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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 11:56
Pauvres motards !

 

Pauvres motards ! Pauvres victimes ! On veut leur imposer un contrôle technique des deux roues à partir du 15 avril !

Mais, au fait,  pourquoi seraient-ils dispensés de contrôle technique alors que tous les automobilistes sont soumis à ce contrôle depuis des années ?

Pollution de l'air, pollution sonore, vitesse excessive, la moto est à l'origine de nombreuses nuisances...

Motos débridées, bruyantes, des motos qui pétaradent, qui font un vacarme infernal, nous en avons tous fait l'expérience...

Le contrôle technique, c'est aussi une question de sécurité : sécurité pour le motard lui-même, sécurité pour les autres usagers de la route...

 

Nonobstant, "plusieurs rassemblements de motards en colère ont eu lieu dans toute la France samedi 13 avril. 10 000 manifestants étaient notamment présents à Paris. Ils s’opposaient au contrôle technique des deux-roues, obligatoire à partir du 15 avril.


Un cortège de plusieurs milliers de motards sur le périphérique parisien s’est déversé dans les rues de la capitale, samedi 13 avril. Une démonstration de force pour dire non au contrôle technique des véhicules deux-roues motorisés. Plus de 10 000 manifestants se sont regroupés, selon les organisateurs, dans l’ouest de Paris à la mi-journée.

De nombreux motards affirment qu’ils refuseront de faire contrôler leur véhicule. Ils jugent cette réforme inefficace pour la sécurité et parlent de racket fiscal.  Allons, donc comme si la sécurité ne dépendait pas aussi de l'état du véhicule...

"On entre en résistance, on appelle les motards à boycotter le contrôle technique", assure Jean-Mars Belotti, coordinateur de la Fédération française des motards en colère de Paris. 


Un arrêté imposant le contrôle technique des deux-roues motorisés, appliqué à partir du lundi 15 avril, a provoqué la colère des motards. Il sera obligatoire mais étalé dans le temps entre 2024 et 2026 selon l’ancienneté du véhicule. Les techniciens inspecteront notamment l’état des freins, les émissions polluantes et sonores, l’état des volants, guidons et rétroviseurs, mais aussi le fonctionnement des roues et des suspensions." Des vérifications qui semblent utiles et même indispensables. N'est-ce pas ?

Pauvres motards ! "Nos sociétés font une allergie aux contraintes...on constate, par exemple, une aversion de nos contemporains à toute politique des limitations qui invite à réduire la vitesse sur les routes... on l'a oublié mais l'obligation de la ceinture de sécurité avait suscité en son temps des controverses furieuses.", écrit Pascal Bruckner dans son ouvrage Je souffre, donc je suis...

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/securite-routiere/colere-des-motards-des-manifestations-dans-toute-la-france-contre-le-controle-technique_6484925.html

 

 

 

Pauvres motards !
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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 13:28
Une invasion de poulets ukrainiens...

 

C’était une des sources de colère des agriculteurs qui ont bloqué les routes pendant deux semaines : la concurrence déloyale du poulet ukrainien. Il est vendu moins cher depuis la guerre à cause notamment de la suspension des droits de douane.


Au cœur de la campagne ukrainienne, loin des zones de combat :  dans de gigantesques hangars, des millions de poulets sont élevés en batterie chaque année.

Des hangars qui appartiennent à MHP : l'entreprise possède 80% de la production de poulets en Ukraine. Au sud de Kiev, un village s’est développé grâce à cette industrie. Le groupe fait vivre plus de 30 000 familles.

"En ce moment, avec la guerre, ce n'est pas facile de trouver un emploi, et MHP est un des rares qui continue de proposer du travail.", témoigne une Ukrainienne.

"Ils nous ont beaucoup aidés au début de la guerre : ils distribuaient de la viande de poulet gratuitement pour tout le monde, juste pour nous aider, parce qu'à ce moment-là tous les magasins étaient fermés.", explique une autre.

À la tête de ce groupe, un oligarque ukrainien Yuriy Kosiuk, proche de Zelinsky. 697 000 tonnes de poulets en batterie produits l’an dernier, l’Union européenne a importé 203 000 tonnes de poulets ukrainiens en 2023 contre 130 300 en 2022, soit une augmentation de 56 %.

