produire, consommer", tel est le credo de nos sociétés...

 

C'est Paul Lafargue qui nous rappelle aussi que "la finalité des progrès de la civilisation ne peut être autre chose que la réduction du temps de travail. Le travail effréné est le plus terrible fléau qui ait frappé l'humanité..."

Hélas ! La tendance actuelle nous invite, à l'inverse, à travailler toujours plus, toujours plus longtemps. Heures supplémentaires imposées, recul de l'âge de la retraite, productivité, recherche de la performance...

Nous n'avons plus le temps de "buller" ou si peu... nous n'avons plus de temps pour rêver, pour développer notre imagination.

Et pourtant, c'est là une dimension essentielle de notre humanité.

L'imagination est source de création, et d'innovations. Et cette créativité est elle-même source de bonheur, d'épanouissement et d'émerveillement...

 

Cernés par des écrans de toutes sortes, nous engloutissons des quantités d'images, nous sommes submergés par des flots de publicités...

On nous conditionne pour travailler le plus possible, avoir du rendement... puis consommer à outrance.

 

De plus, "à mesure que la machine se perfectionne et abat le travail de l'homme avec une rapidité et une précision sans cesse croissantes, écrit Lafargue, l'ouvrier, au lieu de prolonger son repos d'autant, redouble d'ardeur comme s'il voulait rivaliser avec la machine."

 

Et Christian Godin rajoute : "La révolution informatique, que d'aucuns appellent la troisième révolution industrielle , a confirmé amplement ce diagnostic : les machines qui devaient nous faire gagner du temps et nous mettre en repos, nous prennent en réalité de plus en plus de temps, et nous tiennent occupés de manière presque continue, chaque jour de l'année."

 

Dans ces conditions, "buller" devient quasiment impossible...  Ainsi se perd inexorablement le droit à la paresse !

 

 

 

http://www.dismoidixmots.culture.fr/ressources/la-thematique-dis-moi-dix-mots-qui-ne-manquent-pas-dair

 

 

Et si nous avions enfin le droit de "buller" ?
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17 février 2021 3 17 /02 /février /2021 09:11
Quand les hôpitaux deviennent les cibles de cyberattaques...

 

 

Rien n'arrête plus les pirates du web : voilà qu'en période de pandémie, ils s'attaquent aux hôpitaux où le personnel est déjà débordé de travail.

Quel cynisme ! Peu importe si la vie de patients est ainsi menacée...

 

Evidemment, l'argent est le moteur de leurs actions : ces pirates exigent des rançons souvent exorbitantes pour que soit rétabli le bon fonctionnement des ordinateurs.

On imagine la panique créée par ces dysfonctionnements !

 

Désormais, tout est informatisé : dans les entreprises, dans les maisons, dans les administrations, les banques, dans les hôpitaux, les communications, l'énergie, l'ordinateur est un outil précieux dont on ne peut plus se passer.

Nos sociétés de technologie avancée deviennent, ainsi, de plus en plus vulnérables.

La révolution numérique est en marche et elle crée de nouveaux problèmes auxquels nous ne sommes pas bien préparés.

 

Ainsi, l'hôpital de Villefranche-sur-Saône dans le Rhône tourne au ralenti. Il est presque paralysé : plus aucun ordinateur ne fonctionne. Aux urgences comme dans tous les services, les équipes doivent travailler tant bien que mal à l'aide d'un stylo et de papier. Il faut reconstituer toutes les informations des patients. Lundi 15 février vers 4h du matin, un virus a été introduit dans le système informatique.

 

Les hackers ont exigé une somme d'argent dont on ne connaît pas le montant : on imagine que la somme doit être conséquente !

 

Reconstituer avec les moyens du bord toutes les informations des patients, récupérer les antécédents ! Un travail colossal qui mobilise le personnel hospitalier débordé par un afflux de malades en temps de pandémie.

 

Il y a une semaine c'était l'hôpital de Dax dans les Landes qui était visé par une attaque similaire.

 

Dans une période sanitaire difficile, les établissements de santé sont des cibles vulnérables. Les hackers ont repéré cette fragilité et ils n'hésitent pas à s'attaquer à des hôpitaux.

La consigne des autorités est de ne pas payer les rançons exigées.

 

Mais le retour à une situation normale prendra plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les opérations non urgentes ont été déprogrammées.

Quelle sera la prochaine cible des hackers ? Quel sera le prochain hôpital visé ?

Et si ces attaques se multipliaient, notre système de santé pourrait-il faire face ?

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/internet/securite-sur-internet/cyberattaques/rhone-un-hopital-attaque-par-un-piratage-informatique_4299615.html

 

 

 

 

Quand les hôpitaux deviennent les cibles de cyberattaques...
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17 janvier 2018 3 17 /01 /janvier /2018 09:35
Amazon et Alexa à la conquête du monde...

 

 

Alexa : un doux nom qui fait rêver... On croirait qu'il s'agit là d'une héroïne de roman, mais non, c'est une des dernières inventions de la firme Amazon...

