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17 mai 2024 5 17 /05 /mai /2024 11:39
Journées romaines...

Comme chaque année, au début du mois de mai, Nîmes est redevenue une ville romaine : avec son fort de légionnaires, des spectacles variés mettant en scène des Romains et des Barbares, des animations qui permettaient de découvrir la vie des Romains, leurs différentes activités...

 

Cette année, c'est le personnage de Germanicus qui était mis à l'honneur avec un grand spectacle dans les Arènes de la ville : Germanicus était un général très admiré et très populaire, qu'on a souvent comparé à Alexandre le Grand. Dans un décor exceptionnel, plus de 600 reconstituteurs venus de toute l’Europe ont fait  revivre l'histoire de la bataille de Teutobourg,  aussi appelée "massacre de Varus"  ou "massacre d'Arminius". Cette bataille a opposé en septembre 9 apr. J.-C., dans la forêt de Teutobourg, trois légions romaines commandées par Varus, gouverneur de Germanie, et une coalition de tribus germaniques ayant bénéficié de la trahison d'Arminius, commandant des troupes auxiliaires de Varus, prince chérusque éduqué à Rome, fait citoyen romain et formé dans l'armée romaine.

 

Cette bataille se solde par un désastre pour les Romains, la destruction des trois légions engagées dans l'opération. Malgré plusieurs campagnes au cours des années qui suivent, les Romains, alors dirigés par l'empereur Auguste, renoncent rapidement à leurs projets d'expansion dans les territoires situés à l'est du Rhin et instituent le système du limes.

 

À trente ans, (en 14) Germanicus se trouve à la tête de huit légions en Germanie pour venger la défaite infligée par Arminius à Varus, cinq ans auparavant. Il réussit à pacifier momentanément cette turbulente province jusqu'à l'Elbe. À la mort d'Auguste, les légions romaines proclament Germanicus empereur. Mais celui-ci, légaliste, refuse cette charge.

C'est donc Germanicus, homme politique romain,  auteur d'importantes victoires contre les Germains qui était la vedette des Journées romaines de Nîmes...

 

De nombreux spectacles étaient accessibles aux Nîmois :

Soudain, on voyait défiler dans la ville une légion romaine, en costumes d'époque, en armes, bouclier à la main...

Un fort romain construit près des Jardins de la Fontaine était ouvert aux visiteurs : on y découvrait, par exemple, l'art de la fresque, des portraits, de magnifiques natures mortes, l'art de la poterie avec des vases étrusques, des lampes à huile, des céramiques décorées, des bijoux, l'art du tissage, le travail du cuir.

 

Un stand était réservé à la table romaine : légumineuses, lentilles, pois chiches, fèves, légumes, carottes, oignons, haricots, figues, huile d'olive...

"Les légumineuses, consommées par tous, étaient extrêmement populaires, puisqu'elles conjuguent tous les atouts : idéales pour la culture, quelle que soit la nature du sol, économiques, faciles à conserver, à transporter, roboratives à l'envi, elles sont aussi simples à cuisiner...", nous dit Martine Quinot Muracciole dans son ouvrage intitulé Rome, côté cuisine.

 

Les enfants pouvaient s'initier au tir à l'arc... ils pouvaient visiter des tentes de légionnaires, avec leurs armes, leur paquetage, leurs bagages...

On pouvait aussi s'intéresser à la religion, la magie... aux jeux des enfants romains : jeux à damier, osselets, toupies...

On pouvait découvrir les instruments de musique de la Rome antique : la flûte double, le tambourin, la lyre, le sistre.

 

Plus loin dans les Jardins, un atelier de couronnes végétales où les enfants pouvaient eux-mêmes composer ces couronnes.

Des enfants armés d'épées en bois et de bouclier simulaient des combats... 

Plus loin, un atelier de magie et de divination chez les Germains...

 

Un peu partout dans la ville, des spectacles consacrés à Germanicus, spectacles sérieux ou complètement loufoques permettaient dans tous les cas de s'intéresser à l'histoire romaine de Germanicus et de ceux qu'on appelait alors les Barbares...

