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12 mai 2025 1 12 /05 /mai /2025 12:00
Gaza, au bord de l'effondrement...

"Gaza : faute d'aide humanitaire, bloquée par Israël, la population est en grande souffrance. Des femmes, des enfants meurent de faim.

Le Comité international de la Croix-Rouge alerte de nouveau sur la situation des 2,4 millions d'habitants de Gaza. Depuis le 2 mars, Israël a coupé l'entrée de toute aide humanitaire dans l'enclave palestinienne, au bord de l'effondrement total.

Ils n'ont plus de toit, plus à manger non plus. Quand il y a une distribution de nourriture, c'est la cohue, l'espoir d'un repas chaud. "Ayez pitié de nous, regardez-nous, regardez ces gens, ils meurent de faim", implore Fatima al-Faqawi, habitante de Khan Younès, dans la bande de Gaza.

"Je n'ai ni farine ni pain et mon petit fils est affamé", témoigne une autre femme.

 

Cela fait deux mois que Gaza ne reçoit plus aucune aide humanitaire, bloquée par Israël, et les stocks s'épuisent. Il n'y a quasiment plus de réserves. Même chose pour l'eau potable : il faut courir après et les distributions sont rares. Après un an et demi de guerre, Gaza est au bord de l'abîme.

Même les pêcheurs ne peuvent plus sortir loin en mer, alors, ils bricolent : une porte de réfrigérateur pour embarcation et une simple ligne pour trouver du poisson. "Avant, j'allais pêcher, je gagnais même de l'argent mais les Israéliens ont détruit tous nos bateaux", raconte Khaled Habib, pêcheur. Dans le port de Gaza, la pêche est loin d'être miraculeuse. "Il y a peu de poissons. Ces mulets ou ces daurades serviront à peine à nous nourrir", témoigne-t-il.  


Conséquences : dans les hôpitaux encore en service, les cas de malnutrition chez les enfants se multiplient. Oussama a cinq ans. Il ne pèse que neuf kilogrammes.

"A cause de la fermeture des points de passage et du blocus, on ne trouve pas l'alimentation spéciale dont Oussama aurait besoin pour retrouver un poids normal.", dit sa mère.

Les images de ce jeune garçon sont poignantes : émacié, hébété, les côtes décharnées, il semble déjà hors du monde.

 

Dans ce même hôpital, l'ONG française "Médecins sans frontière" s'est installée. "On a une famille entière qui a été hospitalisée pour brûlures graves", raconte le Docteur Sonam Dreyer-Cornut. Des brûlures à la suite d'une frappe israélienne, il y a quelques jours en pleine nuit... des enfants blessés et traumatisés.

Des blessés surtout des femmes et des enfants hospitalisés tous les jours dans cet hôpital.

 

Dans cet hôpital, les pénuries s'installent : même les médicaments n'arrivent plus à Gaza.

Manque de matériel médical, de médicaments...

"On va être en rupture de tout ce qui est essentiel pour pouvoir faire tourner un hôpital et traiter nos patients", alerte le médecin.

Aujourd'hui, médecins, humanitaires, organisations internationales tirent la sonnette d'alarme : l'enclave de Gaza est au bord de l'effondrement total."

A tel point que des voix s'élèvent aussi dans le camp israélien pour condamner toutes ces horreurs : Delphine Horvilleur  a publié un texte pour dénoncer la "déroute politique et la faillite morale" d’Israël face à  la tragédie endurée par les Gazaouis...

 

 

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/palestine/gaza/gaza-faute-d-aide-humanitaire-bloquee-par-israel-la-population-en-grande-souffrance_7225887.html

 

 

https://www.lepoint.fr/societe/delphine-horvilleur-ne-veut-plus-se-taire-face-a-la-situation-a-gaza-09-05-2025-2589189_23.php

 

 

https://www.huffingtonpost.fr/international/article/guerre-a-gaza-la-rabbin-delphine-horvilleur-appelle-a-ne-plus-se-taire-face-a-la-deroute-politique-d-israel_249823.html

 

Gaza, au bord de l'effondrement...
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23 avril 2025 3 23 /04 /avril /2025 09:29
Des soignants en souffrance...

 

"Une plainte pour harcèlement et homicide involontaire visant trois ministres a été déposée devant la Cour de justice de la République. Ils sont accusés de ne pas agir pour améliorer les conditions de travail dégradées des personnels dans les hôpitaux.

 

Trois ministres attaqués en justice pour harcèlement moral et homicide involontaire : c'est là une plainte inédite pour dénoncer des pratiques pouvant mener au suicide dans les hôpitaux.

