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7 mars 2025 5 07 /03 /mars /2025 12:44
Restera-t-il un chant d'oiseau ?

 

Une chanson interprétée par Jean Ferrat qui évoque la disparition possible des oiseaux, un sujet dont on parle peu face aux menaces de guerres qui envahissent la planète...

Prête-t-on encore la moindre attention aux oiseaux ? Dans nos villes, leurs chants s'effacent déjà dans le bruit des moteurs de voitures... De nombreuses espèces disparaissent aussi, on ne les voit plus...

 

Dès le début de la chanson, une question désabusée nous est posée :

"Que restera-t-il sur la terre
Dans cinquante ans"

Et les constats qui suivent sont effrayants : la pollution est partout dans "les rivières, les fleuves, les océans", et nous l'acceptons, comme le suggère l'emploi du pronom indéfini "on" et du présent de l'indicatif :

"On empoisonne les rivières
Les océans
On mange des hydrocarbures
Que sais-je encore"

Le verbe "empoisonner" est particulièrement fort et souligne comme une volonté d'anéantir et de détruire cette ressource si précieuse : l'eau... Le problème, c'est que les hommes en sont eux-mêmes victimes en "mangeant des hydrocarbures"...

Et de citer un exemple concret : 

"Le Rhône charrie du mercure
Des poissons morts"

Toute la chaîne alimentaire est ainsi saccagée...

 

Le refrain vient alors s'inquiéter de l'avenir sombre réservé aux "enfants des temps nouveaux" : "Restera-t-il un chant d'oiseau". Telle est la question désabusée que pose le poète se souciant de la planète et de l'avenir des enfants...

 

Une expression familière vient ensuite souligner encore la folie de nos sociétés : 

"Le monde a perdu la boussole".

Le "pétrole, l'atome" règnent en maîtres : l'un pollue nos "plages", l'autre s'impose comme un nouveau Dieu, "un Seigneur", à qui l'on voue un culte...

Et le poète s'inquiète de cette prolifération de l'atome : 

"Qu'en ferons-nous c'est une affaire
Qui me fait peur"

 

Le constat qui suit est désolant : 

"A peine le malheur des hommes
Est-il moins grand
Que déjà pourrissent les pommes
Des nouveaux temps"

Et le dernier couplet est un appel insistant aux enfants grâce au procédé de répétition et à l'emploi de l'impératif :

"Enfants enfants la terre est ronde
Criez plus fort
Pour que se réveille le monde
S'il n'est pas mort"

Mais ce dernier vers démontre encore l'apathie de notre monde face au désastre écologique que nous connaissons.

 

Magnifique chanson mise en valeur par la voix chaleureuse de Jean Ferrat ! La mélodie lancinante se fait plus douce et flûtée dans le refrain avec l'évocation du chant des oiseaux menacé de disparition...

 

Pour mémoire :

Les paroles de cette chanson sortie en 1962 ont été écrites par Claude Delécluse...

 

Les paroles :

 

https://genius.com/Jean-ferrat-restera-t-il-un-chant-doiseau-lyrics


 

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4 décembre 2024 3 04 /12 /décembre /2024 10:44
Des agriculteurs victimes des pesticides...

 

On en entend peu parler mais un certain nombre d' agriculteurs tombent malades, victimes de pesticides : un sujet tabou ?

"C'est un service unique en France : chaque jour, le Dr Sylvain Chamot reçoit au CHU d'Amiens des agriculteurs, des jardiniers, ou encore des fleuristes rendus malades par l'exposition aux produits phytosanitaires.


"L'objectif de la consultation est de voir si l'on peut faire un lien entre votre activité professionnelle et la maladie", précise le Dr Sylvain Chamot du CHU d'Amiens à deux de ses patients.

Un agriculteur souffre d'une leucémie. Le Dr Chamot le questionne pendant une heure et demie sur ses pratiques agricoles, il liste les produits utilisés, la durée des traitements  et évalue le degré d'exposition des professionnels aux pesticides. Ses questions ébranlent parfois les patients.


Ainsi, une agricultrice à qui l'on a diagnostiqué un cancer : "C'est compliqué de se dire qu'on a quelque chose qui peut se déclarer d'un seul coup et que l'on a peut-être provoqué par des produits que l'on a manipulés alors qu'il n'aurait pas fallu. Et pourquoi on a tous ces produits-là maintenant et qu'on nous laisse travailler avec ça, pourquoi ?", confie-t-elle, très émue.

"A aucun moment, il faut que vous vous sentiez coupable de quoi que ce soit. C'est la problématique des pesticides. Elle vous dépasse très très largement." dit le médecin.

"Quand je pense à mes enfants qui sont exposés à tout ça, ça me fait peur... comme disait le docteur, faut pas culpabiliser, mais c'est compliqué.", explique l'agricultrice.