 

 

 

 

 

 

 

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13 mai 2024 1 13 /05 /mai /2024 12:19
Concours eurovision de la chanson : un spectacle affligeant...

 

J'avoue que je n'ai pas eu la patience de regarder longtemps le concours eurovision de la chanson : dès les premières images, un torrent de lumières criardes déferlaient sur la scène alors que des cris hystériques accueillaient les chanteurs et chanteuses...

Partout, le règne du mauvais goût, dans les décors, les costumes, les chorégraphies...

La plupart des participants semblaient se livrer à un concours d'originalité dans les tenues et les pas de danse...

Ainsi, par exemple, le gagnant du concours, Nemo, représentant de la Suisse, était revêtu d'un veste en plumes, et d'une jupette roses... sa prestation relevait, il faut le dire, d'une véritable performance : il chantait sur une plateforme ronde en mouvement qui le mettait souvent en déséquilibre ! Quasiment un exploit sportif !

Les yeux cernés de perles, les cheveux bouclés, le torse dénudé, les ongles démesurés, c'est original, c'est sûr !

Et assez vulgaire, tout de même...

 

Dans l'ensemble, beaucoup de mises en scène, à la façon des clips vidéos, et une certaine médiocrité dans les textes des chansons...

C'était tonitruant, coloré, bruyant mais décevant et carrément ennuyeux...

 

Ce concours devient ainsi une foire aux excentricités... un concours d'extravagances...

Un spectacle qui laisse trop de place aux apparences au détriment de la qualité des chansons interprétées par les concurrents... un signe des temps, sans doute.

 

Partout, le clinquant gagne du terrain : les voitures, les vêtements, les objets qu'on nous vend sont de plus en plus sophistiqués. Dans le domaine alimentaire, il s'agit aussi d'attirer l'oeil, de séduire les consommateurs grâce à toutes sortes d'artifices... Peu importe, au fond, la composition du produit, c'est l'apparence qui s'impose... L'industrie agro-alimentaire nous vend des produits artificiels qui perdent leur authenticité.

Pourquoi le concours eurovision de la chanson échapperait-il à cette règle ?

 

Le talent, le vrai se nourrit, il me semble, de simplicité, d'une certaine modestie.

Les artifices, la sophistication à outrance qui envahissent nos sociétés constituent des pièges trompeurs et néfastes.

Que dire des polémiques qui ont émaillé ce concours concernant la chanteuse israélienne, Eden Golan ? Menaces de mort, attaques sur les réseaux sociaux. C'est lamentable ! On mélange tout !

 

 

 

 

 

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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 13:28
Une invasion de poulets ukrainiens...

 

C’était une des sources de colère des agriculteurs qui ont bloqué les routes pendant deux semaines : la concurrence déloyale du poulet ukrainien. Il est vendu moins cher depuis la guerre à cause notamment de la suspension des droits de douane.


Au cœur de la campagne ukrainienne, loin des zones de combat :  dans de gigantesques hangars, des millions de poulets sont élevés en batterie chaque année.

Des hangars qui appartiennent à MHP : l'entreprise possède 80% de la production de poulets en Ukraine. Au sud de Kiev, un village s’est développé grâce à cette industrie. Le groupe fait vivre plus de 30 000 familles.

"En ce moment, avec la guerre, ce n'est pas facile de trouver un emploi, et MHP est un des rares qui continue de proposer du travail.", témoigne une Ukrainienne.

"Ils nous ont beaucoup aidés au début de la guerre : ils distribuaient de la viande de poulet gratuitement pour tout le monde, juste pour nous aider, parce qu'à ce moment-là tous les magasins étaient fermés.", explique une autre.

À la tête de ce groupe, un oligarque ukrainien Yuriy Kosiuk, proche de Zelinsky. 697 000 tonnes de poulets en batterie produits l’an dernier, l’Union européenne a importé 203 000 tonnes de poulets ukrainiens en 2023 contre 130 300 en 2022, soit une augmentation de 56 %.