 

 Dans un établissement de Poissy, le chef des urgences s’est donné la mort dans son bureau. Un suicide reconnu comme accident du travail. Un an et demi après, sa veuve dénonce l’épuisement de son mari et la pression quotidienne sur ce médecin qui cumulait trois postes.

"Il a enchaîné 37 jours d'affilée sans avoir 2 jours de repos consécutifs... des repos de garde absolument pas respectés. Il était entre ses soignants qui souffraient au quotidien et un manque de personnel énorme, avec des plannings infaisables..." témoigne la femme de ce médecin.

 

Une histoire que l'avocate de la famille souhaite porter devant  la Cour de justice de la République. Elle a réuni les plaintes de 19 personnes, familles de soignants qui ont mis fin à leurs jours, mais aussi infirmières ou directeurs d’hôpitaux.

 

Elle dénonce l’inaction des ministres successifs.

"Les ministres doivent répondre de leurs agissements quand il y a de telles conséquences mortifères. Avec toutes les alertes qu'il y a pu y avoir en interne, avec des corps d'inspection des ministères qui font des constats suffisamment alarmants et que rien ne change, là on se rend compte que malheureusement il y a un système d'impunité qui est organisé.", commente cette avocate.

Les alertes existent mais elles ne seraient pas toujours relayées. La loi du silence prévaut selon un cadre hospitalier..."

Surtout, pas de vagues, on connaît ce problème qui règne dans nos administrations...

"Un directeur qui remonte des éléments indésirables graves n'est peut-être pas aujourd'hui en odeur de sainteté auprès de sa tutelle, comme des cadres peuvent craindre que le déroulement de leur carrière puisse être bridé." témoigne le cadre hospitalier.

 

Contactés, les ministères concernés ne commentent pas cette plainte mais assurent investir pour améliorer les conditions de travail dans les hôpitaux..."

Et même dans les cliniques privées, il arrive que des médecins, des chirurgiens soient victimes de burn-out en raison de surcharges de travail, d'un manque d'effectif, ou du poids des charges administratives... Et bien sûr, l’épuisement professionnel menace la prise en charge des patients, qui voient la qualité de leurs soins diminuer.

 

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/conditions-de-travail-dans-les-hopitaux-trois-ministres-vises-par-des-plaintes-pour-harcelement-et-homicide-involontaire_7189737.html

Des soignants en souffrance...
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4 novembre 2024 1 04 /11 /novembre /2024 13:44
Se soigner aux USA : un parcours du combattant...

Les Etats-Unis : une des plus grandes puissances mondiales, et pourtant de nombreux habitants ont des difficultés pour se soigner...

"C'est un pays où le passage chez le médecin peut vous coûter l'équivalent de quatre pleins d'essence. Aux Etats-Unis, se rendre à l'hôpital, c'est parfois choisir de s'endetter.

Du Texas à l'Alabama, beaucoup d' Américains peinent à se soigner...

Victime d’un malaise cardiaque, Ronald, 41 ans, a passé quatre jours à l’hôpital, sans être assuré. Lui qui a toujours eu une santé de fer n'a pas d'assurance. Il a ensuite reçu plusieurs factures pour un total de plus de 36 000 dollars de frais médicaux.. facture du chirurgien, celle des deux infirmières qui se sont occupées de lui aux urgences... Il ne pouvait pas payer. Il a lancé une cagnotte en ligne et espère négocier un tarif à la baisse, car aux Etats-Unis on peut négocier ses factures de santé.

"Je vais leur dire : si vous divisez par deux, je pourrais rembourser un peu tous les mois et garder un peu de marge pour les soins suivants." déclare ce patient.

Comme lui, près d’un Américain sur deux déclare avoir des dettes médicales.

Dans l’Alabama, l’un des États les plus pauvres, se soigner est devenu un luxe que beaucoup d’habitants ne peuvent plus se payer.

"C'est très cher et il y a peu de médecins disponibles..." dit une femme.

"Les gens pauvres, comme moi, repoussent leur visite chez le docteur le plus longtemps possible", confie une autre femme. 

Et quand les patients ne se soignent plus, c'est le système de santé qui  vacille. À Thomasville, une zone rurale, un hôpital flambant neuf vient de fermer, il y a quelques semaines à peine. 

C'est un hôpital fantôme...

Le maire, Sheldon Day, s’est battu pendant des années pour faire ouvrir cet établissement privé, qui était l’un des mieux équipés de la région : scanner, IRM.

"Le hall était rempli de patients attendant d'être reçus, c'était le plus bel hôpital rural aux Etats-Unis." témoigne le maire.