La raison de ce succès ? Des droits de douane suspendus depuis le début de la guerre. Un poulet vendu moins de 2 euros le kilo, deux fois moins cher que le poulet de batterie français...

 

Ce poulet ukrainien est-il consommé en France ? Difficile de retracer la provenance des produits... sur un émincé de poulet rôti, aucune indication, car c'est un produit transformé...

Des aiguillettes de poulet cuisinés viennent de Pologne, il suffit d'une cuisson pour que le poulet ukrainien prenne la nationalité du pays qui le transforme...

 

Mais comment ce poulet si bon marché est-il produit ? Une militante craint pour la santé des habitants de son village...

"Vous voyez ? C'est l'un des incinérateurs, regardez la fumée, vous sentez l'odeur ? Je pense qu'ils n'utilisent pas les bons systèmes de filtration, et on a commencé à tomber malade..."

Des normes sanitaires et des conditions de travail que certains dénoncent, les salariés sont payés environ 400 euros par mois et les cadences sont dures à tenir : 24 heures d'affilée tous les trois jours.

Un employé du groupe est décédé en 2007 d'un accident du travail. Son fils témoigne :

"Une odeur terrible, une température très élevée, des vibrations, un manque de lumière. L'enquête judiciaire et les rapports médicaux ont conclu que ces conditions pouvaient conduire à la mort et à de graves maladies."

Normes environnementales, conditions de travail, le président du groupe MHP affirme pourtant respecter la loi ??

Mais, ce poulet ukrainien est  produit dans des "fermes-usines" de 2 à 3 millions de volailles, contre en moyenne 40.000 en France, ces usines ne respectent pas les normes environnementales ou liées au bien-être animal. Un poulet qui coûte aussi moins cher, avec un coût du travail inférieur en Ukraine....

La commission européenne envisage de réduire les volumes importés, et de rétablir les droits de douane pour l’Ukraine. 

De plus, est-ce que ces importations de poulet profitent vraiment au peuple ukrainien ? La suspension des taxes et des quotas sur les volailles ukrainiennes qui arrivent dans l'Union Européenne profiterait surtout à un seul homme milliardaire Yuriy Kosiuk plutôt qu'aux petits éleveurs...

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/economie/concurrence-pourquoi-le-poulet-ukrainien-connait-il-un-gros-succes_6349645.html

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/vrai-ou-fake-l-importation-de-poulets-ukrainiens-porte-t-elle-atteinte-au-marche-agricole-francais_6047159.html

 

 

Une invasion de poulets ukrainiens...
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17 janvier 2024 3 17 /01 /janvier /2024 10:45
Le latin et le grec pour sauver l'Education...

 

Depuis des années, l'enseignement du latin et grec a été sacrifié dans les collèges et les lycées de France, comme si la culture et la sagesse antiques ne valaient plus rien...

Quelle erreur ! Les anciens nous ont légué tant de leçons de sagesse qu'il conviendrait de redécouvrir dans notre monde moderne saturé d'informations...

 

On se souvient, par exemple, de cette maxime inscrite au fronton du temple de Delphes : "ΜΗΔΕΝ ΑΓΑΝ (Mêdèn agan)" ... "rien de trop". Cette maxime incite les hommes à garder la juste mesure en toutes choses.

Or, n'est-ce pas la démesure, l'hybris qui règnent dans notre monde moderne ? Croissance infinie, pollutions multiples, démesure revendiquée du progrès, etc.

 

Ou encore comment ne pas percevoir toute la pertinence de cette phrase de Plutarque : "Le commencement du bien vivre, c'est de bien écouter..."

Dans un monde où tout le monde parle et où plus personne n'écoute vraiment, nous avons plus que jamais besoin de revenir à cette sagesse antique...

 

Ces enseignements sont aussi particulièrement formateurs : rigueur de l'apprentissage, de l'exercice de la traduction...

Un exercice difficile qui exige une bonne maîtrise de la langue, du bon sens, une certaine finesse.

Un exercice dont Olivier de Kersauson en personne fait l'éloge :

"Avec l'abandon du grec et du latin, on a fabriqué beaucoup d'idées fausses. C'est à dire que l'enseignement du grec et du latin forçait à faire une traduction. Traduire, c'est d'abord comprendre... C'est un vrai exercice. Vrai exercice dans lequel on faisait des contresens, parce que nous avions mal interprété, parce que la pensée n'était pas exactement affûtée pour comprendre ce qui était transmis.