La raison de ce succès ? Des droits de douane suspendus depuis le début de la guerre. Un poulet vendu moins de 2 euros le kilo, deux fois moins cher que le poulet de batterie français...

 

Ce poulet ukrainien est-il consommé en France ? Difficile de retracer la provenance des produits... sur un émincé de poulet rôti, aucune indication, car c'est un produit transformé...

Des aiguillettes de poulet cuisinés viennent de Pologne, il suffit d'une cuisson pour que le poulet ukrainien prenne la nationalité du pays qui le transforme...

 

Mais comment ce poulet si bon marché est-il produit ? Une militante craint pour la santé des habitants de son village...

"Vous voyez ? C'est l'un des incinérateurs, regardez la fumée, vous sentez l'odeur ? Je pense qu'ils n'utilisent pas les bons systèmes de filtration, et on a commencé à tomber malade..."

Des normes sanitaires et des conditions de travail que certains dénoncent, les salariés sont payés environ 400 euros par mois et les cadences sont dures à tenir : 24 heures d'affilée tous les trois jours.

Un employé du groupe est décédé en 2007 d'un accident du travail. Son fils témoigne :

"Une odeur terrible, une température très élevée, des vibrations, un manque de lumière. L'enquête judiciaire et les rapports médicaux ont conclu que ces conditions pouvaient conduire à la mort et à de graves maladies."

Normes environnementales, conditions de travail, le président du groupe MHP affirme pourtant respecter la loi ??

Mais, ce poulet ukrainien est  produit dans des "fermes-usines" de 2 à 3 millions de volailles, contre en moyenne 40.000 en France, ces usines ne respectent pas les normes environnementales ou liées au bien-être animal. Un poulet qui coûte aussi moins cher, avec un coût du travail inférieur en Ukraine....

La commission européenne envisage de réduire les volumes importés, et de rétablir les droits de douane pour l’Ukraine. 

De plus, est-ce que ces importations de poulet profitent vraiment au peuple ukrainien ? La suspension des taxes et des quotas sur les volailles ukrainiennes qui arrivent dans l'Union Européenne profiterait surtout à un seul homme milliardaire Yuriy Kosiuk plutôt qu'aux petits éleveurs...

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/economie/concurrence-pourquoi-le-poulet-ukrainien-connait-il-un-gros-succes_6349645.html

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/vrai-ou-fake-l-importation-de-poulets-ukrainiens-porte-t-elle-atteinte-au-marche-agricole-francais_6047159.html

 

 

Une invasion de poulets ukrainiens...
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7 février 2024 3 07 /02 /février /2024 10:35
Aliments ultra-transformés : opacité sur leur origine...

 

"La question a de nouveau été soulevée par la crise agricole : le flou qui entoure les étiquettes sur les produits. Un label France ou un drapeau sur les emballages ne suffit en effet pas à garantir l’origine d’un produit. C’est encore plus difficile dans la catégorie des produits ultra-transformés.

 

Dans les assiettes des Français, les plats ultra-transformés représentent un tiers de l’alimentation : gratins de macaronis au jambon, merlu aux légumes, raviolis au bacon, 
Leur point commun : une grande zone d’ombre sur l’origine de leurs ingrédients.

"L'origine, la traçabilité n'est pas toujours bien indiqué...", dit un consommateur.

"Qu'est ce que cela vous inspire ?", interroge une journaliste. "Ben, du flou..." répond une jeune femme.

Sur l’étiquette de ces produits, par exemple, aucun détail sur la provenance du lait, du jambon ou du poisson, et c’est parfaitement légal.

 

Si les industriels doivent indiquer l'origine des produits bruts, comme la viande ou les fruits et légumes, c’est facultatif pour les produits transformés. Par exemple, un carpaccio de bœuf qui contient en majorité de la viande et de l’huile d’olive devient un produit transformé... plus besoin de préciser d'où il vient.