Le Covid a coupé son élan, les médecins ont déserté, l'hôpital vivait au dessus de ses moyens. Les rentrées d’argent n’étaient plus suffisantes, de nombreux patients ne pouvant pas payer. 

Des hôpitaux criblés de dettes et un système au bord de l'effondrement...

 

Alors, certains cherchent donc à repenser le modèle. À Tuscaloosa (Alabama), une entreprise qui produit de l’aluminium a créé sa propre clinique, où les employés comme leur famille peuvent se soigner gratuitement.

"J'arrive à passer plus de temps avec les patients, à discuter avec eux et à les voir plus fréquemment.", témoigne un médecin.

Les salariés peuvent voir un généraliste sans rendez-vous, consulter un spécialiste ou récupérer leurs médicaments.

"On a aussi quatre laboratoires d'analyse et on fait tout sur place..." dit le directeur des ressources humaines.

La société dépense plus de 10 millions de dollars par an mais elle s'y retrouve, malgré tout.

"Quand les salariés ne se soignent pas, ils finissent par avoir une maladie très grave et très chère à couvrir, car ils n'ont pas reçu de soins depuis tellement d'années qu'il faudra une période de convalescence très longue. Avec cette clinique dans l'entreprise, on réussit à éviter ce genre de cas de figure." explique le directeur des ressources humaines.

 

De plus en plus d’entreprises choisissent ce modèle indépendant... Le signe d'un système de santé malade où se soigner est devenu un parcours du combattant."

 

La prévention : ce devrait être le maître mot d'un médecine efficace et utile pour tous...

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/usa/presidentielle/presidentielle-americaine-a-la-rencontre-de-l-amerique-qui-peine-a-se-soigner_6863336.html

 

 

 

Se soigner aux USA : un parcours du combattant...
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30 septembre 2024 1 30 /09 /septembre /2024 12:54
Après le scandale des EHPAD, voici celui des crèches privées...

Après le scandale des EHPAD, voici celui des crèches privées... après le business de la vieillesse, voici celui de la petite enfance... c'est ignoble, indigne d'une société dite civilisée. Une société du fric, une civilisation du veau d'or.

Maltraitances, dysfonctionnements, abus dans des crèches : on retrouve comme dans les EHPAD les ravages de la privatisation et de la financiarisation à outrance dans ce secteur, en l’occurrence celui de la petite enfance. La rentabilité encore et toujours dans les métiers du soin...

Et dans certaines cliniques privées, ce n'est pas mieux : les patients sont mal accueillis, traités comme un bétail.

Et que dire de l'école ? Un métier grignoté et malmené par la logique de ce monde marchand...  Depuis des années, on voit se profiler cette façon de gérer les établissements scolaires : les profs sont mis sans cesse en concurrence, sur le modèle des entreprises.

Concurrence entre les disciplines, concurrence entre les options, concurrence entre les enseignants... Ce qui crée une très mauvaise ambiance : pour bien fonctionner, les équipes doivent être soudées et solidaires.

 

"C'est au sein d’une crèche lyonnaise People & Baby qu’un drame s’est produit en juin 2022. Une fillette de 11 mois est morte par empoisonnement après qu'une salariée, excédée par les pleurs, l'a forcée à ingérer un produit caustique, un déboucheur ménager. L'affaire avait fait grand bruit à l'époque, et avait été le point de départ d'une enquête de l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS), mandatée par le ministre des Solidarités, de l'Autonomie et des Personnes handicapées, Jean-Christophe Combe. Soit le prédécesseur d'Aurore Bergé."

Si trois semaines après la mort de l’enfant, le groupe People & Baby a préféré parler d’un drame isolé, plutôt que remettre en question les conditions de travail des professionnels au sein de ses établissements, la réalité semble toute autre, d’après les éléments rassemblés par Victor Castanet dans son livre Les Ogres.

Pour ma part, je n'avais pas vu cette information de la mort d'un bébé dans une crèche : a-t-elle été bien diffusée et médiatisée ? C'est gravissime.

"Ainsi, des vidéos mettant encore en évidence des humiliations et des moqueries de la part d’assistantes maternelles dans des crèches font scandale. Un établissement de Saône-et-Loire a été fermé.


Sur une vidéo, un enfant en crèche est coincé dans une boîte, filmé et moqué par son assistante maternelle. À Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire), plusieurs vidéos aux propos parfois choquants ont été dévoilées.

"J'ai cru que j'allais le buter !" dit, par exemple, une assistante maternelle...

Des images enregistrées par les assistantes maternelles elles-mêmes et découvertes par les parents avec effroi.

Quand la garderie devient un enfer dans le plus grand secret...