 

On a complètement arrêté ces exercices de la version et du thème. Donc, les individus ont commencé à penser à côté. Il n'y a pas de pensée sans langage, et à partir du moment où on n'a pas saisi la réelle valeur du langage, on ne peut pas saisir la réelle valeur de la pensée ! ça ne tient plus. Et c'est ce qui s'est passé. Et c'est ce qui se passe.

Et on emploie de plus en plus de mots complètement incohérents, le vocabulaire est employé à tort et à travers par des types ignorants.

La sauvagerie est aussi due à l'ignorance. Or, l'ignorance s'étend comme une nappe d'huile. On la voit partout, l'ignorance, elle est partout..."

 

Le latin, le grec sont des écoles de rigueur et d'exigence : il est temps de les remettre à l'honneur !


Le grec et le latin sont le substrat de notre langue, de notre littérature : les auteurs anciens nous ont légué des textes remarquables, emplis de bon sens et de réflexion.

Pour bien vivre le présent, nous avons besoin de cette culture, de ces repères, nous devons nous référer à ce passé qui nous a nourris et nous nourrit encore...
 

 

 

 

Le latin et le grec pour sauver l'Education...
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2 octobre 2023 1 02 /10 /octobre /2023 12:05
"Moi, la bagnole, je l'adore !"

 

 Interrogé par TF1 et France 2, le dimanche 24 septembre, Emmanuel Macron s'est livré à une véritable déclaration d'amour à la "bagnole", lors d'un entretien censé être consacré à l'écologie :  "Ce qui est très important pour nous Français, c’est que… On est très attaché à la bagnole. On aime la bagnole. Et moi, je l’adore..."

 

Et pourtant, la voiture individuelle est aujourd’hui la première source de gaz à effet de serre en France et  ses émissions stagnent désespérément, notamment à cause de la mode des SUV. Et la France a investi deux fois plus dans la route que dans le rail en 20 ans, selon Greenpeace. 

A l'heure où notre planète subit les conséquences dramatiques du changement climatique, est-ce bien raisonnable de faire l'éloge de la voiture ?

75 % des actifs français utilisent encore leur voiture pour se rendre au travail.

 

On voit encore trop souvent  sur nos écrans de nombreuses publicités pour de "grosses bagnoles".

Faire l'éloge de la bagnole, est-ce là une façon d'inciter les Français à limiter leurs déplacements, à se tourner vers d'autres modes de transport plus écologiques ?

 

Et on perçoit aussi dans les propos d'Emmanuel Macron une volonté d'utiliser un langage familier qui serait celui du peuple avec le mot "bagnole" : un peu de démagogie sans doute ?

 

En tout cas, un tel discours a de quoi surprendre, à l'heure où la planète souffre de trop de pollutions.

"Magnifier la voiture, fût-ce même les modèles électriques, en pleine crise écologique ? Sur France Inter le lundi 25 septembre, Jean Jouzel, qui a reçu en 2002 la plus haute distinction scientifique française, la médaille d’or du CNRS, a reproché au chef de l’État cette sortie anachronique. "Parler de la voiture comme le fait le président, (...) ça pose des questions sur la manière dont on va atteindre la neutralité carbone dans le transport", s’est ainsi inquiété le spécialiste.

 

De fait, cette déclaration est malvenue : nos villes sont saturées de voitures, la pollution est source de stress, de maladies...

La voiture, à l'origine outil de liberté, devient une entrave : on ne sait plus où se garer, les embouteillages se multiplient dans nos villes, parfois même sur les autoroutes pendant le rush des vacances...

De plus, les prix des carburants atteignent des niveaux records : comment les Français modestes qui doivent utiliser leur voiture pour travailler peuvent-ils s'en sortir ?

 

A quand une vraie politique écologique qui favoriserait les transports en commun ? A quand une véritable incitation à utiliser des transports en commun par la gratuité ? A quand le développement de pistes cyclables ?

Les beaux discours ne peuvent suffire alors que le réchauffement climatique se fait de plus en plus évident, avec des températures anormalement élevées pour un début de mois d'octobre.