En rayon, certains plats affichent Union Européenne, mais difficile de s'y fier...

Du poulet élevé en Ukraine mais transformé aux Pays-Bas, en Pologne ou en Belgique peut ensuite être vendu chez nous avec le sigle : origine UE.

Il existe même une autre mention très fréquente : origine UE et Non UE, une mention volontairement floue et bien pratique pour les industriels selon Olivier Andrault, chargé de mission chez UFC-Que Choisir.

"Lorsque vous avez une indication origine UE ou non UE, cela veut simplement dire que votre ingrédient vient de quelque part sur la terre, le fabricant veut garder l'opacité totale sur l'origine de ses produits et notamment cacher au consommateur des origines qui ne sont pas forcément vendeuses", explique-t-il.

 

En 2017, le gouvernement avait lancé une expérimentation qui obligeait les fabricants à indiquer la provenance de la viande et du lait dans les plats transformés. Mais ce test a pris fin..."

 

Une chose est sûre : les aliments ultra transformés sont souvent peu chers... si bien que les consommateurs ne regardent pas la composition des produits ni leur origine. Ils ne voient que le prix attractif, d'autant que l'inflation pèse sur les ménages les plus modestes...

Les pauvres sont donc une fois de plus pénalisés...

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/commerce/consommation-les-produits-ultra-transformes-intracables_6345217.html

 

 

 

Aliments ultra-transformés : opacité sur leur origine...
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28 décembre 2023 4 28 /12 /décembre /2023 12:43
Gaza : et maintenant la famine...

 

"80 jours après le début du conflit entre Israël et le Hamas, la situation est de plus en plus critique à Gaza, où 93 % de la population peine à se nourrir correctement.

Des mouvements de foule dans Rafah : un convoi humanitaire vient d'être pris d'assaut par des habitants... ils s'emparent de cartons de nourriture. Un témoin filme.

Des hommes du Hamas tirent pour disperser les gens. Un adolescent de 17 ans est tué.

La famine menace Gaza : 93% de la population manquent cruellement de nourriture et certains sont prêts à tout pour en obtenir, quitte à jouer des coudes, pour essayer de remplir leur gamelle.

Une vision terrible d'un autre temps : des gens qui tendent désespérément leur gamelle pour obtenir une maigre pitance...

 

"Aujourd'hui la situation est très difficile : c'est le chaos, il y a de la violence même si on est des gens bien... et on a faim, on n'a plus les moyens d'acheter de la nourriture..." témoigne un habitant de Gaza.

 

Dans un centre des Nations Unies, distribution de farine, élément de base de l'alimentation...

Cela fait 5 jours que Mohammed vient avec sa femme pour en obtenir... en vain.

"Chaque fois que c'est mon tour dans la file, ils me disent : "désolé, il n'y en a plus, alors on repart et on revient le lendemain à 3 heures du matin. Les enfants ont faim, parfois j'ai tellement honte, je me sens tellement impuissant que je me cache pour qu'ils arrêtent de me demander de la nourriture."

 

"Notre fils nous dit qu'il est affamé à en avoir mal au ventre. Comment dois-je lui répondre ? ça me met en colère.", témoigne sa femme.

 

Ce jour-là, c'est enfin le bon. Le couple récupère deux sacs de farine pour en faire du pain. Il faudra que ça leur tienne au moins un mois.

Mohammed est ouvrier. Avant la guerre, il vivait de petits boulots, il a fui les bombardements près de Khan Younès, il y a trois semaines.

 

Sur le marché de Rafah, il n'y a plus de produits importés, seulement quelques légumes récoltés sur place, et les prix ont triplé.

Le père de famille a dû emprunter de l'argent à un ami pour pouvoir s'offrir exceptionnellement des tomates et quelques biscuits.

 

Il rejoint sa femme et ses 3 enfants dans un campement de réfugiés.

C'est la première fois que sa petite fille de un an mange depuis 24 heures.