"Moi, quand j'emmenais mon enfant, il hurlait, il ne voulait pas rentrer... sur le coup, on ne se rendait pas compte, on n'était au courant de rien." explique une mère.

"On découvre des vidéos des enfants qui sont maltraités psychologiquement, qui sont humiliés, des choses qui sont complètement aberrantes et inappropriées professionnellement parlant..." témoigne une autre mère.

 Les faits se seraient déroulés entre décembre et juillet dernier alors que l’établissement venait d’ouvrir ses portes.

Depuis, une enquête de la protection maternelle et infantile est en cours. Quatre mains courantes ont été déposées et les quatre assistantes maternelles ont perdu leur agrément. 

Insuffisant pour une maman qui témoigne : "Moi, je souhaite qu'elles soient punies, je souhaite que tout cela se sache, parce qu'actuellement elles peuvent garder d'autres enfants en tant que nounous."

 Une nouvelle affaire quelques jours après les révélations de maltraitance visant plusieurs groupes de garderies comme People&baby. Par mesure de précaution, l’établissement de Montceau-les-Mines a fermé ses portes."

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/creches-privees-soupcons-de-maltraitance-dans-un-etablissement-de-saone-et-loire_6794353.html

 

 

https://www.lepoint.fr/societe/les-ogres-les-revelations-chocs-de-victor-castanet-sur-les-creches-privees-18-09-2024-2570610_23.php

 

 

https://www.huffingtonpost.fr/justice/article/creches-people-baby-le-proces-de-deux-ex-directrices-pris-dans-la-tempete-mediatique_239992.html

Après le scandale des EHPAD, voici celui des crèches privées...
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18 septembre 2024 3 18 /09 /septembre /2024 09:32
Ces médecins sans empathie...

"Comment se fait-il que ce qui fasse le plus défaut en médecine aujourd’hui soit l’humanité, la bienveillance et l’écoute ? En un mot l’empathie." Ce n’est pas un patient mais un médecin qui pose la question.

 

Dans un livre intitulé Médecin, lève-toi !, le Dr Philippe Baudon lance un véritable cri d’alerte auprès de ses confrères et les invite à renouer avec les valeurs du serment d’Hippocrate qu’il estime "quotidiennement bafoué, voire ignoré, par des médecins qui se placent au-dessus des fondamentaux de la médecine."

Philippe Baudon, médecin à la retraite, a vu sa femme mourir d’une tumeur cérébrale. Choqué par le traitement qui lui a été réservé à l’hôpital, il a décidé de relater ce tragique événement dans son livre.

"L'auteur médecin diagnostique un jour chez son épouse une tumeur cérébrale particulièrement agressive.
C'est là que sa vie va basculer, passant soudainement de la confrérie des médecins au monde des malades en souffrance et de leurs aidants. Une véritable descente aux enfers s'opère, non pas à cause de la maladie mais face à l'inhumanité de la nouvelle médecine. Une médecine qui considère l'empathie comme une pure perte de temps."

Alors, c'est certain : les médecins sont surchargés de travail, ils font un métier difficile, complexe, ils subissent la pression de la rentabilité dans une société où l'argent est roi, une société du veau d'or. La médecine hospitalière est devenue ainsi une industrie comme une autre, sauf que, financièrement, elle est la plus rentable !

Mais trop souvent, les médecins deviennent de purs techniciens, ils ignorent la plus élémentaire politesse, ils ne savent plus être à l'écoute, ils deviennent des robots sans âme.

Paradoxalement, dans une société où les moyens de communication se multiplient, ces médecins ne savent plus communiquer... certaines visites sont bâclées, expéditives.

Le patient n'est plus une personne, il devient une pathologie...

Le travail d'un médecin est aussi un métier de contact, et certains médecins perdent totalement le contact.

Et c'est grave quand on sait le rôle capital de la psychologie dans la guérison du patient...

Autoritaires, hautains, arrogants, dépourvus d'humilité, certains médecins en imposent, mais en deviennent toxiques pour le malade.

 

Comment sortir de ce cercle vicieux ? interroge le docteur Baudon... 

"En  positionnant l’humilité et l’écoute au sommet de la médecine", répond le Dr Baudon qui milite pour un enseignement de l’empathie au cours des études de médecine. Il faut "réapprendre à communiquer avec nos patients", écrit le généraliste qui prône une plus grande place pour l’interrogatoire et pour l’examen clinique qui doit être réalisé "avec la plus grande précision".

 

"Cette séquence immuable depuis la nuit des temps est  aujourd’hui souvent négligée par les praticiens, trop prompts à se réfugier derrière des examens techniques qui ne devraient que valider un diagnostic."

