Overblog Tous les blogs Top blogs Littérature, BD & Poésie
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
MENU
8 septembre 2025 1 08 /09 /septembre /2025 12:32
Les vols de raisins se multiplient...

On connaissait les vols de voitures, les vols de bijoux, de portables... et voici que des voleurs s'en prennent même aux vignobles ! C'est particulièrement ignoble, parce que ces voleurs s'attaquent au résultat du travail harassant de simples paysans, des viticulteurs...

 

"À l’heure des vendanges, les vols de raisins et de grands crus se multiplient dans les vignobles français. Entre grappes dérobées, caves visées et pertes colossales, viticulteurs et forces de l’ordre redoublent de vigilance pour protéger une récolte aussi précieuse que convoitée.

 

Au cœur des vignes de Champagne, des gendarmes à cheval veillent aux grains. Pas moins de 35 000 hectares sont à surveiller. Car avec le début des vendanges, les vols de raisins se multiplient partout en France.

En Bourgogne, sur une parcelle de Chardonnay appartenant à Vincent Latour, il ne reste plus rien.

"On travaille pendant un an pour arriver à faire des raisins comme on le souhaite. On effeuille la vigne, on en prend soin, on fait des traitements… et quelqu’un est venu nous prendre notre bien", raconte Vincent Latour, encore sidéré. Le préjudice est estimé à 30 000 euros.

Dans le massif des Corbières, la viticultrice Laura Lee a, elle, perdu l’équivalent de 1 100 bouteilles. Pour protéger sa parcelle située en bord de route et facilement accessible, elle a organisé des veilles nocturnes :" ici, il y avait juste deux amis vendangeurs qui avaient un camion et je leur ai demandé de dormir à côté de la parcelle, la veille des vendanges. L’idée était de dissuader et, en cas de mouvement suspect, d’appeler la gendarmerie, qui était au courant", explique-t-elle.

Des raisins… aux caves, une traque des grands crus...
Les viticulteurs sont confrontés à des vols en plein air, mais aussi directement dans leurs caves, où les grands crus sont la cible privilégiée de trafiquants organisés. Les forces de l’ordre n’hésitent plus à employer les grands moyens pour démanteler ces réseaux. Les butins peuvent atteindre plusieurs millions d’euros.

En Bourgogne, un domaine de Gevrey-Chambertin a investi lourdement pour protéger ses précieuses bouteilles de pinot noir. Un système de double porte, dont l’une blindée, a été installé pour accéder à la cave.

Une appellation prestigieuse, reconnue jusqu’en Chine : un stock de plusieurs milliers de bouteilles conservées sous haute surveillance avec alarmes, caméras et dispositifs sophistiqués. "On a plusieurs caméras dont certaines avec vision nocturne. Tout est sur puce 4G, avec un enregistrement délocalisé. Même si on coupe tous les réseaux extérieurs, tout continue de fonctionner", détaille le viticulteur Jean-Luc Burquet.

En cette période sensible de vendanges, les gendarmes appellent les exploitants à la plus grande vigilance pour protéger leur récolte et leurs caves."

Ainsi, nos sociétés deviennent de plus en plus des sociétés de méfiance et de surveillance à l'image de la Chine...


 

Source :

https://www.franceinfo.fr/faits-divers/des-vignes-a-la-cave-les-vignobles-sous-haute-surveillance_7477255.html

Les vols de raisins se multiplient...
Partager cet article
Repost0
31 janvier 2024 3 31 /01 /janvier /2024 10:48
En pleine crise sociale, les sénateurs augmentent leurs frais de mandat !

 

Sans exemplarité pas de démocratie ! Alors que de nombreux Français peinent à se chauffer, à se nourrir, à vivre correctement face à une inflation galopante, voici que les sénateurs augmentent leurs frais de mandat de 700 euros !

Le Sénat a pris cette décision en raison du "contexte inflationniste". Ils disposaient jusqu’ici de 5 900 euros de frais de mandat.