"Elle a besoin de lait, de couches, mais ça, on n'en a pas.", dit la mère.

 

Pour les autres, le seul repas de la journée sera une tomate et un poivron à partager en quatre."

 

Comment peut-on laisser les gens dans un tel désarroi et un tel dénuement ? Après les bombardements, voici la famine qui les guette et les anéantit.

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/proche-orient/israel-palestine/gaza-la-famine-se-propage-dans-l-enclave-palestinienne_6265812.html

 

 

 

Gaza : et maintenant la famine...
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20 décembre 2023 3 20 /12 /décembre /2023 10:38
Le coût exorbitant du diabète...

 

C'est un fléau qui touche déjà plus de 430 millions de personnes dans le monde et devrait frapper un adulte sur dix en 2040. Maladie auto-immune pour celui de type 1, liée à la malbouffe et à la sédentarité pour le type 2, le diabète se déclare sans prévenir.

Malgré des promesses renouvelées de remèdes miracles depuis la découverte en 1922 du rôle de l'insuline dans la stabilisation du taux de glucose dans le sang, le traitement de cette maladie chronique du pancréas pâtit d'une obsession partagée par la communauté médicale et les laboratoires : celle du contrôle glycémique, qui pousse à accumuler les traitements médicamenteux en négligeant leurs effets secondaires parfois fatals.

Les patients sont poussés dans une escalade thérapeutique, qui n'empêche en rien la progression d'une maladie entraînant amputations, cécité et accidents cardio-vasculaires. Alors que les arrêts de travail, les invalidités et le coût des traitements pèsent lourd sur les finances publiques, l'industrie pharmaceutique, elle, continue de prospérer grâce à la maladie : le diabète représente en effet un marché colossal de 46 milliards de dollars annuels.

Tout au long du 20ème siècle, le sucre s'installe durablement dans nos assiettes, il est partout, dans les plats préparés, les sodas, les féculents que nous consommons désormais en excès : s'installe alors le diabète de type 2.

En quelques décennies, les chiffres du diabète explosent. On passe de 50 à 430 millions de diabétiques dans le monde.

Cette maladie s'est propagée sur la planète entière : le diabète concerne aujourd'hui un adulte sur dix.

Le diabète de type 2 est une maladie de société, une maladie de civilisation : dans les années 60, moins d'1% de cas en Allemagne, et aujourd'hui, il représenterait entre 9 et 11 % de la population.

Une maladie silencieuse qui s'installe sans qu'on s'en aperçoive, jusqu'au jour où les problèmes sérieux commencent.

Un taux de sucre élevé dans le sang peut entraîner des complications graves : il y a beaucoup de maladies qui se développent, les complications microvasculaires pour les yeux et les reins, mais aussi pour les nerfs, des complications macrovasculaires concernent les artères du cou et du coeur. Les personnes diabétiques ont un risque de crise cardiaque aussi élevé que les non diabétiques qui ont déjà eu un accident cardiovasculaire.

Une des complications redoutées est le syndrome du pied diabétique : quand le système nerveux est défaillant, les pieds n'ont plus de sensibilité, et les personnes se blessent sans le sentir, ils ne remarquent pas leurs blessures qui s'infectent.

Devant l'explosion du diabète de type 2, l'industrie pharmaceutique répond présente. Dès les années 80, une multitude de traitements sont proposés et les publicités vantent une vie radieuse et insouciante. On propose aux patients des antidiabétiques oraux. Ces médicaments permettent en principe de garder le diabète sous contrôle, mais pas d'en guérir.

Des traitements à vie dont les prix n'arrêtent pas de grimper...

Face à ce tsunami sanitaire aux prix prohibitifs, la communauté internationale tire la sonnette d'alarme. Le diabète coûte cher, trop cher.

760 milliards de dollars au niveau mondial ! Le diabète pèse sur les systèmes de santé. Il affecte aussi la productivité des pays.

La lantus promue par le laboratoire Sanofi n'est pas supérieure aux autres insulines, et pourtant, elle est vendue beaucoup plus cher. Les études cliniques auraient été faussées.