 

D'après le médecin, le lien entre sa maladie et l'utilisation de pesticides est avéré : "Il n'y a pas de doute, vous serez reconnue en maladie professionnelle, ça ne pose pas de problème." 

Mais son dossier doit encore être examiné par le Fonds des victimes de pesticides, qui décide si oui ou non  le malade peut être indemnisé et à quelle hauteur.

 

Le Dr Sylvain Chamot fait une cinquantaine de consultations d'agriculteurs par an, et sur ces 50, le CHU d'Amiens a transmis 40 dossiers de victimes de pesticides.

La Picardie n'est pas la seule région très touchée, il y aussi le Maine et Loire ou encore la Martinique avec 53 cas à cause du chlordécone, le traitement des bananeraies.

En 2023, 13 millions d'euros d'indemnités ont été versés, soit quatre demandes validées sur cinq.

Mais le chemin pour être reconnu comme victime s'apparente parfois à un parcours du combattant. C'est le cas d'Antoine Lambert atteint d'un cancer du sang diagnostiqué il y a trois ans.

"C'est difficile, dès le matin, c'est compliqué de démarrer... avant, des choses que je pouvais faire, repartir bosser le soir sur des périodes un peu serrées au niveau météo, ben là, c'est plus possible. Je serai sous traitement à vie, sous une chimio orale, c'est tous les jours. Je ressemble à une batterie d'un vieux téléphone portable. Je n'ai plus d'énergie.", témoigne cet agriculteur.

Il a fait une demande d'indemnisation en 2021, son cancer figure dans la liste des pathologies professionnelles du régime agricole. Pourtant, il reçoit un refus. Il attaque alors la décision en justice. Un an plus tard, quelques jours avant l'audience, le fonds d'indemnisation l'informe avoir changé d'avis.

"J'ai bien fait de contester, parce que si j'avais pas contesté, mon dossier, j'imagine même pas une seconde qu'ils seraient revenus dessus." dit l'agriculteur.

Le fonds lui propose 550 euros d'indemnités par mois mais pour l'agriculteur qui n'est plus en état de travailler, on est loin du compte. Sa bataille judiciaire se poursuit...

Son cas est loin d'être isolé : 48 demandes ont fait l'objet d'une contestation l'année dernière sur 639 décisions d'indemnisation. Une commission d'enquête parlementaire critique aussi un manque de communication :

"L'information des agriculteurs relative à l'existence du fonds semble largement perfectible. L'activité du fonds reste en deçà des estimations réalisées."

Le fils de Florence est né avec une malformation génitale pouvant être liée aux pesticides. Pourtant, à l'époque, Florence ne travaillait pas dans les champs. Les médecins étudient donc son exposition aux pesticides à travers l'activité de son père, horticulteur et de son beau-père, céréalier. A l'époque, ils ne portaient aucune protection.

Au CHU d'Amiens, le docteur Chamot aide Florence à récupérer les preuves de son exposition aux produits phytosanitaires...

En un an, le docteur a reçu sept patientes seulement, pour des expositions prénatales aux pesticides, pourtant, les victimes ne manquent pas, selon lui, mais le sentiment de culpabilité l'emporte.

"Venir à ces consultations, c'est particulièrement compliqué : tumeurs cérébrales, leucémies...  des enfants meurent, et "c'est peut-être mon travail qui a causé ça". Donc les gens ont beaucoup de mal à venir en consultation." explique le docteur.

Il y aurait 10 000 maladies en lien avec les pesticides."

 

"Pourquoi on nous laisse travailler avec tous ces produits ?" interroge une agricultrice. Oui, pourquoi ?

Le besoin de rentabilité à tout prix de nos sociétés ? L'influence et les mensonges du lobby des pesticides ? Le règne de l'argent ?

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/pesticides-ces-agriculteurs-malades-de-leur-travail_6923153.html

Des agriculteurs victimes des pesticides...
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25 novembre 2024 1 25 /11 /novembre /2024 12:59
De l' eau potable, vraiment ?

 

"Un rapport gouvernemental, qui devait rester confidentiel, déplore la dégradation générale de la qualité de l’eau courante, souvent contaminée par les pesticides. Il préconise de payer les agriculteurs pour qu'ils cessent de les utiliser sur des zones prioritaires.
Depuis six ans, plus une goutte d’eau potable ne sort du puits de Massérac (Loire-Atlantique). Ici, la nappe phréatique est polluée.

"On a fermé ce puits en 2018 parce qu'il y avait des concentrations en un herbicide du maïs qui étaient importantes..." témoigne Fabrice Sanchez, maire de Massérac.

Huit fois plus que les normes autorisées...

 

Et ce cas n’est pas isolé Sur près de 33 000 captages en France, 1 763 ont été fermés ces dernières années, contaminés aux engrais ou aux pesticides. Cette pollution est sous-estimée, car tous les produits ne sont pas recherchés.