 

 

 

https://www.terrestres.org/2023/09/25/jadore-la-bagnole-andre-gorz-repond-a-macron/

 

"Moi, la bagnole, je l'adore !"
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2 août 2023 3 02 /08 /août /2023 09:33
Le danger des voitures électriques : un cargo en feu au large des Pays-Bas...

 

Décidément, la voiture électrique pose bien des problèmes : loin d'être écologique dans sa conception et sa fabrication, elle peut être aussi à l'origine d'incendies dangereux.

Les batteries des voitures électriques abritent un liquide particulièrement inflammable...

 

Dans certains cas, lorsque les batteries sont trop chargées, qu’elles présentent un défaut de fabrication, ou qu’elles sont soumises à des températures trop élevées, elles peuvent s’enflammer.

C'est probablement ce qui s'est produit pour ce cargo en feu, au large des Pays-Bas, qui transportait des voitures électriques...

Le Fremantle Highway, cargo battant pavillon panaméen, est en proie à un gigantesque incendie au large des côtes néerlandaises. Un membre de l’équipage est décédé.

 

"En juin 2020, le cargo Höegh Xiamen avait notamment été détruit après avoir pris feu dans le port de Jacksonville, en Floride, avec environ de 2 500 voitures à son bord. La cause de cet incendie ? Une batterie mal déconnectée sur une voiture d’occasion.

 

Plus difficiles à éteindre, les feux de voitures électriques préoccupent le secteur du transport maritime après plusieurs incendies majeurs. Les batteries au lithium contenues dans ces véhicules abritent en effet un liquide extrêmement inflammable. Dans certains cas, lorsque les batteries sont trop chargées, qu’elles présentent un défaut de fabrication, ou qu’elles sont soumises à des températures trop élevées, elles peuvent s’enflammer."

 

C'est curieux mais les médias n'ont guère évoqué l'incendie de ce cargo, comme si on voulait ne pas alarmer l'opinion sur le danger des voitures électriques...

Ce serait une façon de nuire à la promotion de la voiture électrique...

Car on veut nous imposer le tout électrique, avec les aides fiscales, les zones à faible émission....

 

Un rappel : bien que la voiture électrique en tant que telle ne pollue pas, sa fabrication, quant à elle, pollue plus que pour une voiture traditionnelle. L’extraction de certains matériaux nécessaires à la fabrication des batteries ainsi que leur construction sont facteurs de pollutions colossales.

 

On le voit : la voiture électrique suscite bien des interrogations et des inquiétudes...

 

 

Sources :

https://www.huffingtonpost.fr/international/video/cargo-en-feu-aux-pays-bas-que-sait-on-de-cet-impressionnant-incendie-qui-a-fait-un-mort_221141.html

 

https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/transports/incendie-sur-un-cargo-pourquoi-le-transport-de-voitures-electriques-est-source-d-inquietude_AD-202307260467.html

 

https://www.lepoint.fr/societe/ce-que-dit-l-incendie-d-un-cargo-sur-la-securite-des-voitures-electriques-01-08-2023-2530214_23.php

 

Le danger des voitures électriques : un cargo en feu au large des Pays-Bas...
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19 juillet 2023 3 19 /07 /juillet /2023 09:14
La voiture électrique : la solution ?

 

Désormais, il est question de tout miser sur l'électrique...  en Europe, où la vente de voitures neuves carburant à l’essence ou au diesel sera interdite à partir de 2035, le modèle le plus vendu est désormais la Tesla Y. 

Quelle folie !

Il faudrait d'abord questionner nos usages de la voiture : il suffit de regarder les encombrements de nos villes saturées et surchargées de voitures... dans la plupart des véhicules, une seule personne : le conducteur ou la conductrice...

Pour le moindre trajet, les gens ont pris l'habitude d'utiliser leur voiture au lieu de marcher...

 

Ainsi, la voiture, outil de liberté est devenue un instrument d'aliénation et de contraintes... difficile de circuler ou de se garer dans la plupart des grandes villes. 

De plus, rien qu’en France, le transport produit 30 % de nos émissions de gaz à effet de serre, dont la moitié vient de nos voitures individuelles.

 

Quant à la voiture électrique, elle n'empêchera évidemment ni les difficultés de circulation, ni les problèmes de parking...