 

Source :

https://www.lequotidiendumedecin.fr/liberal/exercice/medecins-toxiques-manque-dempathie-un-generaliste-exhorte-ses-confreres-reagir

 

 

 

Ces médecins sans empathie...
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6 mars 2024 3 06 /03 /mars /2024 10:48
Vol des données de 33 millions de Français !

 

"État civil, assureur santé, numéro de sécurité sociale… Les données numériques de 33 millions de Français ont fuité. 

C'est par un mail de sa mutuelle qu'un retraité a appris la nouvelle : "Nous vous écrivons pour vous informer d'un incident de sécurité..." Ses données personnelles ont été volées...

"Est-ce que c'est pour obtenir une rançon, est-ce que c'est pour les vendre sur le dark web ? Je ne sais pas." dit Philippe Baccon, victime d'un vol de ses données.

Comme lui, 33 millions de personnes, soit un Français sur deux a été victime de la plus grosse fuite de données numériques.

S'agit-il de données sensibles ? Les informations piratées : l'état civil des particuliers, nom, date de naissance, le nom de leur assureur santé, les garanties du contrat souscrit, mais aussi le numéro de sécurité sociale...

Des informations volées à deux sociétés : Almérys et Viamedis, elles servent d'intermédiaires entre les professionnels de santé et de nombreuses mutuelles.

Les risques sont-ils importants ? Avec des informations aussi précises en leur possession, les pirates peuvent perfectionner des tentatives d'arnaques par mail.

C'est le cauchemar que subit un Breton depuis trois ans.

"Bonjour, nous vous informons que l'agence nationale du traitement informatisé et des infractions constate un paiement en retard pour une amende de 35 euros."

Il reçoit ainsi des mails frauduleux presque tous les jours. Ses données volées lors du piratage d'un laboratoire médical sont sans cesse revendues sur le dark web.

 

"Dès qu'on rentre dans l'ordinateur, on se pose des questions : qu'est-ce qui va m'arriver aujourd'hui ? C'est même pire qu'un cambriolage... un cambriolage, ça se fait une fois... là les données sont partout."

Alors, comment se protéger ?

Les assurés concernés doivent changer au plus vite leur mot de passe. Pas de nom ou de date de naissance. Mieux vaut contrôler régulièrement ses comptes bancaires.

Il faut être particulièrement vigilant concernant les mails reçus.

"Ce qu'il faut absolument éviter de faire, quand on est sollicité par e-mail, c'est de donner des informations personnelles sensibles, par exemple, son adresse, son numéro de téléphone ou de donner des informations liées à sa santé, des informations bancaires. Ce qui doit alerter, c'est un critère d'urgence : les cybercriminels essaient toujours de nous faire cliquer, parce qu'il faut faire quelque chose très rapidement et cela doit éveiller l'alerte." dit un expert en cybersécurité.

Devant l'ampleur du piratage, la CNIL a annoncé qu'elle mènerait des investigations pour comprendre comment une telle fuite a pu se produire..."

Il serait temps ! Nos sociétés sont fragilisées par ces piratages incontrôlables... piratages contre les hôpitaux, les entreprises, les particuliers...

J'ai moi-même été récemment victime d'un piratage informatique : j'ai reçu un faux message d'alerte de Windows qui bloquait mon ordinateur, me demandant d'appeler d'urgence un numéro de téléphone, on me réclamait alors de l'argent pour résoudre le problème, ce que j'ai immédiatement refusé...

Désormais, tout est informatisé : dans les entreprises, dans les maisons, dans les administrations, les banques, dans les hôpitaux, les communications, l'énergie, l'ordinateur est un outil précieux dont on ne peut plus se passer.

Nos sociétés de technologie avancée deviennent, ainsi, de plus en plus vulnérables.

La révolution numérique est en marche et elle crée de nouveaux problèmes auxquels nous ne sommes pas bien préparés.

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/replay-jt/france-2/20-heures/vol-de-donnees-de-33-millions-de-francais-quels-sont-les-risques_6353836.html

 

 

Vol des données de 33 millions de Français !
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31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 10:48
En pleine crise sociale, les sénateurs augmentent leurs frais de mandat !

 

Sans exemplarité pas de démocratie ! Alors que de nombreux Français peinent à se chauffer, à se nourrir, à vivre correctement face à une inflation galopante, voici que les sénateurs augmentent leurs frais de mandat de 700 euros !

Le Sénat a pris cette décision en raison du "contexte inflationniste". Ils disposaient jusqu’ici de 5 900 euros de frais de mandat.