Ces dernières semaines, ils ont, comme leurs collègues députés, discrètement décidé d'augmenter leur avance de frais de mandat. Et pour eux, cette hausse s'élève à 700 euros mensuels ! Les députés, eux, sont  crédités de 300 euros mensuels supplémentaires.

 

Un contexte inflationniste : c'est indéniable ! Et de nombreux Français en savent quelque chose ! Mais eux n'ont pas la possibilité par un vote d'augmenter leur budget et leur salaire.

 

Une honte ! Une décision totalement irresponsable alors que nombre de salariés français rencontrent des difficultés : en pleine crise, alors que les agriculteurs dont beaucoup gagnent seulement 800 euros par mois manifestent, alors que les hôpitaux sont en détresse, que de nombreux Français ont des problèmes de pouvoir d'achat, les sénateurs, les représentants du peuple ont augmenté leurs frais de mandat....

 

Rappelons aussi qu'est prévue une augmentation de 10% de l'électricité dès le début février, et ce n'est qu'un début, car d'autres augmentations sont déjà planifiés...

 

Rappelons encore que les élus ont refusé d'indexer les salaires et les aides sociales sur l'inflation.

Où est l'équité sociale, où est la justice ?

 

Nos sociétés ont tendance à stigmatiser les pauvres... autrefois on plaignait les pauvres, de nos jours, on les stigmatise : les pauvres seraient coupables de leur pauvreté et de leur exclusion sociale.

Il conviendrait plutôt de stigmatiser les riches, eux qui s'octroient nombre de privilèges, même en pleine crise sociale, toute honte bue !

 

Source :

 

https://www.lepoint.fr/politique/les-senateurs-augmentent-leurs-frais-de-mandat-de-700-euros-par-mois-29-01-2024-2551032_20.php

 

 

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2023 5 03 /02 /février /2023 13:08
La filière bio menacée...

 

Encore une filière en difficulté face à l'inflation...

"Les produits bio sont-ils en train de s'effacer des rayons de supermarché, faute de clients  ?

Je l'ai constaté moi-même au rayon bio du supermarché : peu de gens le fréquentent, c'est un lieu quelque peu déserté.

 

Face aux prix qui augmentent, ces derniers mois, nombreux sont les acheteurs à y renoncer...

C'est regrettable car l'agriculture bio respectueuse de l'environnement devrait être la préférée des consommateurs...

 

"On va vers le moins cher, vu que maintenant c'est dur... on n'a plus le budget qu'on avait avant. On fait attention à tout, maintenant." explique une cliente.

"C'est trop cher, c'est inabordable..."commente une autre...

"C'est vrai que là on regarde un peu les prix qui sont bas tarif, et ce serait bien qu'il y ait un effort sur les prix du bio..." déclare une autre encore.

 

Depuis le début de l'année, les ventes de produits bio en grande surface ont chuté : moins 7,8%, une tendance aux lourdes conséquences pour les producteurs qui fournissent les grandes surfaces.

 

Sur son exploitation en Bretagne, Ludovic Caresmel, maraîcher bio, a vu ses commandes s'effondrer. Presque toutes ses cultures de mâches sont en train de pourrir en plein champ et doivent être détruites.

Au total, 15% de son chiffre d'affaires en moins.

Une crise du bio dont la hausse des prix ne serait pas la seule raison...

 

 Dans une lettre ouverte, trois fédérations de producteurs bio accusent la grande distribution de "se désengager du marché bio". Les enseignes assurent toujours acheter autant de bio, mais s'adapter à la demande des clients. 

 

"Les distributeurs ne sont pas des philanthropes, ils cherchent à vendre ce que le consommateur veut. En ce moment, en France, le bio se vend moins bien. Donc, les distributeurs le mettent moins en avant." dit un expert de la grande distribution.