Et, quel que soit son moteur, une auto reste un tas de ferraille de plus d’une tonne, dont la seule fabrication consomme quantité d’énergie et de matières premières. La voiture électrique engendrera d'autres pollutions toxiques...

 

Ce qu'il conviendrait de promouvoir, ce sont les transports en commun, la marche, le vélo...

Mais on est loin...

On remplace un problème par un autre... c'est absurde...

 

Nous vivons dans un monde de production capitaliste : il s'agit désormais de produire des véhicules électriques en grand nombre pour satisfaire à la demande.

Des véhicules très chers, très sophistiqués, des engins qui ne seront pourtant pas accessibles pour tout un chacun...

 Le risque d’une société à plusieurs vitesses existe, avec d’un côté ceux qui auront les moyens de changer de véhicule, et de l’autre, ceux qui ne les auront pas.

Là aussi, des emplois seront créés, mais beaucoup d’autres détruits, dans une filière qui en compte des centaines de milliers, avec des reconversions souvent compliquées...

 

Quant à l'électricité "verte", on est encore loin  du compte et du "conte"... Bien que la voiture électrique en tant que telle ne pollue pas, sa fabrication, quant à elle, pollue plus que pour une voiture traditionnelle. L’extraction de certains matériaux nécessaires à la fabrication des batteries ainsi que leur construction sont facteurs de pollutions.

Le tout électrique ? Les chinois et tout ce que la planète compte de pays non nucléarisés vont donc brûler du gaz et du charbon pour "tout électrifier" ? Et c'est écologique ?

On nous annonce aussi pour le premier août une augmentation de 10% du prix de l'électricité, et ce n'est qu'un début...

 

La voiture électrique est-elle vraiment une panacée, comme on veut nous le faire croire ?

 

 

Sources :

https://www.nouvelobs.com/edito/20230713.OBS75696/tout-miser-sur-la-voiture-electrique-attention-virage-glissant.html

 

https://www.nouvelobs.com/economie/20230713.OBS75707/avec-la-voiture-electrique-les-mecanos-a-la-casse-je-refuse-d-en-toucher-meme-pour-changer-un-pneu.html

 

 

 

 

 

La voiture électrique : la solution ?
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12 juillet 2023 3 12 /07 /juillet /2023 09:50
Trop de touristes !

 

De nombreux sites touristiques sont dégradés par un afflux massif de touristes, les navires géants de croisière sont sources de nuisances et de pollution... Le Mont Saint-Michel connaît une affluence record... Même le Mont Blanc est assailli par les touristes !

 

"Le surtourisme est devenu une plaie ! Parce que le touriste est un mouton, il aime suivre les autres touristes, aller là où on lui dit d'aller, les touristes s'entassent toujours aux mêmes endroits...

 

Le tourisme abîme les paysages, dégrade les chemins de randonnée, répand bouteilles en plastique et emballages, fait fuir les poissons, arrache les fleurs, tire beaucoup la chasse d'eau, prend trop de douches, a besoin de piscine et émet du carbone...

 

Alors, il ne faut pas aller très loin pour observer tout cela : le tourisme est, chez nous, en France, responsable de 11% des émissions de gaz à effet de serre.

En été, là où le touriste aime à s'agréger, à s'agglutiner, la consommation d'eau triple par rapport à la moyenne nationale alors que la consommation d'énergie quadruple. Quant à la production de déchets, c'est 27% en plus par rapport à la moyenne nationale.

 

Alors, pour s'adapter, les communes touristiques surdimensionnent leurs usines de traitement de déchets et de traitement des eaux usées et de potabilisation pour les seuls besoins des touristes, aux frais des contribuables locaux.

350 litres d'eau par nuitée pour un touriste en moyenne dans le monde, en France 230 litres par nuitée, alors que notre consommation pour un simple citoyen est de 150 litres par jour...

 

En mer, maintenant : en France, pays maritime, 13 millions de personnes font du bateau à voile ou à moteur, cela représente un peu plus d'un million de bateaux immatriculés qui ne sortent qu'entre 10 et 30 jours par an depuis 500 installations portuaires et autant de portions du littoral qui ont été bétonnées, polluées aux dépens des herbiers de posidonies de Méditerranée.