Ces dernières semaines, ils ont, comme leurs collègues députés, discrètement décidé d'augmenter leur avance de frais de mandat. Et pour eux, cette hausse s'élève à 700 euros mensuels ! Les députés, eux, sont  crédités de 300 euros mensuels supplémentaires.

 

Un contexte inflationniste : c'est indéniable ! Et de nombreux Français en savent quelque chose ! Mais eux n'ont pas la possibilité par un vote d'augmenter leur budget et leur salaire.

 

Une honte ! Une décision totalement irresponsable alors que nombre de salariés français rencontrent des difficultés : en pleine crise, alors que les agriculteurs dont beaucoup gagnent seulement 800 euros par mois manifestent, alors que les hôpitaux sont en détresse, que de nombreux Français ont des problèmes de pouvoir d'achat, les sénateurs, les représentants du peuple ont augmenté leurs frais de mandat....

 

Rappelons aussi qu'est prévue une augmentation de 10% de l'électricité dès le début février, et ce n'est qu'un début, car d'autres augmentations sont déjà planifiés...

 

Rappelons encore que les élus ont refusé d'indexer les salaires et les aides sociales sur l'inflation.

Où est l'équité sociale, où est la justice ?

 

Nos sociétés ont tendance à stigmatiser les pauvres... autrefois on plaignait les pauvres, de nos jours, on les stigmatise : les pauvres seraient coupables de leur pauvreté et de leur exclusion sociale.

Il conviendrait plutôt de stigmatiser les riches, eux qui s'octroient nombre de privilèges, même en pleine crise sociale, toute honte bue !

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/politique/les-senateurs-augmentent-leurs-frais-de-mandat-de-700-euros-par-mois-29-01-2024-2551032_20.php

 

 

 

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18 octobre 2023 3 18 /10 /octobre /2023 09:29
Et maintenant, l'enfer est à Gaza...

 

Gaza sous le feu des bombardements, des populations civiles ciblées, de nombreuses victimes, des hommes, des femmes, des enfants.

L’ancien ministre des Affaires étrangères et ancien Premier ministre, Dominique de Villepin s’est exprimé sur ce qu’il se passe en Israël et dans la bande de Gaza depuis le samedi 7 octobre.

Il dénonce, bien sûr, l'horreur des crimes perpétrés par le Hamas, mais il précise : "Le devoir de responsabilité que nous avons vis-à-vis de cette horreur, c’est de bien prendre en compte l’importance de la réaction, de se souvenir que le droit à la légitime défense n’est pas un droit à une vengeance indiscriminée."

Le Hamas  "n’est pas le peuple palestinien", rappelle-t-il, mais "combattre le Hamas n’est pas enfermer deux millions de Palestiniens dans la bande de Gaza sans pouvoir sortir", a ajouté Dominique de Villepin, qui alerte sur le fait de refaire les mêmes erreurs qu’après le 11-septembre.

 

Dominique de Villepin parle à propos de Gaza d'une "prison à ciel ouvert", d'une "cocotte minute infernale."

De fait, la situation à Gaza est intenable : des blessés, des morts, des hôpitaux en détresse qui manquent de moyens.

C'est l'enfer sur terre : des gens désespérés qui pleurent leurs morts, la nourriture, l'eau qui manquent.

 

Gaza complètement dévastée, des rues jonchées de débris, des immeubles entièrement détruits et fumants, des milliers de palestiniens déplacés, Gaza assiégée, coupée du monde.

On assiste là à un cycle infernal de la violence : une crise humanitaire terrible à Gaza.

On imagine le désarroi de la population confrontée aux bombardements, à la faim, la soif, au manque de soin et de médicaments.

En bombardant aveuglément Gaza, Israël s'enferme aussi dans le cycle infernal de la vengeance et de la violence.

Hier, une frappe a tué au moins 200 personnes dans l'enceinte d'un hôpital, d'après le Hamas qui a accusé Israël. L’État hébreu affirme que l’explosion est due à une roquette lancée par le Jihad islamique.

La guerre est aussi une guerre des informations.

 

Dans tous les cas, ne plus permettre l’acheminement en denrées alimentaires ou empêcher l’approvisionnement en eau peut conduire à la famine de la population qui se trouve sur ce territoire. Or la famine comme méthode de guerre est interdite. De même, restreindre ou empêcher la circulation des personnes conduit à ce que les personnels humanitaires ne puissent pas mener leurs activités de secours dans la zone assiégée.

 

Des familles de victimes israéliennes prises en otages demandent aussi l'arrêt des bombardements.