C’est bien ce qui inquiète les auteurs d’un rapport remis au gouvernement, mais resté confidentiel. Ils parlent d’un "échec global" et pointent les pesticides et préviennent : "Sans mesures ambitieuses et ciblées, la reconquête de la qualité des eaux est illusoire."

Dans l’Aube, la régie d’eau en charge de la source a identifié le problème. Elle paye directement les agriculteurs, afin qu’ils renoncent aux pesticides.

 

Ainsi, un agriculteur Valentin Gerritse a décidé de jouer le jeu : il s'est installé il y a trois ans et a converti ses terres au bio...

"Lorsque c'est ta première moisson bio après des années de reconversion, oui, c'est toujours plaisant..." dit cet agriculteur.

Pour ses deux cents hectares de blé et de tournesol, la régie lui verse environ 70 000 euros par an. Sans cette aide, il ne se serait pas installé en bio.

"Cela aurait été compliqué, voire impossible... parce que les premières années, on a beaucoup d'emprunts, c'est normal, comme on se lance, il y a beaucoup d'investissements, et donc l'accompagnement financier d'Eau de Paris me permet de faire face à mes emprunts." témoigne l'agriculteur.

 

Et dans cette vallée, il n'est pas le seul : 39 agriculteurs ont, comme lui, arrêté les pesticides... une réussite pour la régie d'eau potable : petit à petit, la qualité de l'eau s'améliore.

"On commence à avoir des résultats intéressants sur la qualité de l'eau, notamment sur les secteurs où on a les plus grosses surfaces en agriculture biologique. On a observé une diminution de moitié de l'amplitude des pics de pesticides qu'on observait." dit une responsable du service protection de la biodiversité chez Eau de Paris.

Un exemple à suivre, selon les auteurs du rapport remis au gouvernement.

Contacté, le ministère de la transition écologique promet une feuille de route pour les captages d'eau potable dans les prochaines semaines..."

 

Récemment, on a également appris que certaines eaux minérales sont polluées :  les sources d'eaux minérales commercialisées par Nestlé en France (Perrier, Vittel, Hépar, Contrex) sont contaminées par des bactéries, des pesticides et des Pfas, selon un rapport de l'Anses, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation.

Dès lors, on ne sait plus vraiment quelle eau est vraiment fiable et dénuée de pollution ?

 

Sources :

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/pesticides/pesticides-un-rapport-alerte-sur-la-degradation-de-la-qualite-de-l-eau-potable_6905360.html

 

https://www.mnhn.fr/fr/en-france-boire-l-eau-du-robinet-est-il-vraiment-sans-danger-pour-la-sante

 

 

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/eaux-minerales-les-sources-exploitees-par-nestle-contaminees-a-des-bacteries-pesticides-et-pfas-3652073

 

De l' eau potable, vraiment ?
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17 juillet 2024 3 17 /07 /juillet /2024 09:40
Eloge de ceux qui ne partent pas...

 

En ces temps de grandes migrations où les vacanciers se précipitent sur les routes pour fuir leur lieu d'habitation, rejoignant souvent les rivages du sud, j'ose faire l'éloge de ceux qui ne partent pas...

Comment peut-on éprouver du plaisir à se retrouver entassés sur des plages inondées de soleil ? Car souvent les touristes se rendent sur les mêmes lieux bondés de monde... Le surtourisme fait des ravages dans de nombreux lieux...

Si le tourisme de masse a un impact positif sur le développement économique des territoires, il a aussi des effets néfastes sur l'environnement et les populations locales.  À l’échelle de la France, c’est 80% de l’activité touristique qui se concentre sur 20% du territoire.

Venise, Barcelone, Rome, Paris, Amsterdam, des villes qui suffoquent sous le flot des touristes...

 

Pollution de l'eau, des sols, destruction des écosystèmes, le surtourisme est une catastrophe...

Ainsi, les calanques de Marseille sont menacées depuis plusieurs années par l'érosion, fragilisées par le piétinement de milliers de visiteurs quotidiens. Depuis 2022, un système de réservation gratuite limite l'accès aux criques de Sugiton à 400 visiteurs par jour, au lieu de 2 500 auparavant en haute saison.

 

Pourquoi ne pas rester pour découvrir sa ville, ses alentours, un jardin, un parc et toutes ses merveilles ?

Les arbres, les plantes, les oiseaux, les paysages qui nous entourent méritent notre attention et notre émerveillement...