Les posidonies sont des plantes à fleurs sans lesquelles les trois quarts des espèces littorales de la Méditerranée n'auraient ni gîte ni couvert...

Or, la posidonie est arrachée par les ancres des bateaux. A force, la posidonie disparaît,  les poissons s'en vont et avec eux, le sédiment marin qui n'est plus retenu par les racines de la posidonie."

 

Le risque à l'avenir : limiter les accès en faisant payer ces accès aux touristes... Dès lors, le tourisme sera réservé aux plus riches...

 

 

 

Sources :

https://tv.marianne.net/focus/l-idee-a-la-con-le-tourisme

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/tourisme/tourisme-de-masse-les-paquebots-ont-ils-encore-un-avenir_5926403.html

 

https://www.lepoint.fr/culture/le-mont-saint-michel-vers-une-frequentation-record-en-2023--23-05-2023-2521343_3.php

 

Trop de touristes !
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5 juillet 2023 3 05 /07 /juillet /2023 09:40
La livraison à domicile : une bonne idée ?

 

Avec internet, les livraisons à domicile se multiplient : "tout le monde clique sur son portable, le livreur de bouffe roule à vélo depuis sa banlieue, il fonce dans la circulation automobile, par tous les temps pour 15 euros bruts de l'heure, en théorie, s'il travaille bien...

En réalité, s'il gagne 30 balles par jour nets, il peut s'estimer heureux...

Et s'il veut gagner plus, il doit griller plus de feux rouges. Et alors il court le risque d'un accident.

 

La livraison à domicile, c'est aussi une façon d'alimenter un secteur économique : 10% des émissions de gaz à effet de serre sont dues au transport de marchandises.

Le e-commerce représente 14% du commerce de détail en France et la livraison se fait à 80% à domicile.

 

En moyenne, d'après une étude, chacun de nous se fait livrer deux colis par mois. En tout 4 millions de colis sont livrés par jour en France et 10 millions à Noël.

Prenons l'exemple d'une paire de chaussures... Voyons ce qu'elle émet en carbone.

 

Si on sort l'auto du garage uniquement pour aller la chercher au magasin, je vais cracher 1,6 kg de carbone.

C'est bien pire que si la paire de chaussures avait traversé le monde en avion et était venue chez moi en camionnette : 1 kg.

 

Mais si je vais chercher mes chaussures en voiture tout en faisant d'autres courses, je tombe à 900 grammes de carbone émis.

Cela commence à aller vraiment mieux si je me déplace jusqu'à un point relais : 800 grammes... mieux encore si je vais au point relais en transport en commun, là on tombe à 600 grammes.

 

L' e-commerce plus efficace que l'achat en magasin ?

C'est étonnant ! Mais tout de même avec 3 grosses fragilités :

D'abord, le suremballage : cela fait que dans le colis, il y a 20% de vide autour de la paire de chaussures. C'est pire pour un jouet commandé à Noël : là on a plus de 50% de vide. Et tous ces emballages en trop pèsent 33 millions de tonnes chaque année dont les deux tiers sont jetés et ne sont pas triés.

Le second problème, c'est l'échec de livraison : 20% des cas et dans ces cas là, on livre à nouveau et donc, on double les émissions de carbone.

Troisième souci : la paire de chaussures qu'on renvoie parce qu'on a changé d'avis : 30% des marchandises sont ainsi retournées après livraison.

Malgré tout, on reste très en dessous d'un achat en magasin, si l'on compte les émissions de carbone d'une livraison à domicile, et même si on se fait livrer chez soi, avec une réussite au premier coup de sonnette, avec un colis juste emballé comme il faut, on va émettre aussi peu de carbone que si l'on allait au magasin à vélo.

Mais tout ceci est théorique : tout dépend de nous autres consommateurs.

Dès lors qu'on se met à vouloir une livraison immédiate, en 24 heures, voire pour la livraison alimentaire en dix minutes à Paris et dans les grandes villes, tout s'effrite car alors le camion a de bonnes chances de ne pas être plein, vu que vous ne laissez pas le temps au distributeur de grouper ses livraisons.

Et alors, c'est comme si vous preniez la voiture juste pour acheter la paire de chaussures.