 

 

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/massacres-de-civils-comment-nommer-l-innommable-5383939

 

 

 

 

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12 avril 2023 3 12 /04 /avril /2023 11:12
Le scandale des bébés maltraités dans les crèches françaises...

Des enfants insultés, maltraités, frappés, négligés : et cela se passe en France ! 

"Le rapport de l'IGAS sur les crèches fait froid dans le dos. Missionnée par le gouvernement à la suite de la mort d'un bébé de 11 mois en juin dernier dans un crèche privée, l'Inspection générale des affaires sociales a fait une enquête de 4 mois.

 

Et même si ce rapport pointe la très grande hétérogénéité du secteur avec des structures très bien gérées et de qualité, il donne aussi à voir l'état lamentable du secteur de la petite enfance dont les premières victimes sont des bébés, les plus vulnérables des vulnérables...

 

Des bébés insultés, frappés, attachés à des radiateurs ou à leur lit pour qu'ils s'endorment, des bébés hurlant de peur et de faim, à qui on ne donne pas à boire pour qu'ils ne mouillent pas leurs couches, des bébés qu'on laisse dans leurs linges souillés, faute de temps pour les changer, que l'on force à manger en leur pinçant le nez jusqu'à les faire vomir, quitte à leur faire ingurgiter leurs vomis ensuite...

Des enfants en apprentissage de propreté, humiliés, battus, tout en faisant ensuite bonne figure auprès des parents...

Le rapport de l'IGAS est digne d'un roman de Charles Dickens, et ce ne sont pas des faits isolés.

Sur les 50 000 questionnaires recueillis, un quart des professionnels du secteur ont décrit des maltraitances.

En cause : le chiffre, l'objectif de rentabilité appliqué à tout le secteur.

Depuis 2005, malgré la volonté ronflante sans cesse brandie par les gouvernements de créer un service public de la petite enfance, l'objectif des politiques publiques délocalisées est d'accueillir le plus d'enfants possibles dans les crèches, quitte à rogner sur la qualité.

Une brèche dans laquelle s'est engouffré le secteur marchand. Résultat : des micro crèches privées et des multinationales de la petite enfance qui font du business sur le dos des familles et des enfants.

Le gouvernement a promis plus de contrôles dans les crèches mais sans en donner les contours...

Il promet une campagne de communication pour faire connaître les métiers de la petite enfance mais il n'opère pas le changement de paradigme recommandé par le rapport : faire passer la qualité de l'accueil des enfants avant la quantité."

 

En entendant ce reportage, j'étais sidérée : cela se passe en France, des enfants subissent des maltraitances très graves, ce qui peut avoir un retentissement et des conséquences sur leur psychisme. Un enfant est même mort à la suite de ces maltraitances.

 

Evidemment, cela nous rappelle les maltraitances que subissent les personnes âgées dans les EHPAD : mêmes causes, mêmes effets... la rentabilité avant tout...

Le business de la vieillesse existe depuis longtemps.

Depuis des années, ce scandale perdure et rien n'a été fait pour améliorer la situation des EHPAD par les gouvernements successifs... RIEN !

Et voici qu'est révélé un nouveau business : celui de l'enfance. C'est scandaleux et ignoble !

Une honte ! Et on ose nous dire que les Français sont paresseux ! La plupart sont saturés de travail et ont des difficultés à assurer les charges de travail qui leur sont imposées que ce soit dans les hôpitaux, les EHPAD, les crèches ou les écoles...

 

Sources :

 

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mardi-11-avril-2023-8845803

 

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/enfance-et-adolescence/petite-enfance-un-rapport-de-l-inspection-generale-des-affaires-sociales-accable-les-creches_5765348.html

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24 mars 2023 5 24 /03 /mars /2023 12:29
"C'est du vent ! Il fait sa com !"

 

Quel est le ressenti sur le terrain face au discours d'Emmanuel Macron, à 13 heures, ce mercredi 22 mars ?

 

"Dans le Var, à l'hôpital de Fréjus, un journaliste a suivi l'intervention d'Emmanuel Macron avec le personnel de l'hôpital...

Dans un local syndical de l'hôpital, on écoute attentivement le chef de l'état... une demi-heure d'interview, de tension : les visages fermés, les poings serrés.

 

"Bof, c'est du vent ! Voilà, il fait sa com..." dit une aide-soignante.

 

Et au bout du compte de la colère chez une femme agent de service hospitalier : "Un président qui n'écoute pas les Français et qui nous dit : de toutes façons, sa réforme passe et on discutera après."