Mais les ventes de la lantus n'ont pas baissé : des habitudes sont prises.

 

Des mesures préventives devraient être envisagées : mise en garde contre la consommation de sucre, contre tous les produits transformés qui contiennent beaucoup trop de sucre et de sel...

 

 

 

Source :

 

https://www.arte.tv/fr/videos/080158-000-A/diabete-une-addition-salee/

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3 novembre 2023 5 03 /11 /novembre /2023 11:38
Gaza : catastrophe humanitaire...

 

"Des combats féroces dans le nord de la bande de Gaza : au 25ème jour de la guerre, l'armée israélienne poursuit sa progression de manière déterminée.

Le Haut Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés dénonce un engrenage mortel et il implore le conseil de sécurité de l'ONU d'y mettre fin. Il demande encore un cessez-le-feu humanitaire.

 

L'UNICEF fait la même demande, soulignant le manque d'eau et de nourriture. L'organisation estime que la bande de Gaza est devenue un cimetière pour des milliers d'enfants.

Reprenant en grande partie les chiffres des autorités de Gaza, elle estime que plus de 3450 enfants sont morts depuis le début de la guerre. Près d'un millier d'enfants sont aussi portés disparus sans doute enfouis sous les décombres des immeubles bombardés.

Les bombes et les privations vont aggraver le bilan humain déjà à peine soutenable.

 

L'eau est peut-être le problème le plus critique, elle ne coule quasiment plus depuis Israël... à Gaza, les centrales de désalinisation sont endommagées ou au ralenti, faute de carburant pour pomper l'eau et la rendre potable.

Conséquence : les enfants boivent de l'eau salée impropre à la consommation, ce qui les rend encore plus malades.

 

Le porte parole de l'UNICEF témoigne : "Il y a 130 enfants prématurés sous incubateurs, 50 000 femmes enceintes avec une moyenne de 180 accouchements par jour, 350 000 personnes atteintes de maladies non transmissibles, on ne peut pas les traiter s'il n'y a pas d'électricité ni de médicaments."

Sans eau, sans électricité et sans anesthésiant, les docteurs doivent opérer à la lueur de la lampe torche dans les hôpitaux.

16 hôpitaux de Gaza ne sont plus du tout opérationnels, sur les 35 que compte l'enclave côtière. Le système de santé est au bord de l'effondrement.

 

Le porte parole de l'OMS a fait cette déclaration : "Actuellement, la production d'eau potable est à 5% de ce qu'elle est en temps normal. De plus en plus, on va avoir des enfants, surtout de très jeunes enfants qui vont mourir de déshydratation."

De plus en plus de camions chargés d'aide humanitaire pénètrent pourtant par le poste frontière de Rafah avec l'Egypte : 143 au dernier comptage, mais c'est une goutte d'eau par rapport aux besoins. Avant la guerre, 500 camions remplis de vivres et de carburant traversaient chaque jour la frontière.

 

Une situation humanitaire plus alarmante que jamais. Le secrétaire général de l'ONU s'est dit inquiet de l'intensification du conflit. Antonio Gutteres met en garde contre le risque d'une dangereuse escalade au delà de Gaza."

Des experts mandatés par l'ONU parlent d'un risque de génocide pour le peuple palestinien.

Cette guerre à outrance risque aussi de se retourner contre Israël.

 

 

Source :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mardi-31-octobre-2023-3026477

 

 

 

Gaza : catastrophe humanitaire...
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20 septembre 2023 3 20 /09 /septembre /2023 09:30
Quand les Français se privent...

 

Le mois dernier, les prix de l’alimentation ont bondi de 12,6% par rapport à l’an dernier selon l’INSEE. Pour certains ménages, les courses sont donc modifiées. Ils oublient le superflu et adaptent le choix de l’enseigne où faire leurs achats.

 

Le prix de l'essence est aussi très élevé et pèse dans le budget des Français...