Or, la livraison ultra rapide est celle qui augmente le plus, donc, le bilan de la livraison à domicile, du e-commerce ne peut que s'alourdir.

Une commande en ligne émet autant de carbone qu'un kilomètre en auto, et Amazon émet autant de carbone que la Bolivie.

 

De plus, un entrepôt moyen construit pour l'e-commerce consomme trois fois plus de terres agricoles qu'une bonne vieille zone commerciale.

 

Et la pollution de l'air ? Le dernier kilomètre, la livraison à domicile, au petit magasin de quartier, ou au point relais, c'est environ un quart des émissions de polluants dans les centres villes.

 

Quant à l'impact social du e-commerce, aux Etats-Unis, par exemple, un emploi créé par Amazon détruit 4, 5 emplois du commerce traditionnel.

En France, l'e-commerce non alimentaire a mis 85 000 personnes au chômage."

 

Alors, encore envie d'avoir recours à la livraison à domicile ? Vraiment ?

 

 

Source :

 

https://tv.marianne.net/focus/l-idee-a-la-con-la-livraison-a-domicile

 

 

 

 

La livraison à domicile : une bonne idée ?
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19 juin 2023 1 19 /06 /juin /2023 10:30
Une société de surveillance généralisée...

 

Avec la mise en place des Zones à faibles émissions, des caméras de surveillance vont être installées partout dans nos villes...

Une surveillance généralisée qui inquiète et qui pose problème.

Pour faire respecter l’interdiction massive des véhicules polluants dans les zones à faible émission, l’État promeut de nouveaux outils de surveillance.

Est-ce qu'on s'achemine vers un totalitarisme technique basé sur une surveillance à outrance ?

 

Déjà, partout, des caméras sont installées dans les magasins, dans les rues, aux abords des immeubles...

Avec internet, les caméras s'installent même dans nos maisons et nos appartements.

Comment ne pas s'en inquiéter ?

 

Et avec, en plus, des caméras installées dans les rues, tous nos déplacements seront quadrillés, surveillés, et tout cela au nom de l'écologie ?

Une façon de nous faire accepter l'inacceptable...

"Dès 2023, près de 2,5 millions de véhicules, jugés trop polluants, soit 6 % du parc national, ne pourront plus circuler dans les principales métropoles françaises. En 2024, 3,7 millions de voitures supplémentaires seront privées d’accès aux grandes agglomérations. Et en 2025, l’interdiction concernera les trois quarts du parc automobile actuel.

L’écologie est-elle un prétexte pour déployer la vidéosurveillance ?

Voulons-nous une ville sécuritaire bardée de radars tourelles, de capteurs et de caméras où les gestes de chacun pourront être épiés à l’aide de l’intelligence artificielle ?

Un marché juteux pour les industriels et le monde de la tech : l'argent encore et toujours au centre de nos sociétés...

Et tout cela au nom du bien-être et de la sécurité !

C'est la fin de l'intimité, la surveillance généralisée, le règne souverain de la technologie...

Que restera-t-il alors de nos démocraties ? Que restera-t-il de nos libertés ?

Certains évoquent un populisme technologique... il s'agit là d'un engrenage dangereux...

 

Le chercheur Guillaume Faburel, auteur du livre Les Métropoles barbares, voit dans le développement de ces nouveaux dispositifs "une forme de  techno-idolâtrie." "La ZFE s’inscrit dans l’imaginaire de la smart city, dit-il. Les comportements humains sont vus comme des flux à gérer et le big data s’impose comme le modèle unique de la régulation sociale. On mise tout sur la technique en stigmatisant les plus pauvres alors qu’il faudrait réinterroger de manière générale et en profondeur notre mode d’habiter urbain et son incompatibilité écologique."

Avec la smart city, il s'agirait de déléguer l'intelligence à des objets, à une ville entière. Et que devient l'intelligence humaine ?

 

 

Sources :

 

https://reporterre.net/Voitures-polluantes-des-cameras-de-controle-plein-les-villes

 

 

https://www.francetvinfo.fr/meteo/particules-fines/pollution-les-zones-a-faible-emission-dans-certaines-agglomerations-font-polemique_5413585.html

 

https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/zones-a-faibles-emissions-zfe-dans-11-villes-une-tres-faible-acceptabilite-de-la-population-selon-une-consultation-du-senat-2258263.html

 

 

https://www.france.tv/france-5/c-ce-soir/c-ce-soir-saison-3/4962124-intelligence-artificielle-peur-sur-les-democraties.html

 

 

 

Une société de surveillance généralisée...
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5 juin 2023 1 05 /06 /juin /2023 12:24
Guerre en Ukraine : c'est aussi une catastrophe écologique...