 

Des produits qui subiraient aussi la concurrence d'autres labels comme Zéro résidu de pesticides ou Haute valeur environnementale qui sont moins exigeants à produire et surtout moins chers."

 

C'est vraiment inquiétant car le bio respectueux de l'environnement doit être préservé pour le bien de notre planète. C'est là un enjeu majeur...

 

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/inflation-dans-les-supermarches-les-clients-delaissent-les-produits-bio_5513658.html

 

 

 

La filière bio menacée...
Partager cet article
Repost0
27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 08:51
Après les grecs, les agriculteurs sont coupables...

 

 

 

Les agriculteurs français sont souvent montrés du doigt, dans la crise qui les oppose au gouvernement : alors que nombre d'entre eux n'arrivent plus à vivre du fruit de leur travail, ils sont coupables, selon certains, d'un abus de pesticides et d'engrais, ils sont coupables de pratiquer une agriculture intensive et ce qui leur arrive n'est que justice...

Les agriculteurs ont accepté de se soumettre et de se livrer à une production intensive...

Mais n'est-ce pas le système actuel qui les a conduits vers ce type de production ? Alors que se sont installées en Allemagne, en Roumanie des fermes gigantesques, où sont élevés des porcs, des volailles à bas prix, face à une concurrrence effrénée, quelles étaient les solutions ?

N'est-ce pas l'Europe avec ses directives insensées qui doit être incriminée ?

Les coûts de production qui sont dérisoires dans certains pays de l'union européenne entraînent, aussi, immanquablement les paysans français vers la faillite.

Après les grecs coupables de tous les maux, voilà les agriculteurs cloués au pilori, condamnés pour avoir employé des pesticides que tous les agriculteurs européens utilisent !

Dans notre beau pays, on a vite fait d'accuser les autres, ceux qui exercent un autre métier que le sien...

Les coupables sont tout trouvés : les agriculteurs sont fautifs, les enseignants sont responsables, bien sûr, aussi, de la crise que connaît, à l'heure actuelle, l'éducation...

Pourtant, rien n'est simple et il est trop facile d'accuser les paysans d'être responsables de la situation difficile dans laquelle ils se trouvent.

Certes, la FNSEA a joué, souvent, un rôle trouble et inadapté, mais a-t-on le droit de stigmatiser les agriculteurs, des gens humbles, qui travaillent dur, qui, parfois, n'ont même pas droit à des vacances ?

La mondialisation a bouleversé cette profession, les techniques de production ont évolué, grâce à des outils performants.

Mais ce métier est des plus complexes : avez-vous essayé de faire pousser des légumes ou des fruits de manière totalement naturelle ?

Les paysans sont soumis à de multiples aléas : la sécheresse, les intempéries, les différentes maladies qui s'attaquent aux plantes, les insectes...

Comment ne pas percevoir toutes les contraintes de ce métier ?

Des milliers d'oliviers ont dû être détruits en Italie, en raison d'une bactérie tueuse, la xyllela fastidiosa, au nom bien révélateur,  celle-ci a peut-être, même, atteint les rivages de la Corse... On voit bien que les obstacles sont nombreux et terribles, dans une telle profession.

Un paysan qui n'arrive pas à vivre de son activité, en France, c'est une indignité, des agriculteurs qui se suicident, parce qu'ils ne parviennent pas à vivre de leur travail, c'est une honte.

Comme nous tous, les agriculteurs sont "livrés", pieds et poings liés à l'Europe, à ses financiers, à ses lobbies : c'est le système tout entier qu'il faut remettre en cause.

Arrêtons de jeter la pierre à autrui, à celui qui travaille dur, pour essayer de survivre : mon grand-père était paysan et je sais toutes les âpretés et les difficultés de ce métier...

Un métier très rude qui exige une disponibilité totale, un métier aux multiples contraintes qui doit être valorisé.
 

 

 

 

 

Après les grecs, les agriculteurs sont coupables...
Partager cet article
Repost0