 

Comme l'écrit si bien Elise Rousseau dans son ouvrage Sur le chemin des oiseaux, "pour nous, humains, ne pas s'en aller, être sédentaires, c'est également connaître en profondeur la vérité d'un lieu, son intimité jour après jour, nouer des liens de toute une vie, avec les autres, avec les arbres, les murets, les paysages, toujours les mêmes mais toujours changeants... Il n'y a pas que le nomadisme, il n'y a pas que les voyageurs qui puissent faire rêver. Nous avons aussi besoin parfois de nous ancrer, et nous avons besoin de ceux qui sont profondément enracinés. On taxe souvent les sédentaires de pantouflards, de casaniers, mais s'ils étaient simplement assez sages pour ne pas avoir besoin de fuir leur quotidien ?

S'ils savaient se contenter de leurs rêves intérieurs, des courts voyages et des petites aventures qu'offre la vie ordinaire ?

La sédentarité bien pensée, n'est-ce pas être assez bien chez soi, assez heureux, et assez plein de cette vie toute proche pour n'avoir pas besoin d'aller chercher ailleurs ce qui, pense-t-on, nous comblera ? D'un point de vue écologique, nous avons de toute façon intérêt à redécouvrir les vertus de la sédentarité, tant les voyages en avion sont devenus dommageables à notre environnement."
 

Alors, bien sûr, il y a aussi ceux qui vivent dans de grands ensembles bétonnés et qui n'ont pas les moyens de partir : il faudrait que soient aménagés pour eux des lieux où la nature leur soit accessible, avec des arbres, des fleurs, des oiseaux, des plans d'eau... Il faut revoir et repenser l'environnement de ces grands ensembles, afin de les rendre plus vivables...

 

 

 

https://www.vie-publique.fr/eclairage/24088-le-surtourisme-quel-impact-sur-les-villes-et-sur-lenvironnement

 

 

 

 

Eloge de ceux qui ne partent pas...
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5 juillet 2024 5 05 /07 /juillet /2024 11:49
Energies Désespoirs, un monde à réparer...

Énergies Désespoirs, un monde à réparer : une exposition présentant des mondes qui s’effondrent et d’autres qui sont reconstruits et réparés collectivement.

Fruit d’un dispositif collaboratif entre l'agence d'architecture Encore Heureux, la section de recherche en Anthropocène de l'École urbaine de Lyon et l'artiste Bonnefrite, l'exposition compose une forêt de 120 affiches peintes. Aux 60 peintures de désespoirs en noir et blanc répondent 60 peintures d’énergies en couleur, disposées dos à dos, explorant ainsi deux versants de notre planète en mouvement.

 

On apprend ainsi qu'à ce jour, aucune mesure d'ampleur internationale n'a été prise pour stopper la crise climatique... 

 

Un panneau alerte sur le fait que la moitié de la population mondiale sera exposée à des températures mortelles d'ici 2100.

 

Autres informations inquiétantes : 200 fermes disparaissent chaque semaine en France. Près de 56 % de paysans et paysannes européens ont plus de 55 ans. Leur futur départ à la retraite laisse toute la place à l'industrie agroalimentaire qui rachète leurs terres, entraînant ainsi l'accroissement des monopoles et les monocultures.

 

La destruction des écosystèmes accroît le risque de pandémie...

 

Soignez-vous ! Mangez du poisson ! Mais les poissons ingèrent de nombreuses molécules chimiques : dans l'eau de mer, dans la chair des moules et dans les muscles des poissons, des scientifiques ont trouvé des traces d'ibuprofène, de carbamazépine et d'autres antibiotiques.

 

L'eau est désormais cotée en bourse, une menace pour son statut de bien commun : en 2020, Wall Street offre la possibilité à ses actionnaires d'acheter de l'eau au même titre que l'or, le pétrole ou le blé.

 

Jamais autant de murs n'ont été construits pour séparer les populations...

 

La lune et les grands fonds marins sont les nouveaux territoires de la prospection minière...

 

La fonte des sols gelés doublera la quantité des gaz à effet de serre...

 

Des expérimentations hasardeuses pour contrôler la météo sont menées sans débat public : la Chine, pour pallier les sécheresses dans le nord, développe un programme d'ensemencement des nuages...

 

La fonte des glaciers de l'Antarctique s'accélère : cette accélération comporte le risque d'une élévation du niveau de la mer et le déplacement de millions de personnes dans le monde.

 

Les pesticides tuent les abeilles et compromettent notre sécurité alimentaire... 80 % des cultures dans le monde dépendent directement des pollinisateurs dont les abeilles...

L'artificialisation des sols progresse et dégrade les milieux.

 

Les mégafeux échappent à tout contrôle par leur échelle et leur intensité : Amazonie, Californie, Australie, Sibérie, des incendies de plus en plus fréquents.

 

En France, 3 lignes de trains de nuit circulent contre 67  il y a 20 ans.

 

Un sapin de Noël reçoit 80 à 100 traitements chimiques...

Le moustique est l'animal le plus dangereux pour l'être humain et le réchauffement climatique accélère son développement.