 

Certains Français qui ont des salaires modestes sont contraints de se priver : acheter moins, faire des choix, chercher les promotions...

 

Au supermarché, leurs habitudes ont bien changé. Désormais, Alain et Cécile regardent minutieusement les prix. Un rayon est d’ailleurs devenu un passage obligé. C’est celui qui regroupe les produits proches de la date limite de consommation.

"Là c’était 8,59 euros, maintenant c’est 5,60 euros (...) donc ce n’est pas négligeable sur un caddie", estime Cécile. Les économies sont indispensables pour le couple qui gagne environ 2 600 euros par mois et admet parfois se priver.

Le plein de courses pèse dans le budget : jusqu'à 150 euros par semaine.

"Il faut regarder les prix : on a des surprises en caisse."

Dans le chariot des produits moins chers, mais aussi moins nombreux...

 

Une aide-soignante limite les quantités pour ne pas faire exploser son budget.

"On fait moins de grosses courses. On cherche les promotions ou autres..."

Moins de fruits, moins de légumes aussi car ils sont particulièrement chers...

Face à l'augmentation des prix, les dépenses alimentaires ne cessent de baisser... moins 10% en deux ans ! Une chute inédite, car dans le même temps, l'inflation s'est accélérée : plus 12,6% sur un an.

Résultat : certains produits sont boudés comme les produits d'hygiène et d'entretien ou les biscuits apéritif.

Des changements de consommation qui pourraient bien durer selon l'économiste François Geerolf.

Jusqu'à quand l'inflation va-t-elle peser sur le budget des ménages ?

L'essence coûte aussi très cher : cet été, le prix des carburants est reparti à la hausse, plus de deux euros le litre !

Elisabeth Borne a annoncé que les carburants pourraient être vendus à perte. Cette mesure devrait entrer en vigueur début décembre pour une durée de six mois. Une mesure décriée par de nombreuses petites stations-service...

De plus, les dirigeants de Leclerc, Carrefour, Intermarché, Système U, Casino et Auchan ont exprimé leur opposition unanime à la revente à perte du carburant sur les parkings de leur hypermarché.

Encore une mesure à court terme qui ne résoudra pas les problèmes de pouvoir d'achat des Français.

Encore de la communication...

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/alimentation-les-francais-se-privent-face-a-la-hausse-des-prix_6000143.html

 

 

 

Quand les Français se privent...
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7 août 2023 1 07 /08 /août /2023 10:42
La fin du ticket de caisse : une bonne idée ?

 

Quand je me dirige vers la sortie du supermarché, après avoir fait mes courses, il m'arrive souvent de vérifier mon ticket de caisse, et parfois, j'ai effectivement constaté des erreurs sur les prix, et j'ai dû aller réclamer à l'accueil des remboursements...

Le ticket de caisse a bien une utilité : c'est un outil de vérification et aussi de régulation du budget...

 

"Or, en France, depuis le 1er août, les commerçants ne sont plus obligés d'imprimer le ticket de caisse, une mesure destinée à économiser du papier mais contestée par les associations de consommateurs...

 

Les commerçants ne sont plus tenus d'imprimer le ticket de caisse : il faut désormais en faire la demande : c'est la conséquence d'une loi de février 2020 visant à économiser du papier, 150 000 tonnes par an environ...

Pour l'UFC Que Choisir, le ticket de caisse reste pourtant un outil précieux pour gérer son budget, surtout en période d'inflation.

Antoine Autier, responsable des études au sein de l'association témoigne :

"C'est le moyen pour le consommateur de se rendre compte d'éventuelles différences entre le prix payé et le prix affiché en rayon. Quand vous allez faire vos courses par exemple dans une grande surface, vous ne contrôlez pas systématiquement le prix : vous rangez vos courses et une fois que vous avez payé, vous regardez le ticket de caisse, et c'est à ce moment-là que vous vous rendez compte qu'une promotion, par exemple, n'a pas été appliquée. Si vous ne disposez pas de ce ticket de caisse, vous ne pouvez plus vérifier que le prix que vous payez correspond bien au prix qui était affiché en rayon...