 

Eh oui, la guerre a aussi des conséquences écologiques terribles... Elle fait des victimes et elle pollue des terres agricoles, de nombreux territoires, l'eau, les sols, l'air...

"La pluie d’obus qui s’abat chaque jour sur l’Ukraine a pollué une grande partie des sols, mais aussi des lacs, dont les poissons meurent. Dans un pays où l’agriculture pèse si lourd, de nombreux champs sont devenus inexploitables.

Chaque semaine, en moyenne, 105 000 obus russes et ukrainiens s'écrasent sur le territoire, des munitions qui déciment les hommes et mutilent les paysages.

Des carcasses de chars, des mines, des tonnes de polluants : une catastrophe écologique...

Serguei Chaparenko, membre de l’association Petcheniguy, vient voir dans quel état on appelait le joyau d’Oskile, un immense lac artificiel. Il traque les conséquences de la guerre sur l’environnement. " Avant tout le paysage était immergé, l'air, l'eau, les sols sont pollués à cause des bombardements russes, car les obus contiennent des métaux lourds... La pollution au nitrate ou au phosphate, elle a vraiment beaucoup augmenté", se désole-t-il. 

Les Russes ont fait exploser le barrage au printemps dernier.

 C’était le plus grand réservoir pour le Donbass. L’eau s’est déversée, inondant les plaines. Conséquence : deux millions de poissons sont morts et des oiseaux ont déserté. Quelques pêcheurs tentent leur chance malgré la pollution et le manque de poissons...

Un pêcheur remonte rapidement un petit poisson... "Avant je pêchais 3 à 5 kg de poissons par jour..."

Toute région polluée, défigurée par la guerre.

 

Oubliées, les photos des cartes postales qui vantaient la douceur de vivre pour les touristes. Aujourd’hui, selon le maire, sur sa commune de l’est de l’Ukraine, 85 000 hectares sont devenus des champs de mines, et les forêts sont désormais interdites d’accès.

"Avant, ici, tout le monde pêchait et allait à la chasse, c'est fini pour au moins 5 ans. La population ne peut même plus aller faire la traditionnelle cueillette de champignons.", déplore le maire de Borova.

Au nord, à moins de 20 km de la Russie, une région qui a connu d'intenses bombardements, avant d'être occupée plusieurs mois par les Russes.

Oleg est le propriétaire d'une exploitation agricole biologique. Le 28 août, une pluie d'obus s'est abattue sur le bâtiment principal et sur ses terres, contaminant la récolte et les sols.

"Je ne peux pas m'apitoyer sur mon sort, si je me laisse aller j'aurais plus qu'à baisser les bras, et pleurer et mourir.", déclare cet agriculteur.

Oleg cultivait des framboises et des fraises sur un petit bout de terre de 6 hectares. Il exportait aussi des noix vers l'Europe. La récolte s'annonçait excellente. Le jour des bombardements russes, une épaisse couche de paille recouvrait ses plantations. 50 obus se sont écrasés sur ses terres, dont un missile de fabrication soviétique.

"A l'intérieur de ce missile, il y avait plein de fragments incendiaires qui ont été projetés un peu partout. Ils ont explosé en hauteur et ont volé dans tous les sens. C'est ça qui a enflammé tout de champ. ça va polluer la terre en profondeur.", explique Oleg.

Oleg veut attendre la fin de la guerre pour tout reconstruire.

 

L’ensemble du coût de cette catastrophe écologique s’élève à 40 milliards d’euros. Une somme que l’Ukraine veut réclamer, à terme, à la Russie, pour réparation de guerre."  

 

Source :

https://www.francetvinfo.fr/monde/europe/manifestations-en-ukraine/guerre-en-ukraine-les-consequences-desastreuses-du-conflit-sur-l-environnement_5776706.html

 

 

Guerre en Ukraine : c'est aussi une catastrophe écologique...
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