 

Et voici quelques mesures pour essayer de réparer le monde :

Nous redécouvrons la consigne : très utilisée en France jusque dans les années 60, la consigne permet de réduire à la fois les déchets et le coût des produits par la réutilisation des emballages : la Suède l'a mise en place depuis de nombreuses années sur les canettes et les bouteilles en plastique.

Nous élargissons la sécurité sociale à l'alimentation : Mettre en place la Sécurité sociale de l'alimentation (SSA) consiste à reconnaître l'alimentation comme un droit universel, établi sous la forme d'une carte vitale d'alimentation créditée de 150 euros par mois et par citoyen·ne pour acheter des produits de qualité, conventionnés démocratiquement.

Nous poursuivons nos dirigeants en justice pour inaction climatique...

Nous révolutionnons la comptabilité des grandes entreprises : changer le mode de calcul des performances des grandes entreprises, avec la prise en compte du capital naturel et du capital humain, aux côtés du capital financier.

Nous inventons des machines agricoles en Open Source : pour s'émanciper de l'industrialisation de l'agriculture, l'Atelier Paysan propose aux agriculteurs des formations d'auto-construction d'outils.

Nous cultivons des micro-organismes pour régénérer les sols agricoles : la science des biostimulants permet de renforcer les plantes, de fertiliser les sols stériles et ainsi d'utiliser moins d'engrais.

Nous concevons des logements solidaires et non spéculatifs.

Nous ouvrons la recherche scientifique aux observateurs volontaires.

Nous créons des supermarchés coopératifs : des clients coopérateurs participent au fonctionnement du magasin, en donnant chaque semaine quelques heures de leur temps, pour disposer de produits à prix abordable.

Nous inventons la première coopérative ferroviaire d'Europe...

Nous créons des monnaies locales : non spéculatives, elles encouragent et soutiennent les échanges locaux...

Nous échangeons des semences paysannes : cette circulation des semences constitue un vivier de résistance à la mainmise de l'agro-industrie.

Nous ouvrons un restaurant solidaire dans un ancien McDo.

Nous plantons des forêts comestibles. 

Nous plantons des micro-forêts en milieu urbain.

 

De multiples actions utiles, on le perçoit,  mais sont-elles à la hauteur des enjeux et des risques que génère le changement climatique ?

 

 

https://www.104.fr/fiche-evenement/encore-heureux-energies-desespoirs.html

 

https://www.instagram.com/nimes.sillustre/p/C8FOTf4iaui/?img_index=1

 

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24 juin 2024 1 24 /06 /juin /2024 12:34
Le monde d'après ?

 

Souvenez-vous : après la pandémie de Covid-19, il devait y avoir "le monde d’après." Au printemps 2020, experts et stratèges de tous bords se sont attelés à l’étude des implications du gigantesque choc sanitaire, social, économique, technologique et géopolitique qui s’était abattu sur la planète sans crier gare. Lorsque la crise aurait pris fin, il y aurait, forcément, un monde d’après...

Mais où est-il ? 

On pensait qu’on voyagerait moins. Finalement, la soif de voyages a eu raison des préoccupations écologiques. Le 16 janvier 2023, le groupe Aéroports de Paris s’est ainsi réjoui sur Twitter de la "poursuite de la dynamique de reprise du trafic aérien." Le nombre de passagers des aéroports Charles-de-Gaulle, Paris-Orly et du Bourget a plus que doublé par rapport à 2021, pour représenter 80 % du trafic de 2019.

 

"Ma crainte, c’est que le monde d’après ressemble au monde d’avant, mais en pire ", avait dit Jean-Yves Le Drian.

 

Eh bien, nous y sommes : guerre en Ukraine, guerre au Proche Orient, dissolution de l'Assemblée, magouilles politiques, crise climatique, etc.

 

Et on attend un record de voyages aériens en 2024, malgré le changement climatique... les compagnies aériennes s'attendent à transporter près de cinq milliards de passagers dans le monde cette année !

Un record ! Un chiffre dépassant largement le record de 2019, avant la pandémie de Covid.

Selon l'Association internationale du transport aérien (IATA), les compagnies aériennes commerciales devraient terminer l'année avec un bénéfice net de 23,3 milliards de dollars, après avoir essuyé des pertes de 3,8 milliards de dollars en 2022, des résultats nettement supérieurs aux prévisions d'origine...

 

Exit le monde d'après qu'on nous avait annoncé...

Toujours plus de voitures sur les routes, toujours plus d'avions dans les airs, toujours plus d'écrans, toujours plus de guerres, toujours plus de pollutions...

 

Tout cela à l'opposé des préconisations des scientifiques pour lutter contre le changement climatique dont on perçoit de plus en plus les effets : canicules, incendies, inondations, orages dévastateurs, etc.