 

C'est aussi ce que pense Nathalie Denis, aide-soignante depuis 30 ans :

"Pour moi, il méprise son peuple, j'ai encore réussi à être déçue, même si je pensais ne plus pouvoir être déçue par ce gouvernement. Il n'y a plus aucune confiance, même s'il y en avait très peu. On pensait encore avoir une démocratie et on sent qu'il n'y a plus de démocratie dans notre pays, voilà."

 

Dans cet hôpital, la mobilisation se poursuit. Même si le Président assure que la réforme sera appliquée, le secrétaire général de FO le dit :

"Elle va passer mais c'est pas grave, on reste motivé et tous les agents nous disent : "Bravo, c'est bien ce que vous faites, on vous soutient, il est hors de question qu'on baisse les bras, c'est une réforme qui va toucher toutes les générations, qui va toucher tous les Français à moyen et court terme. Donc, il est important plus que jamais de se mobiliser là maintenant."

De fait, l'hôpital est en souffrance dans notre pays : les urgences sont saturées, manque de personnel, épuisement, patients en danger...

Et cela fait des années que la situation se dégrade...

Et depuis des années, rien n'a été fait pour améliorer le quotidien des soignants.

 

Et qu'en pensent les égoutiers ?

"Dans l'obscurité, ces employés municipaux entretiennent les égouts. L'un d'entre eux, 50 ans, a 25 ans de métier et connaît une pénibilité quotidienne.

"On travaille accroupi, on sent déjà que ça commence à tirer sur les reins, on commence à être essoufflé déjà, alors que ça fait 10 minutes qu'on est là. Faire ça encore 12 ans, non, je ne crois pas, non."

Le milieu est humide, odorant et surtout très dangereux...

"Toutes les matières qu'on a ici, elles se décomposent, et cela forme des gaz qui sont très nocifs pour nous..."

Impossible d'améliorer les conditions de travail des égoutiers.

Reste la reconversion, l'autre option avancée par le chef de l'état... mais à 55 ans, un autre égoutier, Philippe Goujon ne s'en sent plus capable.

"J'ai commencé à travailler à 16 ans, j'ai peut-être pas la ressource de me former à des métiers nouveaux, parce que cela fait des années que j'ai pas été à l'école."

 

Autre exemple : la pénibilité est aussi omniprésente dans une marbrerie de l'Essonne : de la poussière, du bruit, mais aussi des plaques de 70 kg à porter.

"On est souvent accroupi chez le client, on a mal aux genoux, on a mal aux chevilles..."

A 28 ans, un de ces marbriers sait qu'il ne tiendra pas jusqu'à la retraite. Aucune machine ne peut le remplacer. Il a choisi de ne pas écouter le Président.

"Ces gens ne sont pas sur le terrain, ils ne savent pas de quoi ils parlent concrètement. Ils peuvent parler pénibilité, pour eux, ce sont des statistiques..."

 

Non, décidément, chez les Français aux métiers physiques, les mots d'Emmanuel Macron ne passent pas...

 

Pour ce qui est des enseignants, là encore les propos d'Emmanuel Macron sont hors sol : 

. « Je veux qu’à la rentrée prochaine, on puisse remplacer du jour au lendemain les profs absents dans les classes. Ce n’est pas le cas aujourd’hui dans beaucoup de collèges et de lycées », a déclaré Emmanuel Macron.

Vaines promesses ! 

"C’est un effet d’annonce qui est en déconnexion totale avec la réalité pédagogique, dénonce Sophie Vénétitay, secrétaire générale du SNES-FSU, syndicat majoritaire du second degré. Concrètement, ça revient à demander au pied levé à un autre enseignant de l’établissement, qui ne connaît pas la classe ni l’avancée du programme, de remplacer son collègue. C’est mettre un adulte devant une classe, sans aucune considération pédagogique. C’est de l’affichage."

De plus, un projet prévoit d’augmenter les salaires des enseignants, à condition qu’ils remplissent de nouvelles missions, et bien sûr dans ces nouvelles missions, interviennent les remplacements de profs absents.

C'est une vision ultra libérale de l'éducation...

Tout cela n'est pas sérieux : les enseignants attendent une vraie revalorisation de leur métier, un métier qui connaît une désaffection inquiétante : le ministère peine à recruter de nouveaux professeurs.

 

Sources : à 8 minutes 38

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mercredi-22-mars-2023-3566677

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/retraite/reforme-des-retraites/reforme-des-retraites-chez-les-francais-aux-metiers-physiques-les-mots-d-emmanuel-macron-ne-passent-pas_5726624.html

 

https://www.huffingtonpost.fr/life/article/remplacement-des-profs-reforme-du-lycee-pro-les-propos-de-macron-consternent-les-syndicats-d-enseignants_215592.html

 

 

 

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