D'autant plus que les gens doivent y être particulièrement attentifs, en ce moment, avec une inflation autour de 13%...

 

C'est paradoxal, cette application au premier août : cette mesure a été déjà repoussée deux fois, elle devait initialement s'appliquer le premier janvier, puis le premier avril, la mesure a été décalée en disant : le contexte inflationniste n'est pas favorable à l'entrée en vigueur d'une telle mesure qui pourrait priver le consommateur d'un outil de suivi budgétaire.

 

Le problème c'est qu'aujourd'hui on a encore une inflation très élevée et particulièrement sur les produits alimentaires.

 

Donc, puisqu'on a toujours une inflation comme au début de l'année, la logique aurait voulu que le gouvernement recule à nouveau la mise en place de cette mesure... ce qui aurait permis en plus de rediscuter des modalités... c'est peut-être pour ça, le gouvernement ne voulait plus discuter des modalités d'application, il s'est dit : en plein milieu d'été, je vais faire entrer en vigueur cette mesure..."

 

Supprimer le ticket de caisse, alors que le papier est l'un des matériaux qui se recycle le mieux ? Quelle mauvaise idée ! Elle pénalise surtout le consommateur, donc chacun d'entre nous.

 

 

Sources :

https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/journal-de-18h/journal-de-18h-emission-du-mardi-01-aout-2023-7117250

 

https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/fin-des-tickets-de-caisse-une-fois-de-plus-les-francais-sont-leses-par-cette-ecologie-punitive

 

 

 

 

La fin du ticket de caisse : une bonne idée ?
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31 juillet 2023 1 31 /07 /juillet /2023 12:23
Tout est cher !

 

Tout est cher ! Le prix du litre d'essence tourne autour de deux euros... dès lors faire le plein coûte une fortune...

Les prix des fruits et des légumes sont tout aussi exorbitants : par exemple, le kilo de pêches frôle les cinq euros : 4,99 euros !

On nous annonce aussi une hausse du prix du timbre et des tarifs postaux pour le début de l'année prochaine...

Le tarif de l'électricité va être augmenté de 10% au mois d'août.

 

Comment font les ménages les plus modestes pour survivre face à l'inflation ?

 

Un reportage sur France 2 semble atténuer cet impact de l'inflation : 

"L'inflation ne prend pas de vacances mais elle lève le pied, nous dit-on : plus 13,96% en un an, c'est un point de moins en un mois...

Entre juin et juillet les biscuits chocolatés sont passés de 2,95 euros à 2,92 euros... (C'est vraiment un écart minime !)

Sur un mois, le kilo d'abricots est moins cher de 16% : il est passé de 4,16 à 3,49, des baisses trop faibles pour que les gens les remarquent...

"Non, quand on fait les comptes, ça ne baisse pas... ", déclare une jeune femme.

 

Pourtant, nous dit-on, la hausse des prix du panier ralentit...

Mais certains prix ne font que se stabiliser en rayons : c'est le cas du café ou encore du sucre.

D'autres sont encore plus chers, en raison de tensions sur les marchés, comme le jus d'orange, par exemple.

 

75 industriels ont promis des baisses de prix à partir de juillet pour des centaines de produits. Mais quand seront-elles ressenties par les consommateurs?"

 

"Ça augmente moins vite, mais ça augmente quand même.", commente un internaute... 

 

Bientôt, fini le temps du "bouclier tarifaire" : les prix de l'électricité, du gaz vont augmenter et beaucoup de Français risquent de connaître des difficultés pour se chauffer, s'alimenter...
 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/inflation/pouvoir-d-achat-la-hausse-des-prix-ralentit-sur-certains-produits_5973245.html

 

https://www.lepoint.fr/argent/timbres-colissimo-lettres-recommandees-la-poste-augmentera-ses-tarifs-en-2024--27-07-2023-2529753_29.php

 

Tout est cher !
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