 

 

 

https://www.advocnar.fr/2024/05/trop-davions-a-lhorizon/

 

 

 

Le monde d'après ?
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29 mai 2024 3 29 /05 /mai /2024 09:31
Canicules en Inde...

 

"Les pays d’Asie du Sud-est vivent un épisode de canicule sans précédent. Lundi 20 mai, on a frôlé les 48 degrés dans la banlieue de New Delhi, en Inde, une chaleur qui rend de nombreuses activités impossibles.

48 degrés ! Comment survivre sous de telles températures ?

Comment l’Inde va-t-elle survivre au réchauffement climatique ? Le pays ne cesse de voir les températures monter, les vagues de chaleur s’accentuer. Dès le début du printemps, le mercure a atteint par endroits plus de 45 degrés,  ce qui est anormalement élevé pour la saison. 

Cette vie sous la chaleur, on en fait régulièrement l'expérience à New Delhi, la capitale, mais également dans le reste du pays comme dans la ville de Kurnool. Cette ville de 750 000 habitants est l'une des premières à avoir battu les records de chaleur cette année.

45, 9 degrés en plein mois d'avril ! Et ces fortes chaleurs se ressentent dès le début de la journée car en ce moment, même la nuit, les températures ne descendent jamais sous les 30 degrés.

Le soleil s'abat sur les gens comme un manteau de plomb : tout le monde cherche un petit coin d'ombre ou d'air climatisé.

Alors, sur les grands axes, aux principaux carrefours de la ville, les autorités ont fait installer des abris de fortune. Tous les moyens sont bons pour tenter d’atténuer la chaleur.

Cette chaleur est particulièrement difficile à vivre pour ceux qui travaillent dehors, à l’image de ceux qui conduisent les tuk-tuk. L'air chaud prend au visage, c'est comme un souffle brûlant... et c'est particulièrement difficile à supporter pour les conducteurs.

"Avec cette chaleur, j'ai soif, je transpire, ça devient vraiment difficile de conduire dans ces conditions, c'est désagréable." commente un chauffeur de tuk-tuk.

 

Dans les hôpitaux, les services d’urgence accueillent des personnes malades de la chaleur : un médecin recense jusqu'à dix patients dans ce cas par jour...

"Ces patients nous disent avoir la bouche sèche, leur peau aussi est sèche et ils transpirent beaucoup. Nous prenons leur température et nous voyons s'il s'agit ou non d'un coup de chaleur.", dit un médecin.

Ces épisodes caniculaires sont-ils réellement inhabituels pour la saison ? En Inde, les mois qui précèdent l'été ont toujours été les plus chauds. Pour un cabinet d'analyse du climat, pas de doute : ce qui la rend la situation anormale, c'est l'ampleur de ces vagues de chaleur.

"Dans le passé, les vagues de chaleur touchaient un ou deux états dans le pays, mais depuis une dizaine d'années, on remarque que cela concerne régulièrement sept, huit états en même temps. Ce n'est pas normal, cela veut dire que près d'un milliard d'Indiens, soit environ 60 % de la population, est concerné par ces vagues de chaleur." dit un spécialiste du changement climatique.

Ceux qui en souffrent le plus sont souvent les plus démunis. Une ONG s'est donné pour mission de recenser les températures auxquelles les vendeurs de rue sont réellement exposés. Leur outil est une caméra thermique.

"Sous les arbres, il fait 39 degrés, mais dès que la caméra pointe vers le sol, il fait 56 degrés !"

Un vendeur est exposé, bien que sous son parasol, à 47,5 degrés, dès le matin !

"A chaque vague de chaleur, ce sont ces personnes vulnérables qui sont en première ligne. Nous demandons des solutions de rafraîchissement pour ces gens continuellement exposés à la hausse des températures." dit un membre de cette ONG.

Sous de telles chaleurs, difficile de tenir sans s'hydrater, la soif vous prend à la gorge. Or, en Inde, l'eau est devenue un bien précieux, celle qui coule dans les robinets est impropre à la consommation, il faut la filtrer ou alors l'acheter en bouteille. Mais cela coûte cher, pour les plus défavorisés, c'est devenu un luxe qu'ils peuvent rarement s'offrir."

 

Comment vont faire ces pays soumis à des canicules pour s'adapter ? Quel avenir pour ces gens qui vivent dans des pays où la chaleur s'impose ? Allons-nous assister de plus en plus à des vagues migratoires ?

 

Source :

 

 

https://www.francetvinfo.fr/monde/inde/inde-comment-supporter-une-chaleur-extreme_6558062.html

 

 

Canicules en Inde...
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27 mai 2024 1 27 /05 /mai /2024 11:54
Connectés à des machines, nous sommes de plus en plus déconnectés de la nature...

Nous possédons tous ordinateur, smartphone, et pour certains, d'autres objets connectés... nous passons de plus en plus de temps devant des écrans... tant de temps que nous en oublions l'essentiel : toutes les beautés et toutes les merveilles de la nature...