Il s'agit d'un IPA, ou Internet Personal Assistant, une solution de reconnaissance vocale matérialisée dans une enceinte ou sur un écran.

C'est de l'intelligence artificielle au service du commerce...

 

Cet assistant permet de choisir de la musique, de sélectionner un film, de moduler la température, et aussi de faire ses courses.

Déjà il est possible de faire des recherches vocales sur internet et cet usage va sans doute se développer dans les années qui viennent...

 

Alexa et d'autres assistants vocaux, comme Google Home, Siri de Apple, permettront à tout un chacun de passer commande pour toutes sortes de produits, et notamment dans le domaine alimentaire.

 

Amazon se charge même de livrer les commandes à domicile : et les produits peuvent être déposés chez le client, en son absence, grâce à un système de clé sécurisée...

 

La grande distribution traditionnelle est ainsi menacée par ce géant mondial du commerce qu'est devenu Amazon.

Plus besoin d'aller dans un magasin ou un supermarché pour s'approvisionner, plus besoin de pousser un caddie, plus besoin d'attendre aux caisses : c'est un gain de temps pour tous.

On imagine pourtant les conséquences de ce nouveau commerce en ligne...

Une certaine uniformisation, une déshumanisation aussi puisque les gens ne seront plus en contact avec des commerçants...

 

Les centres commerciaux vont subir une concurrence féroce et on peut redouter une désaffection encore plus grande de la clientèle.

 

Amazon part à la conquête du monde : Amazon est partout et vend toutes sortes de produits...  vêtements, chaussures, livres, montres, services...

Amazon est ainsi devenu le 6ème site internet le plus visité de France et les délais de livraison sont de plus en plus rapides.

L'ère du numérique a commencé et se développe très rapidement.

 

Le fonctionnement d'Alexa repose aussi sur une importante et inquiétante récolte de données personnelles.

 Pourra-t-on encore protéger notre vie privée et notre anonymat ? 

Saura-t-on résister à ce déferlement de technologies du numérique ??

Alexa, cet assistant virtuel d'Amazon, possède une voix suave, pleine de charme : de quoi séduire nombre d'utilisateurs...

Mais, n'est-il pas dangereux de  laisser une machine s'immiscer dans notre intimité et surveiller nos moindres activités ?

 

 

 

 

 

 

Source : un article paru sur le journal Marianne

Amazon et Alexa à la conquête du monde...
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16 septembre 2017 6 16 /09 /septembre /2017 12:38
APB ou la déshumanisation des systèmes informatiques...

 

 

En cette période de rentrée scolaire et universitaire, de nombreux bacheliers se retrouvent sans affectation dans l'enseignement supérieur : c'est un système informatique APB, admission post-bac, qui attribue les places par tirage au sort.

 

Avec APB, c'est l'arbitraire le plus complet qui règne, et ce, au nom de l'égalitarisme... ?

 

C'est absurde : on ne tient plus compte de la motivation des élèves, de leur niveau, de leurs capacités.

Ce système est profondément injuste et inhumain...

 

Bien sûr, certaines filières sont engorgées et il conviendrait d'informer et d'orienter les étudiants afin qu'ils ne se dirigent pas vers ces filières saturées.

 

Mais le système APB est une aberration : nos sociétés sont, ainsi, de plus en plus, soumises à l'informatique.

Les enseignants eux-mêmes sont "gérés" par ces dispositifs : les mutations, les affectations pour les examens sont décidées par des machines.

L'humain,  ses difficultés ne sont plus du tout pris en compte.

 

Le tirage au sort est absurde : la sélection devrait se faire par les résultats, les notes obtenues au baccalauréat, par des entretiens où l'on testerait la motivation des étudiants.

 

Pour éviter la sélection, on en instaure une autre qui est totalement arbitraire...

Où est la cohérence ? On comprend la colère et le désarroi des étudiants, qui, après avoir obtenu le baccalauréat, se retrouvent sans aucune affectation.

 

Ainsi, pour régler certains problèmes, on s'en réfère de plus en plus à des machines. On supprime des emplois, on crée du chômage. Qui voudrait d'une société gérée par des machines ?

 

C'est pourtant cette tendance qui s'affirme de plus en plus : répondeurs téléphoniques, serveurs vocaux, distributeurs de boissons, de nourriture, caisses automatiques, péages autoroutiers, pompes à essence automatisées, distributeurs de billets à la SNCF...

 

Et quand les machines ont, en plus, le pouvoir de décider à la place des humains, on voit bien le danger de telles évolutions...

 

Quand une machine décide de l'avenir des jeunes, n' y a-t-il pas de quoi s'inquiéter ?

Quand une machine gère des personnels, n'est-ce pas un risque pour l'humanité ?

Des ordinateurs, des algorithmes sont capables, désormais, d'écrire des articles, de réaliser des transactions boursières.

 

Le numérique a tendance à prendre de plus en plus de place dans nos vies : il faut en percevoir toutes les conséquences et en dénoncer toutes les dérives afin de préserver notre humanité....

 

 

 

 

 

 

APB ou la déshumanisation des systèmes informatiques...
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