 

Une nature que nous malmenons à tort et à travers : pollution des sols, de l'air, pollution des fleuves, des océans, des mers, extinction de certaines espèces...

Une nature si belle pourtant, mais enfermés dans nos blocs de béton devant des écrans, nous ne la voyons même plus et nous la négligeons.

 

Connectés à des machines, de plus en plus nous sommes déconnectés de la nature...

Nous sommes de moins en moins sensibles aux chants des oiseaux, au déroulement des saisons, aux splendeurs de ce monde...

Il nous faut retrouver "une alliance avec la forêt, l'océan, les champignons qu'on va aller cueillir, et la rivière où l'on se baigne. Avec les chamois qu'on surprend en passant la crête et l'empire inouï de ce qui pousse quand on en prend soin... retrouver ce bonheur exigeant d'accorder nos attentions croisées à tout ce qui vit... en être émerveillés, et bousculés, et nourris... retrouver une vitalité transversale que tout être sait déployer à sa manière. Manger le soleil comme un arbre, croire aux fauves, plonger en pleine mer et habiter en oiseau.", comme l'écrit si bien Alain Damasio dans son ouvrage Vallée du Silicium.

 

Et il rajoute : "Je critique la technologie parce qu'elle nous dévitalise en nous donnant l'illusion de faire plus de choses... qu'on fait pourtant moins bien. Je la critique parce que j'ai la conviction que ce qui a forgé la noblesse de notre humanité a tenu à cette confrontation constante (que nous n'avions jamais esquivée jusqu'à peu) avec l'altérité : l'altérité du minéral et des formes de vie, si multiples, celle de l'étranger qu'on apprivoise, et du phénomène inconnu qu'on va finir par décrypter, l'altérité radicale de la mort, du dehors et de l'incompréhensible."

 

Nous cédons ainsi trop souvent à la tyrannie du divertissement que nous offrent les écrans... Les conséquences sont terribles : addiction, abêtissement, inculture, isolement, obésité...

 

"Notre modernité technique est à l'inverse de l'altérité, c'est l'empire de l'identique. Home est son biotope. Elle a fermé la porte et allumé les lumières. Elle a mis sous nos fesses des sofas. Tout est contenu et appli, tout sonne réplique et copie, du pareil au mime, et puis du mime au même, et puis du même au mème...", écrit encore Alain Damasio.

 

Ouvrons nos portes et nos fenêtres ! Retrouvons le bonheur de toutes les splendeurs du monde !

 

 

 

 

 

Connectés à des machines, nous sommes de plus en plus déconnectés de la nature...
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15 avril 2024 1 15 /04 /avril /2024 11:56
Pauvres motards !

 

Pauvres motards ! Pauvres victimes ! On veut leur imposer un contrôle technique des deux roues à partir du 15 avril !

Mais, au fait,  pourquoi seraient-ils dispensés de contrôle technique alors que tous les automobilistes sont soumis à ce contrôle depuis des années ?

Pollution de l'air, pollution sonore, vitesse excessive, la moto est à l'origine de nombreuses nuisances...

Motos débridées, bruyantes, des motos qui pétaradent, qui font un vacarme infernal, nous en avons tous fait l'expérience...

Le contrôle technique, c'est aussi une question de sécurité : sécurité pour le motard lui-même, sécurité pour les autres usagers de la route...

 

Nonobstant, "plusieurs rassemblements de motards en colère ont eu lieu dans toute la France samedi 13 avril. 10 000 manifestants étaient notamment présents à Paris. Ils s’opposaient au contrôle technique des deux-roues, obligatoire à partir du 15 avril.


Un cortège de plusieurs milliers de motards sur le périphérique parisien s’est déversé dans les rues de la capitale, samedi 13 avril. Une démonstration de force pour dire non au contrôle technique des véhicules deux-roues motorisés. Plus de 10 000 manifestants se sont regroupés, selon les organisateurs, dans l’ouest de Paris à la mi-journée.

De nombreux motards affirment qu’ils refuseront de faire contrôler leur véhicule. Ils jugent cette réforme inefficace pour la sécurité et parlent de racket fiscal.  Allons, donc comme si la sécurité ne dépendait pas aussi de l'état du véhicule...

"On entre en résistance, on appelle les motards à boycotter le contrôle technique", assure Jean-Mars Belotti, coordinateur de la Fédération française des motards en colère de Paris. 


Un arrêté imposant le contrôle technique des deux-roues motorisés, appliqué à partir du lundi 15 avril, a provoqué la colère des motards. Il sera obligatoire mais étalé dans le temps entre 2024 et 2026 selon l’ancienneté du véhicule. Les techniciens inspecteront notamment l’état des freins, les émissions polluantes et sonores, l’état des volants, guidons et rétroviseurs, mais aussi le fonctionnement des roues et des suspensions." Des vérifications qui semblent utiles et même indispensables. N'est-ce pas ?

Pauvres motards ! "Nos sociétés font une allergie aux contraintes...on constate, par exemple, une aversion de nos contemporains à toute politique des limitations qui invite à réduire la vitesse sur les routes... on l'a oublié mais l'obligation de la ceinture de sécurité avait suscité en son temps des controverses furieuses.", écrit Pascal Bruckner dans son ouvrage Je souffre, donc je suis...

 

 

Source :

 

https://www.francetvinfo.fr/societe/securite-routiere/colere-des-motards-des-manifestations-dans-toute-la-france-contre-le-controle-technique_6484925.html

 

 

 

Pauvres motards !
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12 février 2024 1 12 /02 /février /2024 13:28
Une invasion de poulets ukrainiens...

 

C’était une des sources de colère des agriculteurs qui ont bloqué les routes pendant deux semaines : la concurrence déloyale du poulet ukrainien. Il est vendu moins cher depuis la guerre à cause notamment de la suspension des droits de douane.


Au cœur de la campagne ukrainienne, loin des zones de combat :  dans de gigantesques hangars, des millions de poulets sont élevés en batterie chaque année.

Des hangars qui appartiennent à MHP : l'entreprise possède 80% de la production de poulets en Ukraine. Au sud de Kiev, un village s’est développé grâce à cette industrie. Le groupe fait vivre plus de 30 000 familles.

"En ce moment, avec la guerre, ce n'est pas facile de trouver un emploi, et MHP est un des rares qui continue de proposer du travail.", témoigne une Ukrainienne.

"Ils nous ont beaucoup aidés au début de la guerre : ils distribuaient de la viande de poulet gratuitement pour tout le monde, juste pour nous aider, parce qu'à ce moment-là tous les magasins étaient fermés.", explique une autre.

À la tête de ce groupe, un oligarque ukrainien Yuriy Kosiuk, proche de Zelinsky. 697 000 tonnes de poulets en batterie produits l’an dernier, l’Union européenne a importé 203 000 tonnes de poulets ukrainiens en 2023 contre 130 300 en 2022, soit une augmentation de 56 %.

La raison de ce succès ? Des droits de douane suspendus depuis le début de la guerre. Un poulet vendu moins de 2 euros le kilo, deux fois moins cher que le poulet de batterie français...

 

Ce poulet ukrainien est-il consommé en France ? Difficile de retracer la provenance des produits... sur un émincé de poulet rôti, aucune indication, car c'est un produit transformé...

Des aiguillettes de poulet cuisinés viennent de Pologne, il suffit d'une cuisson pour que le poulet ukrainien prenne la nationalité du pays qui le transforme...

 

Mais comment ce poulet si bon marché est-il produit ? Une militante craint pour la santé des habitants de son village...

"Vous voyez ? C'est l'un des incinérateurs, regardez la fumée, vous sentez l'odeur ? Je pense qu'ils n'utilisent pas les bons systèmes de filtration, et on a commencé à tomber malade..."

Des normes sanitaires et des conditions de travail que certains dénoncent, les salariés sont payés environ 400 euros par mois et les cadences sont dures à tenir : 24 heures d'affilée tous les trois jours.

Un employé du groupe est décédé en 2007 d'un accident du travail. Son fils témoigne :

"Une odeur terrible, une température très élevée, des vibrations, un manque de lumière. L'enquête judiciaire et les rapports médicaux ont conclu que ces conditions pouvaient conduire à la mort et à de graves maladies."

Normes environnementales, conditions de travail, le président du groupe MHP affirme pourtant respecter la loi ??

Mais, ce poulet ukrainien est  produit dans des "fermes-usines" de 2 à 3 millions de volailles, contre en moyenne 40.000 en France, ces usines ne respectent pas les normes environnementales ou liées au bien-être animal. Un poulet qui coûte aussi moins cher, avec un coût du travail inférieur en Ukraine....

La commission européenne envisage de réduire les volumes importés, et de rétablir les droits de douane pour l’Ukraine. 

De plus, est-ce que ces importations de poulet profitent vraiment au peuple ukrainien ? La suspension des taxes et des quotas sur les volailles ukrainiennes qui arrivent dans l'Union Européenne profiterait surtout à un seul homme milliardaire Yuriy Kosiuk plutôt qu'aux petits éleveurs...

 

Sources :

https://www.francetvinfo.fr/economie/concurrence-pourquoi-le-poulet-ukrainien-connait-il-un-gros-succes_6349645.html

 

https://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/agriculture/vrai-ou-fake-l-importation-de-poulets-ukrainiens-porte-t-elle-atteinte-au-marche-agricole-francais_6047159.html

 

 

Une invasion de poulets ukrainiens...
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